samedi 30 avril 2011

Teioh

… “L’Empereur de la nuit”, pour vous servir !


Année : 2009
Réalisation, Scénario, etc. : Hajime Takezono
Durée : 9 épisodes de 25 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique
Adaptation du manga Teioh de Ryo Kurashina

Avec : Takashi Tsukamoto = Ryo Sakaki
Shinjiro Atae = Eitaro Okawa
Yusuke Yamada = Toru Renjo
Nao Nagasawa = Sayaka Matsuyama

Le début :

            Ryo Sakaki nourrissait le rêve de devenir champion de football. Ce rêve n’ayant pu se réaliser, il est devenu simple employé dans une petite entreprise. Il s’y ennuie ferme et décide un jour de démissionner. Il devient alors chauffeur routier. Une nuit, l’un de ses collègues se tue dans un accident. Cette tragédie affecte beaucoup Ryo, qui reste prostré dans sa chambre pendant un mois… jusqu’au jour où son ami Eitaro Okawa lui annonce que sa petite amie lui a été soufflée par Toru Renjo, qui n’est autre que le numéro un du club « Moon River ». Ryo décide alors de venger son ami : il ambitionne de battre Toru sur son propre terrain et de devenir numéro un à sa place. Le duel entre les deux hommes peut alors commencer et tous les coups sont permis…   

Mes impressions :

            Je sais que les dramas ayant pour sujet les hôtes et les hôtesses sont légion, mais figurez-vous que c’est le premier du genre que je regarde. (J’ai essayé un jour Yaoh… j’ai arrêté au bout de 15 minutes…) Quoi qu’il en soit, j’ai suivi Teioh avec un regard… neuf, sans a priori. Enfin, bon…
            Autant vous le dire tout de suite, ça partait mal pour moi ce drama, vu qu’on connaît la fin dès le début. (o_O) Alors, dans ces cas-là, je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, ça ne m’intéresse plus des masses, je me dis : « Oh ben il a réussi ? Ah ben tant mieux, alors ! »… et je passe à autre chose ! Bon, vous allez me dire : « Alors, pourquoi t’as regardé jusqu’au bout ? » Eh bien, il est court et il a suscité suffisamment de curiosité chez moi pour que je le regarde malgré tout. En gros, je voulais voir si c’était aussi moyen jusqu’au bout.
            Le problème ne vient pas des acteurs, mais des personnages et de l’histoire… tout le reste, quoi ! Franchement, vous accepteriez de boire un vase de whisky alors que vous êtes abstinent d’ordinaire et que l’alcool vous rend malade ? Croyez-vous que l’on puisse être hôte et assumer en parallèle un job de serveur ? Ben non, évidemment, ‘y a des limites ! Et encore, j’en passe… et ce n’est pas triste! Tenez, par exemple, Ryo veut être un hôte intègre, qui respecte ses clientes et qui refuse de les pousser à consommer les boissons les plus chères. Vous irez dire ça aux vrais hôtes, tiens ! Ils vous riront au nez. Autre exemple : ce Yakusa qui veut impressionner Ryo et qui casse un verre avec ses dents. Alors, de deux choses l’une : ou bien tout ceci manque cruellement de crédibilité, ou bien je n’ai rien compris à l’affaire ! Si seulement c’était du second degré, ça passerait peut-être, mais le pire, c’est que ce n’est même pas le cas.
Etant donné que ce drama est une adaptation de manga, je me suis également posée les questions suivantes : Est-ce que le manga est aussi spécial ? Ont-ils voulu coller au manga et se sont-ils plantés ? (ça peut arriver…) Je n’ai pas lu le manga, alors c’est pour cela que je me pose des questions.   

Ne dites jamais « Un verre, ça va… » tant que vous n’avez pas vu la taille du verre !
           
Je crois que ce qui m’a le plus énervée, c’est cette voix-off qui revient de temps en temps, surtout au début, pour vous expliquer que le protagoniste s’en est sorti encore une fois, mais attention… il va bientôt lui arriver une autre tuile ! Heureusement que le héros ne parle pas à la caméra, j’aurais vraiment eu l’impression d’être devant une émission de télé-réalité.  Franchement, je vous jure…
            J’ai eu l’impression par moments qu’ils voulaient que le drama ait un côté documentaire : à chaque fois qu’un terme propre à ce milieu est évoqué, ils nous mettent la définition. Bon, OK…
            A part ça, tout s’enchaîne beaucoup trop vite. Du coup, il n’y a pas de suspens et le protagoniste a tout juste le temps de tomber sur un os, le problème est résolu en pétant un coup !
            Je cherche les aspects positifs, attendez… ah oui, j’en ai trouvé un :


            Le sourire de Takashi Tsukamoto, bien sûr ! On le voit assez souvent comme ça, en gros plan où il sourit, d’ailleurs… à tel point que je me demande si ce n’est pas le but de ce drama, en fin de compte : montrer des gros plans de Takashi Tsukamoto en train de sourire… ‘Y a pire, vous me direz ! (^^)
            Autre point positif. Au départ, le protagoniste broie du noir, puis il évolue et devient plus optimiste et passionné.
            Avant de conclure, un petit mot sur les musiques. Pour le coup, ils se sont un peu rattrapés à ce niveau-là. Sans être top, elles ne vous prennent pas trop la tête. L’ending, Break Down, est interprété par AAA. Ce n’est pas ma préférée de ce groupe, mais elle a du peps, elle est sympa. Les fans d’AAA reconnaîtront aisément Shinjiro Atae, qui joue le rôle d’Eitaro.  

En conclusion :

J’ai mis un peu de vitriol aujourd’hui, n’est-ce pas ? Même en essayant de le prendre au second degré, je n’ai jamais vraiment adhéré à ce drama. Si vous êtes fan de Takashi Tsukamoto et/ou de Shinjiro Atae, c’est déjà ça de pris, mais bon, est-ce que c’est suffisant ? Quitte à regarder quelque chose d’intéressant sur l’univers des « Hosto », je vous recommande l’excellent documentaire « The Great Happiness Space » qui vous fera également découvrir l’envers du décor et qui est à mon goût beaucoup plus intéressant et instructif.
Je n’irai peut-être pas jusqu’à vous déconseiller de regarder Teioh car il se peut que vous aimiez et que vous trouviez que ca ressemble à un conte de fées moderne. Moi, je ne fais que vous donner mon humble avis !

IZA, le 30 avril 2011

jeudi 28 avril 2011

Koi Ga Shitai Koi Ga Shitai Koi Ga Shitai

Koi Ga Shitai (x3)


Année : 2001
Réalisation, Scénario, etc. : Osamu Katayama, Ken Yoshida
Durée : 11 épisodes de 45 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec : Atsuro Watabe = Ryosuke Akai
Miki Mizuno = Ai Haneda
Miho Kanno = Mikan Nagashima
Mitsuhiro Oikawa = Ichiro Shimura
George Tokoro = Bunpei Midorikawa
Takayuki Yamada = Wataru Aoshima
Kumiko Okae = Orie Koda

Le début :

            Ce drama raconte les déboires sentimentaux de 7 personnages. Permettez-moi de vous les présenter et de vous donner également quelques informations sur leur vie :
-          Mikan Nagashima est femme de ménage dans un hôtel. C’est une jeune femme un peu fleur bleue, un peu gauche parfois et qui a surtout beaucoup de mal à exprimer ses sentiments.

Miho Kanno = Mikan Nagashima (Orange)

-          Ryosuke Akai est professeur dans un lycée privé. Il s’est fait larguer par sa fiancée à une semaine de leur mariage.

Atsuro Watabe = Ryosuke Akai (Rouge)




-          Orie Koda est une femme au foyer malheureuse en mariage. Aux yeux de sa famille, elle n’est bonne qu’à préparer les repas et faire les corvées ménagères. De plus, son époux est un goujat sans cœur…

Kumiko Okae = Orie Koda (Jaune)
-          Wataru Aoshima est un lycéen qui aimerait bien se trouver une petite amie… et il a les hormones en ébullition !

Takayuki Yamada = Wataru Aoshima (Bleu)
-          Ai Haneda travaille dans un salon de beauté. Elle est incapable de vivre une relation amoureuse stable et vole d’homme en homme.
-          Ichiro Shimura est écrivain et animateur vedette d’une émission télé. Il a quelques soucis d’inspiration. C’est aussi un coureur de jupons invétéré.

Mitsuhiro Oikawa = Ichiro Shimura (Violet) et Miki Mizuno = Ai Haneda (Indigo)
-          Bunpei Midorikawa est gérant d’un genre de snack où l’on sert du gyudon (c’est-à-dire : un plat à base de bœuf et de riz). C’est précisément dans ce snack que tout ce petit monde va se rencontrer un jour…

George Tokoro = Bunpei Midorikawa (Vert)

Mes impressions :
           
Je vais vous parler aujourd’hui d’un drama qui date un peu mais qu’importe, il est très bien et c’est l’essentiel, n’est-ce pas ?
Levons tout de suite le voile sur un grand mystère : pourquoi ais-je mis le nom d’une couleur entre parenthèses à côté du nom de chaque personnage ? Eh bien, c’est très simple, mais vous l’avez sans doute deviné : on retrouve la couleur dans le nom ou le prénom du personnage et surtout, les personnages vont découvrir qu’ils sont liés d’une manière ou d’une autre, tout comme le sont les 7 couleurs de l’arc-en-ciel. Pour corroborer le tout, la musique de l’opening n’est autre que The Rainbow Connection des Carpenters. D’ailleurs, j’espère que vous aimez cette chanson, parce que vous allez l’entendre plus d’une fois si vous regardez ce drama ! Vous aurez également l’occasion d’entendre Leave Yesterday Behind, également des Carpenters…
Bien sûr, il est question d’amour. C’est même le thème central. Cependant, à force de se croiser, les personnages se lient également d’amitié.
Au niveau de l’action, les personnages sont nombreux donc il se passe toujours quelque chose et l’on ne s’ennuie jamais devant ce drama. On passe de l’un à l’autre, on découvre leur histoire, leur quotidien, leur entourage et on les voit également passer du temps ensemble… enfin, c’est surtout Mikan, Ryosuke, Ai et Bunpei qui se réunissent. J’ai apprécié le jeu du chat et de la souris au tout début entre Mikan et Ryosuke, c’était stressant : elle l’attend dans le snack pendant des heures, puis elle finit par perdre patience et s’en va… et c’est alors que Ryosuke tourne le coin de la rue et entre dans le snack ! Il y a plusieurs passages comme celui-là.
Le drama nous réserve quelques agréables surprises. En effet, chaque personnage a sa part d’ombre, son petit secret honteux. Pour certains, on le vit « en direct » et pour d’autres, il faut attendre plusieurs épisodes puis vient une révélation, un retournement de situation… Quelquefois, on croit qu’on a trouvé un lien entre deux personnages et en fait, ce n’est pas le cas. Bref, je me suis vraiment sentie impliquée dans ce drama.
J’ai trouvé que tous les personnages étaient attachants… enfin, presque tous. Il y a un petit bémol concernant « Indigo ». Elle m’a souvent tapée sur les nerfs. De fofolle, elle devient triste, puis gaie, puis fofolle à nouveau. Bon, c’est vrai qu’elle a un problème, mais tout de même ! Au bout d’un moment, elle devient agaçante. Elle a ses bons côtés, mais j’ai surtout retenu le fait qu’elle était indécise et un peu égoïste.
            D’une manière générale, je peux dire que j’ai aimé ce drama. Je regrette juste que l’histoire de Wataru et d’Orie n’ait pas été développée davantage. J’avoue que j’ai eu un petit faible pour ces deux personnages. Ils sont particulièrement attachants. Ryosuke n’est pas mal dans son genre, surtout lorsqu’il joue les entremetteurs… et puis, il me fait rire aussi lorsqu’il s’énerve ou qu’il est embarrassé et qu’il finit ses phrases par : « Ne…, ne…, na…, ne… », un peu comme un tic nerveux.    

En conclusion :

En guise de conclusion, je vous propose un petit jeu en rapport direct avec ce drama. Alors,  je vous explique : nous avons donc vu que chacun des 7 personnages portait le nom d’une couleur dans la version originale. Amusons-nous, si vous le voulez bien, à trouver un équivalent en français. Vous pouvez participer même si vous n’avez pas vu le drama : j’ai mis la couleur entre parenthèses pour rappel. Bon, c’est vrai que ça fait un peu « partie de Cluedo », mais c’est pour le fun. J’en ai trouvé deux, les plus faciles ^^’ Bien entendu, si vous avez d’autres suggestions que les miennes, allez-y, proposez vos idées.
-          Mikan Nagashima (Orange): Clémentine
-          Bunpei Midorikawa (Vert): Olivier, ou même Olivier Jade… pour aller jusqu’au bout de l’idée!
-          Orie Koda (Jaune): ??
-          Ryosuke Akai (Rouge): ??
-          Ichiro Shimura (Violet): ??
-          Wataru Aoshima (Bleu) ??
-          Ai Haneda (Indigo): ??
Voilà ! A vous de jouer, les amis ! Proposez des noms et/ou des prénoms en rapport avec toutes ces couleurs, OK ? Allez, laissez libre cours à votre imagination et amusons-nous ! (^^)

« Olivier Jade… Pfff… N’importe quoi ! »



« Eh ben en ce qui me concerne… à part Monsieur Tomate-Cerise, j’vois pas trop comment vous allez m’appeler, moi ! »
 
IZA, le 28 avril 2011

mardi 26 avril 2011

The Handsome Suit

The Handsome Suit


Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Tsutomu Hanabusa
Durée : 115 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec: Tsukaji Muga = Takuro “Sonny” Ohki
Shosuke Tanihara = Annin Hikariyama
Keiko Kitagawa = Hiroko
Mayumi Sada = Raika
Miyuki Oshima = Motoe

Le début :

            Takuro est cuisinier au « Kokoroya », un petit restaurant qui était tenu auparavant par sa mère. C’est un chic type, le genre bosseur et le cœur sur la main, seulement voilà, son physique disgracieux fait fuir les femmes…
            Un couple d’amis est sur le point de se marier et il cherche un costume pour la cérémonie. Il atterrit dans la boutique de Monsieur Aoyama, qui lui propose un costume peu ordinaire : le « Handsome Suit », un costume qui rend beau. C’est le début d’une double vie pour Takuro… 


Oui, et incroyablement modeste aussi… (Remarquez, ça doit faire un choc.) 


Mes impressions :

            En fait, il se passe des choses entre le moment où l’on nous présente le protagoniste et celui où il fait l’acquisition de ce fameux costume. Je veux dire par là qu’il ne va pas dans cette boutique complètement par hasard. Pour ménager le suspens si vous n’avez pas vu le film, je n’en dirai pas plus.
            Honnêtement, j’ai vu venir le dénouement assez vite, mais cela ne m’a pas empêchée d’aller jusqu’au bout du film. Bon, déjà, je voulais voir si j’avais bien deviné… et puis le film est plutôt sympathique et se laisse regarder.
            Les acteurs sont bons, en particulier Shosuke Tanihara. Il incarne le héros une fois que celui-ci a enfilé le « Costard de Beau Gosse ». On dirait que ce rôle a été taillé pour lui (Remarquez l’effort dans le choix des mots !) et il lui va comme un gant (Mais c’est un festival !). A la limite, j’aurais bien vu aussi Tomoya Nagase dans ce rôle, c’est le même style que Shosuke Tanihara : belle gueule et facétieux…


…si vous voyez ce que je veux dire.

Pour moi, la scène la plus mémorable reste celle où Takuro essaie les costumes pour la première fois. Au fait, petit détail : le costume ne permet de changer que l’apparence ! La personnalité de celui qui a mis le costume reste la même. Du coup, cela donne lieu à des scènes hilarantes, comme la scène de la première séance photo ou bien celle du dîner entre amis. Très souvent, Annin Hikariyama (i.e. Takuro, version beau gosse) nous offre un festival de gags et se retrouve dans des situations embarrassantes. Par moments, il lui arrive de reprendre sa dégaine de gros pataud lorsqu’il oublie qu’il est en mode Annin ou bien il oublie les règles élémentaires d’utilisation du costume. Les conséquences sont plutôt fâcheuses, d’ailleurs. A part ça, le Handsome Suit, eh bien ça a du bon. Les filles sont à ses pieds, il entame une carrière de mannequin, mais va-t-il trouver l’amour pour autant ? Suspens…
            Les musiques sont entraînantes. L’ending (et la sonnerie de téléphone de Takuro / Annin !) est My Revolution de Misato Watanabe. On entend cette chanson plusieurs fois pendant le film, mais elle est marrante, donc…
            Sinon, il manque quelque chose dans l’histoire : le prix de ce merveilleux costard, quand même ! Franchement, un costume comme ça, ça coûte un bras, non ?      
             
En conclusion :

            The Handsome Suit est une comédie bien sympathique qui ne se prend pas au sérieux. Si vous avez eu une dure journée et que vous avez envie de vous détendre, n’hésitez pas à regarder ce film… et jusqu’au bout : après le générique de fin, il y a un dernier gag.
            Maintenant, il est temps de conclure. Je vous laisse avec l’ultime capture d’écran.

Je vous avais dit qu’il était modeste…
IZA, le 26 avril 2011



dimanche 24 avril 2011

Histoire de mascotte

Panda en feutrine

Tadaaaa !
  
Pour la petite histoire :

Mine de rien, voilà une semaine aujourd’hui que j’existe en tant que bloggeuse et je ne vous ai pas encore parlé de ma mascotte…
Au départ, ce n’était pas prévu que ce panda devienne une mascotte. Disons qu’il s’est trouvé au bon endroit, au bon moment. Je voulais que la déco de mon blog soit personnalisée. (Les fleurs de cerisier que vous avez à gauche sur votre écran proviennent d’une photo du jardin.) Je venais de terminer le panda et puis je me suis dit que ça pourrait être sympa et rigolo de lui donner une utilité.
J’ai été contaminée par le virus de la feutrine par Lynda. Un jour, elle a gentiment envoyé un mail avec toute une liste de sites intéressants à consulter, avec des patrons, des explications, des idées de modèles, etc. Il ne restait plus qu’à s’y mettre !
           
Détails techniques :

            Pour faire le corps, je me suis inspirée d’un modèle existant. Il s’agit d’une étoile. (cf. site: http://clearkid.deviantart.com/art/Luma-Plush-Tutorial-122020448)Les explications sont en anglais, mais il y a des photos. Vous pouvez vous passer du texte. Pour la petite histoire, j’ai également fait l’étoile et je l’ai offerte à Milady.
            Pour la tête, j’ai cherché une photo de panda de face et j’ai transposé. Ce modèle est simple à réaliser. Pour plus de facilité, (et surtout si vous travaillez avec des coupons épais !) il faut juste penser à coudre les oreilles en premier, avant d’assembler la partie gauche avec la partie droite puis le dos. Je n’ai pas trouvé de coupons fins, alors j’ai un peu galéré pour assembler le dos et le devant. C’est peut-être aussi pour ça qu’il a l’air moins rempli que l’étoile.  Si vous trouvez des coupons fins, je pense que ça sera plus simple à faire. Vous pourrez remplir davantage votre sujet et il aura un aspect plus « bouboule », plus sympa.

Projets :

            Je n’ai actuellement rien en cours, mais je commence à avoir quelques idées pour la suite. Comme je suis débutante, je recherche la simplicité. Du coup, le champ d’action est réduit. Quoi qu’il en soit, affaire à suivre…
             

IZA, le 24 avril 2011

samedi 23 avril 2011

Roger Hodgson, Liège 2011

Roger Hodgson à Liège
17 mars 2011

Affiche-Roger Hodgson World Tour 2011 (Détail)
Salle (comble) : Le Forum, Liège (Belgique)

Introduction :

Si l’on se réfère à mon petit mot de bienvenue, je ne suis pas censée parler uniquement du Japon sur mon blog ^^’ alors, offrons-nous un petit intermède musical… anglais.
Roger Hodgson, c’est l’âme de Supertramp. Je n’ai absolument rien contre Rick Davies et je ne veux pas créer de polémique. Il y en a déjà bien assez comme ça. Cependant, je suis allée voir Supertramp à Anvers, et force est de constater que les chansons les plus applaudies furent celles écrites par Monsieur Hodgson. Vers la fin, la salle s’est même mise debout en entendant les premières mesures de Dreamer. Je parlerai de ce concert une autre fois… c’était formidable, d’ailleurs !
J’ai grandi avec les chansons de Supertramp. Toute petite, j’aimais déjà beaucoup leur musique et leurs mélodies. Plus tard, lorsque j’ai commencé à comprendre l’anglais, j’ai réalisé que leurs textes étaient aussi magnifiques que leur musique et surtout qu’ils avaient du sens ! J’ai aussi appris du vocabulaire et c’est grâce à eux que je sais prononcer « catastrophe » correctement en anglais ! (Comme quoi, les chansons aident énormément dans l’apprentissage d’une langue étrangère !)
Actuellement en tournée, Roger Hodgson a eu la bonne idée de passer pas trop loin de chez moi. Comme j’avais vu Supertramp quelques mois auparavant, je voulais boucler la boucle, en quelque sorte. A défaut de les voir tous ensemble…
           
Le lieu :

            Le concert avait lieu au Forum de Liège. Cette salle se trouve dans une rue piétonne très sympa. D’ailleurs, je n’ai pas eu le temps de visiter la ville et c’est bien dommage. C’est une ville qui a l’air charmante.
            Les places avaient été réservées à la bourre, si bien que j’ai failli ne pas pouvoir y aller. De ce fait, je me suis retrouvée au deuxième balcon, contre le mur. Si je me calais complètement contre mon siège et que je tournais la tête vers la gauche, je me cognais à un robinet de radiateur ! Alors, vous allez me dire : « Mais pourquoi tu regardais à gauche, alors ? » Eh bien parce qu’à ma gauche, il y avait ma sœur ! Ceci dit, on voyait tout et la distance jusqu’à la scène était respectable, la salle n’étant pas immense. De toute façon, pour l’ambiance, elle était nickel. Par contre, il faisait une chaleur, là-dedans ! Bon, mais j’ai adoré cette salle : style Art Déco, couleurs chaudes, avec un dédale d’escaliers pour accéder au deuxième balcon. C’était plutôt drôle, d’ailleurs. Un vrai labyrinthe ! A ce propos, le site du Forum est super bien fichu et il est même possible de faire une visite virtuelle.         

Le décor et le concert :

            Sur scène, le décor est très épuré : pas de jeu de lumière qui en met plein la vue, seulement quelques tapis au sol, quelques arbres au fond… il n’en faut pas plus, de toute façon. Ils sont deux sur scène, ambiance intime. On a l’impression qu’on est entre potes réunis pour chanter ensemble. Le musicien qui l’accompagne, Aaron Mc Donald, s’en sort fort bien. Roger Hodgson entame son concert avec Take the long way home. Parfois, il enchaîne plusieurs chansons d’affilée et parfois, il fait un commentaire. Très proche de son public, il explique la genèse d’une chanson et dit combien il est heureux lorsqu’un fan lui explique que telle ou telle chanson l’a aidé dans des moments difficiles. Il fait également des blagues. Il essaie de parler le plus possible en français, tout en s’excusant : « Mon français est tragique… » (^^)
            Il y eut des moments d’intense émotion, notamment pendant l’interprétation de Fool’s Overture, Don’t Leave Me Now et Even in the Quietest Moments. Il explique au préalable le contexte d’écriture de cette dernière. Il commence à jouer, la scène est plongée dans le noir et au fur et à mesure que la chanson progresse et monte en intensité, la lumière s’intensifie également… comme si le jour se levait. Il s’est passé aussi un truc pendant Don’t Leave Me Now où le public frappait dans les mains en rythme, parfaitement synchrone, à un point que ça faisait vraiment bizarre. Son interprétation de Fool’s Overture est bluffante. Il a beau être (presque) seul, il arrive sans problème à rendre toute l’émotion contenue dans cette chanson, qui à l’origine va crescendo à grand renfort d’instruments. Là, chapeau l’artiste. Bien sûr, il a également chanté les grands standards de l’époque de Supertramp, Breakfast in America, Dreamer, The Logical Song, etc., en alternant avec son répertoire post-Supertramp et en terminant par It’s Raining Again dans une salle en délire. En sortant de là, j’avais l’impression que mes mains avaient triplé de volume, tellement j’avais applaudi.
Sa voix n’a quasiment pas changé et il monte toujours dans les aigus avec cette facilité déconcertante.

Conclusion :

            Grandiose ! Du pur bonheur ! Lorsqu’il a annoncé qu’il ajoutait une date à Bruxelles fin juin, je me suis dit : « J’y vais… et ce coup-ci, je réserve les places dès que c’est possible ! » Les places, je les ai. J’ai cassé ma tirelire : je serai cette fois dans le parterre. Le 29 juin, il viendra avec un orchestre, alors je suis très heureuse car l’ambiance sera différente. Ce sera une toute autre expérience.
            Roger Hodgson est une légende vivante. Il fait partie de ces artistes qui ont tellement de succès qu’ils arrivent à rassembler plusieurs générations dans les salles de concert, qui font salle comble et qui restent simples et proches de leur public. La grande classe.
            Je n’ai pas résisté à l’achat d’un T-shirt. Il y avait plusieurs motifs. J’ai choisi celui qui évoque directement la pochette de l’album Crime of the Century.

Un extrait de mon T-shirt !

IZA, le 23 avril 2011