Le
titre me fait rire, pas vous ? (OK, je sors…)
Titre
original: スプラウト
Année :
2012
Réalisation,
Scénario, etc. : Kentaro
Moriya, Hayato
Kawai, Kojiro Hashimoto, Yuko
Matsuda
Durée :
12 épisodes de 23
minutes (en moyenne)
Pays :
Japon
Genre :
Comédie romantique
Adaptation
du shojo manga éponyme de Atsuko
Nanba
Avec :
Yuri Chinen = Souhei Narahashi
Aoi
Morikawa = Miku Ikenouchi
Fujiko
Kojima = Miyuki Ozawa
Jesse
Lewis = Hayato Katagiri
Ryosuke
Hashimoto = Naoharu Takigawa
Mayuko
Kawakita = Kiyoka Taniyama
Ritsuko
Tanaka = Hiroko Ikenouchi
Keisuke
Horibe = Tsuyoshi Ikenouchi
Le
début :
Ce
drama commence par un flashback : Miku est emmenée à
l’infirmerie de son lycée par un garçon dont elle ne distingue
pas le visage. Tout ce dont elle est capable de se souvenir, c’est
cette sensation éprouvée lorsqu’il lui a pris la main pour
l’aider à se lever…
Depuis
ce jour, Miku en est sûre : ce garçon est le garçon de ses
rêves et elle attend le jour où elle croisera à nouveau son
chemin. (Miku, manifestement, croit qu’elle vit dans un shojo ^^ !)
En
attendant, une petite révolution a lieu chez la jeune fille :
ses parents ont pris la décision de louer à des étudiants les
chambres vacantes de leur grande maison, afin d’arrondir les fins
de mois. Parmi ces jeunes gens, il y a Souhei, qui est le garçon le
plus populaire du lycée. Un jour où Miku glisse et tombe, Souhei
lui tend la main pour l’aider à se relever et Miku reconnaît la
sensation qu’elle a éprouvée quelques mois auparavant. Elle en
est sûre : elle a retrouvé son Prince Charmant, c’est
Souhei ! Youpi ? Non, pas youpi du tout. Il y a un petit
hic : le cœur de Souhei est déjà pris ! (Finalement, il
se pourrait bien que Miku soit enfermée dans un shojo :D !)
Mes
impressions :
J’ai
essayé de faire un peu d’humour dans mon résumé, j’ai l’air
de me moquer des shojos, mais en fait je n’ai rien contre !
Qui aime bien châtie bien ! Nous avons donc affaire à une
adaptation du shojo éponyme de la mangaka Atsuko Nanba.
Sprout
est un drama qui peut se regarder rapidement, car il comprend 12
épisodes de 23 minutes.
Il
faut que je vous avoue une chose : j’ai pris Miku (Aoi
Morikawa) en grippe pendant quelques minutes, car elle fait sa
bêcheuse dans l’épisode d’exposition. En effet, MADEMOISELLE
n’est pas contente, parce qu’elle ne veut pas que des personnes
inconnues boivent dans SON verre, mangent SES sorbets, utilisent SA
baignoire ! Et je m’énerve, parce que si ses parents louent
les chambres, c’est pour que l’argent ainsi gagné permette à
MADEMOISELLE de faire des études supérieures dans une bonne fac.
Normal que je m’énerve, ou pas ?
Heureusement,
elle se rend compte de son attitude puérile et stupide un peu avant
la fin du premier épisode, faisant ainsi baisser ma tension
artérielle. En plus, ses parents (incarnés par Ritsuko Tanaka
et Keisuke Horibe) sont adorables… des vrais parents de
shojo, quoi ! J’ai vraiment eu mal au cœur pour eux en voyant
MADEMOISELLE taper sa petite crise.
Souhei
(Yuri Chinen) vient vivre chez les Ikenouchi car suite au
divorce de ses parents, le nouveau logement de sa mère se situe trop
loin du lycée. Souhei est très populaire auprès des filles. Elles
aiment sa gentillesse et sa gueule d’ange. C’est un personnage
serviable et qui a le don de mettre rapidement tout le monde dans sa
poche.
Deux
autres pensionnaires intègrent le foyer, ce sont des étudiants :
Naoharu (Ryosuke Hashimoto) et Kiyoka (Mayuko Kawakita).
Leur présence n’est pas primordiale, ils servent juste à mettre
un peu d’ambiance et ce sont des personnages hyper stéréotypés,
mais ils sont amusants… c’est déjà ça. Naoharu
(« Takki-san »), c’est le gentil otaku de service et
Kiyoka incarne la fille superficielle par excellence.
Hayato
(Jesse Lewis) est un ami de Souhei. Il vient lui prêter main
forte lors de son emménagement chez MADEMOISELLE. La particularité
de ce jeune homme est de collectionner les conquêtes… jusqu’au
jour où il tombe amoureux de quelqu’un. Pour de vrai.
Il
me reste à vous présenter Miyuki (Fujiko Kojima), la petite
amie de Souhei. Elle est (forcément!) jolie, souriante, douce,
amicale, etc. (Ah… au fait, je vous ai dit que c’était un shojo
à la base? XD). Miyuki n’est pas du tout populaire au lycée –
et le fait de sortir avec le chouchou de ces demoiselles n’arrange
rien à l’affaire. En effet, les autres filles la trouvent
ennuyeuse et l’ont affublée d’un vilain sobriquet. Seule Miku se
comporte de manière amicale avec elle.
Il
est à noter que Souhei n’est pas le premier amour de Miyuki… et,
même si cette remarque paraît anecdotique, en fait, elle ne l’est
pas ! (^^)
Sprout
n’est pas la huitième merveille, mais je n’en attendais rien de
particulier ou d’original, alors tout ce que j’ai vu me convient
tout à fait. L’histoire se passe principalement pendant les
vacances d’été et cette petite parenthèse estivale fait du bien.
Sprout est court, il se laisse regarder, il est distrayant et
pour qui aime les shojos, tous les ingrédients y sont. Il y a des
jours où l’on a simplement envie de regarder une série qui ne va
pas nous prendre la tête et Sprout est arrivé au bon moment.
Pour
le générique, c’est le groupe de Johnny’s Hey ! Say !
7 qui s’y colle, bien sûr ! La chanson est banale
et sympa à écouter deux ou trois fois, ambiance bande de potes
garantie : ça s’intitule « Hana
Egao » et ça a des
accents gentillets, histoire d’être raccord avec la série et
pendant la chanson, on voit notre sympathique bande de jeunes courir
sur la plage au ralenti, avec Souhei qui nous gratifie d’un salto
arrière. Guimauve powaaaa !
A
noter, en insert songs, « Betty’s a bombshell »,
« Cruel and beautiful world » et « Itchin’ on a
photograph » par Grouplove,
ce
n’est pas si fréquent d’entendre un groupe occidental en insert
dans un drama. J’aime bien ces titres, mais on les entend un peu
trop souvent à mon goût.
En
conclusion :
Sprout,
c’est du shojo 100 % pur jus qui respecte tous les codes du
genre, on y retrouve tous les poncifs (le
barbecue-entre-amis-pour-fêter-le-fait-que-l’on-soit-tous-ensemble-entre-amis,
le feu d’artifice, la visite de l’aquarium, etc.), donc il est à
réserver aux amateurs qui y trouveront certainement leur compte.
N’ayant
pas lu l’œuvre originale, je m’adresse tout particulièrement
aux amateurs de shojos qui connaissent le manga dont ce drama est
l’adaptation et qui pourraient enrichir mon article de leurs
commentaires, histoire de comparer les deux versions, etc., ou tout
simplement pour savoir si ils seraient tentés de regarder cette
série, pourquoi pas ?
A
contrario, si vous avez vu la série, est-ce que cela vous donne
envie de vous plonger à présent dans la lecture du manga ?
Bref,
que vous inspire tout ceci ? (^^)
IZA,
le 6 juillet 2017