jeudi 6 juillet 2017

Sprout

Le titre me fait rire, pas vous ? (OK, je sors…)

 
Titre original: スプラウト
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Kentaro Moriya, Hayato Kawai, Kojiro Hashimoto, Yuko Matsuda
Durée : 12 épisodes de 23 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique
Adaptation du shojo manga éponyme de Atsuko Nanba

Avec : Yuri Chinen = Souhei Narahashi
Aoi Morikawa = Miku Ikenouchi
Fujiko Kojima = Miyuki Ozawa
Jesse Lewis = Hayato Katagiri
Ryosuke Hashimoto = Naoharu Takigawa
Mayuko Kawakita = Kiyoka Taniyama
Ritsuko Tanaka = Hiroko Ikenouchi
Keisuke Horibe = Tsuyoshi Ikenouchi

Le début :

Ce drama commence par un flashback : Miku est emmenée à l’infirmerie de son lycée par un garçon dont elle ne distingue pas le visage. Tout ce dont elle est capable de se souvenir, c’est cette sensation éprouvée lorsqu’il lui a pris la main pour l’aider à se lever…


Depuis ce jour, Miku en est sûre : ce garçon est le garçon de ses rêves et elle attend le jour où elle croisera à nouveau son chemin. (Miku, manifestement, croit qu’elle vit dans un shojo ^^ !)
En attendant, une petite révolution a lieu chez la jeune fille : ses parents ont pris la décision de louer à des étudiants les chambres vacantes de leur grande maison, afin d’arrondir les fins de mois. Parmi ces jeunes gens, il y a Souhei, qui est le garçon le plus populaire du lycée. Un jour où Miku glisse et tombe, Souhei lui tend la main pour l’aider à se relever et Miku reconnaît la sensation qu’elle a éprouvée quelques mois auparavant. Elle en est sûre : elle a retrouvé son Prince Charmant, c’est Souhei ! Youpi ? Non, pas youpi du tout. Il y a un petit hic : le cœur de Souhei est déjà pris ! (Finalement, il se pourrait bien que Miku soit enfermée dans un shojo :D !)



Mes impressions :

J’ai essayé de faire un peu d’humour dans mon résumé, j’ai l’air de me moquer des shojos, mais en fait je n’ai rien contre ! Qui aime bien châtie bien ! Nous avons donc affaire à une adaptation du shojo éponyme de la mangaka Atsuko Nanba.
Sprout est un drama qui peut se regarder rapidement, car il comprend 12 épisodes de 23 minutes.
Il faut que je vous avoue une chose : j’ai pris Miku (Aoi Morikawa) en grippe pendant quelques minutes, car elle fait sa bêcheuse dans l’épisode d’exposition. En effet, MADEMOISELLE n’est pas contente, parce qu’elle ne veut pas que des personnes inconnues boivent dans SON verre, mangent SES sorbets, utilisent SA baignoire ! Et je m’énerve, parce que si ses parents louent les chambres, c’est pour que l’argent ainsi gagné permette à MADEMOISELLE de faire des études supérieures dans une bonne fac. Normal que je m’énerve, ou pas ?


Heureusement, elle se rend compte de son attitude puérile et stupide un peu avant la fin du premier épisode, faisant ainsi baisser ma tension artérielle. En plus, ses parents (incarnés par Ritsuko Tanaka et Keisuke Horibe) sont adorables… des vrais parents de shojo, quoi ! J’ai vraiment eu mal au cœur pour eux en voyant MADEMOISELLE taper sa petite crise.


Souhei (Yuri Chinen) vient vivre chez les Ikenouchi car suite au divorce de ses parents, le nouveau logement de sa mère se situe trop loin du lycée. Souhei est très populaire auprès des filles. Elles aiment sa gentillesse et sa gueule d’ange. C’est un personnage serviable et qui a le don de mettre rapidement tout le monde dans sa poche.


Deux autres pensionnaires intègrent le foyer, ce sont des étudiants : Naoharu (Ryosuke Hashimoto) et Kiyoka (Mayuko Kawakita). Leur présence n’est pas primordiale, ils servent juste à mettre un peu d’ambiance et ce sont des personnages hyper stéréotypés, mais ils sont amusants… c’est déjà ça. Naoharu (« Takki-san »), c’est le gentil otaku de service et Kiyoka incarne la fille superficielle par excellence.

 
Hayato (Jesse Lewis) est un ami de Souhei. Il vient lui prêter main forte lors de son emménagement chez MADEMOISELLE. La particularité de ce jeune homme est de collectionner les conquêtes… jusqu’au jour où il tombe amoureux de quelqu’un. Pour de vrai.


Il me reste à vous présenter Miyuki (Fujiko Kojima), la petite amie de Souhei. Elle est (forcément!) jolie, souriante, douce, amicale, etc. (Ah… au fait, je vous ai dit que c’était un shojo à la base? XD). Miyuki n’est pas du tout populaire au lycée – et le fait de sortir avec le chouchou de ces demoiselles n’arrange rien à l’affaire. En effet, les autres filles la trouvent ennuyeuse et l’ont affublée d’un vilain sobriquet. Seule Miku se comporte de manière amicale avec elle.
Il est à noter que Souhei n’est pas le premier amour de Miyuki… et, même si cette remarque paraît anecdotique, en fait, elle ne l’est pas ! (^^)

  
Sprout n’est pas la huitième merveille, mais je n’en attendais rien de particulier ou d’original, alors tout ce que j’ai vu me convient tout à fait. L’histoire se passe principalement pendant les vacances d’été et cette petite parenthèse estivale fait du bien. Sprout est court, il se laisse regarder, il est distrayant et pour qui aime les shojos, tous les ingrédients y sont. Il y a des jours où l’on a simplement envie de regarder une série qui ne va pas nous prendre la tête et Sprout est arrivé au bon moment.

 
Pour le générique, c’est le groupe de Johnny’s Hey ! Say ! 7 qui s’y colle, bien sûr ! La chanson est banale et sympa à écouter deux ou trois fois, ambiance bande de potes garantie : ça s’intitule « Hana Egao » et ça a des accents gentillets, histoire d’être raccord avec la série et pendant la chanson, on voit notre sympathique bande de jeunes courir sur la plage au ralenti, avec Souhei qui nous gratifie d’un salto arrière. Guimauve powaaaa !
A noter, en insert songs, « Betty’s a bombshell », « Cruel and beautiful world » et « Itchin’ on a photograph » par Grouplove, ce n’est pas si fréquent d’entendre un groupe occidental en insert dans un drama. J’aime bien ces titres, mais on les entend un peu trop souvent à mon goût.

En conclusion :

Sprout, c’est du shojo 100 % pur jus qui respecte tous les codes du genre, on y retrouve tous les poncifs (le barbecue-entre-amis-pour-fêter-le-fait-que-l’on-soit-tous-ensemble-entre-amis, le feu d’artifice, la visite de l’aquarium, etc.), donc il est à réserver aux amateurs qui y trouveront certainement leur compte.
N’ayant pas lu l’œuvre originale, je m’adresse tout particulièrement aux amateurs de shojos qui connaissent le manga dont ce drama est l’adaptation et qui pourraient enrichir mon article de leurs commentaires, histoire de comparer les deux versions, etc., ou tout simplement pour savoir si ils seraient tentés de regarder cette série, pourquoi pas ?
A contrario, si vous avez vu la série, est-ce que cela vous donne envie de vous plonger à présent dans la lecture du manga ?
Bref, que vous inspire tout ceci ? (^^)


 


IZA, le 6 juillet 2017