dimanche 12 février 2012

Noël 2011

Le premier Noël de "Iza-Ware"!



Date : du 24/12 2011 au 12/02 2012

            C'est pas que je n'aimais pas le petit sapin et le panier rempli de décorations de Noël, mais il était grand temps de ranger tout ça et de changer d'habillage, non? Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, tout cela commençait à me filer un de ces cafards lorsque j'allais sur mon blog, genre "Bon, la fête est finie, pourquoi remuer le couteau dans la plaie?"
            Je tiens à préciser - mais vous l'aurez sûrement deviné - que les décorations sont authentiques et ont orné le salon pendant toute la période des fêtes. Je me souviens avoir pris plein de photos, j'avais une idée très précise de ce que je voulais faire et je me suis bien pris la tête car je n'étais jamais contente du résultat. C'est toujours le même problème: on a une idée de ce que l'on veut faire, mais on n'arrive pas à le rendre exactement comme on le pense. Beaucoup de tracas pour pas grand chose. Enfin, bref. Au final, je suis contente que cet habillage ait orné mon blog pendant presque deux mois.
              

IZA, le 12 février 2012

jeudi 9 février 2012

Room of King

Room of King



Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Ely Omiya, Ayako Oki
Durée : 9 épisodes de 36 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Hiro Mitzushima = Jiro Mori ("Moriji")
Anne Suzuki = Asako Asada
Haruka Igawa = Kyoko Hibiki
Atsuro Watabe = Yohei Majima ("Maji Max")
Itsuji Itao = Kenichi Mago
Mako Ishino = Kazue Fujishiro
Atsushi Fukazawa = Roku-San
Hiroyuki Hirayama = Haruomi Hosono
Koji Ohkura = Sora Takagusaki

Le début :

    Le "Room of King" est un appartement luxueux situé à Aoyama, un quartier huppé de Tokyo, et qui va être occupé par neuf colocataires: une gynécologue aux allures d'hôtesse, un employé à mi-temps qui accumule les petits boulots, une employée de banque typique, un styliste, un chef cuisinier très étrange, une femme au foyer, un producteur, un genre d'otaku et un SDF aspirant artiste.
    Ils n'ont pas été réunis par le plus pur des hasards. Ils ont tous été sélectionnés avec beaucoup de soin par des agents immobiliers qui décideront à terme lequel d'entre eux mérite de devenir le King, c'est-à-dire le seul occupant de l'appartement.


Mes impressions :

    Le plus grand mystère du drama? Les agents immobiliers! Ils sont au nombre de 3, ils portent le même prénom (à savoir: Ijuuin), ils semblent tout connaître de la vie des futurs colocataires qu'ils recrutent et sont au courant de leurs moindres faits et gestes. Leur agence est particulière: elle est ouverte uniquement de 21h à minuit. Leurs échanges sont on ne peut plus sibyllins. Voilà de quoi déstabiliser dès le départ! Ils sont drôles dans une certaine mesure, mais on a l'impression qu'ils ont en quelque sorte le destin des colocataires entre leurs mains et de ce fait,  ils me font un peu froid dans le dos. C'est un peu comme si les sœurs filandières s'étaient muées en hommes et étaient venues faire une blague dans un drama... Le pire (ou le mieux, c'est selon! ^^) c'est que l'on n'est pas au bout de nos surprises avec ces trois loustics! Qui sont-ils vraiment? Sur quels critères vont-ils juger les colocataires pour déterminer le gagnant? Bref, beaucoup de questions me sont venues à l'esprit. D'ailleurs, je n'ai pas eu toutes les réponses à mes questions, mais en fin de compte cela ne m'a pas dérangée plus que cela. La fin n'est pas extraordinaire (elle me fait l'effet d'un tour de passe-passe), mais elle est tout à fait correcte. De toute manière, tout ceci n'a ni queue, ni tête, alors pourquoi la fin serait-elle conventionnelle? J'irai même jusqu'à dire qu'il y a une certaine logique...

"Gnéééé hé hé!"

    Je ne vais pas détailler le profil et l'histoire de tous les colocataires. C'est plus amusant de les découvrir si vous n'avez pas encore vu ce drama et puis ce serait trop fastidieux à lire de toute façon. Je dirai juste à leur propos que si certains d'entre eux ont l'air d'être plutôt normaux, d'autres sont sacrément barrés: le chef cuisinier trouve son inspiration en bavardant avec les chevaux et la gynécologue ne se sépare jamais de sa horde d'infirmiers sur son lieu de travail. De plus, ils pourraient tous faire partie d'un club d'hôtes en blouse blanche. Enfin bref, à vous de vous faire votre propre opinion sur chaque protagoniste, il y en a pour tous les goûts!






    Les colocataires ont un point commun: ils se cherchent et ont tous un problème à régler. Cela peut être l'envie de donner un sens à leur vie, un souci au travail ou une panne d'inspiration et leur expérience dans le "Room of King" va les aider à trouver les réponses à leurs questions et leur apporter énormément de choses sur le plan humain. Bien qu'ils soient tous différents - que ce soit au niveau de la catégorie socioprofessionnelle, de l'âge ou du caractère - ils tissent des liens à force de se croiser. Ils se confient les uns aux autres, découvrent les joies de la colocation et se réunissent souvent en fin de journée pour partager un bon Nabe préparé par Kazue (la femme au foyer) et faire la fête... et ils finissent souvent dans un état d'ébriété avancé. (^^) L'histoire de chacun n'est pas traitée de manière égale: par exemple, on suit à peine l'évolution du producteur. En revanche, l'histoire de la guichetière, de la gynécologue, du styliste ou de l'employé à mi-temps est mise davantage en avant. J'ai trouvé que c'était un peu dommage. Ils ne sont pas plus passionnants que les autres. Par exemple, la guichetière est un peu barbante. Je n'aurais rien eu contre le fait que son histoire soit moins développée que celle de l'artiste ou de l'otaku. Ces personnages ont une importance moindre. Enfin... ce n'est que mon humble avis.








   Dans un premier temps, j'ai cru qu'il y aurait davantage de compétition entre les colocataires, mais Room of King n'est pas Loft Story (^^) donc les enjeux ne sont pas les mêmes, quand bien même on nous annonce dès le départ qu'il n'y aura qu'un seul gagnant!
   Les passages comiques sont nombreux, surtout dans la première moitié du drama. Quelquefois, ce sont des passages très courts qui m'ont fait éclater de rire: la tête de Maji Max, épisode 3, après avoir bu sa téquila cul-sec.
     La partie musicale m'a emballée. Tout commence par Ai NEED (de Kimaguren) et ses rythmes latinos diablement entraînants, histoire de vous mettre tout de suite dans l'ambiance. Le générique est le même au début et à la fin. Au milieu, c'est plutôt intéressant, la chanson Ai NEED a notamment subi des arrangements - et j'adore le résultat. Et puis, il y a quelques surprises intéressantes (mais très courtes, il faut être attentif!) comme Change the World (Je crois que c'est la version de Babyface) et The Power of Love de Huey Lewis and the News.

En conclusion :
           
    Room of King semble partir dans tous les sens, surtout au début, et paraîtra peut-être déstabilisant. Moi qui aime tout ce qui est déjanté et drôle, j'ai même trouvé que c'était un peu trop par moments (Que quelqu'un m'explique pourquoi tout le monde se met à chanter pendant la prise d'otage!!).
     J'ai souvent remarqué que si je n'accrochais pas dans les toutes premières minutes, un drama avait de grandes chances de me plaire moyennement, voire même de ne pas me plaire du tout. C'est une chose qui s'est vérifiée très souvent. Room of King était très limite de ce point de vue et j'ai failli ne pas aller au delà du premier quart d'heure. J'ai finalement décidé de passer ce cap fatidique, l'addiction a commencé juste après, Room of King est donc l'exception qui confirme la règle! J'ai enchaîné les épisodes à toute vitesse parce que j'ai été prise d'un coup dans cette ambiance si particulière, je voulais connaître la fin et ce drama est un concentré d'énergie et de bonne humeur. En plus, le format est très court. Idéal pour se déconnecter et se ressourcer! Je me permets de vous le recommander. (^^)


             

IZA, le 9 février 2011