mercredi 31 décembre 2014

Rien à Déclarer

Rien à Déclarer
Euh... si, si: BONNE ANNEE 2015!!


Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Dany Boon
Durée : 103 minutes
Pays : France
Genre : Comédie

Avec : Dany Boon = Mathias Ducatel
Benoît Poelvoorde = Ruben Vandevoorde
Karin Viard = Irène Janus
François Damiens = Jacques Janus
Julie Bernard = Louise Vandevoorde
Bouli Lanners = Bruno Vanuxem
Laurent Gamelon = Duval
Bruno Lochet = Tiburce

Le début :

Nous sommes à Courquain, en 1993, à quelques semaines de l'ouverture des frontières. Le douanier belge Ruben Vandevoorde réalise une opération coup de poing et arrête toutes les voitures en provenance de France, ce qui cause très vite un embouteillage. Ruben s'en fiche, il est de mauvaise humeur, il est contre l'ouverture des frontières et est bien décidé à exercer ses fonctions avec zèle jusqu'au bout. Il déteste les Français et ne rate aucune occasion pour le clamer à qui veut bien l'entendre... ou pas.
Malheureusement pour lui, il va être désigné pour faire partie de la première brigade mobile franco-belge... et ça va être une double peine! En effet, il va devoir faire équipe avec Mathias Ducatel. Les deux hommes se détestent cordialement. Comme si les choses n'étaient pas assez compliquées comme ça, Mathias sort avec Louise Vandevoorde, la sœur de Ruben, et il a l'intention de l'épouser. Ruben n'en sait encore rien...
  
Mes impressions :

      Voilà typiquement le genre de film qui me rend un peu nostalgique. En effet, ce film sent les week-ends de mon enfance: les sorties en Belgique, le passage à la douane, les brasseries frontalières... ah, ça me donne envie de manger une carbonade et de boire une Chimay, merde! Bon, revenons au film, je m'égare.



A l'époque où ce film est sorti, j'ai constaté deux choses: d'une part, la critique était plutôt mitigée et d'autre part, les gens faisaient systématiquement la comparaison avec "Bienvenue chez les Ch'tis" (et la majorité pensait qu'il était moins bien que ce dernier). Ces deux films n'ont pourtant rien à voir, quoi! Comme tout le monde avait l'air de penser que "Rien à Déclarer" était un peu moins drôle, j'ai eu envie de le voir. En fait, je suis un peu comme ça: quand tout le monde pense que tel ou tel film est une bouse, ça me donne envie de le voir... et souvent, il me plaît! De même, lorsque la critique encense un film, je me méfie. D'ailleurs, c'est un peu ce qui s'est passé avec "Bienvenue chez les Ch'tis". Je trouvais qu'on en parlait un peu trop... alors, le jour où je me suis installée pour le regarder, je me suis dit: "Vas-y Dany, fais-moi rire, Biloute!". J'ai ri, j'ai vraiment aimé le film, mais je trouve que tout le tapage était un peu exagéré. Au final, je trouve que "Rien à déclarer" est au moins aussi bien. (Oui, je sais, je suis moi aussi en train de comparer les films mais là, c'était nécessaire!)


Je me suis demandée ce que certains critiques avaient à reprocher à Benoît Poelvoorde. Il était à fond dans son rôle et il était parfait. Alors, sont-ils restés au premier degré? Moi, j'étais dépouillée lorsqu'il hurlait "Sales Frousses!" ou "Sales Camemberts!". Bon, et puis, l'ami Poelvoorde est génial. Point. Compris? Le duo qu'il forme avec Dany Boon fonctionne vraiment bien. Ils sont complémentaires: Ruben est un sanguin et Mathias essaie de le tempérer.


Ce film est drôle, voire très drôle. Laissez-moi citer quelques scènes amusantes dans les 20 premières minutes:
- Scène de l'installation du système informatique chez le chef de la douane française. Lui, il se rebelle et s'accroche à son papier carbone et sa machine à écrire. Pendant ce temps, Mathias essaie de le persuader que le progrès est en marche... Le chef a cette réplique savoureuse: "Mais c'est énorme cette merde, on ne voit même plus mon bureau!". (C'est vrai que c'est énorme l'informatique en 1993! T'as qu'à voir les écrans! LOL!!)
- Les trafiquants de drogue: une bande de losers, drôles à pleurer. On les voit à plusieurs reprises.
- Scène où Ruben déplace les piquets qui délimitent la frontière. Il "agrandit la Belgique" " récupère ce qui leur appartient". Il fait nuit noire, il a emmené son fils et il lui fait une leçon de patriotisme. Le gamin est très intelligent et arrive même à le coincer avec une question. Ruben retombe sur ses pattes, mais ce n'est pas sans mal.
Le film compte beaucoup de passages très drôles dans ce genre, mais là où j'ai vraiment éclaté de rire, c'est lorsque l'on voit surgir la 4L de la douane après un passage au garage.
Ruben et Mathias sont des personnages colorés (surtout Ruben!), mais il ne faudrait pas oublier les personnages secondaires, qui sont tous excellents, à commencer par le couple Janus. Ils sont gérants d'une petite brasserie située près du poste-frontière et l'ouverture des frontières ne les arrange pas non plus: ils ont peur de perdre beaucoup de clients. Alors, ils essaient de trouver une alternative à leur baisse de chiffre d'affaires. Je ne vais pas citer tous les personnages secondaires, mais je le redis: ils sont tous excellents. Il faut dire que Dany Boon s'est entouré de pointures.


Pour finir, les musiques sont de Philippe Rombi. J'aime tout particulièrement le thème des trafiquants de drogue.

En conclusion :

Dany Boon s'est entouré de bons acteurs. Il signe là encore une comédie sympathique. Ce film fut l'occasion de me remémorer de bons souvenirs d'enfance et d'adolescence. J'ai passé un agréable moment. Le bêtisier qui est inclus dans les bonus est un pur moment de bonheur!
Comme nous sommes le 31 décembre, je profite de l'occasion pour vous souhaiter, avec un petit peu d'avance, un bon Réveillon ainsi qu'une très bonne année 2015. Bienvenue à mes nouveaux lecteurs / membres et merci aux autres pour votre fidélité. On se retrouve en 2015!



IZA, le 31 décembre 2014

lundi 24 novembre 2014

Jonquilles

Jonquilles



Date : du 22/03 au 24/11 2014

  Pendant 8 mois, vous avez eu droit à mes petites jonquilles mosaïquées. Je me suis dit qu'il était temps de changer de décor... Je voulais remettre des affiches de dramas en fond, parce que c'est quand même la raison principale pour laquelle j'ai créé ce blog. Faisons honneur aux dramas, donc! J'espère que vous aimez ce nouveau décor, parce qu'on est de nouveau partis pour plusieurs mois!
 Avant de vous quitter momentanément, je vous livre mon petit bêtisier des internautes qui ont atterri par erreur sur mon blog.
           
Catégorie: Psychopathe

"Manga perso etrangler"
M'enfin... pourquoi tant de haine, les p'tits gars? Qui voudrait étrangler un personnage de manga? Et quel personnage de manga voudrait-on étrangler? Ah si, attendez: Yankumi, peut-être? (^^)

"la famme nware de sxx"
Je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que l'internaute faisait une recherche orientée cul. Donc, vous pensez que je me suis trompée de catégorie. Eh ben non, c'est délibérément que je l'ai classé dans la catégorie "Psychopathe", car cet individu est un psychopathe de la langue française. Je sais, cela ne veut rien dire du tout, mais cela traduit mon dégoût de voir quelqu'un orthographier le mot "femme" de cette façon. J'espère qu'il (ou elle???) s'est bien fait ch*** en atterrissant sur mon blog. NA!!!!

"travestire son frère"
Alors là: WTF, quoi!

***

Catégorie: Humour/Insolite

"Une personne qui est bizarre"
Alors là, par contre, je pense que l'internaute a trouvé son bonheur ici, LOL!

***

Catégorie: Vous avez bien fait de venir

"Dessin toit Disney"
"Image Tour Eiffel vue des toits"
Alors là, pour le coup, ces internautes ont bien fait de passer. A mon avis, ils ont été redirigés vers mon article sur Les Aristochats et je trouve que ce Disney met merveilleusement en valeur la ville de Paris et ses toits.




IZA, le 24 novembre 2014

jeudi 30 octobre 2014

Layette: Cache-cœur, bonnet et chaussons assortis

...le trio gagnant.


Pour la petite histoire :
           
 Elle doit montrer le bout de son petit nez d'un moment à l'autre et tout le monde l'attend avec impatience. Si vous me lisez régulièrement, vous vous souvenez peut-être de mes dernières réalisations en Tricot où j'ai eu l'occasion de vous parler de ma cousine qui attendait un heureux événement! Les mois ont passé - très vite - et la voilà arrivée au terme de sa grossesse. Nous nous attendons à un coup de fil à tout moment. Quelle excitation! (^^)
 En attendant de faire connaissance avec ma petite cousine (oui, au fait, c'est une fille!) j'ai trouvé il y a quelques mois de cela de la laine couleur parme absolument craquante et j'ai pensé à tricoter un petit ensemble cache-cœur / bonnet / chaussons assortis en guise de cadeau de bienvenue.
 Je me considère encore - et à juste titre - comme débutante, alors il a fallu trouver un modèle facile mais joli. J'ai cherché un moment... et j'ai trouvé!

Détails techniques :

  ...enfin, quand je dis "facile", 'faut voir, hein! Des fois, ce fut scabreux! Pas parce que c'était difficile à faire, mais plutôt parce que les explications n'étaient pas toujours très claires. Ce modèle est "facile" qu'ils disent... mouais! J'ai rencontré quelques difficultés et je vais vous les exposer au fur et à mesure.
 J'ai trouvé le modèle sur le site Bergère de France, mais comme je suis distraite, j'ai enregistré le fichier sans noter l'adresse du lien. Voici les explications. J'espère que les caractères seront assez lisibles si vous décidez de récupérer ces infos pour vous y mettre à votre tour:




 Voyons dans le détail la progression de l'ouvrage. Sachez que j'ai rencontré quelques soucis. Oh, rien de bien méchant, mais lorsque l'on débute, ces petits détails peuvent agacer un tantinet.
 J'ai commencé par le cache-cœur. Pour moi, la difficulté n'a pas été de réaliser les raglans. Au contraire! C'est très facile et rapide à faire. De plus, tout se fait au point mousse - sauf les liens, mais ils ne sont pas beaucoup plus difficiles à faire! - donc tout va bien. C'est au moment des finitions que ça s'est un peu compliqué pour moi. A cause des dernières diminutions, j'avais un résultat peu satisfaisant au niveau du col, un genre d'escalier qui donnait une impression d'inachevé. J'ai donc pris quelques libertés avec le patron et j'ai relevé les mailles de l'encolure, puis j'ai tricoté 3 rangs en côte 1x1. Ce qui donne ceci:


  Ouf, tout va bien! Notez que sur quasiment toutes les photos, l'ouvrage a l'air d'être bleu ou gris, mais j'ai bien tout tricoté en parme, j'insiste!
 Je n'ai pas calculé le temps total de réalisation du cache-cœur, mais franchement, en quelques soirées, c'était terminé! Et voici le résultat:


 Pour le bonnet, la difficulté (pour moi, mais peut-être que pour vous, ce sera fastoche) s'est située au sommet du bonnet. Figurez-vous que j'avais plus du double des mailles indiquées au moment fatidique où il faut tricoter les mailles ensemble. Le résultat? Rien de catastrophique, mais là encore, j'ai un peu dévié par rapport aux explications. Au lieu d'avoir un sommet "plat", je me suis retrouvée avec un petit "tube". Je ne me suis pas découragée et j'ai continué à ma façon et le résultat n'est pas si nul. Je trouve même la forme rigolote (même si j'aimerais bien comprendre quand même comment j'en suis arrivée là!):



 Enfin, pour les chaussons, ça s'est sérieusement corsé! Ils se tricotent avec 4 aiguilles! Pour un modèle "facile", j'ai trouvé que c'était un peu hard. Je ne vais pas vous mentir, la première tentative a fini à la poubelle. Ce qui complique les choses, c'est le fait de ne pas avoir de schéma ou de photo des différentes étapes. (Bon, c'est déjà bien d'avoir un modèle gratuit, 'faut pas trop en demander^^). Une fois que l'on a compris le principe, ça va mieux. Il faut juste y aller tranquillement en faisant bien attention de ne pas perdre les mailles. Si vous avez deux arrête-mailles, tout ira bien!


Projets :

 Si vous êtes débutants comme moi, que ces quelques remarques ne vous dissuadent pas de vous lancer, le résultat est très satisfaisant et comme c'est de la layette, ça va vite à faire, on se voit avancer.
 Actuellement, je n'ai pas de projet particulier. Comme il me restait un peu moins d'une pelote de cette jolie laine couleur parme, je me suis lancée dans la réalisation d'une mini-écharpe en côte 2x2. Je vais faire une boutonnière et coudre un petit bouton fantaisie pour fermer l'écharpe de manière rigolote et originale. Après ça, je ne sais pas trop quoi faire. On verra bien! (^^)
 N'hésitez pas à me faire part de vos remarques, surtout si vous décidez à votre tour de vous lancer. J'ai déjà convaincu l'une de mes sœurs! Une fois votre œuvre terminée, envoyez-moi vos photos, je les publierai à la suite de cet article avec un lien vers votre site / blog si vous en avez un! ;)



IZA, le 30 octobre 2014

mardi 30 septembre 2014

Pride

"Love and Fight"


Titre original: プライド 
Année : 2004
Réalisation, Scénario, etc. : Shinji Nojima, Hideki Hirai, Isamu Nakae, Kensaku Sawada
Durée : 11 épisodes de 48 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec : Takuya Kimura = Halu Satonaka
Yuko Takeuchi = Aki Murase
Kenji Sakaguchi = Yamato Hotta
Somegoro Ichikawa = Tomonori Ikegawa
Ryuta Sato = Makoto Shimamura
Noriko Nakagoshi = Yuri Aizawa
Megumi = Chika Ishikawa

Le début :

 Halu est capitaine d'une équipe de hockey sur glace, les "Blue Scorpions". Il rencontre un jour Aki, qui travaille dans la même compagnie que lui. Aki attend patiemment son petit ami avec qui elle a une relation à distance. Architecte de son état, il a quitté le Japon pour New York et cela fait deux ans qu'il n'a pas donné de nouvelles à Aki.
 Pour Halu, l'amour est un jeu. Il propose une sorte de contrat à Aki: il sera son petit ami tant que l'architecte ne sera pas revenu. Ils ne s'engagent à rien, ne sont pas liés, c'est une sorte de jeu... mais peut-on jouer avec l'amour?


Mes impressions :
           
 Pride était sur ma liste depuis fort longtemps et je n'avais pas prévu de le regarder dans l'immédiat. Il a suffit de deux ou trois échanges avec Mila lors de la semaine anniversaire de son blog pour que je m'y mette. Pour faire court, si je regardais Pride, elle regarderait Karei Naru Spy! Et je suis très contente: depuis le temps que je lui dis de le regarder, ce drama, il est tellement bien!
 Mais bon, je m'égare! Aujourd'hui, je viens vous parler de Pride.

***
           
  Pride réunit plusieurs éléments qui me plaisent dans les dramas. Tout d'abord, il y a plein de personnages, sans que cela ne devienne pour autant une prise de neurones infernale quant au fait de devoir se souvenir qui est qui.
 Il s'agit d'une comédie romantique, mais pas uniquement: Pride est également une belle histoire d'amitié et d'entraide, et c'est la seconde raison pour laquelle j'ai bien accroché dès le début.
 Enfin, le comique est bien présent, y compris dans les scènes un peu tendues (cf. le malheureux Makoto (Ryuta Sato) qui se prend le vent de sa vie en allant VRAIMENT chercher un marqueur pour Halu (épisode 4) ou encore le coup de la molaire (épisode 2)... ceux qui ont vu le drama voient très certainement de quoi je parle...).


 Le rythme est soutenu, je ne me suis pas ennuyée. Je pense que cela est dû au fait qu'il y ait un bon équilibre entre les scènes de hockey / vestiaires et les autres, celles dédiées à la romance, l'amitié, etc. Il n'y a que dans l'épisode 3 et dans le dernier épisode où j'ai trouvé que le hockey était un peu trop prépondérant. Dans le dernier épisode, c'est la durée du match qui m'a épuisée parce que je voulais vraiment connaître la fin et je n'en pouvais plus d'attendre. D'aucuns trouveront peut-être que je fais la fine bouche, mais bon...
  



 Le scénario a cela de judicieux que l'histoire n'est pas centrée exclusivement sur le couple phare formé par Halu et Aki. Chacun a son petit quart d'heure de gloire et l'on suit l'évolution de tous les personnages secondaires, que ce soit la bande d'amis de Halu et Aki ou les autres. Cette façon de procéder comporte cependant un risque et donc un inconvénient: l'intérêt pour chaque intrigue secondaire n'est pas égal. C'est ce que j'ai ressenti jusqu'à l'épisode 6, un épisode fabuleux où tout a basculé, où j'ai trouvé que le drama montait d'un cran en qualité... en tout, en fait.




 Dire que le casting est prometteur est un euphémisme! Il y en a pour tout le monde. Je commence par celui que l'on ne présente plus: Monsieur Takuya Kimura qui incarne Halu. J'ai trouvé "Kimu" très bon. Son personnage souffle le chaud et le froid. Il peut se montrer antipathique, dur (...même si c'est justifié, pas la peine d'en arriver à ces extrêmes...), immature et devenir tout à coup attentionné, drôle, réfléchi, voire fragile et émouvant. En tout cas, on ne s'ennuie pas avec lui et ce personnage crée une tension, on ne sait pas sur quel pied danser et ça met du piment! J'ai eu un tout petit peu de mal au début, mais cela n'a pas duré longtemps et son personnage évolue, on comprend pourquoi il se comporte comme cela. Bref, j'ai commencé peu à peu à m'attacher à Halu.

     


 J'étais ravie de retrouver Yuko Takeuchi. J'aime beaucoup cette actrice, alors ô joie! lorsque j'ai découvert que c'était elle qui avait le rôle féminin principal. J'ai tout de suite trouvé que Aki était attachante. Elle est forte et les autres évoluent dans le bon sens à son contact.



 Le couple qu'elle forme avec Halu est adorable, j'aime tous les moments où ils sont à deux. Halu la taquine, mais on voit toute l'estime qu'il a pour elle et c'est dans ces moments-là que j'aime vraiment Halu. De son côté, Aki est une excellente confidente, elle est attentive, douce, mais elle n'a pas froid aux yeux pour autant. C'est un personnage très fort. Vraiment, ces deux-là forment un couple attachant et se complètent harmonieusement! Est-ce possible de ne pas avoir envie de les soutenir?
  



 Comme il y a pas mal de personnages, je ne vais pas passer tout le monde en revue. Globalement, ils sont intéressants et attachants. Parmi les copines d'Aki, j'ai eu peut-être un peu de mal avec Yuri. Et puis, il y a deux autres personnages que j'ai trouvés particulièrement détestables (surtout l'un d'eux, en fait), mais à part ça, j'ai beau réfléchir, personne n'a provoqué d'urticaire chez moi. J'aime beaucoup la manière dont ils interagissent. En particulier, j'ai eu un coup de cœur pour la belle amitié qui se nouait entre Aki et Yamato (Kenji Sakaguchi).
 Les musiques sont signées Ryo Yoshimata et, et, et... cerise sur le gâteau: ils nous ont sorti plein de chansons de Queen! Or, je suis une grande fan de Freddie Mercury. Je ne vais pas toutes les citer, mais je dirai juste que j'étais ravie d'entendre "I was born to love you" à chaque début d'épisode. Cela me mettait dans de bonnes dispositions pour la suite!

En conclusion :
           
 Si tant est qu'il existe encore quelques amateurs de Jdramas qui n'ont pas vu "Pride" (j'ai l'impression que j'étais la dernière ^^'), je dirai ceci: allez-y, regardez-le!
 Et puis surtout, merci à Mila. C'était très sympa, ce petit échange. D'ailleurs, on remet ça tout prochainement et je m'en réjouis à l'avance! ;)











IZA, le 30 septembre 2014

vendredi 29 août 2014

Shima Shima

"Ultramoderne Solitude"


Titre original: シマシマ 
Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Kodai Hama, Shingo Okamoto, Noriko Yuasa, Keisuke Makino, Rieko Obayashi
Durée : 10 épisodes de 22 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec : Akiko Yada = Shio Houkigi
Shohei Miura = Gai Tamabuki
Daisuke Kikuta = Ran Futaba
Katsuhiro Suzuki = Rindou Hayashida
Sota Fukushi = Shuuji Makomo

Adaptation du manga « Shima Shima» par Sayaka Yamazaki

Le début :

 Certaines nuits, les femmes ont simplement besoin d'un homme à leurs côtés pour se sentir en sécurité et pour se relaxer. C'est le constat qu'a fait Shio et c'est pourquoi elle a créé "Stripe Sheep", un service à la personne d'un genre particulier puisqu'il est réservé à la gent féminine et qu'il consiste à leur fournir des compagnons pour la nuit, des co-dormeurs, ou appelez cela comme vous voudrez. Bref, ici, pas de sexe (même pas un petit poutou baveux avant de dormir), on vous fournit juste un doudou vivant qui peut vous masser les pieds et vous préparer le petit déj' après un gros dodo! (Pfff...)

    
Mes impressions :

 Ne vous fiez pas à mon rythme de publication. Je n'ai jamais enquillé autant de dramas ces derniers mois... seulement, j'ai un retard fou dans la rédaction de mes articles car je n'ai plus autant de temps à y consacrer qu'avant, ce qui a l'air paradoxal dit comme ça, mais c'est pourtant la vérité et rien que la vérité.
 Il faut dire que j'ai besoin de pas mal de temps pour produire un article car je me relis, je reformule, etc., en espérant qu'il n'y ait pas trop de coquilles. Pour certains articles, mon retard est tel qu'il faudra que je me repasse le drama (ou du moins les premiers épisodes) car j'en ai déjà oublié une partie. Je vais essayer d'arranger ça et de produire un peu plus...
 Bien, après cette séance d'autoflagellation aussi inintéressante qu'inutile, passons si vous le voulez bien au drama qui nous intéresse aujourd'hui! 

***
           
 A la base, Shima Shima est un seinen qui a été publié en 2009 et dont l'auteur est Sayaka Yamazaki. J'aurais deux mots à lui dire...
 Bon, alors, le concept est plutôt intéressant et c'est ce qui a en partie attisé ma curiosité. L'idée de départ est peut-être casse-gueule ou alors le sujet a été mal exploité, ou les deux? Toujours est-il que passé l'effet de surprise et de découverte, ben 'faut bien se rendre à l'évidence: il ne se passe pas grand chose dans ce drama, malgré des aspects sociologiques intéressants car il donne à voir (ou plutôt, il essaie!) une vision de la femme japonaise contemporaine: rapports hommes-femmes, mal-être des trentenaires célibataires, divorcées... qui ont soi-disant le vent en poupe, mais qui passent pour des grosses frustrées insomniaques... notre protagoniste en premier!
 Les bonnes surprises du début que l'on peut à la limite trouver amusantes pendant cinq minutes finissent par lasser. Je pourrais évoquer ici par exemple les rêves que font les futures clientes de Shio. Je pourrais aussi vous parler de son boss (un gros lourd un peu barge), ou encore de sa collègue (une espèce de dingue insupportable), mais à quoi bon...


  A part ça, d'ordinaire, un schéma narratif répétitif ne m'ennuie pas vraiment, mais dans le cas présent, j'ai tiqué. J'avais ce sentiment désagréable que le drama nous montrait "un catalogue de cas de femmes", genre: "Alors ici, cher spectateur, tu as une femme de 29 ans qui n'est TOUJOURS pas mariée. Est-ce que ça te tente? Ou sinon, nous pouvons te proposer un modèle d'hystérique qui tourne dans des films de boules et que l'on commence à trouver trop vieille. Tu vas voir, spectateur, on va te régler ça tambour battant".


 Les clientes prennent un compagnon pour la nuit. La nuit se passe plus ou moins bien et puis le lendemain, pif, paf, pouf: ça va mieux! Merci, au revoir! Que deviennent les clientes? Ont-elles vraiment réussi à trouver un remède contre leur solitude? Eh bien: on s'en fout! A part pour deux d'entre elles, elles font juste un petit tour et puis s'en vont. Les problèmes sont majoritairement réglés illico presto, et quand je parle de problème, ce n'est pas le genre: "OMG, quel vernis à ongles vais-je mettre aujourd'hui? Vite, vite, vite, 'faut que j'appelle "Stripe Sheeeeep!". Comment voulez-vous adhérer à ce drama? De plus, il est impossible de se souvenir de leur tête: étant donné que chaque épisode dure 22 minutes, on a à peine le temps de les découvrir, elles ont déjà fait place à d'autres.
 L'intrigue secondaire n'est pas suffisamment intéressante pour sauver les meubles. Au contraire, elle a même fini par m'achever tellement elle est barbante! On la flaire dès les premières minutes du premier épisode grâce à certains regards échangés qui ne trompent pas. Elle est fadasse, elle traîne en longueur, c'est une vraie torture.
 Cerise sur le gâteau: le rythme (si tant est qu'il y en ait un) est lent, leeeent. Quand bien même un épisode ne dure pas longtemps, je trouvais tout de même le temps long!
 Reste la distribution. L'affiche est intéressante, convenons-en. Les acteurs étaient-ils assez bons pour rattraper le coup? Ben... là non plus, c'était pas Byzance! J'ai été déçue. Ma motivation principale était de retrouver Akiko Yada, une actrice que j'aime bien en général et que j'ai particulièrement adorée dans Last Christmas. Je me réjouissais de la revoir. La joie des retrouvailles a été de courte durée! J'ai trouvé son personnage ennuyant. Le constat vaut également pour les autres acteurs. Ils étaient plats et ennuyants. Je suis d'autant plus déçue que je n'ai rien contre eux et que j'aimais bien cette distribution, je le répète.
 Je vais tout de même vous faire une petite présentation de ces protagonistes et puis nous passerons directement aux musiques et à la conclusion car je n'ai vraiment rien d'autre à ajouter.
  Commençons par Shio (Akiko Yada). Le jour, Shio est employée dans un institut de beauté. Elle a créé "Stripe Sheep" en parallèle, partant du constat que j'ai évoqué un peu plus haut. Pour tromper sa solitude et son ennui, elle passe également la majeure partie de ses nuits sur des jeux vidéo de baston, histoire de se défouler... Hibiki (son époux) l'a laissée tomber le jour de son anniversaire, sous une pluie battante (cela va de soi) et s'est cassé en taxi avec une autre. Bon anniversaire! Depuis ce jour, Shio est insomniaque.


 Passons à nos compagnons de sommeil, dans l'ordre d'apparition *roulement de tambour*: Ran (Daisuke Kikuta). Le jour, il est serveur dans un petit bar-restau où les autres personnages principaux ont l'habitude de se retrouver. Il a le sourire et le physique pour le job, il est serviable, et tout, et tout, il a l'air heureux, mais ce n'est bien sûr qu'une façade!


 Rindo (Katsuhiro Suzuki). Outre le fait qu'il aurait une place sur le podium si l'on organisait un championnat des personnages les plus mal sapés et coiffés, Rindou est extraverti et dynamique, gentiment fou-fou, notamment lorsqu'il a l'occasion d'exprimer sa joie.


 Shuuji, aka "Mashu-kun" (Sota Fukushi). Shuuji rêve de devenir scénariste. Et là, il faut que je vous raconte un truc. Dès l'épisode d'exposition, Shio s'adresse à la caméra en aparté pour dire qu'il berce les gens lorsqu'il parle. Le gros gag, quoi! Même les persos se font ch***, LOL!



 Last, but not least: Gai (Shohei Miura). Gai est l'ex beau-frère de Shio, mais ils sont néanmoins devenus très proches. Gai aimerait bien que Shio oublie ce goujat de Hibiki une bonne fois pour toutes, si vous voyez ce que je veux dire...


 J'arriverai tout de même à finir sur une note positive (youpi) car la partie musicale a été confiée à Kyo Nakanishi, un compositeur que j'apprécie particulièrement et qui a le don pour créer des mélodies qui me plaisent à coup sûr. Ce fut encore le cas ici. L'opening et l'insert sont quant à eux des œuvres de Safarii et s'intitulent respectivement ""BAD DAY" et "Aikagi". 

En conclusion :
           
 Des fois, les dramas, c'est comme les cartes: on fait des mauvaises pioches. C'est ce qui m'est arrivée avec Shima Shima. J'ai été à deux doigts de laisser tomber, tellement je m'ennuyais et tellement il ne se passait rien d'intéressant. Le format de la série a aidé un peu à ce que je la termine, mais c'était au forceps. Je me suis branchée sur le second (voire plus) degré pour aller jusqu'au bout. Vous êtes prévenus... enfin, libre à vous d'essayer Shima Shima, mais de là à l'adopter...
 Cela dit, si l'on change de perspective et que l'on considère que le but de Shima Shima est de préparer aussi le spectateur à l'endormissement, alors là, sans hésitation, je dis que c'est un drama d'excellente facture! Certes, vous n'avez pas les co-dormeurs à côté de vous, mais 'faut pas trop en demander non plus, hein! ^^
           






IZA, le 29 août 2014