jeudi 29 décembre 2011

Gachi Boy

Gachi Boy


Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Norihiro Koizumi
Durée : 121 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Ryuta Sato = Ryoichi Igarashi (« Flèche Empoisonnée »)
Saeko = Asako Asaoka
Osamu Mukai = Chihiro Okudera (« Typhon Rouge »)
Ryu Nakatani = Numa (« Prince Oeuf »)
Maiko Kubo = Etsuko Tani « Vallée Aguicheuse »)
Takeshi Ogura = Toshi Okubo (« Visage Démoniaque »)
Daijiro Kawaoka = Masaki Sada (« Drop Kick Satan »)
Masafumi Nishida = Toru Hino (« Hino Hémorroïdes »)
Daisuke Miyagawa = Yoshinobu Kimijima
Riisa Naka = Akane Igarashi
Shigeru Izumiya = Tsuneo Igarashi

Adaptation de la pièce « Igarashi den – Igarashi wa moete iru ka » par Ryuta Horai.


Le début :

          A l'université de Hokkaido, le club de catch est dans le creux de la vague : le catch est un sport qui n'est pas très populaire, le club a perdu sa figure emblématique et est menacé de fermeture, faute d'un nombre suffisant d'adhérents. L'arrivée d'un nouveau membre, Ryoichi Igarashi (alias « Flèche Empoisonnée »), va lui donner un second souffle grâce à sa marque de fabrique : l'improvisation...

Mes impressions :

        Une affiche de film un peu délirante aux couleurs vives qui sent la loufoquerie, mais qui s'avère trompeuse au final ! Si certains passages sont effectivement drôles, on ne passe pas non plus deux heures à se tenir les côtes, loin de là ! Bon, rassurez-vous, on ne verse pas non plus toutes les larmes de son corps.


L'intrigue n'a rien de bien original à offrir, elle est finalement assez classique pour un film de ce genre. Par contre, niveau émotion et stress, on en a pour son pognon ! C'est simple, j'ai passé les 20 dernières minutes à m'éplucher le bout des doigts, je n'avais plus aucun ongle à ronger. J'exagère à peine. Outre le match final (qui apporte son lot de stress!), j'ai vraiment flippé lorsque Ryoichi s'est endormi au moment où il ne fallait surtout pas...
Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais je trouve que les combats sont bien arrangés, sympathiques à voir et le match final n'a rien à envier à ce que l'on peut voir quelquefois du côté de la W.W.E. Messieurs Orton, Henry et Sheamus, vous pouvez aller vous rhabiller, la fête est finie !

« Whaaaat ?! »*


Euh... non, j'déconne ! ^^'
Ryoichi (Ryuta Sato) est un personnage un peu étrange : il ne quitte jamais son carnet de notes qu'il noircit à longueur de temps et il prend énormément de photos. On se doute très vite que quelque chose cloche chez lui et l'explication est donnée assez rapidement : suite à un accident, il souffre de séquelles qui se traduisent par des troubles importants de la mémoire. Pour ne pas perdre le fil de sa vie, il remplit des cahiers entiers de ses expériences passées, de ce qu'il ressent et l'on comprend mieux le sens et surtout l'utilité de ce carnet de notes et de ces photos : il s'est fait un emploi du temps très détaillé et prend en photo les gens qu'il côtoie et les endroits qu'il fréquente pour ne pas se perdre. Il est admirable et touchant, car il ne veut pas laisser ce handicap lui pourrir la vie et il décide donc de se faire plaisir en adhérant au club de l'université : la H.W.A. (Hokkaido Wrestling Association), suite à un match auquel il a assisté l'année précédente et qui a éveillé son intérêt pour le catch. Il s'y fait des amis, il peut mettre momentanément ses problèmes de côté et surtoutet c'est en cela que c'est émouvantla douleur consécutive aux coups qu'il reçoit est inscrite dans son corps et l'aide à se souvenir qu'il est bien vivant ! Et ça, c'est ce qui rend le film intéressant et absolument poignant, même si l'on n'est pas à la base un aficionado du catch. Le rôle sied parfaitement à Ryuta Sato, j'ai vraiment apprécié sa prestation... et sa coupe de cheveux – bien qu'il n'y soit pas pour grand chose – une coupe normale qui change un peu de la touffe hirsute. (^^)



On peut clairement distinguer deux parties dans ce film. La première a une ambiance bon enfant, Ryoichi débarque à la H.W.A. et lui redonne ses lettres de noblesse. Il enchaîne match après match et il met le feu grâce à ses improvisations. On ne voit pas tous ses combats, on a juste le résultat. Ce que je préfère dans cette première partie, c'est « l'ambiance campus » qui apporte une fraîcheur certaine : la bande d'étudiants qui deviennent amis grâce à une passion commune, les sorties, la bonne humeur et surtout l'accueil qui est fait à Ryoichi et qui donne l'impression qu'il a toujours fait partie de la H.W.A. Ses compères ne posent pas trop de questions malgré le fait que Ryoichi prenne des notes comme un fou et ils s'étonnent à peine qu'il n'arrive pas à mémoriser les prises les plus basiques. Soit. Les noms de scène sont cocasses. (« Vallée Aguicheuse », « Prince Œuf », « Visage Démoniaque », etc. et mon préféré en matière de nom de scène, l'arbitre : « Hino Hémorroïdes » !) On découvre le monde et les coulisses d'un club de catch, les combats arrangés, les répétitions, mais ce n'est jamais rébarbatif : le catch n'est ni anecdotique (on assiste à quelques combats), ni trop présent (c'est bien l'histoire de Ryoichi qui est mise en exergue).





Vient ensuite la seconde partie (qui n'est ni mieux, ni moins bien que la première) et où l'on observe un changement d'humeur. Il y a tout d'abord un petit incident, puis viennent les scènes les plus émouvantes et stressantes du film avant un final en apothéose. Désolée de rester dans le vague, mais c'est nécessaire... Pour synthétiser, je dirais que la première partie montre que Ryoichi parvient à s'intégrer dans un groupe à force de persévérance et d'efforts, tandis que la seconde partie met en évidence le fait que ce n'est pas facile tous les jours et que sa vie entière est un match !

En conclusion :

         Gachi Boy est une belle histoire. Même si le catch ne fait pas partie de vos passions, essayez tout de même ce film, il vaut le coup d’œil et donne une belle leçon d'optimisme et de persévérance !



          J'ai failli nommer cette capture « morceaux choisis », mais je me suis ravisée ^^.
          En fait, j'aurais beaucoup de choses à dire, mais je vais m'abstenir, OK ? =D

« Euh... je peux avoir une bière ? »

IZA, le 29 décembre 2011

samedi 24 décembre 2011

Christmas on July 24th Avenue

Christmas on July 24th Avenue


Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Shosuke Murakami, Arisa Kaneko
Durée : 108 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec: Miki Nakatani = Sayuri Honda
Takao Osawa = Satoshi Okuda
Ryuta Sato = Yoshio Moriyama
Fumiyo Kohinata = Goro Honda
YOU = Kazuko Kaibara
Tsuyoshi Abe = Koji Honda
Juri Ueno = Megumi Kanbayashi
Ikki Sawamura = Jo Ando
Ayako Kawahara= Akiko Ando
Adaptation du roman Christmas on July 24th Avenue de Shuichi Yoshida

Le début :

    Sayuri est une jeune femme à l'imagination débordante qui vit dans son petit univers. Elle est originaire de Nagasaki, elle vit au Japon, mais elle s'imagine souvent à Lisbonne, théâtre de son manga favori. Grande romantique devant l'Eternel, Sayuri est une femme en quête perpétuelle du Prince Charmant. Les hommes qu'elle côtoie ou qu'elle croise sont classés par ordre de préférence. Son numéro 1 est justement de passage à Nagasaki pour une séance de dédicace...

Mes impressions :

    Croyez-moi ou non, sur ce coup-là je m'étais fait un cahier des charges :
    1) trouver un film / drama avec « Noël » dans le titre,
    2) poster un article portant sur ce film / drama le 24 ou le 25 décembre,
    3) me faire plaisir au niveau du casting (tant qu'à faire, c'est Noël, non?).
    Eh bien, j'ai respecté mon petit cahier des charges, youpiiii ! (La période des fêtes rend anormalement euphorique, vous ne trouvez pas?). Au départ, je croyais que de tels titres ne seraient pas légion. En fait, si, il y en a quelques-uns... donc, si je décide de renouveler ce pari stupide avec moi-même l'année prochaine, je sais qu'il y a de quoi faire. ^^'. Pour ce qui est du casting, je me suis largement fait plaisir, jugez plutôt : Juri Ueno, YOU, Ryuta Sato, Miki Nakatani... (Je ne balance pas leur nom par ordre d'importance dans le film, mais par ordre de préférence.)
    Bon, venons-en au film... Au premier abord, l'ambiance est assez spéciale, mais on comprend pourquoi très rapidement : l'histoire est majoritairement racontée du point de vue de l'héroïne... d'où cette ambiance à la fois « planante » et niaise naïve et les effets spéciaux... qui vont avec : les p'tites fleurs, la couronne au-dessus de la tête des gars, etc.




    De ce fait, ce film risque de ne pas plaire à tout le monde, au vu du caractère très fleur bleue du personnage principal. Je suis moi-même un peu lasse de la bergère amoureuse du beau prince, mais bon... j'ai pris le parti d’accepter le contrat, c'est-à-dire d'essayer de me mettre dans la peau du personnage, de me laisser porter et d'aller jusqu'au bout. J'avais tout de même mon pari à tenir ^^' (Pffff, moi et mes idées « géniales ») et j'avais le casting en tête, alors j'ai persévéré et je me suis dit qu'avec une telle distribution, le film ne pouvait pas être mauvais... oui, parce que c'était pas gagné au départ, j'ai eu beaucoup de mal à me mettre « In the Mood ».
    Plusieurs personnages évoluent autour de Sayuri. Nous avons tout d'abord Yoshio, l'ami de toujours. Aspirant mangaka, c'est un garçon qui a les pieds sur terre. Il essaie de faire comprendre à Sayuri qu'elle devrait redescendre parfois de son petit nuage, mais il la soutient tout de même. Si vous avez vu le drama Konkatsu !, vous vous demanderez peut-être comme moi s'ils ne se sont pas inspirés de ce personnage incarné ici par Ryuta Sato pour le recycler dans le drama ! (Dans le genre « Je t'aime, mais je ne fais rien pour te retenir », il assure... ou alors, il a signé un contrat à vie qui l'oblige à jouer des rôles pourris de temps en temps!)



    Yoshio travaille dans la librairie où Sayuri achète son shojo favori, « Amore ! Amore ! » avec le ténébreux José Rodriguez en personnage principal!! Visez-moi cette allure fringante :

« Amis trentenaires, est-ce que vous avez comme moi un sentiment de déjà-vu ? (^^) »

    Sayuri vit chez son père, un gai-luron qui tient un restaurant avec Kazuko, sa petite amie. J'adore ces deux personnages. On ne les voit pas souvent, alors je profitais un max de chacune de leurs apparitions. Kazuko est douce, naturelle et de bon conseil. Elle espère voir Sayuri s'épanouir et se trouver un amoureux qui ne soit pas fait d'encre et de papier.




    Sayuri a un frère, Koji, qui présente sa petite amie Megumi à la famille au début du film. D'emblée, Sayuri semble éprouver une aversion certaine pour Megumi, alors que celle-ci apparaît comme étant une personne tout à fait charmante, bien que spéciale. Je ne comprends pas cette aversion... du moins, elle ne me semble pas justifiée.




    Je ne peux évidemment pas omettre de présenter le beau gosse de service. En prime, il est inaccessible aux yeux de l'héroïne et comme c'est elle qui raconte l'histoire, je vous laisse imaginer le topo. Je veux dire : c'est lui qui a la plus jolie couronne :D Il a l'air parfait et tout, et tout, et tout... MAIS quelque chose le tourmente.


    Ce qui m'a agacée, c'est l'accent sur la maladresse et le côté fleur bleue de l'héroïne, son look de vieille fille et sa coupe de sorcière (avant la traditionnelle séance de relooking façon « Pretty Woman »). Pourquoi forcer autant le trait ? C'est dommage, le reste est potable et l'on finit même par s'habituer aux petites couronnes qui apparaissent au-dessus des têtes des mecs ! En outre, il y a des longueurs et des passages qui m'ont fortement déplus : conversations qui n'en finissent plus et sur un ton monocorde, etc. et pourquoi l'héroïne marche-t-elle de cette façon ?
    En revanche, pour ce qui est des musiques, c'est que du bonheur et ce, dès les premières secondes ! Ouf, sauvés !

En conclusion :

    J'avais ce film « dans mes cartons » depuis longtemps et je m'en suis souvenue au bon moment. Il était temps de le dépoussiérer, celui-là ! ^^ En fait, Je ne me souvenais même plus que je l'avais regardé en entier il y a un paquet de mois, je m'en suis souvenue au fur et à mesure... c'est dire si ce film m'a marquée ^^'. Enfin, je ne voudrais pas vous affoler, tout est affaire de goût, vous trouveriez peut-être que ce film est génial. J'espère que si c'est le cas, vous passerez par ici pour le défendre !
    En attendant, étant donné que nous sommes le 24 décembre, je vous souhaite un bon réveillon et un joyeux Noël ! N'abusez pas trop du foie gras... ou plutôt si, allez, c'est pas tous les jours ! (^ . -)






IZA, le 24 décembre 2011