dimanche 31 mai 2015

Water Boys

Water Boys


Titre original : ウォーターボーイズ
Année : 2001
Réalisation, Scénario, etc. : Shinobu Yaguchi
Durée : 90 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Satoshi Tsumabuki = Suzuki-kun
Hiroshi Tamaki = Sato-kun
Akifumi Miura = Ohta-kun
Kondo Koen = Kanazawa-kun
Takatoshi Kaneko = Saotome-kun
Aya Hirayama = Shizuko Kiuchi

Le début :

Au lycée Tadano, le prof de sport a le moral dans les chaussettes : lors des derniers championnats de natation inter-lycées, l’unique représentant de Tadano – Suzuki-kun – s’est ridiculisé.
Ce n’est pas le pire : suite à un quiproquo, une prof de natation vient d’être nommée à Tadano, mais celle-ci est là dans le but de monter une équipe de natation synchronisée. Le (gros) problème ? Tadano est un lycée… de garçons !!!!
                       
Mes impressions :

Depuis le temps que je voulais publier un article sur ce film, c’est maintenant chose faite ! Comme quoi, dans la vie, ‘faut jamais désespérer ! (^^)
J’ai parlé de Water Boys à de nombreuses reprises sur Iza-ware et j’adore ce film, il était grand temps de lui dédier un article !

***


Prenez une bande de lycéens – uniquement des garçons – et annoncez-leur que vous allez monter avec eux un club de natation synchronisée et que vous n’avez que quelques semaines pour préparer un numéro pour le festival d’été. Vous obtenez ceci :


Et ça, c’est leur tête lorsqu’ils apprennent que leur nouvelle prof (victime, entre autres, d’une montée de chlore au cerveau) est enceinte et que pour leurs entraînements ET la conception de leur chorégraphie… ben… ils vont devoir se démerder TOUT SEULS !! La madame, elle part en congé maternité…


Parce qu’ils ont entendu quelques-uns de leurs camarades parier qu’ils n’y arriveraient jamais… le déclic a pourtant lieu et ces 5 garçons vont bosser d’arrache-pied pour devenir des bêtes de natation synchronisée et chacun d’entre eux a des motivations quelquefois particulières :
Suzuki-kun (Satoshi Tsumabuki) fait initialement partie du club de natation. Il aime nager, mais il est particulièrement mauvais, comme je viens de vous l’expliquer. Comme si cela ne lui suffisait pas, Suzuki-kun vient de rencontrer Shizuko (Aya Hirayama), une jeune fille qui lui plaît bien, et tout, et tout, mais il n’ose pas lui avouer qu’il fait de la natation synchronisée. La demoiselle pratique le karaté et est un peu maladroite, ce qui la rend amusante. Elle a un joli sourire et avec Suzuki-kun, elle forme un couple absolument adorable ! Je passe en mode Bisounours, guimauve qui coule partout.




Sato-kun (Hiroshi Tamaki) a été obligé de quitter l’équipe de basket suite à une blessure et il est à la recherche d’un club… enfin ça, c’est la version officielle !


Ohta-kun (Akifumi Miura) veut faire de la natation pour renforcer ses muscles. Il a la particularité d’avoir le rythme dans la peau !


Kanazawa-kun (Kondo Koen) veut simplement apprendre à nager. C’est LE matheux de la troupe et ses compétences vont être bien utiles! Si, si…


 Enfin, Saotome-kun (Takatoshi Kaneko) n’est là que parce qu’il est amoureux de l’un des garçons précités.


            Water Boys est un film inspiré de faits réels et une fois n’est pas coutume, le film est à l’origine d’un drama (qui comporte deux saisons et dont je vous parlerai probablement un jour) et non pas l’inverse, comme c’est plus souvent le cas.
L’esprit d’équipe est très présent, les garçons sont présentés comme des losers, mais ce sont des modèles de motivation et des exemples : personne ne croit en eux, mais ils ont décidé d’assumer et de faire taire les empêcheurs de nager en rond. De la motivation, il va cependant leur en falloir plusieurs chargements, parce que force est de constater que c’est pas gagné au départ :




Water Boys a beaucoup d’atouts, à commencer par l’humour, qui est omniprésent. Les gags s’enchaînent, les personnages sont de vraies curiosités, parfois des caricatures, mais le spectateur adhère sans aucun problème. J’ai retrouvé avec joie des acteurs que je connais maintenant plutôt bien et que j’apprécie, en l’occurrence : Satoshi Tsumabuki et Hiroshi Tamaki.
En outre, un délicieux parfum d’insouciance flotte dans l’air. Ah… où sont donc passées mes années lycée ? Ces gamins sont en train de se forger des souvenirs inoubliables. C’est leur dernière année de lycée, étape importante s’il en est, alors il faut marquer le coup.
Enfin, il fait beau, c’est l’été et comme nous sommes le 31 mai, nous y sommes presque !

Les musiques (composées par Kakuji Matsuda) contribuent amplement à cette douce et chaleureuse ambiance estivale par leurs accents exotiques et pleins de gaieté. Notez qu’une chanson de Sylvie Vartan (intitulée « Irrésistiblement ») est au programme de la chorégraphie des garçons, lors d’un final en apothéose. Le dernier quart d’heure vaut son pesant d’or !

En conclusion :

 Regardez Water Boys !! C’est un véritable feel-good film, un concentré de bonne humeur ! Je l’ai vu plusieurs fois et je ne m’en lasse toujours pas !







IZA, le 31 mai 2015