Water Boys
Titre original : ウォーターボーイズ
Année : 2001
Réalisation,
Scénario, etc. :
Shinobu Yaguchi
Durée : 90 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie
Avec :
Satoshi Tsumabuki = Suzuki-kun
Hiroshi Tamaki = Sato-kun
Akifumi Miura = Ohta-kun
Kondo Koen = Kanazawa-kun
Takatoshi Kaneko = Saotome-kun
Aya Hirayama = Shizuko Kiuchi
Le début :
Au lycée Tadano, le prof de sport a
le moral dans les chaussettes : lors des derniers championnats de natation
inter-lycées, l’unique représentant de Tadano – Suzuki-kun – s’est ridiculisé.
Ce n’est pas le pire : suite à
un quiproquo, une prof de natation vient d’être nommée à Tadano, mais celle-ci
est là dans le but de monter une équipe de natation synchronisée. Le (gros)
problème ? Tadano est un lycée… de garçons !!!!
Mes impressions :
Depuis le temps que je voulais
publier un article sur ce film, c’est maintenant chose faite ! Comme quoi,
dans la vie, ‘faut jamais désespérer ! (^^)
J’ai parlé de Water Boys à de nombreuses reprises sur Iza-ware et j’adore ce
film, il était grand temps de lui dédier un article !
***
Prenez une bande de lycéens – uniquement
des garçons – et annoncez-leur que vous allez monter avec eux un club de
natation synchronisée et que vous n’avez que quelques semaines pour préparer un
numéro pour le festival d’été. Vous obtenez ceci :
Et ça, c’est leur tête lorsqu’ils
apprennent que leur nouvelle prof (victime, entre autres, d’une montée de
chlore au cerveau) est enceinte et que pour leurs entraînements ET la
conception de leur chorégraphie… ben… ils vont devoir se démerder TOUT
SEULS !! La madame, elle part en congé maternité…
Parce qu’ils
ont entendu quelques-uns de leurs camarades parier qu’ils n’y arriveraient jamais…
le déclic a pourtant lieu et ces 5 garçons vont bosser d’arrache-pied pour
devenir des bêtes de natation synchronisée et chacun d’entre eux a des motivations
quelquefois particulières :
Suzuki-kun (Satoshi
Tsumabuki)
fait initialement partie du club de natation. Il aime nager, mais il est
particulièrement mauvais, comme je viens de vous l’expliquer. Comme si cela ne lui
suffisait pas, Suzuki-kun vient de rencontrer Shizuko (Aya Hirayama), une jeune
fille qui lui plaît bien, et tout, et tout, mais il n’ose pas lui avouer qu’il
fait de la natation synchronisée. La demoiselle pratique le karaté et est un
peu maladroite, ce qui la rend amusante. Elle a un joli sourire et avec
Suzuki-kun, elle forme un couple absolument adorable ! Je passe en mode
Bisounours, guimauve qui coule partout.
Sato-kun (Hiroshi
Tamaki)
a été obligé de quitter l’équipe de basket suite à une blessure et il est à la
recherche d’un club… enfin ça, c’est la version officielle !
Ohta-kun (Akifumi
Miura)
veut faire de la natation pour renforcer ses muscles. Il a la particularité d’avoir
le rythme dans la peau !
Kanazawa-kun (Kondo
Koen) veut simplement apprendre à nager. C’est LE matheux de la troupe et ses
compétences vont être bien utiles! Si, si…
Enfin,
Saotome-kun (Takatoshi Kaneko) n’est
là que parce qu’il est amoureux de l’un des garçons précités.
Water
Boys
est un film inspiré de faits réels et une fois n’est pas coutume, le film est à
l’origine d’un drama (qui comporte deux saisons et dont je vous parlerai
probablement un jour) et non pas l’inverse, comme c’est plus souvent le cas.
L’esprit d’équipe est très présent,
les garçons sont présentés comme des losers, mais ce sont des modèles de
motivation et des exemples : personne ne croit en eux, mais ils ont décidé
d’assumer et de faire taire les empêcheurs de nager en rond. De la motivation,
il va cependant leur en falloir plusieurs chargements, parce que force est de
constater que c’est pas gagné au départ :
Water
Boys
a beaucoup d’atouts, à commencer par l’humour, qui est omniprésent. Les gags
s’enchaînent, les personnages sont de vraies curiosités, parfois des
caricatures, mais le spectateur adhère sans aucun problème. J’ai retrouvé avec
joie des acteurs que je connais maintenant plutôt bien et que j’apprécie, en
l’occurrence : Satoshi Tsumabuki et Hiroshi Tamaki.
En outre, un délicieux parfum
d’insouciance flotte dans l’air. Ah… où sont donc passées mes années lycée ?
Ces gamins sont en train de se forger des souvenirs inoubliables. C’est leur
dernière année de lycée, étape importante s’il en est, alors il faut marquer le
coup.
Enfin, il fait beau, c’est l’été et
comme nous sommes le 31 mai, nous y sommes presque !
Les musiques (composées par Kakuji Matsuda) contribuent amplement à
cette douce et chaleureuse ambiance estivale par leurs accents exotiques et
pleins de gaieté. Notez qu’une chanson de Sylvie
Vartan (intitulée « Irrésistiblement ») est au programme de la
chorégraphie des garçons, lors d’un final en apothéose. Le dernier quart
d’heure vaut son pesant d’or !
En conclusion :
Regardez
Water Boys !! C’est un véritable
feel-good film, un concentré de bonne humeur ! Je l’ai vu plusieurs fois
et je ne m’en lasse toujours pas !
IZA,
le 31 mai 2015