mardi 29 mai 2012

Bonsecours


Sa forêt et sa basilique


Date : le 28 mai 2012... et à chaque fois que j'en ai l'occasion!

  Cela fait 5 jours que la région bénéficie d'un temps estival. Comme on ne peut pas avoir la poisse en permanence, ce beau temps a coïncidé avec un week-end prolongé, c'était l'occasion d'aller prendre le frais en forêt! Enfin, quand je dis "le frais", tout est relatif... Bref.          Toujours est-il que j'adore me promener en forêt - et en particulier dans celle-ci - dès que j'en ai l'occasion. C'est un peu loin de chez moi, mais j'y vais tout de même plusieurs fois par an.


  Dire que la forêt de Bonsecours est belle est une évidence qui revient à dire un truc du genre: l'eau, ça mouille! J'ai toutefois une réserve à émettre: [début du coup de sang] elle est malheureusement de plus en plus souillée par des promeneurs peu scrupuleux qui y abandonnent bouteilles, canettes, paquets de chips vides et autres immondices. Quel dommage! Le but de ce petit article n'est pas de faire la morale, mais je voulais juste pousser un petit coup de gueule. Jamais il ne me viendrait à l'idée de balancer quoi que ce soit par terre, les poubelles c'est pas fait pour les chiens et quand il n'y a pas de poubelle, je mets mon papier dans ma poche en attendant d'en trouver une et lorsque je pars en pique-nique, je prends toujours un sac poubelle que j'utilise et que je ramène chez moi pour le jeter si je ne trouve pas de poubelle sur place. C'est quand même pas compliqué, bon sang! [fin du coup de sang!]
 Comme le dit si bien la chanson: "Au Noooord, c'étaient les coroooons, la teeeerre, c'était le charboooon, etc.", on y exploite donc le charbon dans son sous-sol au XVIIIème siècle. S'il reste aujourd'hui peu de traces de cette activité, quelques petits terrils subsistent encore et proviennent des fosses à bras et à chevaux.
  Notez que la photo qui sert actuellement de fond au blog est une photo qui a été prise dans cette même forêt l'année dernière à cette époque.





***

  Bonsecours est un village de la Province de Hainaut situé entre Péruwelz et Blaton (en Belgique) et Condé-sur-l'Escaut (en France). Son point culminant est une basilique de style néo-gothique de toute beauté. Comme elle est bâtie sur une hauteur, on la voit de loin et elle en impose pas mal! Lorsque l'on vient de France, la vue vaut le détour: il y a la forêt de part et d'autre de la route et la basilique au fond.


  A l'origine, c'est une chapelle qui a été construite au XVIIème siècle par les habitants de Péruwelz pour remercier la Vierge de les avoir protégés de la peste. L'inauguration de la basilique Notre-Dame de Bonsecours a eu lieu en 1892. Elle est actuellement privée de la statue de la Vierge, normalement installée au sommet. Le socle a été passablement endommagé par les fientes d'oiseaux et est de ce fait trop fragile pour supporter le poids de la statue. Toutefois, il est possible d'admirer la statue qui se trouve à l'abri à l'intérieur de la basilique.



  Les photos que vous venez de voir n'ont pas toutes été prises le même jour. (^^)


IZA, le 29 mai 2012

samedi 19 mai 2012

HUNGRY!


Yeah, me too! (^^)


Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Keita Motohashi, Keiichiro Shiraki, Kento Kiuchi, Mika Omori
Durée : 11 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec : Osamu Mukai = Eisuke Yamate
Takashi Tsukamoto = Kenta Sumiyoshi
Miori Takimoto = Chie Okusu
Ryoko Kuninaka = Maria Tachibana
Goro Inagaki = Tokio Aso
Shohei Miura = Taku Hiratsuka
Hairi Katagiri = Mutsuko Ebina
Kaname Kawabata = Tsuyoshi Fujisawa
Shori Sato = Sasuke Okusu

Le début :

  Eisuke a promis à sa mère qu'il reviendrait travailler dans le restaurant familial ("Le Petit Chou") si, à son trentième anniversaire, il ne parvenait pas à percer dans le domaine de la musique. Malheureusement, sa mère décède et son père - qui se débrouille comme un manche sur ce coup-là - se fait rouler par une espèce de crapule qui rachète le restaurant familial. Qu'à cela ne tienne, Eitaro va ouvrir à nouveau "Le Petit Chou" mais à un autre endroit... et pas n'importe lequel: dans le vieil hangar où il avait l'habitude de répéter avec ses copains lorsqu'ils étaient gamins...


-Kisarazuuuu... Cat's!
-Nyaaaa!

Mes impressions :

  Incroyable, sur Iza-ware: je vais vous parler d'un drama de 2012... en 2012!! (^^)
  HUNGRY!, c'est l'histoire d'un type - Eitaro - qui n'a pas beaucoup de bol... disons qu'il est en train de traverser une période assez mouvementée. Jugez plutôt:
  1 - Il essaie désespérément de percer dans le domaine de la musique avec son groupe ("ROCKHEAD") mais ne parvient pas à rencontrer le succès. Le groupe a raté une audition très importante et son avenir semble compromis. Pire: le chanteur n'est même pas foutu de mémoriser le nom du groupe et il les quitte au plus mauvais moment. Ceci dit, tout porte à croire que c'est une bonne chose si ce groupe se dissout et c'est ce que semble penser Kenta, le guitariste, qui conseille à Eitaro d'aller aider sa mère dans son restaurant, en d'autres termes: il est temps de passer à autre chose et de se chercher un emploi stable.  
  2 - Eitaro est doué pour deux choses: la musique et la cuisine. Comme je l'ai dit plus haut, il a promis à sa mère de troquer sa basse contre une toque. Il aura bientôt 30 ans et il est temps pour lui d'honorer sa promesse. Manque de bol total: la mère décède le soir où Eitaro décide de rentrer au bercail.
  3 - Les affaires ne marchent pas fort. Eitaro est même obligé de prendre un emploi à mi-temps pendant un certain temps en plus du travail acharné qu'il fournit au restaurant s'il veut payer ses employés. En outre, le climat avec les employés n'est pas toujours au beau fixe. (Je parlerai d'eux un peu plus bas.)
  4 - La concurrence est féroce. Tokio - le requin qui a racheté le restaurant de la mère d'Eitaro au début du drama - veut à tout prix évincer Eitaro, en qui il a vu les compétences culinaires et le formidable potentiel. Quand bien même "Le Petit Chou" ne paie pas de mine vu de l'extérieur, Eitaro fait peur à Tokio. On peut même aller jusqu'à dire qu'Eitaro l'obsède. Il est vrai qu'Eitaro montre sa détermination dès le premier épisode, puisqu'il tient à ce que "Le Petit Chou" ouvre ses portes le même jour que le "Gasterea", le nouveau restaurant de Tokio. (Personnellement, je trouve que "Gasterea" sonne un peu comme le nom d'une maladie des intestins, mais bon...)


  5 - Et côté cœur, me direz-vous? Disons qu'il y a là aussi des hauts et des bas. Eitaro a une vie sentimentale assez compliquée: nous avons d'une part sa petite amie (Maria, une dingue de macrobiotique) qui n'est pas d'accord avec le fait qu'il ait abandonné la musique pour rouvrir "Le Petit Chou".


  D'autre part, nous avons Chie, la fille d'un de ses fournisseurs, qui en pince d'abord pour sa cuisine et qui finit par tomber follement amoureuse de lui. Bien sûr, elle est heureuse qu'il ait abandonné la musique pour se consacrer à la cuisine. Vous voyez venir le dilemme et le petit triangle amoureux... et vous avez raison!


  Voilà, on a fait le tour de tout ce qui causait des tracas à ce pauvre Eitaro et vous aurez deviné que l'enjeu du drama est d'essayer de démêler tout ça!
  Je vous ai dit plus haut que j'allais vous parler des employés d'Eitaro... eh bien, c'est maintenant! En fait, ceux qui vont aider Eitaro dans sa tentative de reconversion... ne sont autres que les ex-membres de "ROCKHEAD". Dans le détail:



Kenta (Takashi Tsukamoto) a laissé sa guitare et est maintenant préposé aux fourneaux. Il a d'abord joué les serveurs, mais l'essai n'a pas été concluant. Il valait mieux qu'il reste en cuisine. (^^)


Taku (Shohei Miura) est l'ex-chanteur du groupe. Sa propension à sourire et son sens de la communication lui ont valu de se retrouver en salle où il se découvre une vocation.


Tsuyoshi (Kaname Kawabata) est l'ancien batteur. Il est chargé d'aider Kenta en cuisine.

La serveuse (Hairi Katagiri) ne faisait pas partie du groupe, mais elle était pâtissière au restaurant à l'époque où il était tenu par la mère d'Eitaro et pour cette raison, elle a insisté pour qu'Eitaro l'embauche. Elle a un démarrage difficile, car elle est maladroite.

  Je ne vous cache pas que j'ai eu du mal à accrocher. Peut-être que j'en attendais trop et du coup, j'ai été un peu déçue. Pour tout vous dire, j'ai suivi simultanément le début de HUNGRY! et Mop Girl (un drama pour lequel je partais pourtant avec un à priori) et figurez-vous que j'ai enchaîné les épisodes de Mop Girl avec une facilité qui m'a étonnée, au point de laisser carrément HUNGRY! pour après...
  Je trouve que HUNGRY! a deux défauts majeurs. Le fait d'exposer tous les éléments de l'intrigue prend du temps et le démarrage semble long. Disons qu'il faut plusieurs épisodes avant que le drama ne soit sur orbite et paradoxalement, cela donne la sale impression qu'il ne se passe pas grand chose. Après, il s'avère divertissant par moments mais on rencontre le second problème: on a l'impression de deviner très tôt comment tout cela va se terminer et c'est frustrant. A aucun moment, je n'ai été vraiment surprise par ce qui arrivait. J'ai été déçue et je me suis ennuyée plus d'une fois. Le dernier tiers commence plutôt bien, mais le soufflé retombe quasiment aussi vite qu'il est monté. L'épisode 9 est de loin le plus réussi de tous, mais c'est bien long avant d'y arriver. Quel dommage! Autre aspect de l'intrigue que j'ai trouvé barbant: la romance. Je n'ai rien contre les comédies romantiques, j'en regarde avec plaisir de temps en temps, mais là j'avoue que je n'ai pas été transcendée.
  Il y a tout de même quelques bonnes choses. Pour commencer, ces gros plans sur toute cette bonne bouffe me rendaient dingue et me filaient une dalle pas possible... et peu importe le moment de la journée où je pouvais regarder le drama!
  Les thèmes abordés sont intéressants: le fait que la reconversion ne soit pas une chose aisée (surtout si l'on s'aventure dans un domaine que l'on ne maîtrise pas vraiment), la malbouffe, la bouffe tout court (!), etc.
  Parmi les autres éléments intéressants, il y a le cadre: "Le Petit Chou" n'est ni plus ni moins qu'un vieux hangar et ça se voit! Il faut dire aussi qu'Eitaro n'a pas  vraiment eu le temps et encore moins les moyens financiers pour se consacrer à la déco ^^. On s'y habitue au bout d'un moment et je lui trouve même un certain charme. Sa stratégie est la suivante: servir des plats raffinés en s'inspirant de la cuisine française mais à des prix raisonnables. Ce qui est marrant, c'est le décalage entre cet environnement, le type de plats servis et certains clients. Le moins que l'on puisse dire, c'est que ça donne un résultat bigarré! Le petit plus: c'est une source de situations cocasses et un terrain propice aux gags. En parlant de gags, il y en a toute une série. J'ai souri plus d'une fois... oh, ça n'a jamais été un gros éclat de rire, mais c'est toujours ça de pris.
  Le jeu des acteurs n'est pas mal. J'ai particulièrement apprécié celui de Hairi Katagiri, qui en fait trop - certes - mais elle est vraiment top dans l'exagération. Sa maladresse dans les instants cruciaux est délicieusement stressante et drôle. A contrario, Miori Takimoto, qui en fait aussi des caisses, m'a souvent agacée. Pour cette raison, Chie est l'un des personnages pour qui j'ai ressenti le plus d'indifférence. Elle peut avoir un côté "gnan gnan" qui finit par donner des boutons. En revanche, le rôle d'Eitaro sied à Osamu Mukai: un personnage un peu bourru mais qui a un bon fond. N'empêche, il doit certainement détenir le record du nombre de fois où un personnage dit le mot m**** dans un drama (^^). Osamu Mukai joue déjà les cuistots dans le drama Osen - un drama que je vous recommande si vous voulez découvrir des trésors de la cuisine japonaise.
  La bande-son est correcte. L'ending fait très "standard du rock à papa" (^^): il s'agit de "Rock Me Baby" par The Bawdies. Ah, et il faut être attentif parce que ça ne dure pas longtemps, mais on entend quelques mesures de "Hard to say I'm sorry" de Chicago au début de l'épisode 8 *la fille qui étale sa culture musicale des années 80* ou encore "Mercy Mercy Me (The Ecology)" de Marvin Gaye, entre autres bonnes choses...






En conclusion :
           
  J'ai donc un sentiment mitigé à l'égard de HUNGRY!: un démarrage poussif, l'impression que ça ne décolle pas vraiment, un regain d'intérêt bien tardif et très court, des longueurs, bref: je me suis pas mal ennuyée.
  HUNGRY!, c'est aussi une bande-son agréable, un cadre assez inédit, quelques acteurs inspirés (pas tous) et quelques moments divertissants...
  Maintenant, c'est à vous de voir!

***

  Pour finir, quelque chose qui n'a rien à voir avec le drama, c'est juste un petit clin d'œil en passant à Kerydwen (^^):



IZA, le 19 mai 2012

vendredi 4 mai 2012

Mop Girl


Mop Girl



Année : 2007
Réalisation, Scénario, etc. : Azuki Mashiba, Shuuko Arai, Osamu Katayama, Jota Tsunehiro, Yasutoshi Ikebe
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique
Adaptation du manga Mop Girl de Miaki Kato

Avec : Keiko Kitagawa = Momoko Hasegawa
Shosuke Tanihara = Shotaro Otomo
Reina Asami = Hina Okouchi
Sousuke Takaoka = Akira Wakayama
Jiro Sato = Shigeo Higashi
Magii = Atsushi Yokouchi
Natsuna Watanabe = Tamaki Nakamura
Shoko Ikezu = Miki Takaoka
Ayasa Hanagata = Reiko Satomi

Le début :

  Employée chez "Angel Life Communications", une entreprise qui organise des cérémonies pour tous les moments cruciaux de la vie, Momoko Hasegawa vient de ruiner un gâteau de mariage bien malgré elle. Pour sa peine, elle est transférée du service des mariages... à celui des enterrements, dans la division spéciale du nettoyage.   é_è'


  A partir de maintenant, son travail consistera à nettoyer les scènes de crimes, transporter les corps, etc., et elle sera désormais sous les ordres de Shotaro Otomo, qui ne l'accueille pas les bras ouverts. En effet, Momoko arrive terriblement en retard dès le premier jour.
   Son premier "client" n'est autre que son ancien professeur principal de lycée...



Mes impressions :

  Avec un tel synopsis, je partais avec un gros à priori. Je m'imaginais l'héroïne nettoyer des macchabées à longueur de temps et j'avoue que cela ne promettait rien de bien ragoûtant dans mon esprit, mais comme je pensais régulièrement à ce drama qui m'intriguait tout de même, j'ai finalement pris la décision de satisfaire ma curiosité. Quoi de mieux pour être définitivement fixée sur la chose?
 Première surprise agréable: la distribution. Je ne savais pas que Shosuke Tanihara et Keiko Kitagawa avaient les rôles principaux. Je m'étais cantonnée à un résumé de l'intrigue et je n'avais pas cherché à savoir qui jouait là-dedans. ^^'



 Seconde surprise agréable: Momoko ne passe pas ses journées à faire la toilette des macchabées, ouf! ^^ Bon, mais qui aurait envie de faire un drama qui traiterait de cela et de toute façon qui aurait envie de voir ça? Remarquez, 'y a des gens tordus... Bon, mais je m'égare!
  Momoko est une jeune femme pas ordinaire. Elle a failli périr dans un accident lorsqu'elle était encore enfant: elle traversait une chaussée d'une manière distraite et n'a pas vu qu'une moto lancée à toute allure était sur le point de la percuter. Une femme ayant vu la scène s'est mise en travers de la route pour protéger Momoko. Malheureusement, en sauvant la vie de Momoko, cette femme y a laissé la sienne. Cependant, elle lui a en quelque sorte transmis un étrange pouvoir: celui de revenir quelques heures en arrière et donc de changer le futur et ce, dès lors qu'elle touche les biens des défunts. Ses oreilles se mettent à siffler et hop!... elle remonte le temps! Fastoche. (^^) Accessoirement, ce retour en arrière lui permet aussi d'arranger les bidons de sa copine Hina. Ils font un peu fi de la rupture du continuum espace-temps, cela ne plairait pas au Doc, mais bon... c'est pour la bonne cause!

"C'est finement observé, ça!" *
 Notre héroïne est typiquement le genre de personnage pour qui on a envie de sympathiser dès le départ. Il faut dire aussi que tout est fait pour. Pour commencer, la punition est un peu sévère: elle n'a vraiment, mais vraiment pas fait exprès d'abîmer ce foutu gâteau - et en passant: j'espère que ça portera la poisse aux mariés! Non mais... Et puis, elle est sympa, la p'tite Momoko et elle est mignonne car elle est assez maladroite et je trouve que ça la rend adorable. Momoko est donc incarnée par Keiko Kitagawa. J'ai bien aimé son jeu, j'ai immédiatement accroché. Elle est gaffeuse et cela la met dans des situations cocasses. Détail amusant: elle fait une légère fixette sur les corps musclés. Son supérieur hiérarchique va très vite devenir son acolyte par la force des choses. Si Momoko ne semble pas avoir de vie amoureuse, Shotaro change de petite amie comme de chemise... et elles viennent toutes de l'étranger (...les petites amies, pas les chemises!). Momoko comprend très vite que le point faible de son chef, c'est les femmes, elle joue là-dessus et lui fait un peu le coup du chantage pour qu'il veuille bien lui donner un coup de main pour mener l'enquête. C'est donc l'inénarrable Shosuke Tanihara qui s'y colle et qui incarne Shotaro, un chaud lapin un peu goujat, mais terriblement drôle et attachant. Le duo qu'ils forment fonctionne bien. Notez qu'ils jouent ensemble également dans l'excellent Handsome Suit, un film que je vous recommande si vous voulez vous divertir les zygomatiques! (^^)



  Le nouvel environnement professionnel de Momoko est plutôt délirant: ses collègues sont assez bizarres et certains ont même un petit grain de folie, ce qui n'est pas pour me déplaire. (^^)



  Mop Girl reprend le schéma de beaucoup de dramas policiers, à savoir: un épisode = un mort sur les bras (avec en bonus: un retour dans le passé qui va aider à changer certaines choses), mais franchement ça passe, parce que c'est réalisé d'une manière telle que l'on arrive toujours à être surpris (voire stressé ou très ému) à un moment ou un autre. Je dis "très ému", parce qu'à deux ou trois reprises, il a fallu sortir les mouchoirs.
   C'est toutefois la comédie qui domine - mais ce n'est quand même pas aussi déjanté que Jikou Keisatsu. Mop Girl démarre tout de suite et l'on enchaîne épisode après épisode assez facilement. Et puis vous savez, après avoir vu un drama tel que Food Fight où TOUT se passe TOUJOURS de la même façon, on peut difficilement faire la fine bouche dans le cas présent!
  J'aime assez l'ending: "Destination Nowhere" par Erika. Je ne comprends rien aux paroles, mais ça rend bien avec les images du drama! J'aime beaucoup les musiques. Chacune d'entre elles colle bien à sa situation. Elles sont signées Kei Yoshikawa.
           
En conclusion :
           
 Mop Girl fait partie de ces dramas dont on n'attendait pas grand chose au départ et dans lesquels on se lance avec un enthousiasme mesuré, mais qui surprennent agréablement en définitive.
  D'un point de vue purement subjectif, les protagonistes sont incarnés par des acteurs que j'adore (au cas où vous en douteriez encore! ^^). Bref, Mop Girl = agréable surprise!! Je vous le recommande, il ne devrait pas vous décevoir.







IZA, le 4 mai 2012