samedi 30 juillet 2011

Yankee-Kun to Megane-Chan

Yankee-Kun to Megane-Chan


Année : 2010
Réalisation, Scénario, etc. : Mahoko Takanari, Akio Yoshida, Ryutaro Kawashima, Yuko Nagata
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie
Adaptation du manga Yankee-Kun to Megane-Chan
de Miki Yoshikawa

Avec : Hiroki Narimiya = Daichi Shinagawa
Riisa Naka = Hana Adachi
Kanata Hongo = Gaku Izumi
Yu Koyanagi = Seiya Chiba
Haruna Kawaguchi = Rinka Himeji

Le début :

        Lui, c'est le yankee (comprenez: "délinquant") le plus redoutable... et redouté! Il a une réputation de bagarreur et il ne faut surtout pas lui chercher de noises. Il a également la particularité de fumer comme un pompier. Son nom? Daichi Shinagawa.
       Elle, c'est la déléguée de classe la plus collante, la plus obstinée, la plus énervante à des kilomètres à la ronde... mais aussi la plus efficace. Son nom? Hana Adachi.
        Lorsque ces deux-là vont se rencontrer (comprenez: se rentrer dedans, littéralement!), ça va être l'étincelle qui va déclencher une série d'aventures toutes plus mouvementées les unes que les autres...

Laissez-moi vous présenter le couple de l'année 2010...
Mes impressions :

       Allez, un p'tit "school drama", ça faisait longtemps! Ils ont de la chance, ces gamins: leur bahut se trouve en bord de mer...
    Comme indiqué plus haut, Yankee-Kun to Megane-Chan est une adaptation de manga... que je n'ai pas lu, mais j'ai cherché quelques images sur le Net par curiosité. L'acteur a été plutôt bien choisi, Hiroki Narimiya ressemble pas mal au personnage du manga qu'il incarne.
       Il faut que je vous raconte le tout début dans le détail, c'est très drôle: après avoir prononcé un "Itadakimasu!" qui vient du cœur, le protagoniste entame son repas et il a vraiment l'air de se régaler, mais il est bien vite interrompu par une bande de voyous. Ils semblent lui en vouloir. Daichi ne se démonte pas, il balance son onigiri dans les airs, se débarrasse de ces petits morveux en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire... et récupère l'onigiri sans perdre un grain de riz. Efficace, le gamin. Pourquoi c'est drôle? Ben, il faut le voir, mais c'est surtout parce que cela m'a fait penser à la fin de Daite Señorita, sauf que cette fois, le héros ne termine pas par terre après avoir battu ses ennemis. Non, non, il mange tout pépère d'une main et répond à un appel téléphonique de l'autre, comme ceci:


        Tout ça pour dire que le début partait plutôt bien et que j'avais envie d'en savoir plus.

Quand je vous disais qu'il était efficace...
       Les protagonistes sont bien assortis, ils forment un couple charmant et rigolo. Je n'ai reconnu l'héroïne ni sur l'affiche, ni dans les premiers instants où elle est apparue. Je ne la connais pas suffisamment pour repérer son nom dans une distribution de rôles. C'est sa voix qui m'a guidée. Je me suis dit que je l'avais déjà entendue quelque part, cette voix... et en fait, cette voix appartient à Riisa Naka, qui a joué dans Ninkyo Helper (entres autres!) où elle tenait le rôle de la p'tite aide-soignante:

Version "Ninkyo Helper"...
... et version "Yankee-Kun to Megane-Chan...". Oui, ça fait peur. (En fait, elle a un joli minois, ce sont ses mimiques qui sont effrayantes.)
        Beaucoup de thèmes sont abordés. Ce sont principalement des problèmes d'ados et de vie de lycée: l'absentéisme, le phénomène "yankee", le racket, les histoires de cœur, etc. (Vous me direz, c'est normal que ça parle de bahut: c'est un "school drama", alors on ne va pas parler de la cueillette des olives en Provence...) L'idée principale est tout de même de faire passer les "yankee" pour des chics types... et filles!
      A part ça, Le rythme est sympa, dans le sens où il y a un bon équilibre entre les passages légers et les passages plus sérieux (...et lorsque je dis "sérieux", cela ne veut pas dire pour autant que le drama sombre dans le larmoyant.) J'ai également trouvé qu'il y avait une petite morale dans cette histoire: c'est qu'il ne faut pas se fier aux apparences. Vous me direz ce que vous en pensez.
          L'action ne se situe pas en permanence au lycée. Par exemple, il y a plusieurs scènes chez les protagonistes, ce qui permet de comprendre pourquoi ils sont ce qu'ils sont. Honneur aux dames: Hana vit avec son grand-père, un type au grand cœur qui a aidé Hana dans des moments difficiles. Quant à Daichi, il a grandi dans une famille un peu dingue, il faut bien le dire. Sa mère est parfois bête comme ses pieds, sa grande sœur est une peste finie quand elle veut...

Daichi: "Ma sœur est fan de Chantal Goya."
                        Kairi: "Tais-toi, avec tes joues tu ressembles à Guignol!"
   ...et son père est un peu bizarre, ce qui tranche d'ailleurs avec sa situation professionnelle, vu qu'il dirige un petit hôpital. L'un n'empêche pas l'autre, mais voyez-vous, c'est le genre de personnage que l'on a du mal à imaginer en directeur d'hôpital. Au fait, le père de Daichi n'est autre que Arata Furuta, ce bon vieux Ozzy! D'ailleurs, ma réaction en le voyant fut de rire un grand coup et de crier: "C'est Ozzyyyy!". De toutes façons, ça le fait à chaque fois que je vois un acteur ou une actrice qui a joué dans Kisarazu Cat's Eye. Dans ces cas-là, je me marre et je m'écrie: "Hé! C'est Machiiiin de Kisarazuuuu!" Que voulez-vous... il y a des dramas qui vous marquent, y'a pas à dire.
        Bon, revenons au drama du jour. (-_-) Il y a aussi pas mal de baston. Si vous voulez voir de l'action et de la distribution de bourre-pif, vous allez en avoir! Les pacifistes ne seront pas trop frustrés pour autant, car ces passages sont également bien dosés. Je l'ai dit plus haut. Il y a de tout, un peu.

Il y a même des effets spéciaux "à la Hollywood"!
Dites-moi jeune homme, vous ne seriez pas fan de Kishidan, par hasard?
        L'ending, Loose Leaf, est servi par Hilcrhyme. La chanson ne restera pas gravée à tout jamais dans ma mémoire. Elle est bien, mais banale. C'est à peu près tout ce que j'ai à dire sur la partie musicale de mon article. Ah non, il y a autre chose! Il y a un morceau instrumental que l'on peut entendre à plusieurs reprises au cours du drama. Les premières notes ressemblent beaucoup à celles de la chanson "Un été de porcelaine". C'est malin! Maintenant, j'ai cette chanson dans la tête en permanence! Grrr...

En conclusion :
           
        Ce fut bien plaisant de suivre les aventures de ces lycéens. Ce drama est de bonne facture et remplit sa fonction de divertissement. Il y a un peu de tout sans excès: de la bonne humeur, de la castagne, de l'émotion et de la romance. Je dirais même qu'il est un cran au-dessus de ce que j'ai regardé récemment.
     Je vous laisse avec quelques captures d'écran en attendant de vous retrouver bientôt...







IZA, le 30 juillet 2011

mardi 19 juillet 2011

Kame Wa Igai To Hayaku Oyogu

Juri Ueno Saikoooo!


Année : 2005
Réalisation, Scénario, etc. : Satoshi Miki
Durée : 90 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Juri Ueno = Suzume Katakura
Yuu Aoi = Kujaku Ogitani
Ryo Iwamatsu = Shizuo Kugitani
Eri Fuse = Etsuko Kugitani

Le début :
           
         Suzume est une jeune femme au foyer qui a deux problèmes: le premier, c'est son quotidien. Il lui semble d'une affreuse banalité. Le second, c'est elle-même. Elle a l'impression que personne ne la remarque et que rien d'intéressant ne se passe autour d'elle.
        Elle fait un jour une chute dans un escalier à cause d'un marchand qui perd sa cargaison de pommes et elle voit au raz du sol un minuscule et mystérieux encart publicitaire collé sur un poteau... Cette affiche va quelque peu épicer son quotidien.

Voilà comment tout a commencé...
Mes impressions :

         Bon, mais... pourquoi ce titre? La traduction anglaise est: "Turtles swim faster than expected", ce qui donnerait en français un truc du genre: "Les tortues nagent plus vite que l'on croit". Il est vaguement question d'une tortue, en effet. Il s'agit plus précisément de la tortue du mari de Suzume, qui ne rentre jamais le soir car il travaille loin de chez lui... et il faut dire qu'il l'aime, sa tortue! Il téléphone tous les jours à Suzume pour lui demander si elle n'a pas oublié de nourrir cette fichue bestiole. Par contre, il ne demande jamais des nouvelles de sa femme... d'où le vague à l'âme bien compréhensible de Suzume.

"Vous ne croyez tout de même pas que Suzume va être l'unique star du film, non?"

Vous dire précisément de quoi le film parle n'est pas évident, parce que le moins que l'on puisse dire... c'est qu'il est on ne peut plus étrange! De plus, si j'explique de quoi la minuscule affiche publicitaire traite, vous allez perdre tout l'intérêt du film. Alors, je vais plutôt vous parler de ce que j'ai fait le week-end dernier... Hé! Revenez, je plaisantais!
Revenons au film. Alors, sans raconter ce qui s'y passe, je peux vous dire que l'atmosphère est très particulière. L'héroïne pense qu'elle est insignifiante et sous-entend que son quotidien est affreusement ennuyeux, pourtant il se passe tout un tas de choses toutes plus extravagantes les unes que les autres. Par exemple, elle a affaire à un plombier bizarre, un coiffeur frappadingue, une amie d'enfance bizarre ET frappadingue... et puis surtout le mystérieux couple Kugitani qui va entraîner Suzume dans de folles aventures. Le film est tour à tour étrange, drôle, dingue et même parfois un peu triste (juste un tout petit peu). Je me suis posée beaucoup de questions à la fin et j'ai l'impression que plusieurs interprétations sont possibles. Dans tous les cas, j'ai trouvé ce film vraiment étrange, mais très beau. Je trouve même qu'il ressemble à un songe.
Je peux également vous parler des couleurs. Le spectateur en prend plein les mirettes. Il y a du vert pomme, du jaune, du rouge, du fuchsia, plein de couleurs "pétantes". C'est simple, j'adore la déco de l'appartement de Suzume!
Par contre, je ne peux pas vous dire grand chose à propos des musiques, si ce n'est qu'elles sont superbes. Comme je ne lis pas le japonais, je ne suis pas en mesure de récupérer l'information à la fin du générique et je n'ai pas trouvé sur le Net, alors je ne peux malheureusement pas vous dire de qui elles sont.









En conclusion :

         Impossible pour moi d'être objective lorsqu'il s'agit de Mademoiselle Ueno. Je l'adore! Elle pourrait avoir un rôle dans le pire navet qui soit et elle pourrait jouer comme un pied, je la trouverais tout de même géniale. Ceci dit, j'ai du mal à imaginer qu'elle puisse être mauvaise un jour. (^^)
         Vous aurez donc compris que je vous recommande chaudement de regarder ce film si ce n'est pas déjà fait! Vous l'aimerez si vous aimez ce qui est bizarre, drôle et onirique.


IZA, le 19 juillet 2011

dimanche 17 juillet 2011

Jikou Keisatsu

Affaire classée!


Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Renpei Tsukamoto, Koichi Toda, Ikuhide Yokochi
Durée : 9 épisodes de 45 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Joe Odagiri = Shuichiro Kiriyama
Kumiko Aso = Shizuka Mikazuki
Kosuke Toyohara = Hayate Jumonji
Eri Fuse = Matarai
Ken Mitsuishi = Morosawa
Noriko Eguchi = Saneie

Le début :

         Shuichiro Kiriyama est policier. Il travaille aux affaires classées au commissariat de Soobu. Il n'a pas de hobby. Cela ne semble pas lui poser de problème particulier, mais ses collègues pensent que ce serait une bonne chose s'il en avait un. Il essaie de se mettre à l'origami sur les conseils de son supérieur. Après avoir passé une nuit à faire des grues en papier, il a une illumination: il va tenter de résoudre les affaires qui ont atteint leur date de prescription... et ce sera ça, son hobby!
          Il sera aidé par une collègue, Shizuka Mikazuki, qui a un gros faible pour lui. Essayer de résoudre les affaires classées ne l'intéresse pas du tout. Elle accepte de l'aider uniquement dans l'espoir qu'il se rapproche d'elle.


Mes impressions :

         Un drama qui débute avec une cambrioleuse naturiste qui prend la fuite, ça vous donne envie de voir la suite? Moi, oui! C'est assez inédit, ça sent le déjanté et je trouve ça drôle (mais ça n'engage que moi, bien sûr!). En même temps, en voyant cela, on se dit que le ton est donné! D'ailleurs, je tiens à préciser que ce drama est assez spécial. Il faut un peu de temps pour "rentrer dedans". C'est le genre de drama qui ne vous laissera pas un souvenir impérissable voire, qui vous agacera si vous n'accrochez pas assez vite. Toutefois, si vous adhérez, vous ne le regretterez sans doute pas.
           Je me suis demandée si ce drama n'était pas une adaptation de manga à cause de certains ressorts comiques et de la manière dont certaines scènes ont été filmées. Remarquez, c'est peut-être voulu. Bref. Je me suis renseignée un peu et je n'ai rien trouvé à ce propos, alors si c'est une adaptation n'hésitez pas à intervenir et éclairer ma lanterne ;) (Qu'est-ce qu'il est ludique ce blog, nom d'un p'tit bonhomme!)
       Les images paraissent vieilles, aussi j'ai été surprise lorsque j'ai découvert que ce drama datait de 2006. J'ai vraiment cru qu'il était antérieur. Je dis ça, mais ce n'est pas gênant en fin de compte. Je me suis habituée assez vite.
           Les énigmes en elles-mêmes ne sont pas particulièrement passionnantes à suivre. Ce qui donne tout l'intérêt au drama, c'est le comique de situation. Un exemple de gag: Shuichiro est en train de manger des nouilles et pose une question à Shizuka. Du coup, la nouille qu'il tient dans ses baguettes associée à un morceau de nouille tombé sur sa veste forment un point d'interrogation, comme ceci:


         Il faut être vigilant si l'on ne veut pas rater certains gags, car ça fuse de tous les côtés. D'ailleurs, je suis sûre d'avoir loupé plein de choses, tellement ça va vite. J'ai tout de même besoin d'un peu de temps pour lire les sous-titres ^^' et des fois, il se passe des choses en arrière-plan et un retour en arrière est parfois nécessaire pour bien profiter de tout.
           Le drama a beau traiter de crimes, le ton ne reste jamais sérieux très longtemps car des événements absurdes ou des grosses conneries bien lourdes peuvent surgir de nulle part et à n'importe quel moment. Par exemple, dans l'épisode 1, un type est en train de donner des informations à Shizuka concernant un meurtre, donc le ton est plutôt sérieux. Et puis tout à coup, il s'arrête net et lui explique qu'il a mauvaise haleine parce qu'il a mangé beaucoup de viande la veille, etc. (C'est du lourd, je vous ai prévenus!)
      A chaque épisode correspond une affaire à résoudre et chaque épisode suit rigoureusement le même schéma à une exception près: dans l'un des épisodes, l'affaire n'est pas centrée sur Shuichiro, étant donné que ça se passe 4 jours avant la date de prescription. Le fait que le schéma soit presque toujours le même pourrait devenir lassant, mais comme le drama est truffé de gags, je dirais que ça passe.
         Shuichiro et Shizuka forment un couple bien sympathique. Shizuka fait quelquefois pitié, parce qu'elle est vraiment accro à son Shuichiro et lui tend des perches pas possibles, mais comme il est plutôt dans la lune ou occupé à réfléchir à ses affaires classées, il ne voit rien. Mais alors rien. Du tout. Que dalle.  
        Au niveau des musiques, ils ont fait fort par moments: l'une d'elles est clairement inspirée du générique d'Amicalement Vôtre (The Persuaders, pour les puristes). On peut l'entendre vers la fin de chaque épisode lorsque Shuichiro a résolu l'affaire et qu'il explique le pourquoi du comment. On entend également la petite musique bien stressante de Psychose à plusieurs reprises... L'ending est servi par Ceyren. Il s'agit de Ame, un joli petit slow.
              
En conclusion :
           
         Une bonne comédie japonaise bien déjantée comme je les aime! Voilà ce que je peux dire en conclusion. Plus je regarde des séries de ce genre, plus je me rends compte que j'adhère complètement à l'humour japonais.
            Il existe une Saison 2, mais je n'ai pas eu le plaisir de la voir.


IZA, le 17 juillet 2011

mercredi 13 juillet 2011

Second Virgin

...touched for the very first tiiiime! (Allez, chantez tous avec moi!)


Année : 2010
Réalisation, Scénario, etc. : Hiroshi Kurosaki, Tsuyoshi Yanagawa
Durée : 10 épisodes de 45 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Kyoka Suzuki = Rui Nakamura
Hiroki Hasegawa = Ko Suzuki
Kyoko Fukada = Marie Suzuki
Yasunori Danta = Hajime Mukai
Mitsuko Kusabue = Shugetsu Magaki
YOU = Aiko
Go Ayano = Ryo Nakamura

Le début :

            Rui Nakamura est une quadra dynamique. Suite à son divorce, elle s'est investie à fond dans son travail et s'est jurée de ne plus jamais tomber amoureuse. Ko Suzuki est une référence en matière de finance. C'est un homme impulsif et passionné comme Rui. Ils se rencontrent lors d'un dîner. Très vite, Ko fait une cour assidue à Rui, mais elle a peur de céder à ses avances car Ko est marié et surtout il a l'âge de Ryo, le fils de Rui.
            Dans le même temps, un couple de jeunes mariés emménage près de chez Rui et elle va plus ou moins sympathiser avec la jeune femme, une certaine Marie Suzuki. Cette dernière lui fait part de ses problèmes de couple... 

Mes impressions :

            Je ne connaissais pas ce drama. Je l'ai découvert sur le blog de Lynda. A l'époque, sa critique avait attisé ma curiosité... et voilà comment un drama qui ne figurait même pas sur ma liste de "dramas à voir tout de suite, maintenant!" s'est retrouvé en tête du peloton!
            Je commencerai par la seule chose qui m'ait réellement déplue: la première scène. Je déteste les flash-forwards qui gâchent tout et n'apportent rien. Je n'en dis pas plus. (^^)
       Passons au reste. Alors d'ordinaire, ce genre d'histoire qui sent bon Les Feux de l'Amour, ce n'est pas vraiment mon truc. Ou sinon, il me faut une motivation particulière. Là, il y en avait plusieurs...
          Tout d'abord, Second Virgin a un parfum de scandale et fait partie de ces dramas qui sortent un peu des sentiers battus. Les personnages sont peu ordinaires et puis surtout, il est question d'une passion entre une femme de 45 ans et d'un homme qui a 17 ans de moins qu'elle, mais qu'à cela ne tienne: assumons! Ce n'est pas le seul drama qui traite de cela, mais celui-ci n'est vraiment pas banal. Ceci dit, j'ai trouvé que le premier baiser n'était pas terrible, en fait. J'en ai vu des meilleurs dans les JDramas. Oui, parfaitement: des JDramas, vous avez bien lu! C'est dire s'il était gauche, ce premier baiser.
      Seconde motivation: j'avoue, j'aime les héros et les héroïnes qui sont forts en apparence, mais qui cachent un cœur d'artichaut. Là, j'ai été servie...
           Troisième motivation: les personnages secondaires! Shugetsu Magaki, le personnage incarné par Mitsuko Kusabue est une caractérielle tantôt amusante, tantôt effrayante, toujours épatante. J'ai également beaucoup apprécié Aiko, la petite amie de Ryo, qui donne l'impression d'être une vraie curiosité de prime abord. En fait, elle est lucide concernant sa relation avec Ryo, elle est intelligente, elle a souvent les mots justes et je la trouve touchante de simplicité. Je manque peut-être un peu d'objectivité concernant Aiko parce que je suis fan de YOU... et puis, je trouve que son rôle dans Second Virgin lui va tout simplement comme un gant. J'ai aussi apprécié Hajime Mukai, le big boss de la maison d'édition. Il a une grande ouverture d'esprit et son histoire est intéressante.

Mitsuko Kusabue = Shugetsu Magaki
YOU = Aiko et Go Ayano = Ryo Nakamura
Yasunori Danta = Hajime Mukai
        Quatrième motivation: ce drama est parfois comique! Je vais d'ailleurs le prouver dans quelques lignes, parce que j'ai l'impression que vous êtes en train de froncer les sourcils et qu'une explication va s'avérer utile... XD
        Cinquième motivation: Le drama est plié au bout de 10x45 minutes, tandis que Les Feux de l'Amour...
      Sixième motivation: beaucoup de sujets "tabous" sont abordés, mais sans jamais sombrer dans le glauque ou l'obscène. J'ai fortement apprécié!
          Au niveau de l'histoire, il se passe tout un tas de choses et la romance entre Rui et Ko ne représente qu'un aspect du drama. L'intrigue est plutôt bien rythmée, il y a des rebondissements, je ne me suis jamais ennuyée. La fin des épisodes 8 et 9 figurent peut-être parmi les meilleurs passages du drama. Il y a un suspens insoutenable et j'étais bien heureuse d'avoir la suite sous le coude! Le dernier épisode est superbe, ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. J'aime bien également les petits moments de stress que l'on peut trouver par-ci, par-là: lorsque Marie fait tomber une pile de documents chez Rui (et parmi eux, il y a une carte de Ko), ou lorsque les Suzuki emménagent et que Rui et Ko sont à deux doigts de se croiser mais finissent par se louper, etc. Il y en a beaucoup d'autres, mais je ne mentionne que ceux du début pour éviter de tout gâcher.  ^^' La fin est réussie et la dernière image est très belle.
        Que peut-on dire des protagonistes? Commençons par Marie. Si les scénaristes ne voulaient pas que le public sympathise avec la femme trompée, je pense que c'est réussi: Marie est une vraie tête pleine d'eau. J'avoue qu'ils ont mis le paquet. Elle a tout faux dès le départ, elle est très agaçante, immature, imbécile et un peu barrée, il faut bien le dire! Ceci dit, elle est un peu plus colorée après quelques épisodes. Je trouve que c'est le personnage qui évolue le plus. Autant je la détestais au début, autant j'ai quasiment fini par éprouver de la sympathie pour elle... quasiment... oui, 'faut pas pousser non plus! Par contre, je n'ai pas pris le parti des amants pour autant. Je les trouve antipathiques. J'ai essayé de compatir, en vain... alors, c'est un peu bête, ce sont tout de même les protagonistes! Bon, mais j'ai suivi le drama jusqu'au bout quand même! L'histoire est intéressante!
         J'annonçais un peu plus haut l'aspect comique du drama. Tout d'abord, commençons par cette capture d'écran:


          Je crois que l'image parle d'elle-même: Ko a volé une paire de chaussettes chez le fils de Rui et en arbore une fièrement autour du cou! J'ai d'autres exemples: la tête que font les amants lorsqu'ils se rendent compte qu'ils sont voisins, la tête de Rui lorsque Marie lui dit qu'elle lui fait penser à sa mère, la scène où Marie vient sur le lieu de travail de Rui et commence à étaler ses moments intimes avec Ko...
         Les musiques ne sont pas vilaines. Ce sont principalement des morceaux de violon aux accents mi-tziganes, mi-irlandais. L'ending, Anata Dake Ga par Kumi Koda, est une chanson au rythme lent, plutôt banale... le genre de chanson qui n'est pas trop moche mais que je vais certainement oublier assez vite.
           
En conclusion :
           
          Eh bien, merci Lynda pour cette trouvaille!   (^_-) Franchement, ce n'est pas le genre de drama sur lequel je me jetterais d'ordinaire sans réfléchir, mais j'avoue que j'ai été agréablement surprise. Il ne figurera certes pas dans mes favoris mais je l'ai apprécié, même si j'ai été un peu moqueuse par moments dans cet article. Ce n'est vraiment pas méchant.
          J'ai lu sur plusieurs sites qu'un film était actuellement en préparation...


IZA, le 13 juillet 2011

mercredi 6 juillet 2011

Miss No Good

Miss No Good
  
  
Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Chai Zhi Ping, Zhang Bo Yu
Durée : 14 épisodes. Durée variable, de1h14 à 1h36 (bêtisiers inclus)
Pays : Taiwan
Genre : Comédie romantique

Avec : Rainie Yang = Jiang Xiao Hua
Wilber Pan = Tang Men
Dean Fujioka = Jia Si Le
Michelle Chen = Jiang Mi

Le début :

            Jiang Xiao Hua vit avec son père et sa grand-mère. Elle a des goûts vestimentaires disons... très originaux. Elle tient une petite boutique de fringues et d'accessoires fantaisie et elle est secondée par son paternel.
            Un jour, sa route croise celle de Tang Men, un célèbre styliste. Il est froid et semble avoir beaucoup de mal à nouer des liens affectifs. D'emblée, il se montre très désagréable envers Jiang Xiao Hua. Elle lui demande pourtant de devenir son coach et de l'aider à changer de style pour être digne de Jia Si Le... qui n'est autre que le meilleur ami de Tang Men. Jia Si Le courtise Jiang Xiao Hua et aimerait qu'elle devienne sa petite amie.
            Jiang Mi vit avec la famille de Jia Si Le. Elle est destinée à devenir sa femme. Jia Si Le et Jiang Mi ont conclu un marché: ils se donnent 1 an pour tomber amoureux de quelqu'un. Passé ce délai et en cas d'échec, ils accepteront le mariage que leurs familles ont arrangé.

De gauche à droite: Jiang Mi, Tang Men, Jia Si Le et Jiang Xiao Hua.
Mes impressions :

             Prenez Titi. Vous l'avez? Bon. Maintenant, vous commencez à l'étrangler. Ensuite, vous le sapez comme Punky Brewster. Et voilà, vous obtenez la voix et le look de Jiang Xiao Hua, notre héroïne. (Ceci dit, la voix de Jo Jo, sa copine, est pire encore, heureusement qu'on ne la voit pas très souvent. Grrr...) Bon, son look de sorcière urbaine, elle ne se le trimballe pas pendant tout le drama, mais ce n'est pas tellement ça qui me dérange, elle est même plutôt marrante comme ça. Non, ce qui me dérange, c'est le fait que Jiang Xiao Hua en fasse des tonnes en per-ma-nen-ce et avec cette voix de crécelle/ Titi qu'on étrangle. Les personnages qui en rajoutent, ça ne me dérange pas en général mais là, trop c'est trop. Le pire, c'est lorsqu'elle se met à rire.



            J'ai été choquée par une scène profondément débile qui se passe dans l'épisode 3: Jiang Xiao Hua et Tang Men se mettent un sac plastique sur la tête!! Non mais, ça va pas des fois?!
            Certains passages sont assez longs... trop longs? Je pense aux scènes de dispute qui opposent Tang Men et Jiang Xiao Hua au début du drama, mais ceci est lié au fait que les personnages en fassent des tonnes et des tonnes... Des passages longs, il y en a beaucoup d'autres (malheureusement).
            L'intrigue n'est vraiment pas complexe, mais vous l'aurez peut-être compris: 2 gars, 2 filles, des couples qui se font peut-être, se défont peut-être aussi... et la question à 10 000 dollars: aurons-nous les mêmes couples à l'arrivée? En effet, Jiang Mi est réellement amoureuse de Jia Si Le et ne voit pas du tout d'un bon œil le fait que ce dernier s'affiche avec Jiang Xiao Hua. Conséquence: jalousie, complots et coups de traitre... bref, la totale!
            A part ça? Ben voilà, je viens de regarder mon premier drama taïwanais et... eh bien, il a fallu que je m'adapte! Des épisodes assez longs, de longueur variable et plus nombreux que dans les dramas japonais, etc. Bon, je ne vais pas passer en revue toutes les différences et vous avez compris en lisant plus haut ce qui m'a le plus ennuyée dans ce drama, alors je passe aux choses positives.
            Mon personnage favori est sans conteste Tang Men. Lorsqu'il commençait à s'énerver et monter dans les tours, j'étais aux anges. J'aime bien les personnages antipathiques mais qui ont un bon fond et Tang Men est un bon exemple. Il a même un côté sensible très touchant qui se révèle au bout de quelques épisodes.

"Je ne vois absolument pas de quoi vous voulez parler!"
            Autre chose positive: les paroles souvent très sages de la grand-mère de Jiang Xiao Hua (surtout dans les premiers épisodes), notamment l'idée qu'il faille s'accepter tel que l'on est. Je sais, c'est pas facile tous les jours, mais c'est comme ça! (^^) La grand-mère est très amusante. Quant au père, il est acteur à ses heures perdues et a souvent très peu de choses à faire en cette qualité, mais il prend cette occupation avec beaucoup de sérieux. A ce propos, il y a une scène plutôt rigolote dans l'épisode 5 où il met tout le monde à contribution pour l'aider à répéter deux malheureuses répliques. 
            Certains gags sont assez bien réussis et il y a quelques passages vraiment amusants. Par exemple, dans l'épisode 2, Jiang Xiao Hua ne veut pas rater un RDV de relooking avec Tang Men et fait sonner une dizaine de réveils... mais elle a tout de même un mal fou à s'extraire de son lit. La caméra est placée sous le lit et on voit Jiang Xiao Hua glisser doucement vers le sol. Il faut imaginer les réveils qui vous déchirent les tympans. J'ai mis une capture d'écran de côté pour illustrer:

Petit jeu: combien y a-t-il de réveils sur cette image?

             Dans les choses positives, il y a également des petits effets spéciaux disséminés un peu partout et qui donnent un côté manga à la série. Par exemple, lorsqu'un personnage s'énerve (au hasard, Tang Men!) il a de la fumée qui lui sort par le nez et les oreilles, tandis que son front se pare du petit dessin bien connu des lecteurs de mangas, CQFD:


            Autre exemple, les petits cœurs dans les yeux de Jiang Xiao Hua dans un moment très tendre avec Jia Si Le, CQFD ci-dessous:

On a retrouvé E.T.
            Sinon, ils ont eu la bonne idée d'inclure un petit bêtisier / making of à la fin de chaque épisode. Je ne sais pas si c'est systématique dans les TWDramas, mais ça me plaît bien.
            J'ai trouvé que les épisodes 6 à 8 étaient 1 cran au-dessus du reste. Le drama décolle un peu grâce à un événement inattendu qui vient corser l'intrigue, mais je ne dirai pas exactement où pour ménager un peu le suspens. Tout ce que je peux dire, c'est qu'à partir de ce moment, le drama est sur orbite, mais quel dommage de devoir attendre autant de temps! Je reproche tout de même le méli-mélo (et surtout le mélo, si je puis dire!) que cet événement provoque.
            Globalement et pour résumer, la première partie du drama adopte un ton plutôt léger, un peu déjanté (... un peu... beaucoup, même!), tandis que la seconde partie est plus mélodramatique. Il n'y a quasiment plus d'effets spéciaux "manga". La meilleure partie du drama se situe au milieu. Avant et après, ben... 'faut voir. Par moments, je me suis tout de même royalement ennuyée. C'était parfois long, trèèèès long... (=_=) ZZZZ... Je reconnais tout de même que j'ai bien aimé les dernières minutes (scène du scooter).
            Si vous voulez regarder ce drama, laissez-moi vous donner un conseil: surtout ne regardez pas les teasers à la fin de chaque épisode pour la simple raison qu'ils en dévoilent beaucoup trop sur la suite. A bon entendeur...
            Je terminerai, comme d'habitude, avec un mot sur les musiques. Les morceaux instrumentaux distillés pendant chaque épisode sont assez variés et ne polluent pas trop et c'est bien comme ça. Wilber Pan et Rainie Yang se chargent respectivement de l'opening (Summer Craziness) et de l'ending (Take Me Away). Comme ils ont été sages, on leur a même octroyé à chacun une insert song: The Same Regret pour Wilber Pan et Too Confused pour la demoiselle. D'ailleurs, je souligne au passage que je préfère Rainie Yang lorsqu'elle chante que lorsqu'elle parle... Mais enfin, pourquoi les actrices ne peuvent-elles pas parler normalement dans les dramas?

En conclusion :
           
            Quelque part entre Pygmalion, Pretty Woman, Le Vilain Petit Canard et Punky Brewster, il y a Miss No Good. Si je m'étais cantonnée à mes impressions de départ, jamais je n'aurais regardé jusqu'à la fin. J'ai failli décrocher à plusieurs reprises, je ne vous le cache pas et il est clair que ce drama ne me laissera pas un souvenir impérissable.
            Dans ma réserve de TWDramas, j'ai aussi Why Why Love et je vais bientôt me pencher sur le sujet. Alors oui, je sais, il y a aussi Rainie Yang au casting, mais j'ose espérer que la voix de son personnage n'est pas aussi insupportable que dans Miss No Good. De toutes façons, c'est pas possible... enfin, j'espère. *peur*


IZA, le 6 juillet 2011