dimanche 24 février 2013

Sinclair ZX81


Sauvetage d'un ZX81 en 2013!


Année de sortie: 1981
                                                                                                                                  
Introduction:

 Là, les amis, on remonte très loin dans le temps! (^^) Si cela vous intéresse, il est possible d'obtenir les infos techniques et de télécharger le manuel de l'utilisateur sur ce site dédié aux vieilles machines.

La machine :

 Le but de cet article n'est pas de s'intéresser à la machine en général, mais à celle-ci en particulier car elle a une histoire. Pour ce qui est de la machine en général, toutes les infos sont déjà disponibles sur le Web et il existe également toute une foule de vidéos pour satisfaire votre curiosité et/ou vous remémorer de bons moments ou de voir à côté de quoi vous êtes passés! (^^) Voici donc la bestiole:




 L'histoire en question: vous qui êtes fans de la rubrique "Retrogaming" d'Iza-ware (et je sais que vous êtes nombreux ^^), vous connaissez déjà Christian, le retrogamer occasionnel qui me donne un coup de main pour rédiger les articles dédiés aux vieilles machines. Eh bien, par une belle journée de juillet 2009 (du moins, je crois ^^), l'un de ses collègues de bureau lui a ramené ce vieux ZX81 (pléonasme!) qui était resté plusieurs années dans le garage de ses parents. La machine était restée dans la boîte d'origine:



 La machine semblait en parfait état. Cet été-là, Christian avait effectué les premiers tests et il apparaissait assez clairement que les touches 5, 6, T, Y, G, H, V et B ne fonctionnaient plus:




 Notez qu'à cette époque, le test avait été effectué sur la même TV qui a servi à faire nos articles sur l'Hanimex. Sachez que depuis... ben... R.I.P la TV.  :(
 De juillet 2009 à décembre 2012, la machine est restée soigneusement rangée dans un carton... jusqu'au jour où un autre collègue de bureau a gentiment proposé de jouer les chirurgiens (sans dépassement d'honoraires!). La machine nous a été rendue fin janvier 2013, mais non testée car... aucune TV n'était libre chez le "chirurgien"! (^^) Nous avons donc eu l'honneur et le plaisir de brancher la bestiole sur notre TV HD :) (vu les résolutions d'écran que permet cette machine, il fallait au moins ça!). Après une recherche automatique longue (et stressante) du canal TV exploité par le Sinclair, la TV a fini par afficher: "Chaînes trouvées: 2" (?!) et évidemment (et heureusement), une seule fonctionnait, ce qui a permis de tester le clavier. La suite, nous vous laissons la découvrir par vous-mêmes:



Conclusion:

 Oui, merci Sylvain d'avoir contribué à redonner vie à ce Sinclair. Pour les passionnés que cela intéresse, un petit quizz: Sylvain est visible sur Internet. Un indice: Retrogaming Amiga ;)


IZA, le 24 février 2013

samedi 16 février 2013

Nasake no Onna - SP -


Nasake no Onna -SP-


Titre original : ナサケの女 Special
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : ?
Durée : 107 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Ryoko Yonekura = Matsuko Matsudaira
Shiro Ito = Gonzo Makino
Shigeru Izumiya = Rokusuke Sone
Takeda Tetsuya = Tetsuko Mama
Naoko Iijima = Kazumi Inukai
Takashi Tsukamoto = Kosuke Miki
Masanobu Katsumura = Hino Shibachi
? = Junichiro Makino
Saki Takaoka = Setsuko Makino

Le début :

 Toujours aussi impliquée dans ce qu'elle entreprend, Matsuko a réussi cette fois-ci à s'infiltrer au "NewComer", un bar de transsexuels. Elle soupçonne le gérant de faire des cachoteries au fisc. Elle a également l'œil sur l'une des fidèles clientes du bar - Setsuko Makino, célèbre chirurgienne de son état et fille d'un directeur d'hôpital réputé. Le père et la fille semblent également tremper dans des affaires plutôt louches. Matsuko est sur le coup... attention, ça va barder!

                       
Mes impressions :
           
 Voilà, c'est fait. Après avoir vu en décembre dernier le drama Nasake no Onna, je me suis attaquée à son épisode spécial. Deux ans séparent le drama et son SP. Alors, est-ce que ça se termine en beauté?

***

 Bon, c'est la routine. Le SP est une enquête supplémentaire. Ceux qui espéraient du renouveau sont prévenus. Parmi les choses qui n'ont pas changé (mais qui pour le coup sont vraiment drôles), nous avons encore le droit aux interventions spectaculaires des agents du fisc. Ils déboulent en masse de nulle part et marchent à vive allure vers leur cible. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Certains ont leurs méthodes infaillibles pour faire avouer ceux qui ont filouté, d'autres sont doués pour dénicher des planques improbables.

Mais ouiiii... l'aquarium! 'Fallait y penser!

 Les plus zélés d'entre eux n'hésitent pas à donner de leur personne pour faire avancer l'enquête, à l'instar de Kosuke (Takashi Tsukamoto) et l'un de ses collègues (Yuki Jutta). Attention les yeux, c'est assez violent:


 Bref, cela fait partie des moments bien divertissants de l'épisode. Tout n'est pas à jeter dans Nasake no Onna. (^^)
 Matsuko est toujours aussi mal vue auprès de ses collègues qui lui reprochent son insubordination et le fait qu'elle ne marche qu'à l'instinct. Elle a même régressé depuis la fin du drama. En effet, elle finissait par faire preuve de bonne volonté pour s'intégrer dans le service et travailler en équipe au bout de quelques épisodes.


 Chacun a repris son poste... ou presque. Exit le chef Nitta (Toshiro Yanagiba). Il passe juste faire un coucou dans le dernier tiers de l'épisode et basta. Ce n'est pas tout: mais où est passé Tomoya? Eh oui, on perd Koji Seto  :`(   ... mais on récupère Hayami Mokomichi qui incarne l'un des frères de Setsuko. Reste à voir si l'on gagne au change...


 En tout cas, il remporte les suffrages des transsexuels. Alors justement, les transsexuels, je vais en parler tout de suite. Regardez-moi tout d'abord cette belle brochette:


 Ils sont insupportables. Heureusement, on ne les voit pas beaucoup. Leurs noms sont ridicules: Tomate, Laitue, Chou, Citrouille... bref:

(Oui... bon... j'ai honte... je sors...)

 Mais pourquoi faut-il que l'on fasse passer systématiquement les transsexuels pour une bande d'abrutis maniérés? Ils en font beaucoup trop, au point de s'avérer irritants dès les premières secondes. Qui plus est, ils sont ridicules au possible et sont si mal fagotés que comparés à eux, Les Vamps auraient presque la classe.

Mais non, pas eux, voyons! Je parle bien sûr de Lucienne et Gisèle, nos Vamps à nous:


 Certaines ficelles du scénario sont un peu grosses: alors qu'elle poursuivait Citrouille qui essayait de se faire la malle lors d'une intervention du fisc au NewComer, Matsuko feint une blessure et se retrouve à l'hôpital Makino (ben voyons...), ce qui va lui permettre de commencer son enquête... Vous avez dit prévisible? Il y a de ça... Il y a de ça... (^^)
 Alors justement, faisons un peu plus connaissance avec le directeur Makino et ses rejetons. Sous ses airs de patriarche sérieux et incorruptible, Gonzo Makino (Shiro Ito) est en fait un magouilleur de premier ordre.


  Junichiro (? Je ne connais pas le nom de cet acteur et je n'ai pas trouvé l'info. Si une âme généreuse peut me renseigner...), le fils aîné, fréquente les clubs de Ginza et y dépense une petite fortune... un peu trop au goût de nos inspecteurs. Il a accédé à un poste important de l'hôpital alors que c'est un incapable. Ses études auraient été financées grâce à de l'argent sale.


 Setsuko (Saki Takaoka), spécialiste en chirurgie esthétique, dépense des sommes considérables au NewComer. C'est elle qui a opéré la bande de joyeux lurons dont j'ai parlé un peu plus haut. J'ai surtout retenu le fait qu'elle était barge et frustrée.


 Enfin, Hayao (Hayami Mokomichi), le plus jeune de cette fratrie, est médecin sur une île paumée au large du Japon. Installé dans une bicoque qui lui sert de clinique de fortune, il vit on ne peut plus chichement, refuse tout paiement d'honoraires et ne semble vivre que de dons de nourriture que les habitants veulent bien lui donner en échange de ses soins.


 Etant donné qu'il se passe toujours quelque chose, l'absence de temps mort évite l'ennui et même si l'épisode dure quasiment 2 heures, ça donne l'impression de passer relativement vite. Ceci est le point fort de cet épisode.
 Si le drama a ses instants de tension et d'émotion, le SP est résolument axé sur la comédie. J'ai noté quelques scènes bien amusantes, comme ces brefs échanges dans un ascenseur entre Matsuko et Matsuko Deluxe (qui joue ici son propre rôle).

"Pourvu que les secondes soient des heuuuures..."

 Pour finir, un mot sur le débit des phrases: certains sous-titres sont toujours en "mode TGV" car les acteurs sont manifestement sous Guronsan. D'une manière générale, il y a tout de même de belles accalmies.
 Pour info, question bande-son et ending, je pense que quasiment rien n'a changé. Je ne l'avais pas précisé dans mon avis sur le drama, mais hormis "Lies, Lies" - un brin trop banal - j'avais plutôt bien aimé les musiques. 

En conclusion :
           
  Des personnages qui n'ont pas évolué depuis la fin du drama  - on prend les mêmes et on recommence - et qui se veulent drôles mais qui ne le sont pas toujours par trop de caricature, une intrigue aux ficelles un peu grosses à la limite de l'imposture, bref: le début manque cruellement de finesse. Il faut un déploiement considérable d'énergie et de bonne humeur, des personnages qui se démènent à 100 à l'heure et un peu de suspens pour sauver le navire in extremis. Si vous n'avez pas vu le drama, vous pouvez tout aussi bien vous contenter de ce SP. 
 Pour ma part, je ne pense pas revoir le drama un jour. En revanche, il n'est pas exclu que je m'installe de nouveau devant le SP... oh, pas tout de suite, hein, mais un jour, qui sait... En fin de compte, le SP est à l'image du drama: un début laborieux, mais ça va mieux par la suite.








Photo Vamps: http://edohsama.blogspot.fr/2012/01/vamps-new-look.html
Photo Les Vamps:http://www.cotcotprod.com/index.php?page=spectacle&id_spectacle=1&rub=medias
Photo Charles Trenet: http://www.linternaute.com/actualite/magazine/classement/les-plus-grands-evenements-de-la-decennie/45-la-mort-de-charles-trenet.shtml  



IZA, le 16 février 2013


vendredi 8 février 2013

Going my Home


Going my Home


Titre original : ゴーイング マイ ホーム
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Hirokazu Koreeda
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Hiroshi Abe = Ryota Tsuboi
Tomoko Yamaguchi = Sae Tsuboi
Makita Aju = Moe Tsuboi
Aoi Miyazaki = Naho Shimojima
Toshiyuki Nishida = Osamu Torii
Isao Natsuyagi = Eisuke Tsuboi
Kazuko Yoshiyuki = Toshiko Tsuboi
YOU = Takiko Ito
Sadao Abe = Taro Tokunaga

Le début :

 Ryota rend visite à son père Eisuke qui est hospitalisé. Alors qu'il se trouve à quelques mètres de la chambre, Ryota constate qu'une jeune femme inconnue va également rendre visite à Eisuke. Qui est-elle? Sa maîtresse? Elle est peut-être un peu jeune pour ça. Un enfant illégitime caché? Les spéculations vont bon train entre Ryota, sa mère et sa sœur!
 Le père étant dans le coma, il n'est malheureusement pas en mesure de répondre à leurs questions...
                       
Mes impressions :

 Going my Home figurait en très bonne place sur ma liste de dramas 2012 parce que jusqu'à présent, je n'ai jamais été déçue par Hiroshi Abe et je voulais le revoir dans un drama. J'attendais donc énormément de Going my Home, non sans une petite appréhension car en général, c'est mauvais signe chez moi: je finis souvent par être déçue par les dramas en lesquels je place beaucoup d'espoir. En outre, le premier épisode ne m'avait pas transcendée - alors là, ça devenait carrément flippant, parce que mes premières impressions allaient à contre-courant de celles que j'avais pu lire par ailleurs sur "Cui-cui". En gros, tout le monde trouvait ça génial... ^^;
  J'ai donc enchaîné les épisodes suivants et... et... et... ben, lisez la suite! (^^)

***

 Hum... bon, je ne vais pas vous faire languir plus longtemps: l'histoire a vraiment commencé à me plaire lorsque Ryota et sa fille Moe ont quitté Tokyo pour aller rendre visite au grand-père dans cet hôpital de province et surtout pour partir à la chasse aux "Kuna". C'est donc au cours du second épisode que la mayonnaise a commencé à prendre en ce qui me concerne. Ouf, sauvée! Il fallait simplement que je rentre dans cette ambiance un peu feutrée, spéciale. En effet, niveau action, il ne faut pas s'attendre à un feu d'artifice. C'est un drama d'ambiance, alors il m'a fallu un peu de temps pour "rentrer dedans".
 Going my Home met l'accent sur le fait que les membres de cette famille ne connaissent pas bien le père. Son hospitalisation est l'occasion pour Ryota de s'en rendre compte. Dès lors que cette prise de conscience a lieu, il a besoin d'apprendre à connaître son père et de le découvrir sous un autre jour. Lorsque j'ai compris cela, le drama a pris tout son sens à mes yeux et j'ai commencé à le suivre avec un intérêt tout particulier.
 Les personnages sont profondément humains: il est très facile de se reconnaître en chacun d'eux. Il n'y a pas de manichéisme, pas de super héros, pas de bons sentiments à outrance. Certains ont leurs bons moments mais ils ont également leur part d'ombre - même l'adorable petite Moe peut faire une grosse bêtise comme tous les enfants de son âge. Eisuke est loin d'être le père parfait, même s'il est vu comme une personne spéciale et adorable aux yeux de certains. Le dentiste du village est très sympathique, mais il avoue également qu'il n'a pas réussi à rendre sa femme heureuse, etc. Nous ne connaîtrons pas le motif, mais comme beaucoup d'autres choses, est-ce bien important au fond? (^^) Mais faisons plus ample connaissance avec tout ce petit monde....
 Je commence par le grand-père. Bien qu'il soit un personnage secondaire, Eisuke (Isao Natsuyagi) est un élément-clé de l'intrigue, car c'est à cause/grâce à lui que tout commence. Il est un peu mystérieux au début car il ne parle pas (il est dans le coma dans une chambre d'hôpital et lorsqu'il se réveille, il n'est pas opérationnel tout de suite) et de ce fait, deux versions diamétralement opposées de son caractère nous sont livrées. Aux yeux de son épouse et de ses enfants, il est égoïste, odieux, autoritaire, volage, etc. Pour les habitants de son village natal, c'est un gentil papi dévoué.


 J'ai déjà parlé un peu plus haut de Ryota (Hiroshi Abe). Pas très emballé à l'idée d'aller voir son père et de côtoyer les insectes locaux (^^), Ryota est présenté comme n'étant pas très épanoui dans son travail.



 Sae (Tomoko Yamaguchi), son épouse, est une pointure en cuisine. Elle gagne sa vie en écrivant des ouvrages culinaires et en participant à divers tournages. Souriante, sympathique, elle se dévoue corps et âme à son travail et essaie d'allier boulot et famille. Il lui arrive de se demander si elle est une bonne mère. Certaines opportunités professionnelles vont cependant lui permettre de profiter un peu plus de Ryota et Moe.



 Moe (Makita Aju) est une petite fille un peu solitaire qui a tendance à s'inventer des amis imaginaires. Très pragmatique pour son âge, elle va être punie pour avoir demandé de l'argent à ses petits camarades en échange de ses bentos. Sa mère étant une célébrité dans le domaine de la cuisine, Moe se fait un argent de poche d'enfer! (^^) Elle est exclue de son école pour une semaine, ce qui va lui donner l'opportunité d'accompagner son père au chevet de son grand-père. C'est ainsi que tout va réellement commencer...


 Takiko (YOU) est la soeur de Ryota. Ironiquement, elle aime jeter la pierre aux autres, mais Takiko ne se rend pas compte que c'est une égoïste notoire doublée d'une boudeuse de première. Qui plus est, elle se comporte d'une manière vraiment odieuse envers son époux qui est pourtant une crème. C'est un personnage secondaire, mais chacune de ses apparitions est remarquable. Il faut dire que YOU n'a pas sa pareille pour incarner ce genre de personnage. Cette actrice a un côté rock'n roll avec son physique et sa voix atypiques. Je l'adore, en fait!


 Vous voulez en savoir plus sur la mystérieuse jeune femme? Bon, je vais vous en toucher deux mots, en essayant de ne pas trop révéler de choses. Elle se nomme Naho (Aoi Miyazaki), elle élève seule son fils Daichi et elle connaît en effet très bien Eisuke et l'apprécie notamment pour sa gentillesse et son engagement dans la défense de son village natal. Quant à savoir si des liens filiaux l'unissent à Eisuke... regardez le drama! (^^)


 Osamu (Toshiyuki Nishida) - le dentiste du village - est un personnage éminemment sympathique et joyeux. Il participe à la chasse aux "Kuna" à chaque fois qu'elle a lieu. Il connaît très bien Eisuke puisque ce dernier est un ami de longue date.
  

           
 Enfin, véritables "Dieux des petites choses", les "Kuna" sont des petits esprits vivant dans la forêt qui sont définis comme étant un lien entre les vivants et les morts. Ils sont représentés le plus souvent en lutins portant un chapeau pointu rigolo (oui, c'est le détail que j'ai retenu ^^'). Ils apportent la touche de fantastique, de poésie, de piment et de comique au drama et ont une place centrale dans l'intrigue, à l'instar d'Eisuke.
  

  
 Going my Home est une bien jolie histoire agrémentée de petites leçons de vie. Le début de chaque épisode est drôle et original - Ryota fait des rêves bizarres ^^ - et globalement, c'est un drama divertissant.
 Les images sont une pure merveille. Comment dire... c'est fin, c'est beau. Les scènes tournées dans la nature sont mes préférées. On sent battre le cœur de la forêt. Le calme n'est qu'apparent, il y a plein de vie, de petits bruissements, de chants d'oiseaux... Et puis, j'aime de plus en plus les dramas où l'action se déroule ailleurs qu'à Tokyo. Les paysages sont magnifiques et l'atmosphère est apaisante. Nous sommes loin de la ville, le rythme de vie est plus lent et de ce fait, on a l'impression de prendre un bon bol d'air. Toutefois, il faut faire attention à ne pas se laisser berner par cette paix apparente! Les environs sont calmes parce que les habitants semblent quitter peu à peu le village. Bien que le drama ne soit pas foncièrement triste, il n'en demeure pas moins émouvant par instants et peut éveiller parfois un sentiment de nostalgie. J'ai même écrasé une petite larme çà et là et le dernier épisode m'a un peu déconcertée par moments, dans le sens où je suis passée du rire aux larmes.


 Enfin, terminons par la partie musicale. La bande-son est à mon sens une grande réussite. L'ending est une très jolie ballade de Noriyuki Makihara intitulée "Yotsuba no Clover".

En conclusion :
           
 Une histoire simple mais très belle, qui donne envie de croire aux "Kuna". Je vous recommande Going my Home! En définitive, c'est un véritable coup de cœur.







IZA, le 8 février 2012