mercredi 28 mars 2012

My First Five Husbands... And the Ones Who Got Away


par Rue McClanahan


Auteur: Rue McClanahan
Pays: Etats-Unis
Genre: Autobiographie
Nombre de pages : 338
Année de première parution : 2007
ISBN: 978-0-7679-2676-8

Le sujet :

  Je ne vais pas y aller par quatre chemins, on peut résumer ce livre de la manière suivante: Rue McClanahan, ses amis, ses amours, ses emmerdes. Voilà.  
  
Contenu et impressions :

   Chaque chapitre commence par une citation. Cette citation peut être une réflexion sur la vie, une citation drôle ou même un peu salace. Morceaux choisis:

"Never sneeze into a full ashtray"
-Rue McClanahan (Chapitre 19)

"England and America are two countries
separated by a common language"
-George Bernard Shaw (Chapitre 13)

"Entrances are wide; exits are narrow"
-Proverbe juif (Chapitre 5)

"I only like two kinds of men - foreign and domestic"
-Mae West (Chapitre 3)

"It's a shame that youth is wasted on the young"
-George Bernard Shaw (Chapitre 2)

"Did you ever see a dream walking? Well, I have"
Revel and Gordon song lyric from Sitting Pretty
"Did you ever see a dick dancing? Well, I have"
-[Rue McClanahan], paraphrasing (Chapitre 20)

  Bon, je pourrais en citer encore plein d'autres, mais celles-ci sont assez savoureuses et représentatives. (^^) Pour ma part, j'aime tout particulièrement la dernière ainsi que celle de Mae West! (^^)
 Le livre est agrémenté de photos de toutes les époques de la vie familiale et professionnelle de Rue McClanahan et à ce propos, voici la photo de la 4ème de couverture - une photo que je trouve magnifique et qui résume très joliment le livre... et donc la vie de l'auteur:


  Je pense en effet que l'on ne peut pas mieux résumer cette grande dame que fut Rue McClanahan: le sourire éclatant, le charme, et vas-y que je croque dans la vie/la pomme à pleines dents!
   Je parle de ce livre aujourd'hui, je viens d'en terminer la lecture, mais j'avais envie de le lire depuis de longs mois: ce fut la croix et la bannière pour se le procurer! C'est peut-être inutile de le préciser, mais il est impossible de le trouver en France. Au moment où j'ai voulu le commander la première fois, il était en rupture de stock aux Etats-Unis. Il a fallu être très patiente! Mon plaisir de tenir enfin le livre dans les mains n'en fut que plus grand. J'ai pu prendre mon mal en patience en dévorant l'autobiographie de Betty White - qui a joué aux côtés de Rue dans les "Golden Girls". Je trouve d'ailleurs que ces deux femmes ont quelques points en commun: la ténacité, l'humour, la passion pour leur métier... la vie de Rue fut toutefois beaucoup plus mouvementée que celle de Betty... il n'y a qu'à s'attarder sur le titre, elle annonce tout de suite la couleur - non sans humour, d'ailleurs! Ceci étant, le titre est tout de même légèrement trompeur: Rue ne parle pas uniquement de ses mariages ratés et de ses aventures sans lendemain. A bon entendeur... Le dosage entre les anecdotes familiales et professionnelles est bien équilibré.        
  Je retiens surtout le ton employé et le réseau métaphorique: l'humour est de rigueur et Rue était une personne résolument optimiste... et l'optimisme, il valait mieux en avoir, parce que le succès n'a pas été immédiat et le parcours a été semé d'embûches: déceptions amoureuses, violence conjugale, un fils à élever seule ou presque et plus tard vinrent les problèmes de santé...

En conclusion :

   Je ne peux pas être objective concernant tout ce qui touche de près ou de loin à l'une des quatre "Golden Girls": j'adore à la fois ces actrices et ces femmes qui ont toute mon admiration. Elles ont un parcours intéressant et plutôt avant-gardiste pour l'époque, à l'image de cette série. Lire ce livre m'a procurée un plaisir intense.
           
Un petit mot sur l'auteur :

   Rue McClanahan (1934-2010), actrice et productrice, est connue en France pour son rôle de Blanche Devereaux dans la série "The Golden Girls". Diplômée de l'université de Tulsa (avec une spécialisation en allemand et en théâtre), elle fait ses débuts à Broadway à la fin des années 60.

Rue McClanahan

Source renseignements sur l'auteur: Site Wikipedia.
Source photo de l'auteur: http://www.cyberpresse.ca

IZA, le 28 mars 2012

mercredi 21 mars 2012

Food Fight


Histoire d'un homme dont l'estomac est un trou sans fond...


Année : 2000
Réalisation, Scénario, etc. : Toya Sato, Hidenobu Hosono, Ryuichi Inomata, Atsuya Yamazaki
Durée : 11 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Tsuyoshi Kusanagi = Mitsuru Ihara
Kyoko Fukada = Manami Tamura
Rie Miyazawa = Sayaka Miyasono
Shiro Sano = Kyosaku Miyasono
Kaoru Yachigusa = Yuuko Miyoshi
Kimura Takuya = Kutaro

Le début :

   Mitsuru Ihara est un champion un peu particulier: il a gagné 9 fois consécutives le concours de bouffe qui est organisé de manière clandestine dans le sous-sol de l'entreprise où il est employé à temps partiel en tant que balayeur. Cela lui permet de gagner beaucoup d'argent et d'acheter des vivres. Le tout est destiné à l'orphelinat où il a grandi. Le problème, c'est que son patron ne veut plus qu'il gagne. Il propose à Mitsuru une enveloppe remplie de pognon, un poste plus gratifiant et un CDI si celui-ci perd sciemment lors de son prochain "combat"...  

Mes impressions :

   Un éclairage tamisé, un endroit secret dans un sous-sol un peu glauque, deux hommes qui se livrent une lutte sans merci et sur qui un public restreint mise beaucoup d'argent sur fond de musique de circonstance... euh, attendez un peu, ça me dit quelque chose... ah oui! Bloodsport!! Comment ça, c'est pas Bloodsport? Pourtant, c'est pareil, non? Bon, je blague, mais je vous assure qu'il y a de ça dans l'ambiance lorsque Mitsuru se mesure à ses adversaires.
   Alors justement, parlons-en un peu de notre ami Mitsuru: il est épais comme une épingle à nourrice, mais il vide assiette après assiette et gagne contre des adversaires motivés tout en restant svelte malgré la quantité phénoménale de bouffe qu'il est capable d'ingérer, cela va de soi. Ce n'est pas crédible du tout, je sais, mais de toute façon rien n'est crédible là-dedans! (^^) C'est à voir pour le fun, hein! Si je vous en parle aujourd'hui, c'est parce que vous savez très bien que mon blog est le blog des causes perdues - entre autres - et que lorsque l'on tombe sur une pépite pareille, on ne la garde pas pour soi, on la partage! Revenons-en à Mitsuru: personne à l'orphelinat (à part Yuta, un petit pensionnaire nouvellement arrivé) n'est au courant de la manière dont Mitsuru s'y prend pour ramener ses cartons de nourriture. Il fait croire que c'est un don de l'entreprise (quelque part, c'est vrai) et il cache aussi le fait qu'il ne soit qu'un simple balayeur. Il arrive toujours à l'orphelinat en costume style salaryman pour faire croire qu'il a réussi dans la vie et il ne dit pas non plus que les dons d'argent viennent de lui. L'intérêt (pour moi) de ce drama est de montrer les différentes facettes de Tsuyoshi Kusanagi. Il faut savoir que ce type s'en sort dans n'importe quel rôle. Alors oui, ce n'est peut-être pas le bisho de service, mais c'est un acteur très talentueux et dès que j'ai l'occasion de le dire, je le dis! (Ce drama n'est certes pas celui où il brille le plus, car ici il faut sauver les meubles et c'est pas gagné, mais je ne saurais que trop vous conseiller de le voir dans Ninkyo Helper ou Narita Rikon.)


   A part ça, ben... j'ai un gros reproche à faire. En règle générale, je supporte plutôt bien le schéma typique et classique: 1 épisode = 1 souci à régler, mais là, c'est carrément toujours la même chose au sein de chaque épisode. Parmi les éléments qui reviennent invariablement et à quelques rares exceptions près, nous avons:

- un gamin de l'orphelinat ou un personnage plus ou moins lié à l'orphelinat a un problème,
- Mitsuru veut tout faire pour l'aider,
- parallèlement à cela il a un adversaire à affronter,
- il rencontre ce dernier et discute avec lui sans savoir dans un premier temps que c'est son prochain adversaire,
- la femme du patron se rend au domicile de Mitsuru pour lui donner des tuyaux sur son prochain adversaire et elle en profite pour essayer de l'allumer,
- c'est l'adversaire qui prend systématiquement le dessus au début de chaque affrontement culinaire parce que Mitsuru réfléchit au problème du jour, puis il trouve une solution, se réveille et avale ses plats comme s'il n'avait pas mangé depuis deux semaines,
- il finit par gagner et ne quitte jamais les lieux sans asséner la phrase qui tue, histoire d'enfoncer le clou: "Mon estomac est grand comme l'univers" - l'adversaire s'écroule en ayant les dents du fond qui baignent - et accessoirement, Mitsuru règle le problème de l'innocente victime.

   La seule nuance, c'est que les adversaires sont de plus en plus forts... comme dans Bloodsport :D Et voilà! Simple, efficace... (^^)
    Il y a aussi des incohérences, l'une des plus flagrantes étant l'épisode 4 - tout un poème, cet épisode - car je me demande quand même comment le patron a procédé pour recruter l'adversaire de Mitsuru. On a un semblant d'explication à la fin de cet épisode, mais c'est tiré par les cheveux et c'est surtout bidon! De toute manière, plus on avance dans le drama et plus on rencontre d'incohérences et de grosses ficelles. La fin est plutôt surprenante et je suis restée un peu bête devant la dernière image... je ne savais pas quoi penser de cette fin.
  Sinon, les fans de Kimura Takuya ne sont pas oubliés, car il fait des apparitions sporadiques:


   Non, je ne me suis pas trompée de photo! Oui, bon, j'ai oublié de dire que c'était LA VOIX uniquement de Kimura Takuya qui serait utilisée ici. En effet, il prête sa voix à ce superbe mainate qui répond au nom de Kutaro. A cette occasion, j'aimerais ajouter que Kutaro est particulièrement intelligent. Il ne se contente pas de répéter ce qu'il entend, il vous fait carrément la conversation et ça, c'est du lourd! Autre détail amusant: il a franchement la classe avec son nœud pap'! En tout cas, c'est un personnage à part entière et pas seulement un animal qui fait partie du décor et qui fait joli. De plus, on se surprend à le trouver sympathique et amusant - c'est dire si l'on en prend un coup aux neurones en regardant ce drama! :p 

           

Le petit monde de Mitsuru, c'est donc cet orphelinat, avec à sa tête Madame Miyoshi. Mitsuru la voit comme une bienfaitrice et a décidé de devenir le généreux donateur anonyme de l'orphelinat pour la remercier de s'être occupée de lui et de l'avoir aidé. On le devine dès le premier épisode, Mitsuru n'a pas eu une enfance heureuse... 


 La Directrice est secondée par Minami. Mitsuru a beaucoup de tendresse pour elle et n'hésite pas à la taquiner. Elle est douce, attentionnée, mais elle manque un peu de fantaisie et est un peu trop sérieuse et puis surtout, elle n'est pas du tout d'accord avec les méthodes employées par Mitsuru pour essayer de faire obéir les enfants les plus récalcitrants. De ce fait, Mitsuru et Minami se chamaillent souvent. A part ça, elle sait se montrer bien lourde par moments. C'est donc Kyoko Fukada qui incarne ce personnage. Sans être à tomber par terre, sa prestation est décente. C'est assez amusant de la voir avec 12 ans de moins, elle est plutôt mignonne avec son air boudeur.



   Il me reste à vous parler du patron et de son épouse. Ces deux-là forment un couple antipathique au possible. L'épouse a un gros faible pour Mitsuru et elle essaie d'en faire son quatre heures, mais Mitsuru se soucie d'elle comme de l'an 40. Ce qui est amusant, c'est qu'il a capté le fait qu'elle avait des sentiments pour lui et il en joue. Quant au patron, c'est au final un pauvre type qui ne sait pas trop quoi faire de son fric, sa femme ne l'a probablement pas épousé par amour, bref: il est peut-être plus à plaindre qu'autre chose. En tout cas, Shiro Sano est convaincant dans le rôle de l'ordure de première. Il a le chic pour dégotter les adversaires de Mitsuru: ils sont tous plus tordus les uns que les autres.




   Les musiques se font discrètes et sont plutôt pas mal. L'ending est assez conventionnel, il s'agit d'une chanson de SMAP ("Lion Heart"), ce qui n'est pas trop une surprise vu que la distribution compte 1 membre (et demi!) du groupe. (^^)

En conclusion :
           
  Ce drama est à réserver aux fans hardcore de Tsuyoshi Kusanagi et / ou de Kyoko Fukada... ou encore, aux curieux qui veulent voir des acteurs connus à leurs débuts! (^^) C'est bidon du début à la fin et ce n'est pas très subtil mais j'ai regardé jusqu'au bout parce que je voulais savoir si finalement le petit secret de Mitsuru serait découvert (et si oui, comment?) ou s'il allait cracher le morceau (et dans un drama culinaire, c'est le cas de le dire!!) et puis j'avais surtout l'espoir un peu fou que le schéma changerait au bout de quelques épisodes. (Oui, on peut appeler ça de l'acharnement! ^^) Il existe également deux épisodes spéciaux, mais je ne les ai pas vus. En fait, je ne suis pas sûre d'avoir envie de les voir.

***

            Eh bien dites donc, que de nourriture en ce moment sur ce blog! Antique, Antique Bakery... et maintenant Food Fight! On frôle l'indigestion, non? (^^)

             

IZA, le 21 mars 2012

mercredi 14 mars 2012

LOVE*COM


(Lovely Complex)


Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Kitaji Ishikawa
Durée : 100 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique
Adaptation du manga Lovely Complex de Aya Nakahara

Avec : Ema Fujisawa = Risa Koizumi
Teppei Koike = Atsushi Otani
Shosuke Tanihara = Kunimi Maitake
Nami Tamaki = Nobuko Ishihara
Risa Kudo = Chiharu Tanaka

Le début :

  Risa et Atsushi sont deux lycéens qui viennent de connaître une déception sentimentale similaire: Risa a déclaré sa flamme au garçon qu'elle aimait, mais celui-ci ne veut pas d'elle car elle est plus grande que lui. De son côté, Atsushi a avoué ses sentiments à la fille de ses rêves, mais elle est plus grande que lui et le rejette pour cette raison.
  Nos deux héros sont dans la même classe et ne se supportent pas. Elle est plus grande que lui et tous les deux se lancent copieusement des vannes en rapport avec leur taille. Toutefois, leur relation évolue doucement mais sûrement et une amitié solide fait bientôt place aux querelles d'antan. La question est de savoir si l'amour entre ces deux-là est possible, malgré les préjugés et leur expérience passée...

"Le problème est de taille, quoi! Ah! Ah! Ah!" 
           
Mes impressions :

  Une affiche "kawai", du rose, du rose, du rose, et encore du rose, les p'tits cœurs, les p'tites fleurs... on nous prévient, en somme: voilà une grosse niaiserie qui se pointe à l'horizon! Eh ben, c'est pas grave, j'y vais quand même! Il y a des moments où l'on aime bien se faire lobotomiser gentiment de cette manière, non?
  Je vais commencer par les points positifs. Le couple formé par Teppei Koike et Ema Fujisawa est irrésistible. Je les trouve adorables et leur différence de taille n'est pas choquante, je trouve même que le couple n'en est que plus charmant encore. Ils ont plein de points communs (ben voyons...): ils aiment les mêmes cocktails, sont deux fans de Umibozu, etc. Leur relation évolue au fil des saisons, on sent bien que des sentiments amoureux naissent de part et d'autre et c'est mignon à voir, ces premiers émois. *Iza en mode gaga* Et puis, ca se passe dans un lycée et moi, je me laisse facilement avoir par cette ambiance que l'on trouve dans les "school drama", ça me rend nostalgique car ça me renvoie directement à mes années lycée (dont je garde un excellent souvenir): la bande de copains, les sorties... Et puis, j'aime aussi les scènes de festival d'été: les filles mettent un yukata et sont belles, belles, belles commeuuu le jouuur, c'est coloré, il y a de la musique et des jeux... j'aime beaucoup cette ambiance. J'ai aussi adoré la sœur de l'héroïne: limite simplette, barge au possible et une voix de baryton, elle chante très mal, n'est pas très jolie, mais elle s'en fout complètement! Elle trimballe en permanence un paquet de chips. En bref, c'est une curiosité. Enfin, j'ai trouvé que c'était une bonne idée de faire défiler un petit bêtisier / making of pendant le générique de fin. On devine une bonne ambiance pendant le tournage!




Tout ça, c'est bien gentil, mais il faut maintenant que je vous parle de quelques points négatifs. Tout d'abord, LOVE*COM est une succession de stéréotypes et de situations vues des centaines de fois et / ou que l'on voit arriver à des kilomètres. Je ne vais pas tout passer en revue, sinon je vais raconter l'histoire, mais nous avons dans le désordre: la maison hantée lors de la fête du lycée, le voyage scolaire, une ex-petite amie qui refait surface, etc. Le plus exaspérant pour moi, ce fut ce fameux voyage scolaire où il ne se passe pas grand chose au final, les protagonistes se retrouvent seuls (crédibilité, quand tu nous tiens...), bref, je crois que c'est le passage où je me suis le plus ennuyée. Ensuite, l'héroïne a beau être mignonne, je suis devenue très tôt allergique à ses grimaces. Je sais, le but était certainement de coller au manga, mais là, j'ai eu du mal à rester objective... et calme. Elle en faisait vraiment beaucoup trop et pourtant, je supporte assez bien l'exagération en temps normal, c'est vous dire si elle en fait des caisses! Enfin, j'ai été moyennement séduite par le professeur et ses perruques. Ce gag allait bien cinq minutes, après ça devenait un peu lourdingue... Bon, j'avoue, j'ai quand même esquissé un sourire lorsqu'il s'est pointé avec une coupe au carré.





A un moment donné, je me suis posée une question essentielle (si, si, vous allez voir): Shosuke Tanihara fait partie de la distribution, mais il arrive quand?! En effet, j'avais bien avancé dans l'intrigue, et toujours pas de Shosuke! C'est quoi, cette arnaque? (Ben oui, lorsque le drama / film est moyen, on essaie de se raccrocher au casting, avouez que vous avez déjà fait ça... en tout cas, c'est ce que j'ai fait pour Teioh! ^^') Rassurez-vous, il arrive, mais il faut être très patient (^^) C'est pas que son personnage vienne bouleverser l'intrigue (d'ailleurs, il débarque un peu de nulle part, vous verrez...), mais au moins on ne peut s'empêcher de sourire devant les éternelles expressions faciales exagérées qui constituent son fonds de commerce et puis son arrivée relance (un peu) la machine qui commence sérieusement à s'essouffler à ce stade, il faut bien se l'avouer.



En conclusion :

  Je me doutais dès le départ que LOVE*COM ne me laisserait pas un souvenir impérissable, mais j'étais tout de même curieuse de le voir. Que les choses soient claires: je n'ai pas regardé ce film pour le simple plaisir de lui taper dessus par la suite par le biais d'un article.
   En outre, j'ai conscience du fait que ce soit une adaptation et je présume que la volonté de coller à l'esprit du manga faisait partie du cahier des charges, ce qui explique l'exagération dans le jeu des acteurs! Je n'ai pas lu le manga, mais je devine l'ambiance...
  Il y a tout de même beaucoup de passages amusants et cette petite comédie romantique est fraîche et naïve... ça fait du bien de temps en temps! (^^) Cependant, je pense qu'il faut la regarder avec des yeux d'ado (ou mieux: être un ado!) pour l'apprécier pleinement.





IZA, le 14 mars 2011

mercredi 7 mars 2012

Antique Bakery


Antique Bakery


Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Min Kyu Dong
Durée : 110 min
Pays : Corée du Sud
Genre : Comédie dramatique
Adaptation du manga Antique Bakery de Fumi Yoshinaga

Avec : Joo Ji Hoon = Kim Jin Hyuk
Kim Jae Wook = Min Sun Woo
Yoo Ah In = Yang Gi Beom
Choi Ji Ho = Nam Su Young
Andy Gillet = Jean-Baptiste Evan

Le début :

  Kim Jin Hyuk a démissionné de son ancien poste pour ouvrir une pâtisserie à l'occidentale. Il recrute un chef pâtissier, Min Sun Woo, qui est très talentueux mais qui a beaucoup de mal à garder un emploi: il est renvoyé systématiquement à cause de son charme qui dévaste tout sur son passage...
   Viendront les rejoindre: Yang Gi Beom, un ex-boxeur qui implore Min Sun Woo de le prendre comme apprenti et Nam Su Young, qui veille sur Kim Jin Hyuk depuis que celui-ci est gamin.

De gauche à droite: Nam Su Young, Yang Gi Beom, Min Sun Woo et Kim Jin Hyuk. 

Mes impressions :

   Je vous ai parlé il y a quelques semaines du Jdrama Antique et je vous ai dit quelque part dans la conclusion que j'allais vraisemblablement me laisser tenter un jour par l'adaptation coréenne en film... eh bien *roulement de tambour* c'est chose faite, comme vous pouvez le constater!!
   Le but de cet article n'était pas de faire la comparaison entre les deux œuvres, mais comme la chose est tentante et que je me souviens encore très bien du drama, il se peut que ça m'arrive de temps en temps, alors je m'excuse par avance... d'ailleurs, je vais commencer par en faire une : la scène où Kim Jin Hyuk et Min Sun Woo se serrent la main m'a rendue hilare, parce qu'elle est totalement différente dans le drama: ici, la poignée de main est plutôt brève et surtout virile, mais Min Sun Woo ne veut pas rendre la main de Kim Jin Hyuk (^^). Dans le drama, Keichiro et Yusuke se regardent loooonguement dans les yeux et la poignée de main n'en finit plus et ils semblent se lâcher à contre-cœur...
   Il s'agit d'une histoire d'amour et d'amitié qui met en scène quatre protagonistes, mais c'est clairement l'histoire du patron qui est mise en exergue. Viennent ensuite les déboires sentimentaux du chef - qui connaît une histoire passionnée mais houleuse avec son amant français - puis l'ex-boxeur (qui ne pense qu'à se remplir la panse) et enfin, le "garde du corps". Des quatre protagonistes, le "garde du corps" est celui qui est le moins développé. Cependant, les scènes où il est mis en valeur sont parmi celles qui m'ont le plus amusée. Disons que Nam Su Young passe tout de même pour le gros bourrin de service, un peu brut de décoffrage et très maladroit.

"Et ça te fais rire, ça?"...

     ...Ben oui, quand même. ^^'
    La relation entre le patron et le chef pâtissier est assez insolite et je crois que c'est ce que j'ai préféré dans ce film. Les deux hommes se connaissent très bien, ils étaient ensemble au lycée et d'ailleurs, Min Sun Woo était fou amoureux de Kim Jin Hyuk mais ce dernier étant hétérosexuel, il a envoyé le malheureux Min Sun Woo sur les roses. Il est à noter que Kim Jin Hyuk est le seul homme qui a résisté jusque-là aux avances de Min Sun Woo. Du point de vue du style, le petit Min Sun Woo a bien changé depuis le lycée: il a troqué son air emprunté contre des cheveux mi-longs et un sourire éclatant, le genre à faire de la pub pour une marque de dentifrice. (^^)


    Parmi les éléments "fun", il y a les petits effets spéciaux sympa, comme les hallucinations du patron (qui imagine des jolies filles dans la cuisine et même dans les gâteaux! Il faut dire qu'il a un double souci: il déteste le sucre et Min Sun Woo ne veut pas de personnel féminin, alors il faut de la motivation pour que Kim Jin Hyuk goûte les parts de gâteau que lui propose Min Sun Woo.) Ce même passage a un petit côté comédie musicale. Point trop n'en faut, mais à petite dose, c'est sympa.
    Le film débute sur un ton léger, mais la dernière demi-heure est intense! J'étais scotchée à mon siège et une scène en particulier m'a presque fichue la chair de poule. J'avais pourtant pressenti un changement de ton graduel, mais tout de même...
   A part ça, j'adore l'accent des Coréens lorsqu'ils prononcent le nom des pâtisseries françaises! (*o*) Ah et puis dites donc, Kim Jae Wook a plusieurs répliques à dire en français et je trouve qu'il se débrouille vraiment très bien!





   Bon, blague à part... vous voulez une rapide comparaison entre le drama et le film? *OUIIII* Bon, allez, je vais juste dire ceci: c'est la même histoire à la base à quelques variations près, variations surtout à mesure que le dénouement approche, mais vous vous doutez bien que son traitement est quelque peu différent. Le traumatisme qu'a subi enfant l'un des protagonistes est traité de manière beaucoup plus appuyée et sombre ici. Le drama est spécial à cause de l'atmosphère qui s'en dégage, il y a pas mal de passages amusants, mais dans le film, c'est carrément loufoque. En outre, le film est beaucoup plus nerveux au niveau de la réalisation. Tout ça pour dire que les deux sont à voir, peut-être pas dans la foulée, mais vous pouvez vous laisser tenter. Sachez tout de même que si vous n'avez pas vu le drama et le film et que vous commencez par regarder le film, vous trouverez peut-être que le drama est un peu mou du genou. Le drama n'est pas mal, mais il y a du bon et du moins bon. Ceci dit, cet avis n'engage que moi, hein!
           
En conclusion :

   Quelle œuvre, entre le Jdrama et ce film, est la plus proche de l'œuvre originale? Je ne sais pas! Je ne l'ai toujours pas lue. Je n'ai pas vu non plus l'adaptation en animé. Pour l'instant, j'ai eu ma dose de pâtisseries, je vais faire un break...
   En tout cas, ce qui est sûr, c'est que j'ai passé un bon moment. Il y a de tout: de la comédie, de la tension, de la romance. J'ai trouvé qu'il y avait quelques petites longueurs, mais rien de bien méchant.





IZA, le 7 mars 2012