samedi 16 février 2013

Nasake no Onna - SP -


Nasake no Onna -SP-


Titre original : ナサケの女 Special
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : ?
Durée : 107 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Ryoko Yonekura = Matsuko Matsudaira
Shiro Ito = Gonzo Makino
Shigeru Izumiya = Rokusuke Sone
Takeda Tetsuya = Tetsuko Mama
Naoko Iijima = Kazumi Inukai
Takashi Tsukamoto = Kosuke Miki
Masanobu Katsumura = Hino Shibachi
? = Junichiro Makino
Saki Takaoka = Setsuko Makino

Le début :

 Toujours aussi impliquée dans ce qu'elle entreprend, Matsuko a réussi cette fois-ci à s'infiltrer au "NewComer", un bar de transsexuels. Elle soupçonne le gérant de faire des cachoteries au fisc. Elle a également l'œil sur l'une des fidèles clientes du bar - Setsuko Makino, célèbre chirurgienne de son état et fille d'un directeur d'hôpital réputé. Le père et la fille semblent également tremper dans des affaires plutôt louches. Matsuko est sur le coup... attention, ça va barder!

                       
Mes impressions :
           
 Voilà, c'est fait. Après avoir vu en décembre dernier le drama Nasake no Onna, je me suis attaquée à son épisode spécial. Deux ans séparent le drama et son SP. Alors, est-ce que ça se termine en beauté?

***

 Bon, c'est la routine. Le SP est une enquête supplémentaire. Ceux qui espéraient du renouveau sont prévenus. Parmi les choses qui n'ont pas changé (mais qui pour le coup sont vraiment drôles), nous avons encore le droit aux interventions spectaculaires des agents du fisc. Ils déboulent en masse de nulle part et marchent à vive allure vers leur cible. Rien ne semble pouvoir les arrêter. Certains ont leurs méthodes infaillibles pour faire avouer ceux qui ont filouté, d'autres sont doués pour dénicher des planques improbables.

Mais ouiiii... l'aquarium! 'Fallait y penser!

 Les plus zélés d'entre eux n'hésitent pas à donner de leur personne pour faire avancer l'enquête, à l'instar de Kosuke (Takashi Tsukamoto) et l'un de ses collègues (Yuki Jutta). Attention les yeux, c'est assez violent:


 Bref, cela fait partie des moments bien divertissants de l'épisode. Tout n'est pas à jeter dans Nasake no Onna. (^^)
 Matsuko est toujours aussi mal vue auprès de ses collègues qui lui reprochent son insubordination et le fait qu'elle ne marche qu'à l'instinct. Elle a même régressé depuis la fin du drama. En effet, elle finissait par faire preuve de bonne volonté pour s'intégrer dans le service et travailler en équipe au bout de quelques épisodes.


 Chacun a repris son poste... ou presque. Exit le chef Nitta (Toshiro Yanagiba). Il passe juste faire un coucou dans le dernier tiers de l'épisode et basta. Ce n'est pas tout: mais où est passé Tomoya? Eh oui, on perd Koji Seto  :`(   ... mais on récupère Hayami Mokomichi qui incarne l'un des frères de Setsuko. Reste à voir si l'on gagne au change...


 En tout cas, il remporte les suffrages des transsexuels. Alors justement, les transsexuels, je vais en parler tout de suite. Regardez-moi tout d'abord cette belle brochette:


 Ils sont insupportables. Heureusement, on ne les voit pas beaucoup. Leurs noms sont ridicules: Tomate, Laitue, Chou, Citrouille... bref:

(Oui... bon... j'ai honte... je sors...)

 Mais pourquoi faut-il que l'on fasse passer systématiquement les transsexuels pour une bande d'abrutis maniérés? Ils en font beaucoup trop, au point de s'avérer irritants dès les premières secondes. Qui plus est, ils sont ridicules au possible et sont si mal fagotés que comparés à eux, Les Vamps auraient presque la classe.

Mais non, pas eux, voyons! Je parle bien sûr de Lucienne et Gisèle, nos Vamps à nous:


 Certaines ficelles du scénario sont un peu grosses: alors qu'elle poursuivait Citrouille qui essayait de se faire la malle lors d'une intervention du fisc au NewComer, Matsuko feint une blessure et se retrouve à l'hôpital Makino (ben voyons...), ce qui va lui permettre de commencer son enquête... Vous avez dit prévisible? Il y a de ça... Il y a de ça... (^^)
 Alors justement, faisons un peu plus connaissance avec le directeur Makino et ses rejetons. Sous ses airs de patriarche sérieux et incorruptible, Gonzo Makino (Shiro Ito) est en fait un magouilleur de premier ordre.


  Junichiro (? Je ne connais pas le nom de cet acteur et je n'ai pas trouvé l'info. Si une âme généreuse peut me renseigner...), le fils aîné, fréquente les clubs de Ginza et y dépense une petite fortune... un peu trop au goût de nos inspecteurs. Il a accédé à un poste important de l'hôpital alors que c'est un incapable. Ses études auraient été financées grâce à de l'argent sale.


 Setsuko (Saki Takaoka), spécialiste en chirurgie esthétique, dépense des sommes considérables au NewComer. C'est elle qui a opéré la bande de joyeux lurons dont j'ai parlé un peu plus haut. J'ai surtout retenu le fait qu'elle était barge et frustrée.


 Enfin, Hayao (Hayami Mokomichi), le plus jeune de cette fratrie, est médecin sur une île paumée au large du Japon. Installé dans une bicoque qui lui sert de clinique de fortune, il vit on ne peut plus chichement, refuse tout paiement d'honoraires et ne semble vivre que de dons de nourriture que les habitants veulent bien lui donner en échange de ses soins.


 Etant donné qu'il se passe toujours quelque chose, l'absence de temps mort évite l'ennui et même si l'épisode dure quasiment 2 heures, ça donne l'impression de passer relativement vite. Ceci est le point fort de cet épisode.
 Si le drama a ses instants de tension et d'émotion, le SP est résolument axé sur la comédie. J'ai noté quelques scènes bien amusantes, comme ces brefs échanges dans un ascenseur entre Matsuko et Matsuko Deluxe (qui joue ici son propre rôle).

"Pourvu que les secondes soient des heuuuures..."

 Pour finir, un mot sur le débit des phrases: certains sous-titres sont toujours en "mode TGV" car les acteurs sont manifestement sous Guronsan. D'une manière générale, il y a tout de même de belles accalmies.
 Pour info, question bande-son et ending, je pense que quasiment rien n'a changé. Je ne l'avais pas précisé dans mon avis sur le drama, mais hormis "Lies, Lies" - un brin trop banal - j'avais plutôt bien aimé les musiques. 

En conclusion :
           
  Des personnages qui n'ont pas évolué depuis la fin du drama  - on prend les mêmes et on recommence - et qui se veulent drôles mais qui ne le sont pas toujours par trop de caricature, une intrigue aux ficelles un peu grosses à la limite de l'imposture, bref: le début manque cruellement de finesse. Il faut un déploiement considérable d'énergie et de bonne humeur, des personnages qui se démènent à 100 à l'heure et un peu de suspens pour sauver le navire in extremis. Si vous n'avez pas vu le drama, vous pouvez tout aussi bien vous contenter de ce SP. 
 Pour ma part, je ne pense pas revoir le drama un jour. En revanche, il n'est pas exclu que je m'installe de nouveau devant le SP... oh, pas tout de suite, hein, mais un jour, qui sait... En fin de compte, le SP est à l'image du drama: un début laborieux, mais ça va mieux par la suite.








Photo Vamps: http://edohsama.blogspot.fr/2012/01/vamps-new-look.html
Photo Les Vamps:http://www.cotcotprod.com/index.php?page=spectacle&id_spectacle=1&rub=medias
Photo Charles Trenet: http://www.linternaute.com/actualite/magazine/classement/les-plus-grands-evenements-de-la-decennie/45-la-mort-de-charles-trenet.shtml  



IZA, le 16 février 2013


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