jeudi 20 août 2015

Compote de pommes et saucisses

Si, si, c'est possible!


Elles sont belles, mes pommes ! Elles sont belles !
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, j'adore la fin de l'été. Les feuilles des arbres vont bientôt commencer à se parer de jaune, orange, marron, rouge, etc., et puis surtout : c'est l'époque des pommes ! Chaque saison a ses charmes, je n'ai pas de préférence et le début de chaque saison me remplit de joie à chaque fois, allez savoir pourquoi.
Cette année, par chez moi, les pommes sont arrivées avec un peu d'avance. Nous en avons cueilli deux énormes seaux la semaine dernière et nous allons en avoir encore tout plein, chic, chic, chic !
Il est donc temps de faire de la compote… et comme j'adore le sucré-salé, je sers habituellement ma compote avec… des saucisses ! Et c'est dé-li-cieux !

Ingrédients 

1 pommier (Choisissez des pommes à cuire, qui fondent bien à la cuisson, par exemple : des Boskoop.)
eau
2 c. à soupe de cassonade
1 pincée de cannelle
saucisses

Mode opératoire

1- Eplucher les pommes.
2- Couper les pommes en quatre et ôter le cœur.
3- Mettre les morceaux de pomme dans une cocotte avec un peu d'eau… pour éviter qu'elles attachent au fond. Jamais marrant de nettoyer une cocotte dont le fond a attaché, Ooooh non…
4- Démarrer la cuisson à feu doux et mélanger très régulièrement.
5- Une fois que les pommes sont cuites, ajouter la cannelle et la cassonade et bien mélanger.


6- Servir bien chaud avec des saucisses.


Pour les saucisses, c'est comme vous voulez. Vous pouvez opter pour des saucisses de type knack (c'est ce qui a servi pour illustrer la recette d'aujourd'hui) ou des saucisses fumées de type metka. Perso, je préfère la seconde version… because je verse toujours un p'tit chouia de jus de cuisson sur la compote… et c'est divin, mes enfants !

Et voilà, c'est tout bête, mais c'est bon et simple à faire. D'aucuns trouveront que c'est « un plat pour les gamins », m'en fiche, je me régale… et j'ai gardé mon âme d'enfant. Non mais !


  


IZA, le 20 août 2015

mercredi 12 août 2015

Flash Gordon (1980)

« This place is a lunatic asylum »


Année : 1980
Réalisation, Scénario, etc. : Mike Hodges, Lorenzo Semple Jr.
Durée : 111 minutes
Pays : USA, Royaume-Uni
Genre : Science-fiction

Avec : Sam J. Jones = Flash Gordon
Melody Anderson = Dale Arden
Max von Sydow = Empereur Ming de Mongo
Ornella Muti = Princesse Aura
Timothy Dalton = Prince Barin
Topol = Docteur Hans Zarkov

Adaptation du comic strip Flash Gordon (1934) d'Alex Raymond

Le début :

L'empereur Ming projette de détruire notre bonne vieille planète Terre, mais auparavant, il a envie de s'amuser un peu. Il dispose de tout un arsenal de joujoux : tornades, séismes, éruptions volcaniques, etc.
Lors de ce qu'ils pensent être une éclipse solaire (en fait, c'est Ming qui fait mumuse...), Flash, Dale et le professeur Zarkov se retrouvent propulsés dans le monde du vilain empereur. Pire : l'empereur Ming trouvant Dale à son goût, il décide d'en faire sa concubine…
Vite, Flash, fais quelque chose !

Mes impressions :

Allez, c'est l'été : on rigole, on s'amuse ! Cet été, avec Christian-le-retrogamer-occasionnel, on a décidé de se regarder un vieux film tous les samedis soirs. Plus c'est kitsch, plus ça nous va. Je vous assure qu'on se marre comme des petits fous !
Il fallait absolument que je vous parle de celui que nous avons regardé le week-end dernier (Flash Gordon, donc ! C'est bien, vous suivez !), à la fois parce que ce film vaut son pesant de cacahuètes et aussi parce qu'il y a un paquet de choses intéressantes à dire à son sujet ! Néanmoins, je vais essayer de ne pas rédiger des tartines, j'ai pitié de vous…

***

J'ai précisé d'entrée de jeu que je parlais aujourd'hui du film de 1980, car ce n'est pas l'unique adaptation. Oh ça, non ! Si j'en crois la plus célèbre encyclopédie en ligne ^^, Flash Gordon est à la base un comic créé par Alex Raymond en 1934. Je ne vais pas trop détailler ici, mais sachez que Flash Gordon a été adapté en séries, en films, en séries d'animation et en jeu vidéo. Il existe même deux films parodiques érotiques : Flesh Gordon ! (MDR!!) Le plus drôle, c'est quand même la traduction française de son nom : Guy l'Eclair ! (beaucoup moins glamour que « Flash Gordon », vous en conviendrez… ^^ En effet, imaginez Freddie Mercury chanter le générique en remplaçant « Flash-ahaaa ! » par « Guy-ihiii !). Eh ouais, ça ne va pas du tout!)
Je vous passe les récompenses raflées par ce film. Je vous passe aussi les nombreuses références à Flash Gordon que l'on peut trouver dans d'autres œuvres cinématographiques, etc.  : cela prendrait trop de temps. Sans le savoir, on s'attaquait à du lourd samedi dernier, LOL !
Bon, revenons à ce fameux film et commençons par les personnages. Honneur au héro, laissez-moi vous présenter Flash « Guy l'Eclair » Gordon !Un petit schéma s'imposait (et puis surtout, ça m'amusait de le faire). Alors voilà, Flash Gordon, c'est un peu tout ceci :

 Dolph Lundgren pour la coupe de tifs (de l'époque !) et la coloration qui va avec. Notez l'indispensable raie sur le côté et la p'tite mèche version « cheveux dans le vent » pour Dolph et version « tout va bien, j'ai mis d'la laque » pour Flash. La ressemblance va au-delà de la coupe. Nos blondinets ont la même forme de visage et ont passé quelques heures à pousser de la fonte… enfin… Flash, c'est le Dolph du pauvre (si, si, quand même!).
Musclor pour le décor : costume (du rouge, du rouge, du rouge), strass, paillettes et là encore une petite ressemblance physique. On reste entre potes blonds à la mâchoire carrée. Tout va bien. (D'ailleurs, notez pour l'anecdote que Dolph Lundgren a incarné Musclor au cinoche.)
Superdupont… aaaah, Superdupont. Il fallait que je le place aussi lui, car Superdupont est un anti-super-héro. Comme Flash, en fait ! Ben oui, parce que à ce que je sache, Flash Gordon n'est doté d'aucun super-pouvoir et ça, il faut le savoir. Tiens, je vais même aller plus loin en disant que sans ses amis, Flash n'est RIEN. A la base, c'est un joueur de football américain (de l'équipe des Jets de New York) certes doué, mais c'est tout. Na !
Pour ce qui est des autres personnages principaux de ce film : Flash croise la route d'une journaliste prénommée Dale (Melody Anderson). Ils se trouvent dans le même avion lorsque Ming attaque la Terre. Bon, ben… Dale, c'est Miss Potiche, hein ! Elle sait se défendre, c'est déjà ça. Je n'ai pas grand-chose d'autre à dire à son sujet ^^'. La réplique de Dale que je préfère : « Flash ! I love you, but we only have fourteen hours to save the Earth ! »


Quant au docteur Zarkov (Topol), c'est le bon bougre, mais pendant de longues années, tout le monde s'est un peu foutu de sa gueule et personne ne l'a pris au sérieux. Il SAIT que la Terre est attaquée par des créatures extraterrestres. Alors, il pète les plombs lorsque son assistant ne veut pas l'accompagner dans son engin fait maison pour leur rendre la monnaie de leur pièce à ces vilains extraterrestres. 'Faut comprendre Zarkov, un peu de compassion, mince alors !


Voilà pour les « pathétiques terriens » (C'est pas moi qui dis ça, c'est Ming!). Pour ce qui est de nos joyeux protagonistes extraterrestres, nous avons tout d'abord Ming himself (Max von Sydow), l’archétype du dictateur : il est méchant, il est puissant et il dirige tout seul son empire d'une main de fer. Il ne connaît pas la pitié et sa stratégie pour garder le contrôle sur Mongo et ses lunes est : diviser pour mieux régner.


Ming a une fille : la princesse Aura (Ornella Muti). Aura tombe sous le charme de Flash et compte bien en faire son quatre heures, mais Dale est également éprise de Flash (Aïe, aïe, aïe… crêpage de chignons en vue !!). Aura a la particularité d'user de ses charmes à chaque fois qu'elle veut quelque chose.


Enfin, sur Arboria, lune de Mongo, vit le prince Barin – cocu intergalactique. Barin est très épris d'Aura et cède aux caprices de celle-ci car il a peur de la perdre. Il accepte notamment de cacher Flash sur Arboria, bien qu'il éprouve (au début) une grande aversion pour Flash : sa chère Aura a jeté son dévolu sur Flash et ce dernier n'est pas insensible non plus au charme de la demoiselle.


Que faut-il retenir de ce film ? Tout d'abord, les décors et les costumes. Le budget était manifestement conséquent. Le spectateur voyage comme les terriens et visite plusieurs planètes – les lunes de Mongo. Chaque monde est très différent et a ses caractéristiques propres. Les figurants sont nombreux et tous les costumes sont beaux et orignaux.





Niveau réalisation, pour un film à gros budget datant de 1980, les trucages sont très moyens et l'ensemble paraît terriblement kitsch (surtout en 2015), mais j'imagine que cela a été fait à dessein pour coller le plus possible à l’œuvre originale. N'oublions pas qu'elle date de 1934 ! Cela ne m'a pas dérangée du tout, je trouve justement un charme désuet à ce film. Il a ceci d'intéressant qu'il fait passer quelques messages l'air de rien, sans se prendre au sérieux.


Par exemple, l'un des messages véhiculés est que l'union fait la force. Ming fait régner la terreur et le chaos, mais il est seul et il a des ennemis. Flash va faire tout son possible pour tenter de convaincre les habitants des lunes de Mongo d'arrêter de se taper dessus et de renverser Ming à la place.
Un autre message intéressant est qu'il est possible de vivre en harmonie quand bien même chacun est différent.
Dernier exemple : les extraterrestres ne connaissent ni l'entraide, ni les larmes. Pour eux, ce sont des signes de faiblesse, mais Flash et ses compagnons vont leur apprendre ce qu'est l'humanité. Un peu de naïveté ne peut pas nuire...


Je retiendrai surtout la BO. Les musiques ont été composées par le groupe QUEEN. Que dire ? La musique est parfaite. A ce propos, si je me marie un jour, je VEUX « The Wedding March » version Queen en sortant de la mairie ! C'est pas une blague ! Elle dé-chi-re !

En conclusion :

Bon divertissement, carrément désuet, un brin naïf mais esthétique et vraiment très drôle si on le prend au second degré.

Sources :



IZA, le 12 août 2015