mardi 31 décembre 2019

En attendant 2020...

En attendant 2020...

Source: The Great Gatsby (2013)

Bonjour tout le monde ! 
J'ai plutôt hâte de quitter 2019, même si cela implique de souhaiter vieillir plus vite. Cette année ne sera pas la plus belle année de ma vie, nous avons eu pas mal de tuiles, mais disons qu'à partir de septembre, l'espoir a pointé le bout de son nez.
La mi-avril restera un moment spécial, car nous avons adopté une adorable "petite" chienne, qui a tout l'amour et la gentillesse du monde à donner et qui, d'ailleurs, donne sans compter, ce qui ne l'empêche pas pour autant d'être une gardienne très fiable et très impliquée dans son "travail".
Je vous souhaite une bonne fin d'année, j'espère que vous n'êtes pas seuls pour fêter la venue de 2020. Pour nous, c'est un jour ordinaire, mais nous sommes un peu marginaux. Cela nous convient comme ça. Nous allons fêter cela à notre façon.
Je vous retrouve au mois de janvier. Je vous souhaite avant tout la santé pour 2020 et ensuite, je vous souhaite du bonheur, des sourires et des rires tous les jours et puis, bien sûr, des moments de joie devant de belles découvertes "dramatesques" !
Je vous retrouve au mois de janvier. En attendant: bon Réveillon à tous et prenez soin de vous.


IZA, le 31 décembre 2019

samedi 30 novembre 2019

Neko Nanka Yondemo Konai

Un peu de félinothérapie



Titre original: 猫なんかよんでもこない。
Année: 2016

Réalisation, Scénario, etc. : Toru Yamamoto, Tamio Hayashi
Musiques: ?
Durée: 102 minutes
Pays: Japon

Genre: Comédie dramatique

Adaptation du manga éponyme par Sugisaku, publié en 2012


Avec: Shunsuke Kazama = Mitsuo
Takeshi Tsuruno = "Aniki"
Mayu Matsuoka = Ume

 
Le début:


Mitsuo (Shunsuke Kazama) et son grand frère partagent un appartement. Un jour, "Aniki" (Takeshi Tsuruno) recueille deux chatons, malgré l'avis défavorable de Mitsuo qui les déteste. Le frangin s'en fiche pas mal, leur donne un nom sans plus tarder (Kuro et Chin) et confie la garde des petites boules de poils à Mitsuo. Comble de la malchance pour lui, les chatons semblent l'avoir immédiatement adopté, ce qui amuse son grand frère. Ce sentiment de malchance va peu à peu s'estomper lorsque Mitsuo va remarquer que les chatons ont quelque chose de spécial.

   
Mes impressions:


Aujourd'hui, je vais vous parler d'un type de film d'ambiance que seuls les Japonais semblent pouvoir faire à la perfection, où l'on a clairement l'impression qu'il ne se passe pas grand chose, mais où l'on reste néanmoins scotché du début à la fin, parce que c'est esthétique, c'est fin, c'est universel et indémodable.
Neko Nanka Yondemo Konai traite de la relation particulière qui se noue entre les humains et leurs animaux de compagnie et si vous êtes l'heureux propriétaire d'un toutou ou, plus particulièrement, d'un minou, ce film va vous parler tellement fort que vous verserez toutes les larmes de votre corps si vous avez un cœur ou quelque chose qui s'en rapproche.
Tous ceux qui ont (ou ont eu) un animal de compagnie vont éprouver tous les sentiments que les propriétaires d'animaux éprouvent... mais en un peu plus de 1h30. Autant dire que c'est du concentré d'émotions ! Vous verrez que les animaux ont ce pouvoir étrange de nous faire sortir les doigts du tra la la, ils nous apprennent l'amour inconditionnel, la résilience, ils nous apprennent à donner le meilleur de nous-mêmes... ils nous rendent meilleurs, tout simplement. Il est clair que si Mitsuo est capable de faire tout ce qu'il fait, c'est grâce à ses chats, Kuro (le chat tout noir, que l'on croit pleutre, mais qui devient le petit chef du quartier) et Chin (la petite femelle chétive au caractère bien trempé).



Au début du film, nous faisons la connaissance de Mitsuo, qui a arrêté d'enchaîner les petits boulots afin de se concentrer uniquement sur son avenir professionnel dans le monde de la boxe. Il lui manque une victoire pour intégrer la catégorie qui lui permettrait d'affronter des champions internationaux. Il vit chez son grand frère, qui est mangaka. Mitsuo va devoir affronter plusieurs épreuves que la vie lui met en travers du chemin et ses deux petites boules d'amour vont, à leur manière, l'aider à réfléchir et agir dans des situations délicates.

En conclusion:

Est-ce que c'est ennuyeux de regarder un film où l'on voit un brave type refouler puis adorer deux adorables chatons? Bizarrement, non, pas du tout. On prend même un certain plaisir à suivre les aventures de Mitsuo, Kuro et Chin. On s'attendrit, on rit, on pleure. C'est la vie, tout simplement.







IZA, le 30 novembre 2019


     












jeudi 31 octobre 2019

Mon cher cerisier

Mon cher cerisier



Date : du 29/03/2017 au 31/10/2019

Bonjour tout le monde !
Wow... mon décor de blog n'avait pas été modifié depuis le 29 mars 2017 ?! Mouah ah ah ah ! Mais ça pue la naphtaline par ici, vous ne trouvez pas ?
Bon, bref... Je ne me lassais absolument pas de voir mon cher cerisier en fond d'écran, il est tellement beau, il trône au milieu du jardin depuis des années et nous offre tous les ans sa pluie éphémère de petites merveilles roses et délicates quand le printemps est revenu, avant de nous donner ses fruits savoureux que nous avons autant de plaisir à cueillir en famille, entre amis, que de manger (tous ensemble, cela va de soi). Seulement voilà, le printemps est fini depuis longtemps et j'avais envie de faire souffler un petit vent neuf (et davantage de saison !) sur le blog, en attendant de pouvoir espérer trouver le temps de vous parler d'un drama que j'ai commencé l'été dernier (si, si)... et que je n'arrive pas à terminer parce que je manque de temps. Je vous explique tout:
Si vous me lisez régulièrement et/ou depuis un certain temps, vous avez sûrement remarqué que je me plaignais régulièrement du manque de temps. C'est d'autant plus vrai depuis septembre dernier car j'ai repris des études: ma situation professionnelle était déprimante et je ne voyais pas d'avenir heureux et satisfaisant se profiler à l'horizon si je continuais dans cette voie. J'ai pris mon destin en mains et me suis lancée dans une folle aventure, passionnante, mais terriblement prenante, car je prends cela avec beaucoup de sérieux et donc... j'ai encore moins de temps pour le blog !
Il faut que vous sachiez que la rédaction d'un article me prend un temps extraordinairement long, car je suis assez maniaco-perfectionniste, choisir LA bonne capture d'écran est toute une aventure, et encore je ne vous parle pas de mes textes que je relis plusieurs fois, que je modifie souvent avant de me décider à poster, tout ça pour aboutir à une prose somme toute médiocre, mais ceci est un autre problème et une autre histoire... (Et quand il m'arrive de relire certains articles au hasard plusieurs mois après leur parution - et rien que ça, c'est chelou, mais j'y peux rien - à la recherche de coquilles, et que je TROUVE des coquilles, ça me rend malade.)
Je ne suis pas en train de vous dire que j'arrête toute activité "bloguesque", non, non, non ! Je voulais juste profiter de cette occasion pour vous dire pourquoi j'étais moins présente sur les réseaux sociaux depuis plusieurs semaines et surtout pour vous dire combien vous me manquiez tous !
Alors, je vous dis à bientôt.
Je vous embrasse... et étant donné qu'aujourd'hui c'est Halloween, je vous laisse avec une photo de notre citrouille que nous avons baptisée "Jacklin" (forcément!) la "sexytrouille".  ;)



  



IZA, le 31 octobre 2019

lundi 30 septembre 2019

Apidya

Apidya
Sur Amiga 2000
"Real hardware"



Année: 1994


Cet article a été réalisé avec l'aimable (et utile!) collaboration de Christian-le-retrogamer-occasionnel (de plus en plus occasionnel, je vieillis et j'ai des tas d'autres choses à faire ;-) ).

***

A l'origine, ce jeu est sorti en 1992. La version dont nous allons vous parler aujourd'hui est celle de 1994, distribuée par Team 17.

Introduction:

 

Il s'agit d'une histoire d'amour et de vengeance. Vous êtes Ikuro, dont la bien-aimée Yuri a été empoisonnée par le vil sorcier Hexaä qui l'a attaquée avec des insectes mutants et, pour utiliser une expression à la mode à la con, nous dirons que le pronostic vital de Yuri est engagé.
Votre mission, si vous l'acceptez, est de trouver un antidote pour que Yuri recouvre la santé et, bien sûr, il faut vous débarrasser du sorcier.
Pour ce faire, vous allez avoir recours à la magie et vous transformer en abeille pour attaquer directement l'armée de créatures et d'insectes mutants d'Hexaä.


Dans le détail:

 

Oublions un instant les grosses sorties du box office des jeux vidéos, je pense évidemment à des titres tels que Fortnite, FIFA et autres Call of Duty, Need for Speed, et que sais-je encore, vous le savez mieux que moi, je ne me tiens plus au courant de ce qui sort car les cadences de production de jeux vidéos sont devenues aussi aberrantes que celles de la production de smartphones qui, au final, servent toujours à faire la même chose depuis plusieurs années maintenant, sans gain fonctionnel notable. Déconnectons-nous ! Faisons un bond de vingt-cinq ans dans le passé, quand l'informatique faisait avant tout rêver avant d'être un produit de grande consommation. Oui, au début des années quatre-vingt-dix, les ordinateurs personnels régnaient encore à la maison, avant l'avènement de l'ordinateur jetable qu'on nous vend aujourd'hui par tous les moyens. A la maison, l'ordinateur, dans la plupart des cas, n'était toujours pas connecté à Internet, les moniteurs avaient des tubes cathodiques, les téléphones avaient des fils qui allaient dans le mur et pas dans l’ordinateur. Non, l'ordi, on lui donnait à manger par la bouche, pas par perfusion, ça prenait parfois plus de temps, mais on était moins stressé, et surtout, on était tranquille chez soi. Les goodies à donner à son ordi n'étaient évidemment pas tous d'excellente qualité, mais, dans la masse des programmes disponibles, il y avait quelques pépites qui, aujourd'hui encore, exercent une attraction forte sur le public, preuve en est la présence d'anciennes machines au format "mini" qu'on trouve sur le marché et qui permettent d'exploiter ces anciens bijoux de créativité et d'innovation technique. Mais nous ici, à Iza-ware, on préfère les machines d'origine, les bêtes de l'époque, et nous avons la chance de posséder quelques vieilles machines dont deux Amigas, un Amiga 500 et un Amiga 2000 sur lequel nous vous présentons aujourd'hui Apidya, ce jeu magnifique et distrayant.

Apidya n'est ni plus, ni moins qu'un shoot'em up à scrolling horizontal, de type R-Type (ou Scramble, pour les plus anciens d'entre nous!) et autres Projet X (également un excellent titre sur Amiga). Je ne vais pas paraphraser les articles qui se trouvent sur le web et dont les liens se trouvent en fin d'article pour ceux que ça intéresse. Nous avons remis en service l'Amiga 2000 et nous avons une version originale d'Apidya ! En disquettes ! Nous avons démarré le monstre des années 80 et nous lui avons donné à manger ce "goodies" dans le lecteur de disquette intégré dont il dispose en façade. La vidéo ci-dessous n'est pas excellente car nous avons filmé un écran CRT (à tube cathodique), oui, c'était un écran dédié à la machine et d'excellente qualité à l'époque, la preuve, tout ce matériel fonctionne encore parfaitement aujourd'hui ! Peut-on en dire autant des PC de l'époque ?
Apidya est un jeu que je trouve difficile, le premier niveau est très abordable, le deuxième déjà beaucoup plus dur, et à partir du troisième niveau, c'est la grosse fiesta, faut s'accrocher. Je pense que seuls les experts en schmups peuvent aller jusqu'au bout. Je vous laisse apprécier le début du jeu sur notre A2000 :



En conclusion :

 

Il existe une multitude de shoot'em ups à scrolling horizontal comme Apidya, de toutes les époques, ce genre de jeu continue à être produit aujourd'hui avec les moyens actuels, beaucoup sont même proposés en ligne, malheureusement avec un jeu en ligne, il n'y a pas de disquette ni de boîte et cela retire de la magie à la mise en œuvre du jeu. Si vous aimez ce genre et que vous voulez essayer Apidiya, n'hésitez pas, grâce à l'émulation, il est possible d'y jouer sur PC. Si vous ne savez pas comment, faites-nous signe et on vous donnera un petit mode opératoire sur Windows ou Linux, ça vaut pas le vrai hardware, mais c'est mieux que rien du tout !
Nous avons des tas de jeux originaux à faire tourner sur le vieux matériel, j'espère vous faire part rapidement d'un autre chargement de programme dans une de nos vieilles machines, à l'ancienne, et peut-être même un jeu sur cassette avec une vidéo du chargement ? C'est quelque chose que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître ! Ne vous inquiétez pas, je n'ai pas de jeu sur carte perforée LOL.

Quelques liens utiles pour terminer:

Apidya Longplay : 

Vid + fiche Chris Huelsbeck :

Apidya WIKI :

Apidya, fiche de jeu :


IZA et CHR, le 30 septembre 2019



 

samedi 31 août 2019

Mon voisin Totoro

Mon voisin rêvé!



Titre original: となりのトトロ
Année: 1988

Réalisation, Scénario, etc. : Hayao Miyazaki
Musiques: Joe Hisaishi
Durée: 84 minutes
Pays: Japon 
Genre: Comédie dramatique
Le début:


Mei et sa grande soeur Satsuki emménagent à la campagne avec leur père. Leur mère est à l'hôpital et il y a pas mal de route à faire pour lui rendre visite. 
La maison où ils s'installent est pleine de petites créatures mystérieuses et impossibles à attraper. Les deux fillettes ne sont pas au bout de leurs surprises: il semblerait que la campagne soit habitée par d'autres créatures et parmi elles, il y a le grand Totoro...



Mes impressions:


Etant donné que la rentrée est toute proche (sniff...), j'avais envie de revoir un film d'animation qui allait me permettre de me mettre en mode "cocon". Quoi de mieux que notre ami adoré Totoro pour cela? 
 
***

Comment vous dire... j'ai beau le regarder encore et encore ce film d'animation, je ne m'en lasse pas et je lui trouve zéro défaut. Mes amis les plus proches connaissent bien ma passion pour ce chef-d'oeuvre et savent ce qu'il faut m'acheter pour me faire plaisir: je commence à avoir une sympathique collection d'objets en rapport avec Totoro, hé, hé, hé!
Mon seul regret - mais cela ne remet absolument pas en question la qualité de l’œuvre - c'est de ne pas avoir eu l'occasion de le voir sur grand écran. J'ai eu cette chance avec un autre film d'animation du studio Ghibli (Princesse Mononoke) et franchement, sur grand écran, c'était autre chose! Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Bon, ça y est, je m'égare! Revenons au film. (Je me contente du DVD et au moins, je sais que je peux le sortir à chaque fois que j'en ai envie.)
La magie de Mon voisin Totoro tient dans plusieurs éléments qui s'imbriquent à merveille.
Tout d'abord, il y a la musique. Béni soit Joe Hisaishi pour ces petites merveilles de composition qui vous impriment l'esprit à jamais. Des petites mélodies très faciles à mémoriser et qui font surtout du bien à chaque fois qu'elles viennent s'insinuer dans le flot des pensées. 
Ensuite, il y a cette ambiance que je ne saurais décrire, mais qui est dûe à mon sens à un mélange de fantastique, d'humour, de poésie, d'émotion, de simplicité, de fantaisie et surtout de beauté et j'en viens à mon point suivant:
Mais que c'est esthétique, en effet! La campagne japonaise est mise à l'honneur, avec ses champs de riz à perte de vue, ses vallons verdoyants et la simplicité et la gentillesse des gens. Tout le monde se serre les coudes, à commencer par la petite mamie d'à-côté qui vient prêter main forte lorsque Mei, Satsuki et leur père déboulent avec leurs meubles. Les voisins seront également présents à un autre moment plus tragique de l'histoire. Enfin... lorsque je dis "tragique", j'exagère un peu. Disons qu'on s'inquiète beaucoup pour l'un des personnages à un moment donné...


La maison dans laquelle notre attachante famille emménage est très jolie et originale, avec ses coins et ses recoins. Elle a à la fois un style occidental et asiatique. Les alentours ne sont pas en reste: on peut gambader dans la nature, on est coupé du monde et, cerise sur le gâteau, un gigantesque et magnifique camphrier semble veiller sur tout ce petit monde. Bref, on a envie de courir partout avec Mei et Satsuki.


Enfin, Mon voisin Totoro marque forcément tout spectateur qui a un coeur, car l'essentiel de l’œuvre est vu à travers des yeux d'enfant. Oui, voilà peut-être le secret, la raison pour laquelle ce film me transporte et m'attendrit à chaque fois que je le revois, immanquablement: la petite Mei s'ennuie très vite sans sa grande sœur partie à l'école et son père n'a pas le temps de s'occuper d'elle, alors son imagination de petite fille l'entraîne dans de folles aventures, allant du simple émerveillement devant un groupe de têtards, à l'amusement et au plaisir de regarder le monde à travers un seau percé, sans parler de l'un des moments cruciaux du film: LA rencontre avec Totoro. Et Hayao Miyazaki sait nous faire attendre, car il faut passer le premier tiers du film pour voir la fameuse scène de la rencontre entre la fillette et Totoro.
Qui ne rêve pas de s'endormir comme la petite Mei sur ce gros monstre tout moelleux, tout gentil, tout calme? Qui prend encore le temps de s'arrêter pour regarder la nature quelques instants à cette époque si triste où il faut aller toujours plus vite? Et d'abord, à quoi ça sert d'aller toujours plus vite? Regarder Mon voisin Totoro par les temps qui courent, c'est reposant mais ça me rend également nostalgique. Terriblement.


Mon voisin Totoro a connu un succès tel qu'il est devenu un véritable emblème. Vous avez tous le logo en tête : la bouille sympathique de ce monstre sur fond bleu que l'on voit pendant quelques secondes avant le début de nos films (préférés?) d'animation du studio Ghibli.
  
En conclusion:


Une fois encore, la magie a opéré et je n'en doutais pas une seule seconde. J'ai retrouvé tous les personnages, cette ambiance, ces musiques avec la même joie et le même enchantement. Je sais également que cela sera encore le cas la prochaine fois que je regarderai ce chef-d’œuvre et je m'en réjouis d'avance.
J'aurais grand peine à établir un classement de mes films d'animation (du studio Ghibli) favoris, mais celui-ci occupe vraiment une place particulière. Parmi mes préférés (même si je les aime tous et pour diverses raisons), il y aurait également Pompoko et Arrietty, le petit monde des chapardeurs.
Et vous, quel est votre "Ghibli" favori? Et quelle est votre scène favorite? En ce qui me concerne, il s'agit de la scène où les graines magiques se mettent à germer grâce à Totoro :)

  



IZA, le 31 août 2019


mercredi 3 juillet 2019

Umareru

(Re?)Naître.



Titre original: 生まれる。
Année: 2011

Réalisation, Scénario, etc. : Kaneko Fuminori, Akio Yoshida, Atsushi Muto, Osamu Suzuki
Musiques: Yugo Kanno
Ending: "365 Nichi Kazoku" (Kanjaniji8)
Durée: 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays: Japon 
Genre: Comédie dramatique


Avec: Maki Horikita = Manami Hayashida
Tadayoshi Okura = Taichi Hayashida
Kento Nakajima = Koji Hayashida
Seika Taketomi = Miko Hayashida
Yuji Miyake = Shinpei Hayashida
Misako Tanaka = Aiko Hayashida
Ren Osugi = Takumi Kondo


Le début:


Umareru, c'est l'histoire d'une famille ordinaire dont le destin prend une tournure tragique et mouvementée le jour où Shinpei (Yuji Miyake) - le père - décède, emporté par une crise cardiaque dûe au surmenage. Son crédo était de vivre ses rêves jusqu'au bout et il avait enseigné cela à ses quatre enfants. Il était fier de sa boulangerie, preuve qu'il avait décidé d'aller au bout de son propre rêve en quittant son emploi pour créer et vendre de délicieux pains.
Shinpei ne laisse pas que la boulangerie derrière lui. En effet, quelques jours après son décès, son épouse Aiko (Misako Tanaka) découvre qu'elle est enceinte. A cinquante et un ans, et malgré l'avis défavorable de (presque) tous, elle décide de garder l'enfant et de se battre de toutes ses forces à la fois pour garder la boulangerie et mener sa grossesse à terme.

  
Mes impressions:


(Début de la petite phrase gratuite et méchante.) Oh bien sûr, ce n'est certainement pas grâce à la présence de Maki Horikita dans la distribution que je me suis lancée dans le visionnage de Umareru. (Fin de la petite phrase gratuite et méchante.)
J'ai été motivée à suivre Umareru grâce à son sujet, à savoir: la grossesse tardive et la manière dont cela est vécu au Japon. Je ne me suis quasiment pas documentée sur cette série car je voulais avoir la surprise et le plaisir de la découvrir pleinement. Tout ce que je savais sur ce drama avant de lancer le premier épisode, c'est qu'il était question d'un secret et d'une mère de famille qui tombait enceinte à la cinquantaine.


***

Aiko est une vraie battante et plus on essaie de lui mettre des bâtons dans les roues, plus elle est déterminée et motivée. Elle connaît bien sûr des moments de découragement, mais il faut se mettre à sa place. Elle a plusieurs fardeaux à porter et elle espère faire accepter sa grossesse par sa famille. Ce dernier point est crucial, car le soutien de la famille est absolument nécessaire dans ces situations. 

 

J'adore Aiko (retenez bien le nom de l'actrice: Misako Tanaka). C'est une femme forte, il ne faut pas se fier à son aspect fluet, son calme et sa douceur. C'est une mère courage qui doit affronter une mer de difficultés, mais elle y va, même si elle n'a qu'un radeau pour traverser cette mer déchaînée. Peu importe. Que ce soit pour affronter les petites mesquineries ou face au plus grand dilemme, au plus grand combat de sa vie, elle y va sans hésitation, Aiko, et on a cette envie de la soutenir. Ah... qu'est-ce que t'as pu me faire chialer, Aiko, pendant dix épisodes! Tu m'as bien eue, je ne m'attendais pas à ça!
Et du courage, il va lui en falloir pour affronter le regard de certains et, plus surprenant encore, de certains membres du corps médical et même de ses propres enfants, à commencer par Manami, l'aînée de ses filles (Maki Horikita, arf...).


Manami est la première à être au courant et elle ne saute pas de joie en apprenant la nouvelle, bien au contraire. Très inquiète pour sa mère, elle essaie gentiment de lui faire comprendre que c'est une grossesse à haut risque. Lorsque la gentillesse ne suffit plus, elle va jusqu'à employer des mots très durs envers sa mère - qui encaisse - et va jusqu'à rejeter ce petit être, faisant fi du fait qu'il ne soit pas plus gros qu'une datte, mais qu'il s'accroche à la vie de toutes ses forces. On dirait même qu'elle a honte de dire que sa mère est enceinte et lorsque ses frères et sa sœur commencent à se poser des questions, Manami préfère inventer une maladie à sa mère. Pour moi, c'est une égoïste, qui prétend se faire du souci pour sa mère, mais au fond, elle ne veut pas avoir à s'occuper de l'enfant s'il devait arriver malheur à Aiko lors de l'accouchement, ou si l'enfant devait se retrouver orphelin avant d'être autonome ou si celui-ci devait naître handicapé. Elle pense que sa mère veut garder l'enfant par orgueil. Moi, je vous le dis: j'attendais et j'espérais que le personnage de Manami se mette à réfléchir et changer d'avis... et vite!
Le seul véritable soutien (immédiat) de Aiko, c'est le docteur Kondo (Ren Osugi), un gynécologue obstétricien qui a décidé de se consacrer aux grossesses à risque.


Très lucide, il informe bien évidemment Aiko des risques qu'elle prend, mais il est le premier à la féliciter et lui fait la promesse de la soutenir. Il est d'ailleurs le seul du corps médical à se comporter de manière humaine. Avant lui, Aiko avait consulté un autre spécialiste et tout ce qu'il avait trouvé d'intelligent à lui dire, c'était de lui poser directement la question de savoir quand elle souhaitait avorter. Je me souviens très précisément de cet instant où j'ai failli avaler mon thé de travers.
Il y a un autre soutien de Aiko en la personne de Koji (Kento Nakajima), le plus jeune de ses fils. Tout en étant à juste titre inquiet pour sa mère, il lui apporte son soutien car il peut la comprendre. En effet, Aiko et Koji ont une relation très spéciale depuis que Koji a contracté une grave maladie quelques années auparavant. J'ai été agréablement surprise par sa maturité et la pertinence de son argumentation lorsque Aiko annonce officiellement sa grossesse à ses enfants, qu'elle a réunis pour l'occasion. Au tout début, Koji me faisait pourtant l'effet d'être un peu dans son monde et peu préoccupé par les problèmes familiaux, ne pensant qu'à assister à des gokon. En fait, il est super, ce petit! Et non seulement il est super, mais en plus il est courageux. Son histoire est particulièrement touchante et après Aiko, c'est de loin mon personnage préféré.


Du côté des réfractaires, outre Manami, nous avons également Taichi (Tadayoshi Okura) et Miko (Seika Taketomi), qui sont respectivement l'aîné des garçons et la plus jeune des filles. Ils ont cela en commun qu'ils traversent un grand désert, que personne n'est au courant, qu'ils ont beaucoup de mal à gérer leurs soucis seuls et que l'on sent qu'ils peuvent imploser à tout moment. Cela est particulièrement vrai pour Taichi, dont l'histoire fait l'objet d'une intrigue secondaire. En tout cas, ces deux personnages ne sont pas prêts à accepter la grande nouvelle de leur mère. Miko est encore jeune et l'on pourrait peut-être comprendre sa réaction, mais je suis beaucoup moins indulgente avec Taichi, qui n'a plus l'âge de se laisser influencer et impressionner. Il n'a pas du tout le contrôle de sa vie. C'est comme s'il avait un panneau dans le dos avec écrit dessus: "Mettez-moi un grand coup de batte là, sur la nuque. Merci beaucoup!". Et puis, j'ai trouvé bizarre le fait qu'il ne sache pas à quoi ressemble une échographie. A ton âge, mon grand, tu sais pas?! Non seulement il ne semble avoir aucun contrôle sur sa vie, mais en plus il fait toujours les mauvais choix. C'est clairement LE personnage qu'on nous a mis là pour nous énerver.





Voici comment j'ai compris la problématique d'Umareru avec mon regard occidental: il y a de plus en plus de grossesses tardives au Japon. Vite, vite, il faut informer le public, faisons un drama où l'on présente ce phénomène, avec des arguments pour, des arguments contre et chacun pourra se faire son opinion.
Il y a effectivement une grande présentation des arguments de ceux qui s'opposent au fait d'avoir des enfants passé l'âge de 35 ans. Cet argument est avancé, comme nous venons de le voir, par Manami, Miko et Taichi, entre autres. C'est aussi un grand étalage des risques encourus.
Cependant, c'est également une série pédagogique. En effet, dans le cadre de son travail, Manami doit justement enquêter sur les grossesses tardives car elle doit écrire un livre sur ce sujet, le hasard fait bien les choses encore une fois à Dramaland. De ce fait, chaque épisode comprend une scène où Manami expose ses découvertes. A chaque fois, elle présente des chiffres, des statistiques et elle présente des sujets à son équipe répondant à des questions essentielles, telles que: quels sont les différents moyens de procréation? Pourquoi choisit-on d'avoir des enfants passé un certain âge? Allez-vous passer le test de dépistage de la trisomie 21? Et si celui-ci s'avérait positif, quelle serait votre décision? Etc.
De même, chaque épisode commence par une interview de mamans qui ont eu des enfants passé l'âge de 35 ans et certaines d'entre elles, à l'aube de la quarantaine, sont primipares. Elles répondent à des questions du genre: quelle a été votre réaction lorsque vous avez découvert que vous étiez enceinte? Les réactions de ces mamans sont à chaque fois positives. On les voit épanouies, parfois seules, parfois avec leurs bambins et c'est tout à fait charmant.
Umareru rassemble en outre une richesse de thèmes tournant autour de la famille, et parfois de la famille au sens large. La grossesse tardive n'est pas le seul sujet abordé, loin de là. Il y est notamment question d'adoption. Cette série est très intéressante du point de vue étude sociologique, car le spectateur qui n'est pas japonais a le loisir d'apprendre une foule de choses intéressantes, comme l'époque à laquelle l'adoption a été reconnue au Japon, le coût des fécondations in-vitro, etc. Je ne vais pas tout énumérer, cette série est d'une grande richesse et en cela, elle est très intéressante et instructive.
Umareru, c'est enfin et surtout une jolie réflexion sur le rôle de la maman, la beauté de ce rôle, la difficulté que cela représente parfois, mais aussi et surtout la joie de voir ses enfants grandir. Il y a une très belle scène à la fin où l'on a l'impression que tout est dit. Ce drama est un bel hommage à toutes les mamans et l'on a envie de toutes les remercier car, comme il est si bien expliqué dans cette série, on oublie parfois leur dévouement au quotidien, on le considère comme une chose normale, d'autant plus qu'elles ne demandent jamais un merci.


Les acteurs jouent très bien leur partition et contribuent largement à faire de cette série une petite pépite. J'ai déjà parlé de la performance de Misako Tanaka qui prête ses traits au personnage de Aiko, ainsi que de Kento Nakajima qui campe un Koji absolument adorable et émouvant. Les autres acteurs, y compris ceux qui incarnent les personnages secondaires, sont tous à la hauteur et pour le coup, j'ai même trouvé que Maki Horikita s'était plutôt bien débrouillée - oui, sans rancune, un petit mot gentil quand même, c'est ma tournée. Une mention spéciale également à Ren Osugi, épatant en docteur Kondo et amusant lorsqu'il mange goulûment ses chocolats. C'est le gynéco que chaque future maman peut rêver d'avoir. Il est rassurant, n'envoie paître personne et a un grand sens de l'empathie.
Terminons en musique. La petite ballade des Kanjaniji8 ("365 Nichi Kazoku") à la fin de chaque épisode est agréable à écouter et la jolie mélodie en insert nous aide bien à verser des seaux d'eau par les yeux à chaque épisode, merci beaucoup!   

En conclusion:


Umareru est une série instructive, passionnante à suivre, mais également éprouvante pour les nerfs. Je ne vous parle pas non plus de tous ces moments où l'on a la larme à l’œil! J'ai ressenti la solitude de Aiko, le vide qui se créait autour d'elle et cette carapace qu'elle se forgeait, accrochée au dernier cadeau de son mari et l'alliance de celui-ci, qu'elle garde précieusement avec elle.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de suivre un drama aussi prenant, intelligent, instructif et émouvant.

   




IZA, le 3 juillet 2019


     








dimanche 30 juin 2019

La bloganniv' party 2019 (2/2)

Iza-ware: 8 ans sur la blogosphère (2/2).


Source photo: "You're beautiful".

Le petit mot d'intro:


Hier, je vous ai proposé des questions vicieuses sur les dramas, mes fameuses "dravinettes". (J'aime bien inventer des mots.)
Aujourd'hui, je vais faire appel à votre mémoire visuelle!


  ***

JOUR 2, JEU 2: Drafichettes.

Les drafichettes (Vous ais-je dit que j'aimais bien inventer des mots?), pour ceux qui ne suivent toujours pas (^^), ce sont des devinettes portant sur des affiches de dramas, plus précisément (et vicieusement): à vous de retrouver le drama dont il s'agit à partir d'un détail de l'affiche. Et si vous n'étiez pas là hier, je précise à nouveau qu'il s'agit exclusivement d'affiches de Kdramas. Bon amusement!

1)

Réponse: Empress Ki. (Mila)


2)
Réponse: Touch your heart. (Mila)


3)
 
Réponse: Romance is a bonus book. (Mila)


4)
Réponse: Orange Marmalade. (Mila)


5)
Réponse: Rooftop Prince. (Mila)


6)
Réponse: Kill me, heal me. (Mila)


7)
Réponse: Time between dog and wolf. (Mila)


8)
Réponse: Playful kiss. (Mila)


9)
Réponse: Sign. (Mila)


10)
 
Réponse: The Moon that embraces the Sun. (Mila)


UPDATE: Bravo à Mila qui a très certainement battu un record de vitesse. (Tu n'es pas notre Guru pour rien!)
Eh bien voilà, la fête est finie. Je vous retrouve très prochainement avec un article portant sur un drama qui fut un véritable coup de cœur (inattendu)! ;)

  

  
IZA, le 30 juin 2019