dimanche 29 mai 2011

Gobeur


Sur HANIMEX HMG 7900



Introduction :

               "Strange game. The only winning move is not to play." Tels sont les propos de
 l'ordinateur à la fin du film War Games . Autrement dit, que vous preniez la croix ou le rond, 
vous allez en baver de la même manière:

Pac-Man et son clone: match nul!
Le but du jeu :

            Le mieux, c’est de vous laisser admirer la notice dans le détail :



Dans le détail :

            Il s'agit d'un clone de Pac-Man (jeu Namco) avec les moyens de la console. Le joueur a la possibilité de modifier la structure du labyrinthe en cours de partie (dans le second mode du jeu) pour échapper aux ennemis et ça, jusqu'à preuve du contraire, Pac-Man ne peut pas le faire! (Oui, ben, c'est important de le dire!) Christian et moi avons réalisé 2 petites vidéos du jeu et nous avons tenté de mettre ceci en évidence.
            Il n'y a pas de Pac-gomme spéciale et le fait de pouvoir manger les ennemis est la récompense pour avoir nettoyé le labyrinthe. On n'a rien sans rien, c'est bien connu!
 Ce jeu est un "tueur de manettes" car les changements de direction sont très difficiles. Lien vers la vidéo 1 et la vidéo 2.

IZA, le 29 mai 2011

mardi 24 mai 2011

Marziani (Martiens)

Sur HANIMEX HMG 7900


Introduction :

Grosse galère pour réaliser la vidéo !! La télé est très vieille (à mon avis, elle fait partie des doyennes…) ainsi que la console. Il faut que la TV chauffe, puis il faut chercher un canal pendant un bon moment. Le clavier de la TV a des mauvais contacts et du coup, c’est très difficile d’avoir une image stable (et de la garder !!). C’est une autre époque, quoi !

Le but du jeu :

            Le mieux, c’est de vous laisser admirer la notice dans le détail :







Dans le détail :

            Concernant la vidéo qui va suivre, il s’agit des 3 premiers stages du premier niveau de difficulté. A chaque stage, un nouveau type d’ennemi apparaît. A partir du stage 3, l’un des ennemis à abattre est fortement inspiré de Phoenix (jeu de 1980)… si, si, regardez bien !
            Lorsque le vaisseau démarre, on voit un réacteur qui donne un effet de vitesse absolument ahurissant. ;)
C’est sans doute l’un des meilleurs jeux de la console…
Le son est toujours aussi… comment dire… percutant !
Bon, eh bien, il est temps pour moi de vous laisser avec la vidéo. La minute retrogaming est à présent terminée et comme dirait l’autre : vous pouvez maintenant reprendre une activité normale ! Lien vers la Vidéo du jeu.   


IZA, le 24 mai 2011

dimanche 22 mai 2011

HANIMEX HMG 7900

Une mamie des consoles de jeux à cartouche


Année : 1983  

Introduction :

        Aaaah… les années 80… Casimir, Magnum, Starsky & son inséparable Hutch ET la console HANIMEX, bien sûr ! Une vraie console à cartouche au contenu technique mystérieux, mais ça fonctionne encore 30 ans après ! La preuve dans quelques instants…

Description :

         La bestiole est grise, rectangulaire et est dotée d’un potentiomètre qui fait tout son charme et lui donne un look d’enfer, en fait. (^^) Le potentiomètre est très utile pour jouer au casse-briques (et UNIQUEMENT au casse-briques !). Une autre particularité de la machine : le son ! Il vient de la console et n’est pas réglable. En d’autres termes : ça gueule, mais quand on est jeune, on adore !
         Tous les grands hits de l’époque sont là : clone de Pac-Man, Space Invaders, casse-briques, un pseudo-Phoenix, etc.
           Vous aimez les jeux où l’on tire un seul missile à la fois ? Alors, la bestiole est pour vous !
           Ci-dessous, le descriptif de Madame Hanimex :


Un exemple de jeu :

Mur de Briques :


            Il s’agit d’un casse-briques tout ce qu’il y a de plus simple. Un ancêtre d’Arkanoid qui, comme nous avons vu plus haut, se joue au potentiomètre, comme sur la borne d’arcade, Mesdames et Messieurs !


Je reviendrai très bientôt pour vous présenter d’autres jeux…


IZA, le 22 mai 2011

jeudi 19 mai 2011

Galaxy II - Jeu électronique

Du VRAI retrogaming!


Année : 1981
Distribué en France par : Epoch

Introduction :

            Il est fréquent de voir des programmes à la TV et/ou des pages Web dédiés au retrogaming. Bon, c’est bien… seulement, quand je vois que Mario est considéré comme un « vieux », j’me marre, les enfants !
            Aujourd’hui, je vais vous faire du VRAI retrogaming et vous présenter un jeu qui s’appelle Galaxy II (Oui, parce qu’il y a eu un précédent !)…

Le but du jeu :

« Il faut éviter les missiles ennemis et détruire les escadrons de chasse et les vaisseaux spatiaux ennemis. Si vous survivez, vous pourrez essayer de faire une manœuvre d’arrimage de votre vaisseau spatial afin de marquer davantage de points. » (Extrait de la boîte du jeu.)

Dans le détail :

            Commençons par la notice, puis enchaînons avec quelques photos de la bête de course et sa boîte :

  

Jolie boulette : « DEFENDER » au lieu de « DEFENDEZ ».





Notez que le jeu fonctionne avec des piles LR 14 ou bien sur secteur.          
La musique est super stridente !

Interview de CHRISTIAN, un retrogamer occasionnel :

Question 1 : Alors Christian, peux-tu nous dire ce que ça fait de jouer à ce jeu à l’heure de Portal 2 ou Battlefield 3, si tu vois ce que je veux dire ?

Christian : (Rires) C’est des souvenirs… c’est fun, c’est grisant. (Rires) L’écran, c’est une sorte de grosse loupe pour avoir un meilleur rendu d’affichage.
C’est instructif parce que ça permet de se rendre compte de l’évolution technologique qu’il y a eu dans les jeux vidéo depuis 1981. Je ne joue pas aux jeux précités, je viens juste d’attaquer Portal 1, que je trouve excellent et qui apporte quelque chose de neuf aux jeux vidéo. (Je joue très peu…) Il y a peut-être d’autres jeux qui sont aussi bien, mais je ne les connais pas.      

Question 2 : Que peut-on dire d’autre à propos de ce jeu (influences, gameplay, musiques, tes propres anecdotes, etc.) ?

Christian : Les influences, comme on peut le voir sur les 3 malheureux articles sur Internet : il s’agit d’une version de Galaxian, OK, mais ils ont oublié de dire que la séquence d’arrimage du vaisseau en fin de parcours était très fortement inspirée (pour ne pas dire pompée !) de Moon Cresta. La séquence n’est d’ailleurs pas évidente à passer. Au passage, Moon Cresta, c’est un jeu que j’ai toujours trouvé difficile.
En ce qui concerne la musique, c’est encore Moon Cresta qui sert de base, et non pas Galaxian.
Le Gameplay, ben… un Shmup sans scrolling vertical, ni horizontal, ni 3D MAIS en couleurs ! (Rires)

Question 3 : Si tu devais noter ce jeu (entre 0 et 10), combien lui mettrais-tu ?

Christian : Dans le genre, je dirais 9/10, parce qu’il est graphiquement bien, la jouabilité est correcte et pour un jeu de cette époque, t’iras trouver mieux et au même prix dans la maison !

Merci Christian ! A bientôt pour de nouveaux jeux.

Terminons avec une p’tite vidéo montrant Christian Himself en pleine action. Il joue le premier parcours du niveau 1. Pour gagner, il faut marquer 9 999 points. Il faut donc boucler le parcours plusieurs fois de suite. Vidéo Galaxy II  


IZA, le 19 mai 2011

mardi 17 mai 2011

Aoi Tori

L’oiseau bleu


Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Kenji Nakanishi
Durée : 105 minutes
Pays : Japon
Genre : Drame
Adaptation de la nouvelle Aoi Tori de Kiyoshi Shigematsu

Avec : Hiroshi Abe = Murauchi-Sensei
Hongo Kanata = Shinichi Sonobe

Le début :

       Une classe de 4ème accueille Murauchi-Sensei en remplacement temporaire du professeur Takahashi, souffrant de dépression suite à un drame qui a eu lieu dans cette classe. En effet, un élève du nom de Tetsuya Noguchi a tenté de se suicider. Il était victime d’ijime (intimidations) de la part des autres élèves.
            La première chose que Murauchi-Sensei demande, c’est que la table et la chaise de Tetsuya soient remises à leur place dans la salle de classe. Chaque matin, Murauchi-Sensei commence par saluer la table de Tetsuya, comme s’il était toujours là, ce qui n’est pas sans provoquer une gêne certaine chez les autres élèves. En effet, le drame est encore très présent dans l’esprit de chacun, même chez les enseignants, quand bien même les faits ont eu lieu deux ans auparavant.

Murauchi-Sensei et sa classe.
Mes impressions :

Avant toute chose, sachez qu’il existe également un drama portant le nom Aoi Tori, mais il n’a absolument aucun rapport avec ce film…

***

Murauchi-Sensei a une particularité : il bégaie. Immanquablement, tous les élèves (sauf 1) commencent par se moquer de lui lors de la prise de contact. Ceci dit, la « fête » sera de courte durée, puisque le professeur va les traiter de lâches et leur faire comprendre très vite qu’à cause de son défaut, il ne parlera pas beaucoup, mais ses propos seront percutants, il ira directement à l’essentiel et ils ont tout intérêt à l’écouter sérieusement. La problématique, c’est la tentative d’enclenchement d’une démarche de responsabilisation.


Le seul élève qui ne s’est pas moqué du professeur, c’est Shinichi Sonobe. Il culpabilise énormément car bien qu’ayant sympathisé avec Tetsuya Noguchi par le passé, il a été également acteur du drame. A présent, il se repasse des scènes le soir dans sa chambre et il est très perturbé, notamment à cause d’une lettre. Ce qui est plus grave, c’est que certains élèves ne se rendent même pas compte qu’ils se sont conduits en tyrans.

Hongo Kanata = Shinichi Sonobe

Le film accuse également le corps enseignant et ses méthodes. D’une part, les professeurs sont montrés du doigt parce qu’ils ont fermé les yeux et ont ignoré le problème sous prétexte que la classe avait l’air normale. D’autre part, il a été demandé aux élèves d’écrire des essais de réflexion, mais personne n’a vraiment compris ou retenu la leçon, ce qui montre l’inefficacité de l’institution face au problème de l’ijime. A ce propos, Murauchi-Sensei fera quelque chose de très symbolique avec ces essais après les avoir lus. Autre exemple, plusieurs boîtes appelées « Oiseau bleu » (en référence à la pièce de Maurice Maeterlinck) ont été installées dans les couloirs du collège pour que les élèves en difficulté puissent écrire, se confier, s’exprimer de manière anonyme. Ces boîtes sont relevées une fois par semaine. Là encore, quelques scènes montrent que l’utilité de ces boîtes est discutable.


Les fameuses boîtes…

N’attendez pas d’action : le film est très lent et risque fort de ne pas plaire à tout le monde à cause de cela. L’essentiel du film se déroule dans la salle de classe. Il y a une scène très courte dans la salle à manger de la famille Sonobe, peut-être 2 ou 3 plans de Shinichi allongé sur son lit et basta. L’atmosphère est extrêmement lourde, la tension est palpable en quasi-permanence. Je trouve que le malaise des personnages est très bien rendu. Il y a aussi quelques scènes sur le toit du collège que j’ai trouvé très belles, en partie parce qu’elles ont une part de mystère. En effet, le film nous laisse avec des questionnements, notamment en ce qui concerne le professeur Murauchi. Il repart un peu comme il est arrivé. Les métaphores utilisées dans le film sont également intéressantes.

En conclusion :

         Devant le nombre de films et de dramas ayant pour sujet l’ijime, je me demande à quel point ce phénomène est répandu au Japon : est-ce un sujet qui « plaît » au niveau de l’audience ou est-ce un véritable fléau ?
           Quoi qu’il en soit, j’ai été happée par l’ambiance de ce film. Je ne pourrai sans doute pas le voir une seconde fois, mais j’ai bien aimé et j’ai trouvé que la fin était très bien. J’ai également aimé revoir Hiroshi Abe. Ce type a une présence extraordinaire.



IZA, le 17 mai 2011

dimanche 15 mai 2011

Kisarazu Cat's Eye World Series

K.C.E. rules !!


Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Kudo Kankuro, Kaneko Fuminori
Durée : 131 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Junichi Okada = Kohei Tabuchi (Bussan)
Takashi Tsukamoto = Ani
Ryuta Sato = Master
Yoshinori Okada = Ucchie
Sho Sakurai = Bambi
Mais également : Wakana Sakai = Mouko
Hiroko Yakushimaru = Mirei-Sensei
Sadao Abe = Nekota
Tomomitsu Yamaguchi = Yamaguchi-Senpai
Aiko Morishita = Rose
Arata Furuta = Ozzy
Mcu = Mini Mini Ozzy
Son Ha Yoon = Yukke
Fumiyo Kohinata = Kosuke Tabuchi

Le début :

            C’est l’anniversaire du décès de Bussan. Bambi est à présent employé à la mairie de Kisarazu. Nous sommes en période électorale et le maire est en train d’exposer son projet de construction d’un gigantesque centre commercial… lorsque Bambi entend la voix de Bussan. De ce fait, Bambi se met à la recherche de ses anciens acolytes : Ani, Master et Ucchie…


Mes impressions :

            Ce qui est frappant par rapport au début du premier film, c’est le changement d’atmosphère. En effet, dans Kisarazu Cat’s Eye Nihon Series, la bande se retrouve toujours dans le bar tenu par Master 30 ans après. Ici, ils sont dispersés. Bambi est le seul à être resté à Kisarazu, Ani est gérant d’un maid café à Tokyo, Master galère comme un fou à Osaka et Ucchie est quelque part dans la nature. De plus, Ani et Master sont en froid depuis un dernier coup qu’ils ont voulu monter et qui s’est plutôt mal passé. Ils ont changé et du coup, j’ai ressenti beaucoup de nostalgie au début. Dans le premier film, l’atmosphère était tellement dingue que l’on en venait à oublier par moments que Bussan était mourant. Ici, ce n’est pas du tout le cas…

« …et vous croyez tout ce qu’Iza vous raconte ? »




            Pour autant, j’ai beaucoup aimé ce film. Il est aussi barré et drôle que le reste, c’est juste qu’il y a davantage de scènes émouvantes. On sent bien que l’heure est venue de dire au revoir à tout le monde et ça fait bizarre parce que mine de rien, on s’attache ! Pensez donc : un drama suivi de deux films ! Je l’ai ressenti d’autant plus fort que j’ai tout regardé à nouveau cette semaine pour faire mes articles.
            Sinon, on retrouve tout le monde. Mirei-Sensei est candidate à la succession du maire, Mouko se marie et il y a un petit nouveau : MCU a un petit rôle dans ce film. Il incarne Mini Mini Ozzy, un personnage que Bussan rencontre à l’hôpital. Au fait, concernant le mariage de Mouko, je ne vous dirai pas le nom de l’heureux élu… et n’oubliez pas que c’est un film de Kudo Kankuro alors ce n’est pas parce que Bambi et Mouko sont ensemble au début du premier film qu’ils se marient ici… à moins que ? ;)


            L’enjeu dans ce film est de construire un terrain de baseball pour qu’un match on ne peut plus spécial puisse avoir lieu. Je ne vais pas parler davantage de ce film. Je ne voudrais pas vous en dire trop, surtout si vous ne l’avez pas encore vu. Je vous le conseille vivement, il est super ! C’est tout ce que je peux vous dire.

Allez, un p’tit dernier pour la route :
« Kisarazuuuu… Cat’s ! »
« NYAAAA ! »
            Au niveau des musiques, pas de changement à peu de choses près. Si vous avez aimé dès le début, ben vous serez comme moi : vous les retrouverez avec plaisir ! L’ending, Seaside Bye Bye, est interprété par MCU et les garçons. Il est suivi de A Day in our Life. Pendant la chanson, on revoit tous les personnages danser le Yassai Mossai, c’est amusant.
           
En conclusion :

            Mine de rien, je viens de faire « La semaine Kisarazu ». C’était bon, hein ? J’espère vous avoir donné envie de découvrir l’univers de Bussan et ses potes. Si vous les connaissez déjà et que vous avez aimé, j’espère que mes articles vous ont donné l’occasion de vous remémorer ces bons moments avec joie. En tout cas, ça m’a fait plaisir d’en parler !

Bye, bye.

IZA, le 15 mai 2011