mercredi 25 mai 2016

Saiko no Jinsei no Owarikata - Ending Planner

Ending Planner


Titre original: 最高の人生の終り方~エンディングプランナー~
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Chiho Watanabe, Yasuharu Ishii, Ryutaro Kawashima, Daisuke Yamamuro
Musiques : Takefumi Haketa
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Tomohisa « Yamapi » Yamashita = Masato Ihara
Nana Eikura = Yuki Sakamaki
Atsuko Maeda = Haruka Ihara
Yuri Chinen = Hayato Ihara
Takashi Sorimachi = Kento Ihara
Tsutomu Yamazaki = Itsuo Iwata
Ito Ono = Momoko Ihara

Le début :

Le père de Masato dirige une entreprise de services funéraires. Masato déteste l'entreprise familiale, mais il prend tout de même la décision de la diriger lorsque son père décède, car il ne veut pas laisser son frère et ses sœurs dans la mouise. L'aîné de la fratrie – qui devait initialement reprendre les rennes de l'entreprise – a quitté le foyer sans donner d'explications et ne donne que rarement de ses nouvelles.
Masato démissionne du poste qu'il occupait jusque-là et commence l'apprentissage de son nouveau métier, tout en faisant de son mieux pour que l'entreprise ne fasse pas faillite et aussi pour que la fratrie soit unie, ce qui est loin d'être le cas pour l'instant…


Mes impressions :

S'il est vrai que je me décide à regarder ou pas un drama jusqu'au bout après en avoir vu les dix premières minutes, il est vrai également que je donne parfois une seconde chance à certains dramas initialement commencés puis laissés rapidement de côté. Ending Planner est l'un d'eux ! J'ai fait une première tentative il y a longtemps et je me souviens, je n'avais pas du tout accroché, peut-être parce qu'un funérarium faisait partie du décor, allez savoir ! Il y a des moments dans la vie où vous n'avez pas envie de voir certaines choses…

***

Masato (Tomohisa « Yamapi » Yamashita) est un personnage complexe. Il a un bon fond et un grand sens des responsabilités et du devoir, tout ça, tout ça… mais il est un peu taciturne, le genre de personnage que vous imaginez se balader avec un petit nuage gris en permanence au-dessus de la tête.
Tout gamin, il était fier de ce que faisait son père, mais parce que ses camarades de classe ont appris que son père dirigeait une entreprise de pompes funèbres, il est devenu la cible de harcèlement. Les gamins peuvent parfois être méchants… Résultat : Masato s'est mis à détester le travail de son père et le cadre dans lequel il a grandi avec ses frères et sœurs.

 
Il sourit rarement (et là, les mauvaises langues vont dire : « Oui, ben... c'est Yamapi, rien de nouveau sous le soleil ! » ^^') mais pour sa défense, je peux comprendre le fait qu'il tire la tronche : la nature même du job peut justifier cette mine peu réjouie, je n'ai jamais vu les gars des pompes funèbres débarquer avec un chapeau pointu en balançant des confettis et des serpentins multicolores un peu partout en chantant « Les Sardines ». Ce n'est pas ce que j'ai à lui reprocher ici.
Ce qui ne va pas, à mon sens, c'est son jeu, qui est loin d'être parfait et je l'ai trouvé terriblement mou du genou dans les premiers épisodes. Certes, le personnage qu'il incarne n'est pas épanoui, il vient de perdre son père, l'ambiance n'est pas à la fête à la maison et il doit faire de son mieux pour mener sa barque, mais même lorsqu'il se met à crier pour mettre fin à l'une des nombreuses disputes entre ses frangins, il est tellement mou que ça en devient énervant. Heureusement, il faut patienter un peu, il s'améliore à partir de l'épisode six et il était GRAND temps, car je commençais à me demander comment il avait pu décrocher un prix pour ce rôle !


Kento (Takashi Sorimachi) est l'aîné. Il a pris l'habitude de quitter périodiquement le foyer sans rien dire mais cette fois, son absence est beaucoup plus longue que d'habitude.
Kento est en fait le demi-frère de Masato et des plus jeunes : il n'a pas la même mère. On sait très peu de choses sur lui dans les premiers épisodes, mais on le voit de temps en temps et il faut attendre la seconde moitié du drama pour en découvrir davantage sur lui et pour que son personnage prenne davantage d'importance.


Haruka (Atsuko Maeda) est l'aînée des filles. Au début, c'est la seule qui soit vraiment impliquée dans les affaires familiales puisqu'elle travaillait déjà aux côtés de son père. Elle souffre d'un léger handicap, suite à un accident. Elle est douce, mais elle peut parfois se mettre vraiment en colère.


Hayato (Yuri Chinen), le petit rebelle de la famille, donne l'impression d'être un voyou en puissance, mais au fond il n'est pas méchant. Cela n'excuse pas pour autant les bêtises qu'il commet, mais personne n'est parfait en ce bas monde ! C'est un personnage somme toute anecdotique.


Momoko (Ito Ono), la benjamine, est un peu comme Masato au début : elle déteste l'entreprise familiale. C'est le personnage que j'ai le moins aimé, car elle fait souvent enrager sa sœur à cause de son handicap et cela cause d'ailleurs maintes disputes. Elle est égoïste et l'épisode qui apporte un peu plus de lumière sur ce personnage ne suffit pas à la rendre quelque peu sympathique à mes yeux. C'est également un personnage de moindre importance.


Voilà pour la petite famille Ihara…
Masato a souvent l'occasion de travailler avec une jeune inspectrice de police nommée Yuki (Nana Eikura). Yuki ne casse pas des barreaux de chaise et elle est presque aussi molle et aussi peu charismatique que Masato.
Néanmoins, on lui doit le peu de comique que contient la série et son personnage est davantage mis en valeur dans le dernier tiers du drama.



Pour clôturer cette rapide présentation des personnages, je citerai enfin le mystérieux Iwata-san (Tsutomu Yamazaki), dont les interventions sont intéressantes, car il débarque de nulle part, n'importe quand et vient s'installer dans le jardin des Ihara pour partager un moment avec Masato. Il n'est pas très bavard, mais il a des petites phrases percutantes qui sont censées aider Masato. On apprend plus de choses sur lui à l'approche du dénouement et l'on se rend compte en définitive que c'est un personnage plus important qu'on ne l'imaginait au départ. Je me doutais bien que l'on entendrait parler de lui à un moment donné, mais cela est fait de manière assez surprenante. Là, j'ai bien aimé !



Ce fut tout de même difficile pour moi de rentrer dans ce drama car mon genre de prédilection étant plutôt la comédie, il me fallait parfois de la motivation pour enchaîner les épisodes. J'ai traîné la patte pendant les cinq premiers épisodes, car ils avaient un schéma similaire. Tristesse et monotonie faisaient dangereusement équipe !
L'ambiance n'est pas réjouissante, il faut certes s'y attendre, mais quand même : le paternel passe l'arme à gauche et ce n'est déjà pas drôle, mais il y a pire, car la famille n'est pas unie et c'est lorsque le père n'est plus là que Masato se rend compte qu'il aimait son père et que c'était réciproque, mais qu'aucun des deux ne parvenait à exprimer ses sentiments. Masato réalise trop tard que son père a fait de son mieux pour élever ses enfants seul tout en gérant son entreprise.


On retrouve ce schéma à plusieurs reprises, tristesse et monotonie prévalent : une personne décède, on se faisait une fausse opinion d'elle et l'on se rend compte que cette personne était quelqu'un de bien. Double peine pour les proches de ces braves gens qui, à l'instar de Masato et de son père, étaient en froid. Même si cette personne est bien vue au final… ben, c'est trop tard pour faire la paix : elle est décédée ! Du coup, cela crée une ambiance peu drôle, qui laisse une impression dérangeante, voire même, qui peut filer un bon cafard.
Heureusement, on passe la moitié du drama : les épisodes font moins « copier-coller », l'intrigue décolle (c'est toujours aussi triste, voire plus triste, mais c'est l'intrigue qui veut ça)), les schémas ne sont plus les mêmes, Yamapi devient un bon acteur (c'est important!) et les vingt dernières minutes du dernier épisode sont excellentes. C'est vraiment dommage que ce drama soit aussi long à démarrer !
Un mot, pour finir, sur l'ending : « of course », c'est Yamapi qui est aux commandes ! Le titre est « I, Texas ». La mélodie est simple, mais elle fait son petit effet. Bon, ça ne vaut pas un bon « Daite Señorita », mais ça se laisse tout de même écouter.

En conclusion :

Maintenant que j'ai le recul nécessaire, je pense que je n'étais pas du tout prête pour ce drama lorsque j'ai lancé le premier épisode pour la première fois il y a deux ou trois ans de cela.
Ending Planner n'est pas un incontournable : les premiers épisodes sont un peu décevants car trop répétitifs et le personnage principal manque cruellement de peps. Dommage qu'il faille attendre d'avoir passé la moitié pour que l'intrigue soit davantage passionnante à suivre et seuls les trois derniers épisodes sont au-dessus du lot. Tout ceci fait que, selon moi, Ending Planner est un drama assez moyen. Je ne suis pas du tout sûre de le revoir un jour.



 
Reste que Yamapi, c'est quand même la bogossitude et c'est toujours ça de pris ! :)





IZA, le 25 mai 2016


 



dimanche 22 mai 2016

Tarte à la rhubarbe et aux fraises

Just try this !


Ingrédients 

Pour la pâte :
250 gr de farine de blé
1 œuf
1 dl de lait demi-écrémé
80 gr de beurre doux
1 pincée de sel
10 gr de levure de boulanger
10 gr de sucre

Pour la garniture :
3 gros bâtons de rhubarbe
6 grosses fraises
50 gr de sucre
20 gr de beurre doux

Mode opératoire

1- Mélanger le lait et le sucre. Faire tiédir et y délayer la levure. Réserver.
2- Verser la farine dans un saladier et faire une fontaine au centre, puis mettre le beurre mou coupé en morceaux, l’œuf et le sel.
3- Ajouter la levure et le lait sucré.
4- Mélanger jusqu'à obtenir une boule de pâte et laisser lever à température ambiante à l'abri des courants d'air pendant 1 heure.
5- Beurrer un moule à tarte, abaisser la pâte au rouleau, recouvrir le moule beurré et laisser lever pendant 2 heures, toujours à température ambiante à l'abri des courants d'air. Il faut qu'elle double de volume.
(Comme j'avais un peu plus de pâte, j'ai fait des tartelettes. Un bonus qui ne se refuse pas ! ^^)


6- Au bout de 2 heures, préchauffer le four à 180° et garnir la tarte : répartir harmonieusement la rhubarbe épluchée et coupée en fins tronçons, ainsi que les fraises lavées et coupées en fines tranches. Saupoudrer de sucre et terminer avec les noisettes de beurre à répartir sur la surface de la tarte.


7- Enfourner et laisser cuire pendant 30 minutes environ.
8- Servir froid ou tiède.




IZA, le 22 mai 2016