samedi 30 juin 2018

Ao Haru Ride


D’amour et d’amitié


Titre original : アオハライド

Année : 2014
Réalisation, Scénario, etc. : Miki Takahiro, Tomoko Yoshida
Durée : 121 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique,
adaptation du manga éponyme (Blue Spring Ride) par Io Sakisaka, publié initialement à partir de 2011 (13 volumes)

Avec : Tsubasa Honda = Futaba Yoshioka
Masahiro Higashide = Ko Mabuchi
Yua Shinkawa = Shuko Murao
Ryo Yoshizawa = Aya Kominato
Izumi Fujimoto = Yuri Makita
Yu Koyanagi = Yoichi Tanaka
Mitsuki Takahata = Yui Narumi
Yudai Chiba = Toma Kikuchi

Le début :

Les cerisiers sont en fleurs et c’est une journée de rentrée des classes ordinaire dans un lycée japonais. Futaba retrouve ses amies et leur affirme avec assurance qu’elle va se concentrer sur l’amitié et ne pas se focaliser sur les garçons… mais (BIEN ENTENDU !!) cela ne tient que quelques minutes, car elle croit reconnaître Ko Tanaka dans le couloir, un garçon dont elle était tombée amoureuse quatre ans auparavant au collège.
Dans un premier temps, elle a un doute, car il ne porte pas le même nom (Maintenant, il faut l’appeler « Mabuchi »). C’est pourtant bien lui, ses parents ont divorcé et il a vécu un temps avec sa mère à Nagasaki. De retour dans la capitale, Futaba découvre que Ko a bien changé, ce n’est plus le gamin souriant d’antan. Futaba cherche à comprendre ce qui a bien pu se passer dans la vie de Ko pour qu’il change à ce point et arrête de sourire…

Mes impressions :

C’est un grand classique, on devine la fin de ce genre de bluette dès les premières minutes, mais c’est pas grave, on y va quand même. Je pense que nous avons tous connu cela. La recette de ces histoires de cœurs d’ados et pour ados est bien connue, mais elle est tellement efficace que l’on se laisse prendre au jeu à chaque fois, même si tous les poncifs y sont et qu’il n’y aura pas de surprise : le premier amour, la séparation, la rivale collante, le rival collant, les quiproquos, le(s) triangle(s) amoureux et, bien sûr, j’en passe !


 On reste attentif pendant à peu près 1h30 (après, c’est un peu plus laborieux tout de même). La grande question est de comprendre pourquoi Ko a perdu le sourire et veut que Futaba oublie le gamin qu’elle a connu au collège. Une fois que tout cela est connu, le dénouement tarde un peu à arriver et il faut bien l’admettre, l’intérêt pour la fin s’amoindrit considérablement.


Les personnages n’ont rien de transcendant, mais leur prestation n’est pas dégueulasse pour autant. Ce sont, comme il faut s’y attendre, des personnages stéréotypés et qui jouent très bien leur partition. L’héroïne est campée par l’agréable bouille de Tsubasa Honda, que j’ai découverte tout récemment dans Renai NEET. Le héros masculin est incarné par Masahiro Higashide. Je n’ai rien de particulier à lui reprocher, il joue parfaitement son rôle de gamin taciturne, mais je trouve qu’il fait un peu trop vieux pour jouer le gamin qui rentre en seconde année de lycée. Il avait tout de même 26 ans au moment où le film a été tourné et franchement, ça se voit bien par moments ! Par contre, Tsubasa Honda est plutôt crédible. Elle est certes un peu plus jeune que lui, mais pour elle, ça passe beaucoup mieux !


Les personnages secondaires sont à l’image des protagonistes : ils remplissent très bien leur fonction. Nous avons donc la gamine très gentille qui est laissée un peu de côté au début, la copine faussement méchante et qui devient gentille tout en restant froide en apparence, le bon copain amoureux de l’une de ces demoiselles et qui rame. Le tout mis bout à bout donne une histoire d’amitié qui complète les premiers émois de tout ce joli monde. Comme je le disais donc plus haut : rien de transcendant, mais on se laisse porter par le courant.



En conclusion :


Ao Haru Ride est une petite histoire pas originale, mais fraîche, un brin longuette à finir, mais tout à fait charmante dans l’ensemble.






IZA, le 30 juin 2018