dimanche 8 juillet 2018

Depeche Mode, Arras 2018


Depeche Mode à Arras

7 juillet 2018




Lieu : Main Square Festival, Arras (France)

Introduction :

Cette fois, contrairement à la dernière fois, je ne vais pas laisser passer des semaines avant de parler du dernier concert auquel j’ai assisté ! Bon, déjà, c’est mon second jour de vacances, donc j’ai (ENFIN!!!!) un peu plus de temps à consacrer à Iza-ware et j’ai plein de choses sur le feu, notamment deux dramas en cours de visionnage. Je m’étais dit que je ne regarderais plus jamais plusieurs dramas en même temps, mais la fièvre des dramas a repris en même temps que les vacances et ce genre de fièvre, c’est TROP BON !

Le lieu :

Il s’agit de la 14ème édition du Main Square Festival qui a lieu à la citadelle d’Arras, un lieu inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, excusez du peu ! Au moment où j’écris ces lignes, le festival n’est pas encore terminé. Il dure trois jours. La partie qui m’intéressait – Depeche Mode, donc – c’était hier soir, lors du second jour…
Festival oblige, tout est fait pour que vous puissiez passer beaucoup d’heures sur le site… y compris un gros tuyau d’arrosage rotatif accroché à un arbre qui a fait du bien à beaucoup de gens, parce qu’on a beau être dans les Hauts-de-France, en ce moment il ne fait pas froid du tout par chez nous ! Ressenti de la température extérieure = 50° (ajoutez facilement 20° à la fin du concert, vers 23h30, lol).

Le décor et le concert :

Excellent dosage, comme d’habitude : des morceaux récents et plus anciens, toute une carrière passée en revue, toutes les époques, tous les styles, avec des arrangements aux petits oignons pour faire de tous ces petits bijoux de véritables joyaux de la couronne scénique. Certains morceaux sont judicieusement plus rapides que les originaux, calibrés pour la scène (par exemple : « A pain that I’m used to ») tandis que d’autres sont tout aussi judicieusement plus lents (comme « I just can’t get enough »). Les artistes étaient tous très bons, mais j’ai envie d’insister sur trois d’entre eux.
Tout d’abord, Christian Eigner est à mes yeux un génie car il garde TOUJOURS le rythme et c’est phénoménal. J’imagine que c’est très difficile de faire ça en concert et c’est une chose à laquelle je suis hyper sensible. En concert, dans certains groupes, il arrive parfois que le batteur accélère ou bien ralentisse et cela a le don de m’irriter (Lars Ulrich, si tu m’entends… ). Mais là, avec lui, je suis sur le cul à chaque fois ! Et tiens, soit dit au passage, la p’tite Cherisse Osei (qui a rejoint Simple Minds relativement récemment) se débrouille également très bien en concert avec ses baguettes.
Ensuite, Dave Gahan ne cesse de me bluffer : il envoie du bois du début à la fin, il se fout de la chaleur, il a un charisme étonnant et il est habité. Oui, il vit les chansons, il ne s’économise pas, il donne tout, il donne l’impression d’être partout à la fois, virevolte, joue avec le public et sa voix est toujours aussi envoûtante.


Enfin, Martin Gore apporte cette touche de sensibilité qui lui est propre et a, cette fois encore, livré un « Somebody » à vous donner le frisson. Frisson également lorsqu’il a joué « Personal Jesus » dans un autre registre. « Personal Jesus » est l’une de mes chansons favorites de Depeche Mode, voire MA favorite, alors je suis particulièrement exigeante avec ce morceau, surtout en concert. De toute façon, c’est une chanson parfaite pour les concerts.



Ils ont emporté avec eux les clips que l’on a eu l’occasion de voir lors du « Global Spirit Tour » pendant l’interprétation de « In your room », « Enjoy the silence », « Cover me », « Walking in my shoes » et dont on ne se lasse pas car il y a de tout dans ces histoires : c’est esthétique, sexy, émouvant, intriguant… c’est Depeche Mode.

Conclusion :

I just can’t get enough ! Oui, je l’avoue, je pense que je suis en train de devenir une véritable « Depeche Mode devotee ». Hâte d’avoir de nouveau l’occasion de les voir !
Un concert de Depeche Mode, c’est vraiment une sacrée expérience à faire et refaire sans modération !




IZA, le 8 juillet 2018