dimanche 29 janvier 2017

Monsters

Bonne année 2017 !


Titre original: MONSTERS
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Mitsuharu Makita, Katsuo Fukuzawa, Shunichi Hirano, Yuki Ozawa
Durée : 8 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Shingo Katori = Heihachi Hiratsuka
Tomohisa « Yamapi » Yamashita = Kosuke Saionji
Kanako Yanagihara = Emi Takano
Kenichi Endo = Hajime Kaneda

Le début :

Kosuke vient d’être promu au sein de la MPD (Metropolitan Police Department). Un peu stressé (il est en période d’essai) mais plein d’espoir et de joie (il vient de réaliser un rêve de gosse), il s’apprête à affronter sa première journée dans son nouvel environnement de travail.


Pour le mettre à l’épreuve, on lui demande de surveiller Heihachi, un personnage pour le moins atypique!


Mes impressions :

Chers lecteurs, je vous souhaite une heureuse année 2017 ! Santé, bonheur, réussite, plein de bonnes choses ! Et puis, je vous souhaite aussi de découvrir plein de super dramas, cela va de soi ! (^^)

***

C’est assez rare, mais sur ce coup-là, je n’ai pas du tout aimé l’affiche de ce drama. C’est typiquement le genre d’affiche qui ne me donne pas envie d’en savoir plus. Je trouve qu’ils ont une drôle de tête. C’est quoi, cet effet bizarre sur la photo ? On dirait qu’ils se sont évadés de chez Madame Tussauds…
Les épisodes respectent le format habituel de 45 minutes, à l’exception du premier et du dernier, d’une durée respective de 1h35 et 1h15 environ.
Je ne vais pas tourner autour du pot, allez, je vais vous le dire tout de suite : le bilan est plutôt positif, mis à part le fait que l’intérêt pour les enquêtes soit variable. Par contre, les gags dans l’épisode d’exposition annoncent tout de suite la couleur pour les épisodes à venir.
Monsters est une comédie policière tout ce qu’il y a de plus banal, donc il n’y a pas grand-chose à dire, toutes les ficelles habituelles sont présentes : un épisode = une affaire à résoudre, avec un déroulement similaire à chaque fois. On aime ou pas ce schéma. J’aime plutôt bien, MAIS il faut tout de même que le drama ait ce petit quelque chose qui fait que je ne tombe pas dans l’ennui et dans Monsters, ce n’est pas le fait de trouver le coupable qui est digne d’intérêt, on peut deviner assez facilement qui a fait le coup quasiment à chaque fois.
Par contre, la manière dont chaque crime a été perpétré et surtout la manière dont Heihachi et Kosuke s’y prennent pour résoudre chaque énigme donnent une valeur ajoutée à la série. Quelquefois, c’est bien tordu et l’on se surprend à se demander comment les criminels s’y sont pris, comment nos inspecteurs vont s’en sortir avec parfois peu d’indices et des collègues et supérieurs hiérarchiques qui prennent un malin plaisir à vouloir leur voler la vedette et leur mettre des bâtons dans les roues, cela va de soi. A ce propos, la performance de Kenichi Endo dans le rôle de l’inspecteur-sur-les-dents Kaneda est à souligner. Il est sûr de lui, mais il est toujours soit à côté de la plaque, soit en retard de deux guerres. Il ne se sépare jamais de sa troupe d’assistants constamment sous pression eux aussi… et en sueur. J’ai bien ri avec leurs facéties !



La relation entre les deux protagonistes est également intéressante. Sans être le souffre-douleur de Heihachi, Kosuke en prend pour son grade car il est naïf – ce n’est jamais qu’un bleu, donc il est « bizuté » à chaque épisode – et il apprend son nouveau métier « the hard way ».
Non, vraiment, je ne me suis pas ennuyée, j’ai même été agréablement surprise, en particulier par Tomohisa « Yamapi » Yamashita qui fait montre ici d’un grand talent d’acteur… si, si, j’vous l’assure! Il n’a pas de masque figé, ce masque que j’ai malheureusement vu trop souvent dans pas mal de ses autres rôles et qui peut faire penser qu’il s’ennuie à mourir ou qu’il se demande ce qu’il est venu faire dans cette galère.
Ici, il campe donc le personnage de Kosuke Saionji, un jeune inspecteur naïf, prometteur, mais terriblement emprunté. C’est un rôle assez difficile et carrément inhabituel, car il n’est ni plus ni moins qu’un faire-valoir. On est loin du type classe et sûr de lui qu’il incarne dans Kurosagi ! D’ailleurs, ce n’est pas plus mal, il prouve qu’il a de la ressource dans le registre comique et c’est tant mieux !


 A part ça, il nous gratifie d’un rire bête à pleurer de rire et nous offre toute une palette d’expressions : il peut sourire tout aussi bêtement, redevenir sérieux, exprimer la surprise, la peur, etc., et il est toujours en train de faire ou d’exprimer quelque chose, il a une sacrée présence !




Et de la présence, il en faut lorsque l’on est face à quelqu’un comme Shingo Katori ! Eh oui, car la star du drama, c’est ce trublion qu’est Shingo Katori ! On le retrouve ici incarnant Heihachi Hiratsuka, un inspecteur pour le moins excentrique mais redoutablement efficace et au charisme dévastateur ! Je suis fan de cet acteur depuis le jour où je l’ai vu en « Shingo Mama » (Et le voir interpréter son désopilant « O’Ha Rock » avec sa jolie robe rose met de bonne humeur pour les 15 jours à venir…). Pour ceux qui ne connaissent pas, je vous mets cette photo de Shingo Mama que j’ai trouvée sur le Net, histoire de vous planter le personnage :



Ce qui marche vraiment à mon avis dans ce drama, c’est cette étrange alchimie entre ces deux personnages si différents : le jeune inspecteur novice pas toujours futé et son mystérieux collègue et néanmoins supérieur qui, lui, a de la bouteille, en a vu d’autres… et fait les nœuds de cravate les plus gros du monde ! (J’ai vraiment bloqué sur ses nœuds de cravate!).



Il a en outre ce sourire dont il ne se départ jamais, un sourire qui donne l’impression qu’il a 50 dents… par rangée.
Cette étrange alchimie se retrouve jusque dans le générique de fin : « MONSTERS ». En effet, nos deux acteurs principaux ont également formé pour l’occasion un duo de choc appelé… je vous le donne dans le mille : « The Monsters » !! (pourquoi faire compliqué?). Si vous ne connaissez pas, allez voir sur « Tutube » ce petit bijou bien rythmé qui me donne à chaque fois une pêche d’enfer !


En conclusion :

L’année 2017 commence bien : j’ai retrouvé le Yamapi de Nobuta wo Produce, le drama où il joue formidablement bien (objectivement… quand même, non?).
Je recommande vivement ce drama aux amateurs de comédies policières déjantées.
Un bon point en particulier pour le générique qui déchire tout sur son passage !









IZA, le 29 janvier 2017