dimanche 26 juin 2011

Supertramp, Merksem 2010

Supertramp à Merksem
10 octobre 2010

Affiche-SUPERTRAMP 70-10 Tour (Détail)

Salle : Sportpaleis, Merksem (Belgique)

Introduction :

            Nous sommes le 26 juin 2011 et je vais vous parler d'un événement qui s'est produit le 10 octobre 2010... il était temps!!
            C'était prévu que j'en parle de toutes façons et puis cela me permet de me remémorer ces bons moments. C'est pas plus mal, finalement...
           
Le lieu :
  
            Le Sportpaleis à Merksem, aux portes d'Anvers (Belgique). La salle est grande et se repère d'assez loin. Vu de l'extérieur, le Sportpaleis est un chapiteau géant. L'organisation était sympa: plusieurs parkings avaient été prévus pour accueillir le public à deux pas de la salle.
            Nous étions 3 pour cette aventure et nous avions pris la route de bonne heure l'après-midi car nous voulions visiter Anvers. Alors, le truc marrant à faire à Anvers, c'est de se garer aux abords de la ville, puis de prendre le tramway. Le tramway est une curiosité en soi. Nous avons traversé des rues très étroites à une vitesse impressionnante. Nous sommes descendus près de la gare (qui est une splendeur architecturale) et nous avons visité quelques rues. Le quartier chinois se trouve à deux pas de la gare, il est très animé, très coloré et est très beau le soir avec ses lumières chatoyantes.
            Nous étions en octobre, mais il faisait un temps superbe, un ciel bleu sans nuages et un soleil radieux.
            C'était un dimanche, alors nous avons eu une route pépère, sans embouteillage. (^^)  

Le décor et le concert :

            Un décor, pourquoi? Pas besoin!
            Bon, il y avait tout de même des écrans géants (... et c'était nécessaire, étant donné que la salle est tout de même assez grande). L'un d'eux tapissait le fond de la scène et servait à passer des petits films. Si ma mémoire est bonne, l'écran du fond a servi à 3 reprises:
            - Pendant la chanson "Rudy". C'est une tradition chez eux en concert, un petit film est diffusé en parallèle pendant cette chanson. Vous êtes à bord d'un train en mouvement, à la place du conducteur, et le film passe en accéléré au moment où la chanson monte en puissance. (Je résume!)
            - Pendant "Cannonball". Une silhouette de femme apparaît aux 2/3 de la chanson et on l'entend rire.
            - A la fin du concert, pendant "Crime of the Century". Là encore, la tradition est respectée, cette chanson a toujours clôturé leurs concerts. C'est là que l'on voit les deux images si familières aux fans, à savoir:  la paire de ciseaux et les mains accrochées à des barreaux. Pendant ce temps, John Helliwell ferme le bal avec des notes envoûtantes.
            Bon, je vous parle tout de suite de la fin, mais je vous propose de remonter un peu le temps.
            Le concert démarre pile à l'heure et ça, c'est la grande classe. Ils frappent très fort d'entrée de jeu, puisqu'ils ont choisi "Gone Hollywood" pour démarrer. Moi, je n'ai pas profité du morceau dans son intégralité, parce que j'avais l'impression d'être dans un songe. Je n'arrivais pas à réaliser que j'étais là, à Anvers, et que Supertramp se produisait devant mes yeux en direct à quelques dizaines de mètres. C'est toute hébétée et avec beaucoup d'émotion (à peine contenue) que j'ai écouté le morceau.
            Des moments d'émotion, il y en a eu beaucoup, notamment pendant "Goodbye Stranger". Ce morceau est un passage obligé de toutes façons et il est tellement apprécié des fans que le groupe se ferait lyncher s'il ne l'interprétait pas! (^^) Ils n'ont pas oublié les plus vieux morceaux et ça, c'est bien. Ils ont même fait un truc assez intéressant pendant un passage instrumental, puisqu'ils l'ont transformé en morceau de jazz. Je suis désolée, je m'y prends très mal pour expliquer ça. En fait, techniquement, ils ont attaqué une mesure sur un temps faible et ont continué comme ça pendant un moment.
            Niveau interprétation, c'était grandiose. John Helliwell est toujours aussi charismatique et introduit "Breakfast in America" comme dans les années 80. C'est assez amusant, d'ailleurs!
            Il y avait tout de même un grand absent. Je veux bien entendu parler de Roger Hodgson. Bon, OK, il a quitté le groupe au début des années 80, ils ont eu des différends. Sans vouloir polémiquer, lorsqu'il y a eu la promotion du groupe pour annoncer la tournée 2010, les chansons que l'on entendait en fond étaient celles écrites par Roger Hodgson, on entendait sa voix, etc. C'est perturbant, parce qu'on se demande s'il va chanter avec eux ou pas... mais il n'est pas avec eux! Je ne prends parti ni pour l'un, ni pour l'autre, car je ne connais que la version des faits de Roger Hodgson. Si je ne me trompe pas, Rick Davies ne s'est jamais exprimé à ce sujet. Si je me trompe, n'hésitez pas à me le faire savoir, ça m'intéresse. Tout ça pour dire qu'il y a beaucoup de zones d'ombre dans cette histoire... De toutes façons, c'était peut-être inévitable cette séparation: je pense qu'il ne peut y avoir qu'un leader dans un groupe. De plus, leurs styles sont assez différents et ils n'ont jamais écrit leurs textes ensemble et ce, dès le départ. Enfin, bref, je vais clôturer là mes divagations concernant le groupe et revenir au concert.
            Comme Roger Hodgson n'est pas là, il faut bien essayer de le remplacer et c'est Jesse Siebenberg (le fils de Bob Siebenberg, le batteur) qui s'y colle. Dire qu'il chante mal serait mentir, il s'en sort même très bien, mais bon, c'est pas l'original, quoi!
            La salle était remplie aux 3/4 et j'ai trouvé que le public était un peu timoré. Le Parterre s'est réveillé en entendant les premières mesures de "Dreamer" et s'est levé pour s'amasser devant la scène. Pendant "It's Raining Again", ils se sont déchaînés. Ah... vous avez remarqué, c'est Roger Hodgson qui a écrit ces chansons! ^^'
            Le concert a duré quasiment 2 heures, sans entracte, et n'a connu aucune baisse de régime. Je dis: BRAVO!
  
Conclusion :

            Un grand moment de bonheur, les amis! Je suis repartie avec l'affiche de la tournée et un T-shirt. Le T-shirt est classe et est imprimé des deux côtés:

Le recto...
...et le verso.

            Il y avait du choix dans les motifs et j'ai choisi celui-là, parce que le texte "hope you find your paradise" est extrait de Goodbye Stranger et il se trouve que c'est l'une de mes chansons préférées.
            Ah... si seulement vous pouviez chanter à nouveau tous ensemble, les gars! (...à Lille, sioupléééé!) Vous en feriez des heureux...

IZA, le 26 juin 2011Roger Hodgson

mardi 21 juin 2011

Priscilla Folle du Désert

Attachez vos ceintures!


Année : 1994
Réalisation, Scénario, etc. : Stephan Elliott
Durée : 100 minutes
Pays : Australie
Genre : Comédie

Avec : Terence Stamp = Ralph / Bernadette Bassenger
Hugo Weaving = Tick / Mitzi Del Bra
Guy Pearce = Adam / Felicia Jollygoodfellow
Bill Hunter = Bob   

Le début :

            A Sydney, dans une boîte de travestis, Tick reçoit un coup de fil de quelqu'un qu'il connaît très bien mais qu'il a un peu perdu de vue. Cette personne lui propose de signer un contrat pour se produire avec des drag-queens dans une série de spectacles à Alice Springs, en plein cœur de l'Australie. Tick demande à Bernadette et Felicia de l'accompagner pour participer aux shows avec lui.
            Les trois complices prennent la route dans un vieux bus baptisé "Priscilla". Ils ne se doutent pas des rencontres et des péripéties qui les attendent...


Mes impressions :

Un chef-d'œuvre, ça peut partir d'une idée toute simple. C'est le cas de ce film. On pourrait dire de Priscilla... que c'est un simple road movie: trois travestis s'embarquant dans un vieux bus pourri pour sillonner les routes d'Australie. Oui, mais quel road movie!


Pour commencer, j'ai rarement vu des protagonistes aussi attachants et marquants que ces trois loustics. Justement, parlons-en un peu:
Tout d'abord, il y a Ralph... qui est devenu Bernadette suite à une opération. Il ne faut surtout pas l'appeler par son ancien prénom... les conséquences sont fâcheuses, Bernadette étant impulsive et susceptible. Au début du film, elle a besoin de changer d'air. Elle vient de perdre son compagnon. Elle pense que ce voyage l'aidera à se changer les idées... J'adore ce personnage. Bernadette est classe en toutes circonstances, une vraie Lady, même lorsqu'elle est torchée ou paumée en plein milieu du désert... ou encore lorsqu'elle file un bon coup de genou dans les c****** d'un type qui a oublié de se comporter en gentleman. (^_-)


Ensuite, nous avons Adam / Felicia. Qu'il soit à Sydney ou ailleurs lui importe peu, du moment qu'il peut faire la fête. Il a un rêve, une chose bien particulière qu'il aimerait faire et ce voyage avec Tick et Bernadette lui donne l'occasion de réaliser ce rêve. Il connaît très bien Tick, étant donné qu'il se produit déjà avec lui à Sydney. Il connaît également Bernadette... avec qui il s'engueule très souvent, d'ailleurs, ce qui donne des moments savoureux  où les répliques et les insultes fusent de tous côtés pour notre plus grand plaisir!


Enfin, nous avons Tick / Mitzi. Il accepte le contrat à Alice Springs pour rendre service à quelqu'un. A l'instar de Bernadette, il a besoin de changer d'air. Il se pose beaucoup de questions et est arrivé à un moment de sa vie où il fait une sorte de bilan. C'est par lui que l'aventure commence.


Je leur tire à tous mon chapeau, car j'ai appris dans les bonus qu'ils avaient tourné parfois dans des conditions extrêmes et que le budget était très serré, ce qui fait que leurs costumes de scène étaient faits de bric et de broc et les blessaient atrocement. Les costumes étaient faits en partie de papier mâché, bonnets de bain (il y a même une robe en tongs!), etc. et tenaient avec des ressorts, du scotch et de la ficelle! (O.o) Il n'empêche! Le film a reçu plusieurs récompenses (méritées!) pour les costumes et l'équipe ne s'en est pas remise! Les costumes sont tombés en ruine il y a très longtemps, mais le talent des costumiers est bien là!



Ce film est esthétique et je ne parle pas uniquement des costumes aux couleurs vives. Le réalisateur nous montre toute la beauté sauvage de l'Australie. Le mieux, c'est une preuve en images:




Les thèmes abordés sont nombreux et contribuent à donner de la richesse à l'histoire: le monde des travestis et des transsexuels, le regard de la société envers eux (malheureusement pas très tendre), un clin d'œil aux Aborigènes dans une scène magnifique où nos trois amis dansent jusqu'au bout de la nuit. D'autres thèmes sont abordés, mais je n'en parlerai pas pour ne pas raconter toute l'histoire!
Au niveau des musiques, là encore, ce film est d'une grande richesse et passe en revue de nombreuses musiques connues ou moins connues, comme celles d'ABBA (au grand dam de Bernadette!), des chansons des années 30, des tubes disco, ainsi que deux chansons contemporaines: "Finally" (CeCe Peniston) et "Save the best for last" (Vanessa Williams). En fait, ce film est quasiment une comédie musicale. Notez également qu'il commence et se termine en chanson. Une fois de plus, j'aimerais saluer la performance des acteurs qui chantent en play-back de manière magistrale. Des vrais pros!



En conclusion :

            Comédie désopilante, magistralement emmenée par les protagonistes... et les personnages secondaires (de vraies curiosités pour certains!), Priscilla Folle du Désert est un "feel good film", pour reprendre les propos de Stephan Elliott, le réalisateur. J'ai vu ce film tant de fois que je commence à le connaître par cœur et pourtant, la magie opère toujours autant...



IZA, le 21 juin 2011

vendredi 17 juin 2011

At Home Dad

...dans la joie et la bonne humeur!


Année : 2004
Réalisation, Scénario, etc. : Yoshishige Miyake, Hiroyuki Ninomiya
Durée : 12 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Hiroshi Abe = Kazuyuki Yamamura
Ryoko Shinohara = Miki Yamamura
Sakura Ando = Rie Yamamura
Hiroyuki Miyasako = Yusuke Sugio
Tomoko Nakajima = Shoko Sugio
Fumiki Yoshikawa = Ryota Sugio

Le début :

            Père de famille comblé, heureux propriétaire d'une jolie maison, employé à un poste important au sein d'une agence de publicité, Kazuyuki Yamamura a tout pour être heureux... seulement voilà, il se retrouve au chômage. Les Yamamura n'ont aucune autre source de revenu puisque Miki, l'épouse de Kazuyuki, a fait comme beaucoup de femmes après le mariage: elle a quitté son emploi pour devenir mère au foyer. Contrairement à Kazuyuki, elle retrouve un travail assez rapidement et sans avoir besoin de chercher, grâce à une amie.
            D'abord réticent à l'idée que sa femme retourne travailler, mais conscient du fait qu'ils ne peuvent pas rester sans aucune source de revenu, Kazuyuki finit par se faire une raison et accepte à contrecœur de devenir un "stay-at-home dad", un père au foyer. Le problème, c'est qu'il n'a jamais touché à un aspirateur ou une poêle à frire de sa vie...

"Pas de panique, tout est sous contrôle, je suis l'homme de la situation!"
Mes impressions :

            J'ai déjà vu ce drama il y a longtemps, mais j'avais envie de le regarder à nouveau. Il me manquait! En plus, j'ai dans l'idée qu'il n'est pas très populaire et c'est dommage. Du coup, je lui fais de la pub. (Et là, vous avez vraiment l'impression d'être sur un blog de causes perdues...) (^^) En tout cas, si l'un de vos fantasmes inavoués est de voir Hiroshi Abe avec son p'tit tablier en train d'effectuer les corvées ménagères, ce drama est pour vous!
            D'un point de vue sociologique, le thème principal est très intéressant. Je n'ai pas la prétention de tout connaître sur le Japon et j'ai conscience que ma connaissance de la société japonaise s'est surtout faite à travers le prisme déformant des dramas et des films. Néanmoins, je ne crois pas me tromper lorsque j'affirme que le concept de père au foyer est une petite révolution dans un pays où chacun a une place bien définie dès le départ. 
            Etre père au foyer, ça ne s'improvise pas et le protagoniste va l'apprendre à ses dépens, c'est-à-dire qu'il va devoir mettre sa fierté mal placée dans sa poche et revoir son jugement. En effet, dans le premier épisode, il ne comprend tout simplement pas pourquoi de plus en plus d'hommes élèvent les enfants et s'occupent de la maison, tandis que l'épouse se charge de ramener l'argent au foyer. Il estime que de tels hommes n'ont pas de fierté! La famille Yamamura vient d'emménager et il se trouve que leur nouveau voisin, Yusuke Sugio, est père au foyer (...et soit dit au passage, il assume son rôle à 100% et assure comme un dieu!). Dans un premier temps, Kazuyuki va le regarder de haut et se moquer de lui, mais il va bien vite se rendre compte qu'il a besoin de Yusuke... et de toute urgence! Et ce pauvre Yusuke a fort à faire, car Kazuyuki est un cas désespéré! Il ne sait même pas comment se servir de la machine à laver et menace de transformer la maison en champ de bataille à cause de son ignorance et sa maladresse! Pour incarner les personnages hautains et moqueurs, je trouve que Hiroshi Abe est parfait. Il a cette mimique, proche du rictus, qui n'a pas de prix et qui m'amuse toujours autant à chaque fois:


            Tout ignorant et maladroit qu'il est, Kazuyuki n'en demeure pas moins un "élève" studieux. Qui sait... son sens de la compétition prendrait-il le dessus? En tout cas, le personnage ne m'est antipathique à aucun moment et pourtant, il est très désagréable envers Yusuke (...au début). Je pense que c'est précisément cette ignorance qui le rend sympathique. Le spectateur sait déjà qu'il va en baver, mais lui, il ne conceptualise pas vraiment le boulot qui l'attend, il sous-estime sa nouvelle fonction et prend un peu la chose de haut. La preuve, Miki lui fait une liste des tâches quotidiennes qu'elle accomplit et en gros, il lui dit, incrédule: "Quoi? Tu fais tout ça sur une journée?!". Son comportement fait surtout partie des ressorts comiques qui sont utilisés dans le drama: geste, situation et caractère.

Maité-San: "Aujourd'hui, Micheline-San, je vais t'apprendre à utiliser un couteau sans te couper une main!"
Micheline-San: "C'est quoi, un couteau?"

            L'intrigue ne se limite pas aux péripéties de Kazuyuki...


...il y a même du fan service... (^^)


            ...à tel point que certaines n'en reviennent pas.
            Bref. Je m'égare.
            Les personnages secondaires sont tout aussi drôles, colorés et attachants que Kazuyuki et Yusuke. Il y a:
-  Iwasaki-San, la commère du quartier: un peu peste, très curieuse.
- le professeur de natation et l'institutrice: ils sortent ensemble mais ne veulent pas que ça se sache.
- Miki: le spectateur découvre sa vie de bureau.
- la famille Sugio.
- sans oublier les enfants: Rie Yamamura et Ryota Sugio. Ils ont le même âge et fréquentent tous les deux l'école maternelle.
            Qu'en est-il des musiques? Eh bien, elles sont sympathiques, à l'image du drama. L'opening, Asayake no Tabiji (de Jackson Vibe), est dynamique et enjoué, tandis que l'ending, Aishite mo Aishitarinai (de Fayray) est plus lent, très cool.   

En conclusion :
           
            At Home Dad est une comédie sans prétention, divertissante et qui gagnerait à être connue. Je vous invite à regarder ce drama qui vous fera passer sans aucun doute un bon moment. Pour ma part, j'ai retrouvé tous les personnages et leur univers avec le même plaisir et les passages comiques sont toujours aussi efficaces.
            L'inversion des rôles dans une maison a des conséquences parfois drôles, parfois inattendues. C'est ce qui donne du charme à ce drama.
             
IZA, le 17 juin 2011

jeudi 16 juin 2011

Course à la tortue

Sur HANIMEX HMG 7900


Année: 1983

Introduction :

Le
week-end dernier, Christian et moi, on a voulu se faire peur... alors, on a
fait chauffer (pendant plusieurs minutes) la trèèèès vieille TV (couleurs,
quand même!) et la console, qui est encore plus vieille que la TV (^^). Notez
qu'il n'a pas été possible d'afficher l'image de la console sur une TV plus
moderne... enfin, quand je dis ça... elle a quand même à peu près 10 ans, cette
TV "moderne". Pour l'anecdote, la vieille a 20 ans et toutes ses
dents toutes ses molettes de réglage manuel. C'est aussi la raison pour
laquelle nous faisons ces articles. Nous voulons conserver une trace, d'autant
plus qu'il n'y a pas, sauf preuve du contraire, d'émulateur. (Oui, nous vivons
dans un (petit) musée...)
 
Le but du jeu :

Comme d'habitude, le mieux c’est de vous laisser admirer la notice :




            Bon, la notice a un peu morflé. J'ai fait ce que j'ai pu lorsque j'ai scanné.


Dans le détail :

Interview de CHRISTIAN, retrogamer occasionnel :

Question 1 : Un mot sur la musique du jeu, s'il-te-plaît...

Christian : (Il la fredonne pour se replonger dans l'ambiance...) La musique? Ce qui est ingénieux, c'est qu'avec le même thème de musique, ils ont fait deux variations: une première sur un tempo lent pour la promenade tranquille et une autre sur un tempo rapide pour rendre tout le stress provoqué par l'arrivée des grosses tortues voraces qui se lancent à vos trousses... encore que lorsqu'on regarde la jaquette du jeu, on se demande comment la petite tortue toute mignonne cachée derrière le mur pourrait faire quoi que ce soit à l'ours (à moins que ça ne soit un gorille?) qui, d'ailleurs, a l'air aussi gentil qu'elle:



Question 2 : Que peut-on dire d’autre à propos de ce jeu ?

Christian : Deux choses remarquables dans le jeu, malgré les faibles capacités graphiques de l'Hanimex:
- un scrolling multidirectionnel (Pour l'époque, c'est très fort!)
- un radar... pour la géo localisation (Rires)

A part ça, c'est un Pac-Man géant avec des tortues à la place des fantômes... d'ailleurs, le personnage principal ressemble comme deux gouttes d'eau (carrées) à celui de Gobeur!

Il y a beaucoup de niveaux au choix et il y en a même un où les tortues sont invisibles. On ne les voit que sur le radar, en bas à droite. (cf. vidéo)

Question 3 : Si tu devais noter ce jeu (entre 0 et 10), combien lui mettrais-tu ?

Christian : On ne s'en lasse pas trop vite. Techniquement, c'est pas mauvais par rapport à la machine... et puis la musique déchire, surtout pendant la poursuite! D'ailleurs, ils ont choisi (oui, parce qu'à mon avis, les concepteurs ne pouvaient pas mettre les deux à la fois, LOL) de mettre une musique pour animer le jeu, plutôt que des bruitages... et c'est réussi. Donc: 8/10.

Merci Christian ! A une prochaine...

            Comme les fois précédentes, nous terminerons avec des vidéos du jeu. Aujourd'hui, nous vous en proposons 2. L'une montre un moment très intense: la violence de l'insertion de la cartouche du jeu (^^) et l'autre est un extrait de partie.
            Nous projetons de faire d'autres vidéos dans un avenir plus ou moins proche, à condition que le matériel tienne le coup. La manette de l'Hanimex commence à en avoir assez qu'on la tripote et la TV commence à bien siffler. Je pense que les deux aspirent à une retraite bien méritée... Tenez bon les filles, on a encore besoin de vous! (C'est grave, non, v'la que j'parle aux machines, maintenant ?! )

IZA, le 16 juin 2011

dimanche 12 juin 2011

Gira Gira

La double vie de Kohei Nanase...

 

Année : 2008
Réalisation, Scénario, etc. : Nobuyuki Takahashi, Hiroshi Ikezoe, Shuko Arai
Durée : 8 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique
Adaptation du manga Gira Gira de Seiki Tsuchida / Naoki Taki

Avec : Kuranosuke Sasaki = Kohei Nanase
Miki Maya = Yuki Sonobe
Sachie Hara = Momoko Nanase
Shohei Miura = Shoji
Tomohito Sato = Kenta Ichikawa / Hideyoshi
Tsuyoshi Abe = Eiji
Sei Ashina = Yuna

Le début :

            Kohei Nanase apprend qu'il est licencié. Il a 36 ans et n'a pas de qualification particulière, il sait que retrouver du travail ne sera pas une chose aisée. Il est dans la détresse, d'autant plus qu'il a une femme et un enfant à nourrir. Il n'a pas d'autre choix que de retourner travailler au "Rink", un club où il fut hôte "number one" 10 ans auparavant. Bien entendu, il ment à sa femme sur la nature de son nouvel emploi et cache le fait qu'il soit marié et père de famille au "Rink"...


Mes impressions :

            Afin d'étendre ma culture en matière de dramas ayant pour sujet les hôtes, je me suis décidée voilà quelques jours à regarder Gira Gira. Pour être franche, je voulais surtout trouver un drama qui puisse me réconcilier avec le genre, étant donné que j'avais été plutôt déçue par Teioh, malgré la présence de Takashi Tsukamoto. C'est dire si j'ai été déçue!  
            La bonne surprise de ce drama, c'est l'acteur principal: Kuranosuke Sasaki. Jusqu'ici, je l'avais vu dans des rôles du genre: scientifique borderline, limite savant fou (Zettai Kareshi) ou bien du gars énigmatique un peu bizarre (Shikaotoko Aoniyoshi). Ici, il joue dans un tout autre registre et ma foi, il s'en sort très bien. Le personnage qu'il incarne, Kohei Nanase, est obligé de mener une double vie et c'est souvent stressant, d'autant plus que son épouse se doute dès le départ que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Il lui avoue rapidement qu'il a été licencié. Par contre, hors de question de lui dire qu'il travaille en tant qu'hôte! Pour elle, il est chef de chantier et occupe un poste de nuit (forcément!). En fait, ça va très loin, puisqu'elle ignore même qu'il a été hôte avant de la connaître. En gros, ça promet! J'aime bien cet aspect du drama. Le fait qu'il ait une double vie vient pimenter l'histoire. On se doute que sa femme va finir par apprendre la vérité, mais quand et comment? Et surtout, quelle sera sa réaction?
            En revanche, j'aime beaucoup moins le fait que le protagoniste se soucie SINCEREMENT du bien-être de ses clientes et se plie en 4 pour elles. Il applique au pied de la lettre le principe n° 1 du métier qui consiste à traiter la cliente comme une princesse mais lui, il ne le fait pas exclusivement pour l'argent. Il veut avant tout que la cliente se sente bien. C'est moins flagrant et étouffant que dans Teioh, mais c'est tout de même bien présent (surtout dans l'épisode 1 et 2 avec le personnage "Eagle-san", ainsi que l'épisode 6 avec "Hime", la pauvre petite fille riche) et j'ai trouvé que c'était dommage. En principe, un hôte n'a qu'un objectif: soutirer le plus d'argent possible à la cliente. Basta. Enfin, c'est bien ce qui me semblait au départ, dites-moi si je me trompe...

"C'est ce que je me tue à lui dire, Iza, mais il ne veut rien savoir!"

            De toutes façons, c'est pas compliqué, il veut le bien de tout le monde ce brave bonhomme! C'est son côté agaçant. Il veut transformer Roppongi en Bisounours land.
            Heureusement, une intrigue secondaire vient enrichir l'histoire. De cette intrigue secondaire, je vous dirai juste qu'elle va enfermer le protagoniste dans un dilemme, une "Béchamel infernale", comme dirait l'ami Audiard. Elle vient compliquer encore un peu plus les affaires de Kohei qui doit déjà assumer sa double vie. En parlant de double vie, pour ceux qui n'auraient pas compris (^^): lorsque c'est le jour et que Kohei est chez lui, les lumières sont vives, son logement est clair, il y a des jouets partout. Lorsque c'est le soir et que Kohei est en mode "hosto", il fait sombre, l'ambiance est parfois glauque, les jouets font place aux verres d'alcool, et je pourrais continuer comme ça encore longtemps avec mes comparaisons...             
            Avant de conclure, un mot sur l'ending: Jonetsu no Daisho (interprété par GIRL NEXT DOOR) est terriblement entêtant. En fait, je n'ai ni détesté, ni adoré. Je l'ai trouvé plutôt banal, mais c'est rythmé, ça passe. Je supporte la voix de la chanteuse, c'est rare...

En conclusion :

            On peut dire que je me suis réconciliée avec le genre, mais je n'irais pas jusqu'à dire que j'ai adoré Gira Gira. La cause, c'est le coup de l'hôte qui joue les chevaliers servants et veut le bien de tout le monde. Toujours la même histoire!
            Heureusement, ça se laisse tout de même regarder. Merci à l'intrigue secondaire et à la performance de Kuranosuke Sasaki!
            Notez que je n'ai pas trouvé le nom de la petite qui joue le rôle d'Orie, la fille de Kohei. C'est pour cela qu'elle ne figure pas dans le cast. Je voudrais préciser aussi que j'ai eu du mal à trouver le nom de l'auteur du manga qui est à l'origine de ce drama, ainsi que le réalisateur. Les infos glanées par-ci, par-là sont différentes. Alors, j'ai un doute sur la fiabilité de mes infos. Désolée...
            Je vous laisse avec quelques captures d'écran:

Orie et Momoko Nanase, la charmante petite famille de Kohei.

Kohei en mode "jour"...
  
Kohei en mode "nuit"...

IZA, le 12 juin 2011