samedi 23 avril 2011

Roger Hodgson, Liège 2011

Roger Hodgson à Liège
17 mars 2011

Affiche-Roger Hodgson World Tour 2011 (Détail)
Salle (comble) : Le Forum, Liège (Belgique)

Introduction :

Si l’on se réfère à mon petit mot de bienvenue, je ne suis pas censée parler uniquement du Japon sur mon blog ^^’ alors, offrons-nous un petit intermède musical… anglais.
Roger Hodgson, c’est l’âme de Supertramp. Je n’ai absolument rien contre Rick Davies et je ne veux pas créer de polémique. Il y en a déjà bien assez comme ça. Cependant, je suis allée voir Supertramp à Anvers, et force est de constater que les chansons les plus applaudies furent celles écrites par Monsieur Hodgson. Vers la fin, la salle s’est même mise debout en entendant les premières mesures de Dreamer. Je parlerai de ce concert une autre fois… c’était formidable, d’ailleurs !
J’ai grandi avec les chansons de Supertramp. Toute petite, j’aimais déjà beaucoup leur musique et leurs mélodies. Plus tard, lorsque j’ai commencé à comprendre l’anglais, j’ai réalisé que leurs textes étaient aussi magnifiques que leur musique et surtout qu’ils avaient du sens ! J’ai aussi appris du vocabulaire et c’est grâce à eux que je sais prononcer « catastrophe » correctement en anglais ! (Comme quoi, les chansons aident énormément dans l’apprentissage d’une langue étrangère !)
Actuellement en tournée, Roger Hodgson a eu la bonne idée de passer pas trop loin de chez moi. Comme j’avais vu Supertramp quelques mois auparavant, je voulais boucler la boucle, en quelque sorte. A défaut de les voir tous ensemble…
           
Le lieu :

            Le concert avait lieu au Forum de Liège. Cette salle se trouve dans une rue piétonne très sympa. D’ailleurs, je n’ai pas eu le temps de visiter la ville et c’est bien dommage. C’est une ville qui a l’air charmante.
            Les places avaient été réservées à la bourre, si bien que j’ai failli ne pas pouvoir y aller. De ce fait, je me suis retrouvée au deuxième balcon, contre le mur. Si je me calais complètement contre mon siège et que je tournais la tête vers la gauche, je me cognais à un robinet de radiateur ! Alors, vous allez me dire : « Mais pourquoi tu regardais à gauche, alors ? » Eh bien parce qu’à ma gauche, il y avait ma sœur ! Ceci dit, on voyait tout et la distance jusqu’à la scène était respectable, la salle n’étant pas immense. De toute façon, pour l’ambiance, elle était nickel. Par contre, il faisait une chaleur, là-dedans ! Bon, mais j’ai adoré cette salle : style Art Déco, couleurs chaudes, avec un dédale d’escaliers pour accéder au deuxième balcon. C’était plutôt drôle, d’ailleurs. Un vrai labyrinthe ! A ce propos, le site du Forum est super bien fichu et il est même possible de faire une visite virtuelle.         

Le décor et le concert :

            Sur scène, le décor est très épuré : pas de jeu de lumière qui en met plein la vue, seulement quelques tapis au sol, quelques arbres au fond… il n’en faut pas plus, de toute façon. Ils sont deux sur scène, ambiance intime. On a l’impression qu’on est entre potes réunis pour chanter ensemble. Le musicien qui l’accompagne, Aaron Mc Donald, s’en sort fort bien. Roger Hodgson entame son concert avec Take the long way home. Parfois, il enchaîne plusieurs chansons d’affilée et parfois, il fait un commentaire. Très proche de son public, il explique la genèse d’une chanson et dit combien il est heureux lorsqu’un fan lui explique que telle ou telle chanson l’a aidé dans des moments difficiles. Il fait également des blagues. Il essaie de parler le plus possible en français, tout en s’excusant : « Mon français est tragique… » (^^)
            Il y eut des moments d’intense émotion, notamment pendant l’interprétation de Fool’s Overture, Don’t Leave Me Now et Even in the Quietest Moments. Il explique au préalable le contexte d’écriture de cette dernière. Il commence à jouer, la scène est plongée dans le noir et au fur et à mesure que la chanson progresse et monte en intensité, la lumière s’intensifie également… comme si le jour se levait. Il s’est passé aussi un truc pendant Don’t Leave Me Now où le public frappait dans les mains en rythme, parfaitement synchrone, à un point que ça faisait vraiment bizarre. Son interprétation de Fool’s Overture est bluffante. Il a beau être (presque) seul, il arrive sans problème à rendre toute l’émotion contenue dans cette chanson, qui à l’origine va crescendo à grand renfort d’instruments. Là, chapeau l’artiste. Bien sûr, il a également chanté les grands standards de l’époque de Supertramp, Breakfast in America, Dreamer, The Logical Song, etc., en alternant avec son répertoire post-Supertramp et en terminant par It’s Raining Again dans une salle en délire. En sortant de là, j’avais l’impression que mes mains avaient triplé de volume, tellement j’avais applaudi.
Sa voix n’a quasiment pas changé et il monte toujours dans les aigus avec cette facilité déconcertante.

Conclusion :

            Grandiose ! Du pur bonheur ! Lorsqu’il a annoncé qu’il ajoutait une date à Bruxelles fin juin, je me suis dit : « J’y vais… et ce coup-ci, je réserve les places dès que c’est possible ! » Les places, je les ai. J’ai cassé ma tirelire : je serai cette fois dans le parterre. Le 29 juin, il viendra avec un orchestre, alors je suis très heureuse car l’ambiance sera différente. Ce sera une toute autre expérience.
            Roger Hodgson est une légende vivante. Il fait partie de ces artistes qui ont tellement de succès qu’ils arrivent à rassembler plusieurs générations dans les salles de concert, qui font salle comble et qui restent simples et proches de leur public. La grande classe.
            Je n’ai pas résisté à l’achat d’un T-shirt. Il y avait plusieurs motifs. J’ai choisi celui qui évoque directement la pochette de l’album Crime of the Century.

Un extrait de mon T-shirt !

IZA, le 23 avril 2011



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