dimanche 17 avril 2011

Hold-up Down

Hold-up Down



Année : 2005
Réalisation, Scénario, etc. : Hiroyuki Tanaka (SABU)
Durée : 95 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Masayuki Sakamoto = un policier
Hiroshi Nagano = un policier
Yoshihiko Inohara = un Père Noël
Ken Miyake = un Père Noël
Go Morita = le prêtre
Junichi Okada = le clochard
Yuki Himura = le criminel à la batte d’aluminium
Yu Kashii = la jeune femme

Le début :

            Deux losers déguisés en Père Noël braquent une banque. Au moment où ils sortent de la banque, ils constatent avec effroi que leur voiture est en train d’être embarquée par la fourrière. Ils prennent la fuite, direction : le métro. Là, ils commencent à s’engueuler à cause de leurs costumes qui sont trop voyants et pas pratiques, parce qu’ils n’ont pas de poche pour y mettre le larfeuille. Ils rencontrent un clochard dans un couloir du métro et lui piquent sa monnaie pour pouvoir utiliser la consigne et planquer leur butin...

On a retrouvé le chanteur d’Anzen Chitai, époque « Suki Sa »…
Mes impressions :

J’ai accroché tout de suite sur le titre, je me suis dit : « Tiens, un jeu de mots laid ! » (Oui, j’aime bien la placer de temps en temps, celle-là…). J’ai aussi été intriguée par l’affiche. Elle sentait le déjanté à trois kilomètres. Ensuite, j’ai vu que c’était SABU le réalisateur. Alors, je suis allée me préparer un petit café et je me suis installée confortablement devant mon ordinateur, plutôt confiante en l’idée que j’allais passer un bon moment.
L’histoire est finalement très simple et peut se résumer à ça : pendant à peu près 24 heures (très éprouvantes!), 8 personnages ne vont cesser de se croiser pour le pire et le rire et vont se retrouver dans des situations abracadabrantes. Dans le détail, nous avons :
-          Deux policiers pas nets,
-          Deux braqueurs champions de la lose,
-          Un clochard plutôt malchanceux,
-          Un prêtre en questionnement perpétuel depuis un accident malheureux, qui jure comme un charretier et qui est très stylé (Rangers, total look kaki, …),
-          Une jeune femme présente lors du braquage,
-          Un criminel et sa batte de baseball.

Haut les mains, peau de lapin !

Pour ma part, j’ai été très heureuse de revoir Junichi Okada. J’aime bien cet acteur, je le trouve talentueux. Je ne l’ai pas reconnu sur l’affiche. Aussi, lorsque j’ai vu son nom au générique, j’ai eu une bonne surprise. Je l’ai trouvé très en verve. Il joue le rôle du clochard et à ce propos, j’ai eu un choc ! La dernière fois que je l’ai vu, c’était dans Security Police, il était rasé de près, très clean sur lui. On ne le voit pas des masses, enfin si, mais il lui arrive un truc peut-être un peu plus invraisemblable qu’aux autres et si j’explique dans le détail, vous perdrez quasiment tout l’intérêt de voir le film! Si vous regardez, vous comprendrez pourquoi je dis ça.

Mon pauvre Junichi, qu’est-ce qu’ils t’ont fait !
J’ai aussi beaucoup aimé le prêtre, avec son camion aussi improbable que son look et j’ai adoré sa réaction lorsqu’il rencontre le clochard. Les autres sont bien aussi, mais ces deux-là m’ont particulièrement fait rire.

Go Morita, en mode « héro très fatigué »…

                                                                                                                  
Le camion du prêtre. Je n’avais pas vu de moyen de transport aussi kitsch depuis « Priscilla, Folle du Désert ». Et encore, je ne vous ai pas montré l’intérieur. Il faut le voir aussi la nuit, lorsqu’il est allumé. C’est une expérience aussi, ça…









Le film démarre sur les chapeaux de roues et ne connaît aucune baisse de régime. Tout est beaucoup trop gros, bien sûr, mais il ne s’agit que d’un enchaînement de gags et de parodies de genres, de clins d’œil, dans une histoire à prendre au second degré.
Bon, et puis il faut que je vous parle des costumes de Père Noël avant de conclure. Ils ont de quoi traumatiser des générations de bambins. Ils sont faits dans une espèce de simili cuir un peu pourri, genre SM. Et les chapeaux ! Il manque la grosse boule blanche au bout ! Des boutons très moches et une ceinture ignoble. Le costume du parfait loser, en fait, à l’image de ceux qui le portent. Cheap au possible, mais tellement drôle !

Notez, ils font presque peur, là…
A la limite, il faut voir et revoir ce film, ne serait-ce que pour le détail qui tue : notez, sur la capture d’écran qui suit, le Père Noël en Pataugas vert pomme et celui que l’on voit de dos avec son sac banane ! Je suis sûre que j’ai loupé plein de choses croustillantes comme ça. Lorsque je suis arrivée à cette scène, j’ai éclaté de rire, parce qu’elle m’a fait penser à ce fameux sketch des Inconnus avec le casting de Père Noël…

Ceci dit, eux, ils ont un vrai chapeau de Père Noël, avec une boule !
En conclusion :

Moi qui aime tout ce qui est bizarre, déjanté et drôle, j’étais aux anges pendant 1h30! Je me suis marrée tout le long et je me suis demandée à mi-film comment ils allaient se sortir de ce gigantesque foutoir. Je ne me suis pas ennuyée une seule minute. Ce film est tout bonnement incroyable et vous l’aimerez si vous prenez tout au second degré (au moins !). Ah, et puis si vous aimez les V6, vous serez comblés : ils sont venus, ils sont tous là !


Bravooo, Monsieur SABU !

IZA, le 17 avril 2011

                                           
      

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