vendredi 16 septembre 2011

Marumo no Okite

Marumo no Okite


Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Hidenori Joho, Keita Kono, Kumiko Aso
Durée : 11 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Sadao Abe = Mamoru Takagi
Mana Ashida = Kaoru Sasakura
Fuku Suzuki = Tomoki Sasakura
Le chien = Lui-même: Mook (^^)
Mais également : Manami Higa = Aya Hatanaka
Masanori Sera = Yosuke Hatanaka
Masato Ibu = Yuzo Samejima
Saori Takizawa = Kana Makimura

Le début :

       Mamoru Takagi est un célibataire endurci qui vit petitement et loue un studio au-dessus d'un restaurant. On lui apprend un jour le décès d'un ami. Cet ami laisse derrière lui Kaoru et Tomoki, des jumeaux qui vont être dorénavant élevés séparément. Les enfants ne sont pas heureux et ne supportent pas le fait d'être séparés, à tel point que Tomoki décide de faire une fugue et alors qu'il marche sans but, fatigué, il fait la rencontre d'un chien un tantinet étrange. Mamoru finit par retrouver les enfants et en voyant leur détresse, il décide de les emmener chez lui...


Mes impressions :

     Marumo no Okite pose la question en apparence toute simple: qu'est-ce qu'une famille? Plus précisément: une famille est-elle nécessairement composée d'individus étant liés par le sang? Ce drama a eu beaucoup de succès au Japon. Je voulais me rendre compte de ce phénomène par moi-même et puis je voulais voir Sadao Abe incarner un personnage principal et découvrir d'autres facettes de son talent. Jusque-là, je ne l'avais vu que dans des rôles secondaires où il faisait quasiment toujours la même chose: le clown de service. Il le fait d'ailleurs très bien et il le fait un peu dans ce drama également, mais la variété ne peut pas faire de mal.

Chassez le naturel...
Bon, mais c'est pour la bonne cause!

        Inutile de le préciser, les enfants sont a-do-ra-bles et se débrouillent très bien face à la caméra! Leurs personnages sont complémentaires: Kaoru est délurée, tandis que son frère Tomoki est un peu poltron et pleurnichard. Tous les deux sont amusants, gentils et absolument attachants. Ils arrivent sans crier gare dans la vie de Mamoru, ce qui provoque une petite révolution chez cet homme pour qui les jours doivent méchamment se ressembler: un travail pas très passionnant dans un Service Clients, une vie monotone dans une petite chambre et personne pour partager son quotidien.




        J'ai failli laisser tomber au bout de 30 minutes, mais ce n'est pas parce que ce drama n'est pas bien. Non, si j'ai failli ne pas le regarder, c'est parce que c'est très triste au début mais une fois passée la première demi-heure, ça va mieux. Il y a tout de même beaucoup d'émotion par la suite: gardez juste quelques mouchoirs à portée de main faites un stock complet de mouchoirs avant de regarder, au cas où...
        Marumo no Okite fait passer le spectateur par tout un tas d'émotions et de sentiments. Il y a tout d'abord la tristesse, comme je viens de l'évoquer plus haut. Non seulement les petits se retrouvent orphelins de père (la mère des enfants a disparu dans la nature alors que Kaoru et Tomoki étaient encore très jeunes), mais en plus leur famille décide de les séparer, ce qui m'amène à mon second sentiment: la révolte.
      Eh oui, comment ne pas se révolter en voyant la réaction de la famille le jour des funérailles? Il apparait clairement que les enfants sont deux boulets à traîner et personne ne veut les prendre tous les deux... alors, il est question de les séparer comme s'ils étaient de la marchandise: Kaoru ira chez une tante et Tomoki chez un oncle.
        Le drama apporte également son lot de stress. En effet, Mamoru se prend très vite d'affection pour les enfants et il se rend compte que sa vie a changé dès qu'ils ont mis les pieds chez lui. Il les accueille bien volontiers et veut les élever seul, comme leur père avait fait avant lui. Mais... Mamoru n'étant pas un membre de la famille, on se demande si il pourra garder les enfants indéfiniment. Autre source de stress: Mamoru va-t-il s'en sortir au quotidien, lui qui n'a jamais fait l'expérience d'élever des enfants auparavant? Il fait parfois des gaffes et s'y prend un peu de manière maladroite, mais c'est aussi ce qui le rend sympathique et qui donne tout son charme et son fun au drama, car c'est aussi une comédie (si, si...) et il y a aussi beaucoup de passages amusants amenés par des quiproquos, du comique de situation, etc., sans oublier la touche d'originalité: Mook, le chien qui parle.

"Oui, je parle... quoi, ça vous étonne?"
        La vie de Mamoru n'est pas la seule à être chamboulée par l'arrivée des gamins. En effet, le patron du restaurant et sa fille Aya prennent également Kaoru et Tomoki en affection et s'emploient à aider Mamoru dans son nouveau rôle: Aya s'occupe des enfants dès qu'elle peut et monte régulièrement chez Mamoru pour prendre des nouvelles et aider en cas de besoin, tandis que le patron cuisine de bons petits plats pour tout le monde, des plats qui ont l'air aussi bons que beaux, soit dit en passant! La relation entre Aya et son père est également émouvante et ces deux personnages sont attachants. Ils sont un peu en mode "je t'aime, moi non plus" et cette relation évolue lentement mais sûrement au cours du drama.


        Parmi les personnages secondaires, il y a également l'environnement professionnel de Mamoru: un chef de Service très sympa et les collègues, qui s'étonnent des excentricités de Mamoru. Il faut dire qu'au début, il n'a parlé à personne du fait qu'il élevait des gamins seul et il agit parfois de façon bizarre à leurs yeux: il se promène avec un sac rempli de vêtements d'enfants - et passe de ce fait pour un pervers - ou bien il veut absolument acheter un cartable pour ranger ses courses. C'est vrai, c'est tellement plus pratique...O_o       
        Il me reste à vous parler de la partie musicale. L'opening, Kimi no Tonari, est interprété par Shiori Tanimura. Les morceaux instrumentaux que l'on peut entendre pendant le déroulement de chaque épisode, je ne peux plus les supporter! Il sont beaux, mais je les trouve affreusement tristes et comme il sont faciles à retenir, il viennent vous parasiter l'esprit n'importe quand... (T_T) Heureusement, l'ending (qui a fait un malheur au Japon) a été confié aux deux petits acteurs de la série. La chanson, Maru Maru Mori Mori!, est entraînante et la chorégraphie - également assurée par les enfants - est mignonne comme tout! Bon, je suis en mode "tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", il est grand temps pour moi de passer à la conclusion...

En conclusion :
           
          Marumo no Okite est un drama qui se laisse regarder. Il est drôle, souvent émouvant et il pose, mine de rien, une question intéressante dont la réponse n'est pas forcément évidente.
          La distribution est excellente et Sadao Abe a eu une belle occasion de montrer qu'il savait faire autre chose que le pitre.




           

IZA, le 16 septembre 2011

4 commentaires:

Kerydwen a dit…

Maru maru mori mori minna taberuyo
Tsuru tsuru teka teka ashitamo hareru kana ?
A chaque fin d'épisode, je ne pouvais pas m'empêcher de chanter (enfin plutôt produire du yaourt verbal) tout en faisant une espèce de chorégraphie approximative xD

Je n'attendais rien du tout de ce j-drama, ayant peur en plus qu'Abe Sadao soit insupportable. Je l'adore, faut pas croire, mais je n'étais pas persuadée qu'il puisse interpréter posément un rôle. Preuve que si. J'adore me tromper ainsi.

Le premier épisode m'a transformée en madeleine. En voyant l'affiche, on s'attend à regarder quelque chose de plutôt déluré mais il y a beaucoup d'émotion.

Si le drama n'est pas parfait, j'ai notamment trouvé que la principale intrigue de fin (je n'en parle pas pour spoiler personne) tire trop en longueur, je l'ai adoré. Il est tellement mignon, les gamins ont une bouille adorable et jouent bien et puis je ne sais pas, on ressort sur un petit nuage. J'ai hâte de voir le SP~

Iza a dit…

Moi aussi j'ai produit du yaourt, LOL! Qu'est-ce qu'ils sont mignons, ces deux petits... et talentueux avec ça!
J'ai été également agréablement surprise par Sadao Abe et j'espère le revoir un de ces quatre dans un rôle "sérieux".
Comme toi, je me suis fait avoir par l'affiche... je ne regrette pas d'avoir vu ce drama, mais qu'est-ce que j'ai pu chialer.
Je te suis à 100% pour ce qui est de l'intrigue de fin. Ils ont bien joué avec mes nerfs!! Enfin, je pense que je serai de la partie pour le SP

JDorama Webzine a dit…

Salut Iza,

Tout comme toi j'ai adoré Marumo no Okite et j'ai surtout eu la confirmation du talent de la jeune Ashida Mana. Bon, je t'avoue ne pas avoir eu besoin de quelconque mouchoir à portée de main, je dirais que le sentiment général qui se dégage de ce drama c'est 'attendrissant' comment ne pas fondre devant les deux petites bouilles de Mana & Fuku!

Ma surprise était d'avantage la grande moralité qui s'en dégage. Les Okite sont de belles leçons de vie et illustre à quel point le Japonais respecte les règles.

Je n'avais pas d’apriori sur ce drama, je savais juste que je devais le voir et maintenant, je connais la choré par cœur^^

Bon passons au choses sérieuses, je m'appelle Noumbissi, je m'occupe du fanzine 'JDorama Webzine' et nous mettons dans chaque numéro un lien vers une review Jdorama qui nous à plus, et cette fois, c'est sur toi que ça tombe. Rien de bien méchant (tu pourra demander à Kerydwen) juste ton autorisation du publier ton nom et de mettre un lien vers cet article dans nos pages.

J'attends ta réponse par mail: jdwebzine@gmail.com

Encore merci pour tes efforts et continue de nous faire don de tes articles si personnels.

Iza a dit…

Bonjour Noumbissi et bienvenue sur Iza-Ware.
J'avais lu des articles élogieux au sujet de la petite Mana Ashida, mais je ne l'avais pas encore vue jouer. Cette petite a un don!
Contrairement à toi, je ne connais pas la choré par coeur ^^ mais par contre, ce sont les musiques qui m'ont le plus marquée.
En tout cas, merci pour le commentaire et tu as mon autorisation pour mettre mon article en lien sur le Webzine. Merci pour tes sympathiques encouragements.