mardi 10 mai 2011

Kisarazu Cat's Eye

Nya !


Année : 2002
Réalisation, Scénario, etc. : Kudo Kankuro, Osamu Katayama, Kaneko Fuminori
 Durée : 9 épisodes de 46 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie

Avec : Junichi Okada = Kohei Tabuchi (Bussan)
Takashi Tsukamoto = Ani
Ryuta Sato = Master
Yoshinori Okada = Ucchie
Sho Sakurai = Bambi
 Mais également : Wakana Sakai = Mouko
Hiroko Yakushimaru = Mirei-Sensei (appelée également : Madonna-Sensei)
Sadao Abe = Nekota
Tomomitsu Yamaguchi = Yamaguchi-Senpai
Aiko Morishita = Rose
Arata Furuta = Ozzy
Fumiyo Kohinata = Kosuke Tabuchi

Le début :

             A Kisarazu, dans la préfecture de Chiba, Bussan et sa joyeuse bande (Ani, Master, Bambi et Ucchie) passent leur temps à traîner, jouer au baseball et descendre des bibines dans le bar que tient Master. La vie s’écoule comme ça, tranquillement… jusqu’au jour où Bussan apprend qu’il est atteint d’un cancer et qu’il lui reste 6 mois à vivre.
            Pour autant, il est bien décidé à profiter de la vie au maximum, faire les 400 coups, ne rien changer à ses habitudes et surtout, avec ses potes précités, il va former un groupe de cambrioleurs. Leur but est de voler les voleurs et de faire les coups les plus tordus possibles…

De gauche à droite : Ucchie, Ani, Bussan, Bambi et Master.
           
Mes impressions :

            De tous les dramas que j’ai pu voir jusqu’à présent, Kisarazu Cat’s Eye reste de loin celui que je préfère.


            Pour commencer, j’adore l’histoire et la manière dont elle est traitée, même si le sujet n’est pas drôle au premier abord. Tous les personnages, principaux ou secondaires, forment une troupe de bras-cassés et/ou d’accidentés de la vie (J’aime bien filer mes métaphores…) et il aurait été facile de raconter leur histoire de manière tragique. D’ordinaire, j’essaie d’éviter ces dramas trop tristes où il est question de maladie. Je me suis fait avoir par « Koizora », il est très beau, mais beaucoup trop triste. D’ailleurs, je pense que je ne regarderai jamais « Ichi rittoru no namida » pour cette raison. Ici, Bussan est condamné, donc c’est triste, tout le monde est affecté dans son entourage, mais il est déterminé à vivre à fond jusqu’au bout. Je ne vous cache pas qu’il y a quelques passages très émouvants, mais ces passages sont au final très peu nombreux. Le reste n’est que pur délire, gags à gogo et situations complètement invraisemblables. Nos héros (ou plutôt devrais-je dire anti-héros ?!) vivent des expériences complètement dingues, mais jamais incohérentes. Toutes les situations dans lesquelles ils se retrouvent sont expliquées vers la fin, suite à un retour en arrière, façon rembobinage de pelloche. C’est peut-être un peu difficile à suivre au début, parce que cette façon de faire peut paraître surprenante, mais on s’habitue très vite… et on en redemande ! (Enfin… en ce qui me concerne, j’attendais ce moment avec impatience.) Autre chose : il se dégage une ambiance particulière, une atmosphère qui s’apparente parfois à de la nostalgie. Je ne sais pas si c’est à cause de la musique. Et puis, cette complicité entre Bussan et ses potes est rafraîchissante. Que du bonheur…
            Justement, parlons des personnages. Ils ont tellement marqué mon esprit que maintenant je les appelle par leur « nom de Kisarazu ». Je serais bien en mal de vous dire lequel est mon préféré. Ils sont tous tellement attachants ! Même Mouko, la pin-up écervelée, le type de personnage qui pourrait m’énerver très vite en temps normal… je l’ai adorée. Ils sont excellents et donnent l’impression de s’être éclatés pendant le tournage. Les protagonistes sont nombreux, ainsi que les personnages secondaires. Le tout forme une galerie de curiosités. Nous avons, par exemple :


            Yamaguchi-Senpai (à gauche) et Nekota (à droite). Yamaguchi-Senpai, c’est le Yakusa du coin. A ses heures perdues, il est professeur d’imitations. Quant à Nekota, c’est l’entraîneur de l’équipe de baseball… et accessoirement, le souffre-douleur de Yamaguchi-Senpai.


            Mirei-Sensei, professeur à l’ancien lycée de Bussan et sa bande. Elle est proche de Bussan et les deux se soutiennent mutuellement. Elle est victime de harcèlement et veut faire péter le bahut au début. J’adore son plan de vengeance envers trois de ses élèves…


            Ozzy, en pantalon rouge et bonnet de laine sur la photo ci-dessus. Alors lui, c’est une énigme. C’est un peu la mascotte de Kisarazu. Tout le monde le connaît. Il est plus ou moins SDF et traîne de temps en temps avec les « Cats ». C’était un excellent joueur de baseball, mais il a été victime d’un méchant accident sur le terrain et a connu une tragédie familiale. Il ne s’en est jamais vraiment remis…


Rose. Je l’adore… Elle travaille dans une boîte de strip-tease, mais c’est la seule strip-teaseuse ! Etc. Il y a aussi quelques invités célèbres, par exemple : les Kishidan (cf. épisode 7), Sho Aikawa (cf. épisode 5) où encore Taka Kato (cf. épisode 7).
Enfin, parlons des musiques. Là encore, rien à redire. Elles sont variées, arrivent quand il faut et sont en adéquation avec la situation. Certains personnages ont leur thème attitré, comme le patron du bar (le type à la banane) ou encore Mirei-Sensei (…probablement l’une des mélodies que je préfère, tous dramas confondus). L’ending, A day in our life, est interprété par le groupe Arashi. Dans l’épisode 7, les garçons montent un groupe, alors on a droit à une petite chanson. Les nostalgiques du punk pourront même faire un pogo. Il faudra juste pousser les meubles.


En conclusion :

Ce drama est culte ! Je ne peux rien vous dire de plus, vous avez déjà compris que j’adore. Le mieux est de vous rendre compte de ce phénomène par vous-mêmes si ce n’est déjà fait. Potentiellement, ce drama aurait pu être aussi triste que « Jacquou le Croquant », mais si on pleure, c’est surtout de rire !
       Deux films sont sortis après le drama. Il s’agit de Kisarazu Cat’s Eye Nihon Series (sorti en 2003) et Kisarazu Cat’s Eye World Series (sorti en 2006). Je repasserai pour vous en parler. Je peux d’ores et déjà vous dire qu’ils sont aussi déjantés et géniaux que le drama !

    







          
       Le mot de la fin, il est pour Nekota :

« You, and you, and you… Maaaarvelous ! »

IZA, le 10 mai 2011

2 commentaires:

Kerydwen a dit…

J'adore cette série. Elle fait également partie de mes jdramas favoris. Elle est complètement déjantée mais c'est quand même un délire assez contrôlé ce qui fait que l'on n'a pas l'impression d'assister à un truc usant qui part dans tous les sens. Et puis... quelle belle brochette de personnages :D De toute manière, avec Kudô, c'est toujours comme ça et c'est cette recette qui me plaît.
Je n'ai pas encore visionné les films... je traîne un peu les pieds parce que je n'ai pas envie de dire au revoir à l'univers tout de suite ^^;

Iza a dit…

Pour rebondir sur la fin de ton commentaire: en quelque sorte, je viens de passer la semaine avec le petit monde de Kisarazu, eh bien ils me manquent déjà! Je comprends tout à fait ce que tu veux dire. Ceci dit, les films valent le détour. Le second est beaucoup plus nostalgique que le premier, mais il est très beau. Ce qu'il y a de bien avec Kudo Kankuro, c'est que si tu aimes les personnages d'un de ses dramas, tu les retrouves quasiment tous dans d'autres. A la fin, tu as l'impression de passer un bon moment avec des potes.
Merci pour ton commentaire. (^^)