samedi 20 octobre 2012

Inu wo Kau to iu Koto


Inu wo Kau to iu Koto


Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Toshio Terada, Katsuhide Motoki, Mitsutaka Endo, Nobuyuki Takahashi
Durée : 9 épisodes de 48 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Ryo Nishikido = Yuji Hongo
Asami Mizukawa = Sachiko Hongo
Kokoro Kuge = Mako Hongo
Ryutaro Yamasaki = Masaru Hongo
Le chien, Loulou de Poméranie de son état (^^) = Sky
Tetta Sugimoto = Soichi Narahashi
Shigeru Izumiya = Matsuo Kubota
Junnosuke Taguchi = Katsuhiko Hotta

Le début :

 La jeune Mako se prend d'affection pour une petite chienne qui s'est échappée de la maison de ses anciens maîtres et qui passe ses journées assise bien sagement sous un banc devant une supérette. La présence du chien dérange le gérant du magasin qui demande un jour à la fourrière d'intervenir. Mako assiste à la scène, décide de sauver la petite chienne et demande à ses parents l'autorisation de la garder. D'abord réticents, ils finissent par accepter et ils se rendent compte que la présence de l'animal consolide les liens familiaux et apaise les tensions. 
                       
Mes impressions :

 Ce drama, je peux vous dire que je lui ai tourné autour pendant un bon moment! Je n'arrivais pas à me lancer car je sentais bien que ce n'était pas le genre où l'on se tenait les côtes en permanence - je préfère de loin une bonne comédie bien déjantée à un tire-larme - et puis, que voulez-vous... la curiosité l'a emporté et j'ai fini par me lancer...
 Pourtant, à la base, je ne suis pas une inconditionnelle des acteurs Ryo Nishikido et Asami Mizukawa. Ce n'est pas que je ne les aime pas (je les ai même plutôt appréciés dans Orthros no Inu), mais je ne me jette pas non plus sur les dramas où ils apparaissent. Alors, comme il faut bien élargir un peu ses horizons, c'était également l'occasion de les retrouver.

***

 Laissez-moi vous présenter la famille Hongo! Commençons par le père: Yuji (Ryo Nishikido) travaille dans un Service de Ressources Humaines et il s'occupe du sale boulot: en gros, il passe son temps à demander à genoux aux salariés qui sont sur la sellette de démissionner. Ce travail ne le passionne pas, loin s'en faut, et on peut le comprendre. Il nourrissait d'autres rêves, il aurait plutôt voulu faire carrière en tant que musicien mais la vie en a voulu autrement. Arrive le jour où il ne supporte plus ce travail et où un changement radical va se produire...
 Alors, Ryo Nishikido en père de famille, c'est une première pour moi et ma foi, il va falloir que je m'en remette. Je sais que je vais me faire un tas de copines sur ce coup-là, mais tant pis! Il est aussi peu crédible dans ce rôle que Junichi Okada en flic de choc... et pourtant, j'adore Junichi Okada, c'est dire! Ryo Nishikido, je trouve qu'il est fait pour des rôles de types pas nets et ici, je l'ai bien aimé au début, lorsqu'il "emprunte" de l'argent dans la Sainte Cagnotte de la famille et qu'il a ce regard sombre. A part ça, ben... j'ai eu un peu de mal avec son personnage. Cela dit, si vous me suggérez des dramas qui sont susceptibles de me faire changer d'avis sur lui, n'hésitez pas, je ne suis pas hermétique! (^^) Ah... et je vous vois venir pour certains: je ne regarderai pas Ichi Rittoru no Namida, pas la peine de suggérer celui-là! xp



 L'épouse de Yuji, Sachiko (Asami Mizukawa), élève leurs deux enfants tout en travaillant à mi-temps à la supérette du coin, la fameuse supérette devant laquelle Mako va trouver le chien. Dès qu'elle en a l'occasion, elle alimente la "boîte à rêves", la cagnotte dont je viens tout juste de parler et qui doit permettre à terme à la famille de s'offrir des vacances à Hawaii. Sachiko surveille de très près les finances du foyer, l'argent semble être au cœur de ses préoccupations et elle n'hésite pas à se sacrifier pour "la boîte à rêves". Ce n'est pas que cette famille manque d'argent, mais les Hongo veulent épargner afin de s'acheter une maison et partir en vacances. A l'instar de Yuji, elle avait d'autres ambitions, mais voilà : on ne fait pas toujours ce que l'on veut.
 Là, pour le coup, j'ai plutôt apprécié de voir Asami Mizukawa incarner une mère de famille. Elle est crédible (elle!). J'ai remarqué que cette actrice avait eu des rôles dans un nombre impressionnant de dramas!



 Sachiko et Yuji ont deux enfants: Masaru et Mako. Masaru est l'aîné. Il ne travaille pas très bien à l'école et est un peu turbulent, mais il est loin d'être bête. Il a de mauvaises fréquentations, ce qui lui vaut quelques tracas. L'arrivée du chien dans la famille va lui apprendre le sens des responsabilités.



 Mako est sa petite sœur. Malgré son jeune âge et contrairement à Masaru, elle a déjà le sens des responsabilités et s'occupe du chien à merveille, un peu comme si elle était une petite maman. Mako n'a pas toujours la vie facile à l'école, car ses idées fantasques font rire ses petits camarades et surtout, la peste de la classe lui pourrit la vie à la moindre occasion.


 Mako est une gamine un peu rêveuse, elle est fascinée par la Tokyo Sky Tree. Je précise ici que le drama fait la part belle à la Sky Tree: elle est omniprésente, elle est le témoin des prières de la famille dans les moments de tristesse et en cas de coup dur et bien sûr... c'est à elle que le chien doit son nom: Sky.


 Parmi les personnages secondaires, notez la présence de Tetta Sugimoto qui incarne ici un vétérinaire ronchon, mais qui devient la gentillesse incarnée dès lors qu'il s'aperçoit que Sky sera bien traitée chez les Hongo.


 Il y a également Shigeru Izumiya dans le rôle de Matsuo Kubota, un collègue de Yuji. Dans un premier temps, leurs relations sont un peu houleuses, mais Matsuo va devenir une sorte de grand-père de substitution. En effet, pour une raison qui est expliquée assez tard, mais que l'on devine de bonne heure, les enfants ne connaissent pas leurs grands-parents.


 Je ne vais pas y aller par quatre chemins: j'ai le sentiment d'avoir passé 7h30 à regarder une série où il ne se passe pas grand chose et je me suis royalement ennuyée. A mi-drama, on devine le dénouement et la fin est fastidieuse à suivre car les deux derniers épisodes auraient très bien pu être condensés en un seul, il n'y aurait rien eu de choquant à cela. En gros, le message véhiculé est que la vie est faite de petits miracles de tous les jours. Certains miracles se produisent, d'autres non mais au fond, ce n'est pas grave car la vie continue, et gna gna gna... ah oui, parce que c'est également niais, ça dégouline de bons sentiments. N'en jetez plus, la cour est pleine! Dommage, il a manqué un petit quelque chose pour que ça décolle et au départ, j'étais plutôt enthousiasmée par la manière dont on nous présentait cette famille. La famille Hongo est banale, donc elle n'est pas parfaite. L'aîné des enfants est turbulent, il ramène des mauvaises notes, tandis que le père épargne vole l'argent de la cagnotte pour aller boire un pot, tout allait bien, ça changeait un peu de l'ordinaire... et puis, c'est parti en sucette. Je ne me souviens plus vraiment du moment où ça a dérapé, c'est un processus très lent, un changement de ton qui s'installe pépère, un atterrissage en douceur au pays des Bisounours. En parlant de Bisounours, le plus insupportable fut cette relation toute guimauve et pas crédible entre le gentil médecin (incarné par Junnosuke Taguchi) et Sachiko. Il est prêt à donner sa chemise pour la famille Hongo, il est toujours là lorsqu'on a besoin de lui et il a en toute circonstance son air de premier de la classe, le brushing impeccable et le sourire ravageur. Je n'ai rien contre l'acteur, mais le personnage, je dis: non! Là encore, on aurait pu - je ne sais pas, moi - avoir davantage de scènes un peu plus intéressantes, voire marrantes (si c'était pas trop demander) car le début était bon: les voisines commençaient à jaser en voyant ce bel homme ramener Sachiko chez elle dans une belle voiture, il y avait un bon filon à exploiter, quelques gags, juste quelques-uns... ça n'aurait fait de mal à personne et ça aurait mis un peu d'animation.
 Ceci dit, ma crainte d'avoir choisi un tire-larme ne s'est pas confirmée: même s'il y a quelques passages assez tristes, le drama n'est pas livré avec un pluviomètre et il y a même quelques scènes plutôt amusantes, à l'image de celles où la famille se réunit avec le véto et le papi pour partager un sukiyaki.
 Pour votre information, les musiques sont signées Kan Sawada et l'ending est "My Home" par les Kanjani8.
           
En conclusion :
           
 Inu wo Kau to iu Koto ne fera pas partie de mes dramas favoris. Je me suis pas mal ennuyée, il y a beaucoup trop de bons sentiments et moi, à partir d'une certaine dose, je sature. De plus, j'ai déploré le fait que les bonnes idées n'aient pas été suffisamment creusées, si bien que le drama me laisse un goût d'inachevé. Dommage, il avait pourtant du potentiel. Il plaira peut-être aux fans des acteurs principaux. Pour ne pas terminer sur un point négatif, je soulignerai encore une fois la prestation d'Asami Mizukawa, très convaincante en mère de famille économe.

*
*Source photo (médaillon) The Big Lebowski: http://3thahardway.blogspot.fr/2012/03/summer-of-82.htm





IZA, le 20 octobre 2012

4 commentaires:

Kerydwen a dit…

C'est marrant que tu aies pensé que cette série soit un tire-larmes. Pour ma part, j'imaginais surtout un truc super consensuel, avec des bons sentiments, un horrible chien pénible, des gamins à claquer et une morale à deux balles. Je n'envisageais pas une seule seconde de le regarder mais suite à certaines circonstances j'ai quand même dû le faire et contrairement à toi, j'ai été agréablement surprise. Nous sommes d'accord, il ne s'y passe presque rien mais, à mon sens, c'est fait exprès et c'est ce qui est appréciable. Le but est de mettre en avant les sentiments, de raconter des banalités avec émotions et de voir l'évolution des personnages au fil du temps. J'apprécie les tranches de vie sans réelles fioritures donc je ne me suis pas vraiment ennuyée devant mais je peux tout à fait comprendre que certains trouvent le temps long. Après, c'est clair que la série a ses propres défauts. J'ai surtout en souvenir l'interprétation des gamins. Les bons sentiments ne m'ont pas marquée plus que ça ^^. Oui, ils sont là, je crois que c'est quasi inévitable dans ce genre de série, mais ça ne m'a pas tapée sur les nerfs comme à toi visiblement ;)

Sinon, des j-dramas avec Nishikido Ryô où il est bien et crédible ? Je sais ! Ichi Rittoru no Namida ! Pardon, je sors :p Plus sérieusement, il y a Zenkai Girl qui a plu à pas mal de monde l'année dernière. Ne l'ayant pas vu, je ne sais pas ce qu'il vaut mais c'est une comédie romantique. Autrement, si tu veux le voir en mec pas net DU TOUT, tu as Last Friends, même si personnellement, j'ai eu du mal avec cette série notamment parce qu'elle n'exploite pas du tout comme il faut son potentiel et qu'il y a Nagasawa Masami encore plus nulle que d'hab'. Mais Eita et Ueno Juri sont là pour rattraper ; d'ailleurs il y a aussi Mizukawa Asami. Je croyais que tu avais déjà vu ce j-drama mais tu n'as rien écrit dessus donc c'est pour ça que je t'en parle. (Désolée si je te dis donc des choses que tu sais déjà.)

Iza a dit…

Ben... au début, oui, j'ai cru que ça serait triste à pleurer et puis, j'ai eu l'agréable surprise de voir que non... c'est d'ailleurs la seule surprise agréable (^^)
Je ne suis pas spécialement réfractaire aux dramas où il ne se passe pas grand chose et où ça dégouline de guimauve, mais là, je n'ai vraiment pas accroché, surtout ces fameux passages où le toubib débarque "comme par hasard" à chaque fois qu'on a une urgence, c'est vraiment pas fin. Si c'était fait dans le but de faire rire passe encore, mais là c'est vite barbant. En tout cas, c'est bien de venir défendre un peu ce drama! (^^)
Pour ce qui est de "Last Friends", il se trouve que j'ai commencé à le regarder il y a très longtemps et je dois être bloquée quelque part entre l'épisode 3 et 4. J'y arrive pas. Il y a pourtant ma big chouchoute Juri Ueno, mais 'y a pas moyen que je le finisse. C'est d'ailleurs dans ce drama que j'ai vu Ryo Nishikido pour la première fois. Depuis, il me fait peur et j'ai l'impression à chaque fois que je le vois qu'il va traverser l'écran pour m'en coller une! (^^) C'est vrai que Masami Nagasawa y est spécialement agaçante, bref, je me demande si je vais finir par le voir intégralement un jour.
Concernant "Zenkai Girl", j'en ai lu aussi beaucoup de bien, alors pourquoi pas?
En tout cas, merci pour tes suggestions ainsi que pour ton commentaire et ta fidélité! (^^)

Ageha a dit…

J'avais lu l'article de Kerydwen et du coup de l'ai gardé de côté ce drama. Je vois que vos avis sont différents, il faudra que je me fasse le mien aussi quand je serai motivée^^ Ce qui me plait c'est une histoire sur une famille banale mais ce qui me fait peur c'est les bons sentiments. Je verrai bien ce que ça donnera. Oui c'est vrai il y a Last Friend, Ryo est un peu flippant du coup. Sinon pour Mizukawa Asami, je vois pas d'autres à pars Nodame que tu connais. J'aime bien cet actrice, même si comme toi je me jette pas sur tous les drama où elle a un rôle :-)

Iza a dit…

Hello Ageha! Merci de passer faire un coucou <3

D'ordinaire, les histoires de familles, les bons sentiments, etc. ne me font pas spécialement peur. Dans le cas présent, j'ai trouvé que c'était "too much". Il y a certaines choses auxquelles je n'ai pas adhéré. Il se peut que je sois passée à côté de ce drama! Et puis, je n'ai pas complètement détesté, il y a du bon. Les gamins ont une bouille adorable et se débrouillent plutôt bien, les scènes où tout le monde se réunit sont agréables et fraîches...

Tu as donc un avis plutôt favorable chez Kerydwen et un autre beaucoup plus mitigé chez moi: j'espère que cela te donneras encore plus l'envie de jeter un oeil à ce drama et de nous dire via un article de quel côté tu penches;) et je me ferai un plaisir de venir te lire. ^^