mercredi 29 novembre 2017

Tokyo Friends

Les meilleures zamies du moooonde !


Titre original: 東京フレンズ
Année : 2005
Réalisation, Scénario, etc. : Rin Etou, Kozo Nagayama
Musiques : Sin
Durée : 5 épisodes de 75 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique

Avec : Ai Otsuka = Rei Iwatsuki
Eita = Ryuuji Shintani
Rio Matsumoto = Hirono Hayama
Yoko Maki = Ryoko Fujiki
Mao Kobayashi = Maki Abiko
Masanobu Katsumura = Kazuo Sasakawa
Mari Hoshino = Akemi
Kazuki Kitamura = Keitaro Sasakawa
Yuu Misaki = Yoshie Sasakawa
Ryuta Sato = Kenichi Satomi

Le début :

Lasse de vivre dans son petit village côtier de Kouchi, Rei part à la conquête de Tokyo. Elle y trouve rapidement un travail de serveuse dans un petit restaurant et se fait des amis mais surtout, elle fait la connaissance d’un musicien prénommé Ryuuji. Celui-ci insiste pour qu’elle chante dans son groupe car il est tombé amoureux de sa voix…

Mes impressions :

C’est bien gentil de vouloir tout quitter comme ça, mais il faut bien se trouver un toit et gagner sa croûte, n’est-ce pas ? Eh bien, ne vous faites pas de souci pour Rei (Ai Otsuka), elle trouve tout ça et plus encore au bout de 10 minutes.


Ouaip ! Si ça, c’est pas un début in medias res, dites-moi ce que c’est ! Rendez-vous compte :
- Pour le logement, elle squatte chez sa copine Akemi (Mari Hoshino) qui, au passage, vivait dans le même village qu’elle et qui a également écouté le chant des sirènes tokyoïtes quelques années auparavant et a tout plaqué, espérant vivre une vie plus exaltante dans la capitale. Soit dit au passage, Rei est un personnage qui m’a laissée un peu perplexe. Elle a quand même 22 ans, mais il lui faut encore gagner en maturité. Pourtant, elle a quitté son petit village toute-seule-comme-une-grande à la conquête de la gigantesque Tokyo, s’y est fait des amis, a trouvé un job, etc. Elle déborde de dynamisme, on a l’impression qu’elle a fait le plus gros en dix minutes, mais elle peut jouer les gamines indécises, capricieuses et boudeuses comme personne et ça, ça a le don de m’énerver.
- Pour le taf, là encore, pas de souci : elle tombe sur une affiche que l’on ne verrait pas en France… nulle part, d’ailleurs : le restaurant « Yume no Kura » recrute des personnes QUI SONT SANS RIEN ! Et c’est tout, il n’y a rien de plus. On ne demande pas de qualification particulière, pas d’expérience. Naaaande ?! Pour l’anecdote, elle ne sait pas encore trop ce qu’elle va faire de sa life, elle réfléchira plus tard. Mouais, ça laisse perplexe également. Attendez, c’est pas fini, je vous ai gardé le meilleur pour la fin
- Là où c’est fort, c’est qu’en plus, elle croise Ryuuji (Eita) le joli garçon de service… qu’elle va de nouveau croiser (aaaah… éternel « hasard des dramas », tu me feras toujours rire…) et, tenez-vous bien, qui va tomber amoureux de sa voix !


Faut-il déduire de tout ceci que la vie à Tokyo est facile, que tout tombe du ciel – logement, travail, amour, amitié – sans avoir véritablement à bouger le petit doigt ? Eh bien, ce n’est pas si sûr. S’il est vrai que l’on a tout sous la main à Tokyo – Eita y compris, lol – eh bien il va falloir quand même batailler un peu pour garder tout ça, car rien n’est jamais vraiment acquis d’avance, n’est-ce pas ? Mais non, bien sûr, vous vous en doutez, Tokyo n’est pas la panacée et la bonne copine Akemi en est un bon premier exemple. En effet, la demoiselle déchante et se pose de sérieuses questions quant à son retour au village natal, même si elle en a gros sur le cœur…
Quid des jeunes femmes avec qui Rei se lie d’amitié à Tokyo ?
Ryoko (Yoko Maki), fidèle cliente du « Yume no Kura », a un boulot qui la rend dingue à la fois sur le plan personnel et professionnel. Elle me fait rire lorsqu’elle se lance dans ses laïus sur la vie de couple. Elle a une grande envie (et un grand besoin!) de changement, mais elle change d’avis comme de chaussettes et a un côté très superficiel et frivole qui peut s’avérer irritant. Et puis, le coup du nounours rose dans l’épisode cinq… là, je dis non !


Maki (Mao Kobayashi) est étudiante en art et serveuse au « Yume no Kura ». Elle traverse des petits passages à vide au niveau de l’inspiration. Elle est parfois drôle malgré elle et est avant tout attachante. J’ai eu mal au cœur pour elle à un moment donné.


Enfin, l’arrivée de Hirono (Rio Matsumoto) est assez déconcertante car elle débarque avec son sourire ultra blancheur et son brushing im-pec-ca-ble et déclare un truc du style : « Je suis dans la dèche totale, vous m’embauchez ? ».


Eh ben, vous savez quoi : elle est embauchée, bien sûr ! Son rêve à elle, c’est de jouer dans les pièces de théâtre qu’elle aura écrites. Rien que ça ! Quant à savoir si c’est une bonne idée ou pas… je vous laisse seuls juges, lol !


Il faut que je vous avoue une chose : arrivée à peine à la moitié du second épisode, j’ai commencé à me poser quelques questions : est-ce que c’est justement parce que tout semble aller trop vite que ça me saoule comme ça ? Est-ce que je continue ou est-ce que j’arrête de suivre cette série ? Est-ce que je vais supporter encore longtemps le côté gamine boudeuse qui se révèle un peu trop souvent chez Rei ? Et puis, un jour de pluie – il fallait au moins ça – je me suis motivée, je m’y suis remise après avoir momentanément laissé la série de côté et j’ai regardé la suite et la fin. Oh, pas tout d’un coup, ‘faut pas trop en demander non plus, hein ! Qu’en ressort-il ? Eh bien, je m’en vais justement vous l’expliquer…
Ce n’est pas une série absolument déplaisante à suivre, le coup des copines qui se serrent les coudes (et qui, accessoirement, ne ratent pas une occasion de picoler ensemble, un grand classique) peut même être amusant, mais je me suis un peu ennuyée par moments malgré le fait que tout allait beaucoup trop vite et surtout, j’ai trouvé que la série manquait de réalisme. Disons que c’est gentillet, c’est mignon, mais ça s’arrête là.
Les personnages sont nombreux, ce qui a le mérite de mettre pas mal d’animation. Tous ces braves gens ont beaucoup de choses en commun : l’envie d’échapper à l’ennui du quotidien, de donner un sens à leur vie, de trouver la confiance nécessaire en eux et de trouver leur voie. Certains ont une histoire très touchante, d’autres ont des problèmes à régler avec leur passé, ces problèmes les empêchent de vivre pleinement et d’aller de l’avant.
Le problème, c’est qu’il existe déjà tout un tas de séries dans le genre et je trouve que celle-ci n’a pas ce je-ne-sais-quoi qui la démarque des autres et ceci est la raison de l’ennui que j’ai ressenti. Les histoires des protagonistes ont bien souvent un goût de déjà-vu. Par exemple, Ryuuji est guitariste dans un groupe qui est en train de traverser une crise majeure et somme toute courante dans les groupes : les gros soucis d’ego qui déclenchent des conflits pouvant porter préjudice au groupe tout entier. C’est précisément le cas ici, puisque le chanteur claque la porte. Le groupe se retrouve donc sans chanteur, ce qui est bien évidemment problématique. Une fois que le problème du remplaçant a été résolu (hyper rapidement !!!!), un autre problème pas bien original non plus se dresse illico. J’ai donc trouvé que ce n’était pas bien passionnant.
Et puis, des petites anecdotes ont fait que j’ai un peu tiqué par moments. Par exemple, le fameux-chanteur-qui-quitte-le-groupe se casse la figure sur Rei au cours d’une bagarre. Rei tombe à son tour et se met à saigner du nez et ça les fait tous sourire, quoi ! (Quand quelqu’un se casse la figure et qu’il commence à saigner du nez, tu lui demandes si ça va, s’il faut appeler un médecin, s’il a mal quelque part, s’il a quelque chose de cassé, des trucs comme ça, non ? Bon, bref, passons…)
Sur quoi peut-on se rabattre ? Eh bien, je me suis davantage amusée en suivant les péripéties des personnages secondaires et c’est ce qui me fait dire, avec beaucoup de recul, que c’est un peu grâce à ça si j’ai pu reprendre l’histoire là où je l’avais laissée. Par exemple, j’ai trouvé que Keitaro (Kazuki Kitamura) était un personnage fort sympathique et attachant. Keitaro est le frère du patron du « Yume no Kura ». Banquier de son état, je l’ai trouvé très drôle avec sa voix assez bizarre et son attitude débonnaire. Et puis, il devient dès son entrée une sorte de « cible » pour les demoiselles, mais pour des raisons différentes. Ce jeu de séduction ne dure pas longtemps, mais cela m’a amusée le temps que ça a duré. Il reste qu’il me faisait sourire à chaque fois qu’il partait de son rire un peu gêné dans certaines circonstances… gênantes. Sacré numéro, ce Keitaro !


Autre exemple : la troupe de théâtre emmenée par Kenichi (Ryuta Sato), des personnages complètement barrés mais véritablement animés par leur passion pour le théâtre.


Terminons sur une autre note positive avant de passer à la conclusion : les mélodies des chansons sont jolies et je n’ai pas eu l’impression qu’on me les infligeait. Il est normal qu’on les entende plusieurs fois, étant donné que l’un des personnages principaux chante, mais on ne les entend pas non plus toutes les cinq minutes, ce que j’ai fortement apprécié car c’est toujours ce qui me fait un peu flipper dans ce genre de dramas. Et puis, je préfère Ai Otsuka en chanteuse, elle semble s’éclater davantage que lorsqu’elle joue la comédie, surtout passé ce fameux second épisode.

En conclusion :

Ce fut parfois un véritable pensum de me remettre à l’écriture de l’article portant sur ce drama que j’avais laissé tomber il y a plusieurs semaines de cela et ce n’est bien évidemment pas bon signe ! Cela veut dire que je n’ai pas été transcendée par cette petite série.
Cela m’ennuie de déconseiller un drama car mon avis n’appartient qu’à moi et je n’ai pas la prétention d’avoir le meilleur avis qui soit. Alors, pour conclure, je dirai simplement que des dramas comme celui-ci, il en existe plein d’autres… mais ils sont certainement meilleurs.  






IZA, le 29 novembre 2017

4 commentaires:

Katzina a dit…

La vraie question c'est : pourquoi être allée déterrer une telle vieillerie ? ;p Je l'avais vu genre en 2008 car à ce moment il était populaire car pas très vieux et sûrement qu'il n'y avait pas grand chose d'autre dispo en VOSTF. Ca se regardait mais ce n'était déjà clairement pas le drama du siècle mais alors maintenant c'est certain que j'aurais encore plus de mal ! Beaucoup d'autres drama mieux pour Eita, et je préfère Otsuka Ai dans son métier de base même si elle est beaucoup moins inspirée qu'avant. J'ai repensé à ce drama il y a quelques mois quand même car c'est un des seuls où j'ai vu Kobayashi Mao, qui est morte cette année d'un cancer -__-.

Iza a dit…

Je ne savais pas pour Mao Kobayashi, le choc!
Pourquoi avoir déterré ce drama... c'est une bonne question! En fait, j'aime assez lorsqu'il y a beaucoup de personnages et il avait l'air pas trop mal sur le papier. C'est sûr que je ne m'attendais pas à une merveille, mais quand même, j'ai été bien déçue.
Oui, j'imagine qu'il y a plein d'autres séries bien meilleures avec Eita!
En tout cas, ça me fait plaisir que tu passes faire un coucou par ici! (^^)

Mila a dit…

Indeed, plein de meilleurs dramas avec Eita :) Par contre, moi je t'encourage à mort à ressortir des vieilleries, surtout côté Jdramas, parce que j'aime bien lire dessus, et j'aime bien les regarder, et on y trouve plein de bonnes choses même si... pas Last Friends... (pardon Eita... je te kiffe quand même ;A;)

Je te l'ai déjà dit sur twitter, mais ton article m'a beaucoup amusée, alors merci pour ça :) Comme ça tu n'auras pas entièrement perdu ton temps à voir le drama ! (ça compte)

Mais je suis d'accord avec toi, et avec Katzina, Ai Otsuka, je la préfère à la chanson, quand même.

Iza a dit…

Merci Mila!
Eh bien, j'annonce en exclusivité que le prochain article portera sur le film! Histoire de boucler la boucle... et peut-être un peu par masochisme aussi. :D
"Last Friends", je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout et j'en suis bien désolée. Le casting est de ouf, mais voilà: y'a pas moyen que j'accroche.
Et sinon, il y a plein de vieilleries que je n'ai pas vues, alors je n'ai pas fini d'en déterrer. J'aime bien varier les époques.