jeudi 17 avril 2014

Tokyo Zenryoku Shojo

Tokyo Zenryoku Shojo



Titre original: 東京全力少女
Année : 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Kazuhiko Ban, Mitsuru Kubota
Durée : 11 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie  

Avec : Emi Takei = Urara Saeki
Atsuro Watabe = Takuya Suzuki
Manami Higa = Hanako Serizawa
Yui Ichikawa = Fuyu Okuno
Kanna Mori = Haruka Kubo
Shohei Miura = Daisuke Tamagawa
Takashi Tsukamoto = Koichi Sakurai

Le début :

 Le jour de ses 19 ans, Urara apprend par sa mère que son père, qu'elle croyait mort, est en fait bien vivant et qu'il vit à Tokyo. Urara n'y réfléchit pas à deux fois: elle retire toutes ses économies de la banque et file à Tokyo dans un bus de nuit pour tenter de retrouver son père.
 Dès son arrivée dans la capitale, Urara est victime d'un pickpocket dans une friperie. La voilà donc sans le sou et sans logis. La vendeuse sollicite l'aide d'un ami avocat pour sortir Urara d'embarras. Il s'avère que l'ami en question n'est autre que Takuya, le père d'Urara. Urara a la ferme intention de ne plus le quitter d'une semelle!
           
Mes impressions :
           
 Eh bien voilà, nous y sommes: Iza-ware a trois ans aujourd'hui. Comme j'adore les anniversaires, j'avais envie de fêter ça avec vous. Nous allons donc festoyer à la manière de l'année dernière, c'est-à-dire: un avis sur un drama, puis un petit jeu un peu plus tard en début de soirée.
 J'ai choisi de vous parler de Tokyo Zenryoku Shojo car c'est un drama très joyeux - donc raccord avec l'esprit de fête qui m'anime aujourd'hui ^^ - et aussi parce que la comédie est un genre que j'affectionne tout particulièrement... autant se faire plaisir, surtout aujourd'hui!
 Merci à toutes et tous d'avoir suivi mes aventures sur la blogosphère jusqu'à présent et bienvenue aux petits nouveaux. ^^


***

 L'affiche annonce parfaitement le tempérament de l'héroïne: elle fonce droit devant, telle une roquette et ce n'est pas sans causer quelques dégâts.
 Urara (Emi Takei) a tendance à fourrer son nez dans les affaires des autres et à tirer des conclusions un peu hâtives. Elle obtient tout ce qu'elle veut grâce à sa ténacité et à son charisme. Personnage coloré, débordant d'énergie et ne se départant que très rarement de sa bonne humeur et de son optimisme, Urara part à la conquête de Tokyo et entend bien mettre de l'ordre dans la vie de son père!


 Elle est en effet persuadée que celui-ci mène une vie dissolue et elle enquête (de manière pas toujours très fine) sur trois femmes qui semblent tourner autour de son paternel: Hanako (Manami Higa), la vendeuse de la friperie, Fuyu (Yui Ichikawa), une coach sportive qui travaille au club que fréquente Takuya et enfin Haruka (Kanna Mori), qui dirige le "Chaconne", un bar à hôtesses où Takuya est un client régulier.


 J'ai été agréablement surprise par la performance d'Emi Takei. Je la préfère de loin dans le registre comique en héroïne hyperactive que dans le mélodrame.


  Elle porte le drama avec un Atsuro Watabe en très grande forme dans le rôle de ce père qui menait sa petite vie bien pépère entre le tribunal, son bureau, le "Chaconne" et la salle de sport. Takuya comprend très vite qu'il ne pourra pas se débarrasser facilement d'Urara. De toute façon, il aime sa fille et est tout compte fait bien heureux de l'avoir avec lui, même si la cohabitation n'est pas facile tous les jours. ^^ En effet, Urara n'a pas sa pareille pour jouer les parasites.
  



 Au fond, tout ce que souhaite Urara, c'est rendre heureux les gens qui gravitent autour d'elle et rattraper le temps perdu avec son père. Tout ce qui a rapport à la famille la touche au plus profond d'elle-même et c'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle aide bien volontiers Koichi (Takashi Tsukamoto) - l'assistant de son père - car tout en essayant de devenir avocat, il élève seul sa petite fille de quatre ans - il vient de divorcer.



 Dans le bus qui la mène à Tokyo, Urara rencontre Daisuke (Shohei Miura).  Urara va fréquemment le solliciter pour qu'il glane des renseignements sur les charmantes personnes qui font partie de l'entourage de Takuya. Daisuke n'a pas la tâche aisée car il a la particularité de tomber amoureux très souvent. Il vit dans une sorte de pension familiale qui accueille des étudiants étrangers (soi-disant... ^^) venus à Tokyo pour étudier le japonais. (Mon préféré parmi ces joyeux lurons, c'est l'étudiant "canadien" et son abominable accent anglais.) Ils sont surtout là pour faire joli, déclencher un gag ou deux et rire aux dépens de Daisuke et son cœur d'artichaut.



 Les scènes qui se déroulent chez Takuya sont les meilleures. Ce sont celles où le père et la fille se disputent et partagent aussi de bons moments de complicité.
 L'appartement de Takuya a une conception intéressante. Une grande penderie est habilement placée au milieu de l'appartement et donne sur trois pièces. C'est une penderie, certes, mais c'est une pièce très importante. Elle sert de refuge, de cachette, de lieu d'espionnage (et même de chambre à coucher!)... bref, c'est une pièce centrale au sens propre comme au sens figuré.
 Afin de renforcer l'effet comique, des musiques de circonstance ou des bruitages sont insérés mais le dosage est bon. Il n'y a jamais de surenchère.  
 Les musiques ont été composées par Yasuharu Konishi. Je les aime toutes. Celle qui est utilisée en opening me fait un peu penser aux génériques des vieilles comédies françaises, vous savez celles où l'on verrait bien Pierre Richard ou Gérard Jugnot.


 L'ending est sympathique et il reste bien en tête. Il s'agit de "On Shirazu" par Miyubi Nakajima. Elle fait d'ailleurs deux rapides apparitions. En entendant sa voix, j'ai d'abord cru que c'était Tomoya Nagase qui avait avalé de l'hélium, mais en fait non... ^^

En conclusion :
           
 Tokyo Zenryoku Shojo est une comédie d'excellente facture: un rythme endiablé, une réalisation soignée, de la bonne humeur à revendre et une débauche d'énergie, des acteurs en pleine forme - surtout les acteurs principaux qui forment un duo désopilant et irrésistible. Que pourrais-je vous dire de plus pour vous convaincre de l'ajouter à votre liste? ^^

***

 C'est tout pour le moment mais le bloganniv' continue tout à l'heure avec un petit jeu. J'espère vous y retrouver nombreux. A très bientôt! ^^








IZA, le 17 avril 2014




2 commentaires:

Katzina a dit…

Je n'avais pas du tout été convaincue par le premier épisode de ce drama mais là tu m'as carrément donné envie de lui redonner sa chance ! Surtout que j'ai un peu changé d'opinion sur Takei Emi. C'est même pas que je l'ai vu dans un drama super, c'est juste que je la trouve sympa dans les pubs à la télé ^^. Et puis bon Watabe Atsuro quoi ! Désolée mais il dépasse forcément les deux "jeunots" :p
Mais bon vu que mon rythme de visionnage a carrément baissé, je sais pas si j'aurais l'occasion de regarder ça dans les dix prochaines années ^^.
C'est marrant que tu dises que Nakajima Miyuki te fasses penser à Nagase car c'est elle qui a écrit Sorafune, la chanson de My boss my hero ^^.

Iza a dit…

Je suis bien heureuse de t'avoir donnée envie de lui redonner sa chance - même si c'est pas pour tout de suite ^^. Ce drama est complètement loufoque mais je l'ai trouvé bien plaisant à suivre, même s'il n'est pas complètement dénué de défauts.
Je suis fan d'Atsuro Watabe et je n'ai jamais été déçue par les personnages qu'il incarnait. Ici, il est en grande forme! (Bon... pis, je sais que tu ne l'aimes pas à la folie, mais il y avait aussi le p'tit Tsukamoto... et franchement, quand il sourit... <3 <3 <3)
Et sinon, Je ne savais pas que Miyuki Nakajima avait composé les paroles de "Sorafune". C'est peut-être pour cela qu'on la voit précisément chanter cette chanson pendant le drama. C'est marrant, ces clins d’œil qu'ils se font.