...le drama au titre que t'arrives pas à
mémoriser!
Titre original: 大切なことはすべて君が教えてくれた
Année : 2011
Réalisation, Scénario,
etc. : Naoko Adachi, Masaki Nishiura, Hiroki Hayama
Durée : 10 épisodes de 46 minutes
(en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique
Avec : Haruma Miura = Shuji
Kashiwagi
Erika Toda = Natsumi
Uemura
Emi
Takei = Hikari Saeki
Ayame
Gouriki = Nozomi Sonoda
Mariko
Shinoda = Sayaka Todo
Yuki
Uchida = Aya Mizutani
Le début :
C'est la rentrée des classes! Shuji
- professeur de son état - va être en retard s'il ne se dépêche pas... mais qui
est cette charmante demoiselle complètement nue allongée dans le lit et avec
qui il semble avoir passé la nuit? En tout cas, ce n'est pas Natsumi, sa fiancée.
Ooooh ça, non!
Shuji
ne se souvient plus du tout de ce qu'il a fait la veille, il ne connaît pas la
demoiselle, il ne sait pas comment cette dernière s'est retrouvée dans son lit
et il n'a pas le temps de réfléchir, encore moins d'éclaircir ce mystère, il
doit vite se rendre au lycée!
La
demoiselle - on l'apprend très vite - est lycéenne et se prénomme Hikari. Pour
corser davantage l'affaire, elle se retrouve dans la classe de Shuji. Les
ennuis ne font que commencer pour lui car elle est déterminée à briser le
couple star du lycée qu'il forme avec Natsumi!
Mes impressions :
Tout
commence dans une espèce d'euphorie, sur les chapeaux de roues... et puis,
comme tout bolide qui roule trop vite dans les virages, c'est parti en
tête-à-queue! Voyons cette histoire d'un peu plus près...
***
Shuji
(Haruma Miura) est la coqueluche du
lycée. Il a tout pour lui: il est beau, il est jeune, il est gentil et honnête,
il est populaire aussi bien auprès des élèves que des parents. Avec sa collègue
Natsumi (Erika Toda) - qui est aussi
populaire que lui - il forme le couple idéal. Tout semble aller à merveille,
ils projettent de se marier et tout le monde se réjouit pour eux, oui mais... un
petit grain de sable nommé Hikari va enrailler cette belle mécanique.
Vous
est-il arrivé(e) de tomber sous le charme de l'un / l'une de vos profs? Eh
bien, c'est ce qui est arrivé à Hikari (Emi
Takei). Hikari, c'est l'archétype de la fille qui n'est pas bien dans son
corps (elle a un gros souci de santé) et dans sa tête (on vous explique tout au
fil des épisodes). C'est le genre de personnage pathétique que j'ai
l'impression d'avoir déjà croisé dans pas mal de dramas et pour qui j'ai
toujours du mal à prendre parti parce qu'elle est inconsistante et qu'elle s'apitoie
sur son sort en nous faisant le coup du vilain petit canard revanchard. Comprenez
bien que ce n'est pas le fait qu'elle soit tombée amoureuse de son prof qui me
chagrine.
Plutôt
solitaire, elle ne se fait au lycée qu'une seule véritable amie en la personne
de Nozomi (Ayame Gouriki), une fille
de sa classe qui a un caractère diamétralement opposé au sien. Nozomi est en
effet une petite futée débrouillarde et optimiste, au caractère extraverti et
impulsif, mais c'est également une élève rebelle, marginale, qui sèche parfois les
cours et collectionne les petits boulots.
La
prestation des acteurs est bonne dans l'ensemble. Je retiendrai surtout celle
de Haruma Miura. Quand bien même il ne fait pas partie de mes acteurs favoris,
il m'a laissée une très bonne impression dans cette interprétation du
professeur modèle qui cache une fêlure et qui tient à tout prix à jouer la
carte de l'honnêteté jusqu'au bout.
Lorsque
Shuji réalise que la jeune inconnue est l'une de ses élèves, il est aux abois.
Dès lors, si un souci surgit au lycée - souci qui n'a aucun rapport avec le
sien - il croit que ça y est, le pot aux roses a été découvert et ça l'obsède. Dans
ces moments-là, il est si crédible qu'on a réellement peur pour lui.
Ce sentiment que l'on éprouve pour le
personnage est d'autant plus fort que le spectateur n'est pas un spectateur
omniscient. Cette fameuse scène d'ouverture, en plus d'être cocasse, fait que
l'on se pose les mêmes questions que le protagoniste: qui est cette jeune
fille? (Bon, ça, on l'apprend très vite...) Que fait-elle dans le lit de Shuji?
Que s'est-il passé? Pourquoi? Comment? Etc.
Parmi
les choses intéressantes, notez le fait que le drama lève un sujet tabou. Le
comportement de certains personnages est une conséquence directe d'une fêlure,
mais je n'en dirai pas plus, 'faut regarder le drama. ^^
J'ai
également aimé la métaphore du puzzle. Natsumi fait et défait un petit puzzle
au gré de ses émotions et de ses humeurs. Je ne parle pas beaucoup de ce
personnage parce que je ne veux pas spoiler, mais aussi parce que j'ai aimé
sans plus la performance d'Erika Toda. ^^'
Cela
me fait une belle transition qui m'amène aux choses qui fâchent... eh oui, il
faut passer par là, car nous arrivons au fameux virage qui a été mal négocié.
Le drama prend en effet une tournure inattendue et grotesque au bout de
quelques épisodes. J'estime à ce moment que l'un des protagonistes est victime
d'une implosion de neurones avec dommages collatéraux (ou alors, j'ai rien
compris!). Passé l'effet de surprise, on commence par se demander ce qui va
bien pouvoir arriver après cela, le drama sombre dans le mélodrame et les
longueurs et l'on finit par voir arriver un dénouement qui in fine n'a rien de
surprenant.
L'on
apprend pourquoi Aya (Yuki Uchida) -
l'infirmière qui prend en charge le suivi médical de Hikari - traite Hikari
avec une attention toute particulière. Mouais... bon. Aya n'est pas de surcroît
un personnage des plus intéressants.
Ma
déception fut d'autant plus grande que j'avais vraiment accroché au début et
que ça partait très fort.
En
revanche, question musique, c'est du costaud puisque l'on a l'occasion
d'entendre quelques chanson de P!nk.
Voui, voui, voui! Et alors, c'est fait de manière très intelligente la plupart
du temps. Je pense notamment au titre "Funhouse" dont les textes
annoncent bien évidemment la grosse cata!
Pour
le reste, les musiques sont signées Yuki
Hayashi et l'ending ("EXIT" par Porno Graffitti) - qui n'est pourtant pas mauvais en soi - tombe un
peu à plat après avoir entendu "Stupid Girls", "Runaway" ou
"I'm not Dead" (entre autres...)
En conclusion :
Vraiment dommage... ça partait si
bien.
Néanmoins, je suis très heureuse
d'avoir enfin publié cette critique, car j'ai vu ce drama en septembre dernier
et je n'arrivais pas à écrire quoi que soit. En fait, j'avais envie de le
démonter sans aucun ménagement et il a fallu que je prenne du recul avant de
parvenir à rédiger un avis pas trop sévère. Ma déception avait été telle que
j'avais occulté les bonnes choses - et il y en a pourtant plein!
Si vous avez vu Taisetsu na Koto
wa Subete Kimi ga Oshiete Kureta
et que vous avez réussi à mémoriser le titre, je vous tire tout d'abord mon
chapeau et je vous invite bien cordialement ensuite à venir le défendre en
commentaire. Je suis vraiment très curieuse de savoir ce que vous en avez
pensé!
Si
vous ne l'avez pas vu... ben j'espère ne pas vous avoir retiré l'envie de le
voir. Mon avis vaut ce qu'il vaut, je suis peut-être passée à côté du drama, et
les premiers épisodes valent vraiment le détour. M'enfin, comme je dis souvent:
à vous de voir!
IZA,
le 24 janvier 2014
2 commentaires:
Ahah~ C'est vrai que ce titre est impossible à mémoriser. x)
J'ai vu cette série il y a déjà quelques temps, je reconnais avoir pas mal oublier de choses. Mais je comprend ton avis final.
Disons qu'à la force de tirer trop la corde du mélodrame, la série a un peu tendance à tourner en rond. Surtout avec ce Shuji qui a tout du personnage trop souvent 'deux de tension'. Si ça ne m'a pas empêcher d'apprécier suivre ce drama, j'ai quand même pas mal soupiré, jusqu'à la fin...
Sur le papier, ce titre avait plein de promesses, peut-être trop.
Niveau acteurs/actrices, pas de mauvais souvenir particulier, mais celle qui m'a laissé la meilleure impression, c'est Erika Toda. J'ai souvent été déçu par ses rôles, là, c'était bien. J'avais été assez agréablement surpris par Ayame Gouriki dans ce rôle.
N'est-ce pas? Il me manque toujours un mot lorsque j'essaie de le dire! :D
Oui, clairement, le côté mélo de ce drama a ruiné la seconde partie, nous sommes bien d'accord! Et c'est d'autant plus dommage que la première partie était vraiment top avec ce suspens. Moi, je frissonnais lorsque Shuji était stressé. J'aimais aussi beaucoup le rapport de force qui s'installait entre Hikari et Natsumi, par exemple: Natsumi qui tient bon et joue les femmes fortes, etc. Bref, je ne vais pas tout raconter. C'est parti en sucette et c'est dommage.
Ah oui, la p'tite Ayame Gouriki! Moi aussi, j'ai bien aimé son perso. Je lui trouve un petit côté Aya Ueto... alors, comme je suis fan de la miss (je pense que tu le sais déjà ^^), j'ai tout de suite trouvé Ayame Gouriki sympathique.
Merci pour ton commentaire. ^^
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