vendredi 24 janvier 2014

Taisetsu na Koto wa Subete Kimi ga Oshiete Kureta

...le drama au titre que t'arrives pas à mémoriser!


Titre original: 大切なことはすべて君が教えてくれた
Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Naoko Adachi, Masaki Nishiura, Hiroki Hayama
Durée : 10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Haruma Miura = Shuji Kashiwagi
Erika Toda = Natsumi Uemura
Emi Takei = Hikari Saeki
Ayame Gouriki = Nozomi Sonoda
Mariko Shinoda = Sayaka Todo
Yuki Uchida = Aya Mizutani

Le début :

 C'est la rentrée des classes! Shuji - professeur de son état - va être en retard s'il ne se dépêche pas... mais qui est cette charmante demoiselle complètement nue allongée dans le lit et avec qui il semble avoir passé la nuit? En tout cas, ce n'est pas Natsumi, sa fiancée. Ooooh ça, non!
 Shuji ne se souvient plus du tout de ce qu'il a fait la veille, il ne connaît pas la demoiselle, il ne sait pas comment cette dernière s'est retrouvée dans son lit et il n'a pas le temps de réfléchir, encore moins d'éclaircir ce mystère, il doit vite se rendre au lycée!
 La demoiselle - on l'apprend très vite - est lycéenne et se prénomme Hikari. Pour corser davantage l'affaire, elle se retrouve dans la classe de Shuji. Les ennuis ne font que commencer pour lui car elle est déterminée à briser le couple star du lycée qu'il forme avec Natsumi!

Mes impressions :
           
 Tout commence dans une espèce d'euphorie, sur les chapeaux de roues... et puis, comme tout bolide qui roule trop vite dans les virages, c'est parti en tête-à-queue! Voyons cette histoire d'un peu plus près...

***

 Shuji (Haruma Miura) est la coqueluche du lycée. Il a tout pour lui: il est beau, il est jeune, il est gentil et honnête, il est populaire aussi bien auprès des élèves que des parents. Avec sa collègue Natsumi (Erika Toda) - qui est aussi populaire que lui - il forme le couple idéal. Tout semble aller à merveille, ils projettent de se marier et tout le monde se réjouit pour eux, oui mais... un petit grain de sable nommé Hikari va enrailler cette belle mécanique.




 Vous est-il arrivé(e) de tomber sous le charme de l'un / l'une de vos profs? Eh bien, c'est ce qui est arrivé à Hikari (Emi Takei). Hikari, c'est l'archétype de la fille qui n'est pas bien dans son corps (elle a un gros souci de santé) et dans sa tête (on vous explique tout au fil des épisodes). C'est le genre de personnage pathétique que j'ai l'impression d'avoir déjà croisé dans pas mal de dramas et pour qui j'ai toujours du mal à prendre parti parce qu'elle est inconsistante et qu'elle s'apitoie sur son sort en nous faisant le coup du vilain petit canard revanchard. Comprenez bien que ce n'est pas le fait qu'elle soit tombée amoureuse de son prof qui me chagrine.
  

 Plutôt solitaire, elle ne se fait au lycée qu'une seule véritable amie en la personne de Nozomi (Ayame Gouriki), une fille de sa classe qui a un caractère diamétralement opposé au sien. Nozomi est en effet une petite futée débrouillarde et optimiste, au caractère extraverti et impulsif, mais c'est également une élève rebelle, marginale, qui sèche parfois les cours et collectionne les petits boulots.



Tant que j'y suis à parler des amies des protagonistes, notez que Natsumi a également une bonne copine nommée Sayaka (Mariko Shinoda). Natsumi et Sayaka sont amies de longue date et vivent en colocation. Sayaka est organisatrice de mariages et s'occupe bieeeen évidemment de préparer celui de Natsumi et Shuji.




 La prestation des acteurs est bonne dans l'ensemble. Je retiendrai surtout celle de Haruma Miura. Quand bien même il ne fait pas partie de mes acteurs favoris, il m'a laissée une très bonne impression dans cette interprétation du professeur modèle qui cache une fêlure et qui tient à tout prix à jouer la carte de l'honnêteté jusqu'au bout.
 Lorsque Shuji réalise que la jeune inconnue est l'une de ses élèves, il est aux abois. Dès lors, si un souci surgit au lycée - souci qui n'a aucun rapport avec le sien - il croit que ça y est, le pot aux roses a été découvert et ça l'obsède. Dans ces moments-là, il est si crédible qu'on a réellement peur pour lui.



 Ce sentiment que l'on éprouve pour le personnage est d'autant plus fort que le spectateur n'est pas un spectateur omniscient. Cette fameuse scène d'ouverture, en plus d'être cocasse, fait que l'on se pose les mêmes questions que le protagoniste: qui est cette jeune fille? (Bon, ça, on l'apprend très vite...) Que fait-elle dans le lit de Shuji? Que s'est-il passé? Pourquoi? Comment? Etc.


 Parmi les choses intéressantes, notez le fait que le drama lève un sujet tabou. Le comportement de certains personnages est une conséquence directe d'une fêlure, mais je n'en dirai pas plus, 'faut regarder le drama. ^^
 J'ai également aimé la métaphore du puzzle. Natsumi fait et défait un petit puzzle au gré de ses émotions et de ses humeurs. Je ne parle pas beaucoup de ce personnage parce que je ne veux pas spoiler, mais aussi parce que j'ai aimé sans plus la performance d'Erika Toda. ^^'

           
 Cela me fait une belle transition qui m'amène aux choses qui fâchent... eh oui, il faut passer par là, car nous arrivons au fameux virage qui a été mal négocié. Le drama prend en effet une tournure inattendue et grotesque au bout de quelques épisodes. J'estime à ce moment que l'un des protagonistes est victime d'une implosion de neurones avec dommages collatéraux (ou alors, j'ai rien compris!). Passé l'effet de surprise, on commence par se demander ce qui va bien pouvoir arriver après cela, le drama sombre dans le mélodrame et les longueurs et l'on finit par voir arriver un dénouement qui in fine n'a rien de surprenant.
 L'on apprend pourquoi Aya (Yuki Uchida) - l'infirmière qui prend en charge le suivi médical de Hikari - traite Hikari avec une attention toute particulière. Mouais... bon. Aya n'est pas de surcroît un personnage des plus intéressants.


 Ma déception fut d'autant plus grande que j'avais vraiment accroché au début et que ça partait très fort. 
 En revanche, question musique, c'est du costaud puisque l'on a l'occasion d'entendre quelques chanson de P!nk. Voui, voui, voui! Et alors, c'est fait de manière très intelligente la plupart du temps. Je pense notamment au titre "Funhouse" dont les textes annoncent bien évidemment la grosse cata!
 Pour le reste, les musiques sont signées Yuki Hayashi et l'ending ("EXIT" par Porno Graffitti) - qui n'est pourtant pas mauvais en soi - tombe un peu à plat après avoir entendu "Stupid Girls", "Runaway" ou "I'm not Dead" (entre autres...)

En conclusion :
           
  Vraiment dommage... ça partait si bien.
 Néanmoins, je suis très heureuse d'avoir enfin publié cette critique, car j'ai vu ce drama en septembre dernier et je n'arrivais pas à écrire quoi que soit. En fait, j'avais envie de le démonter sans aucun ménagement et il a fallu que je prenne du recul avant de parvenir à rédiger un avis pas trop sévère. Ma déception avait été telle que j'avais occulté les bonnes choses - et il y en a pourtant plein!
 Si vous avez vu Taisetsu na Koto wa Subete Kimi ga Oshiete Kureta et que vous avez réussi à mémoriser le titre, je vous tire tout d'abord mon chapeau et je vous invite bien cordialement ensuite à venir le défendre en commentaire. Je suis vraiment très curieuse de savoir ce que vous en avez pensé!
 Si vous ne l'avez pas vu... ben j'espère ne pas vous avoir retiré l'envie de le voir. Mon avis vaut ce qu'il vaut, je suis peut-être passée à côté du drama, et les premiers épisodes valent vraiment le détour. M'enfin, comme je dis souvent: à vous de voir! 




             



IZA, le 24 janvier 2014

2 commentaires:

ZGMF Balmung a dit…

Ahah~ C'est vrai que ce titre est impossible à mémoriser. x)

J'ai vu cette série il y a déjà quelques temps, je reconnais avoir pas mal oublier de choses. Mais je comprend ton avis final.
Disons qu'à la force de tirer trop la corde du mélodrame, la série a un peu tendance à tourner en rond. Surtout avec ce Shuji qui a tout du personnage trop souvent 'deux de tension'. Si ça ne m'a pas empêcher d'apprécier suivre ce drama, j'ai quand même pas mal soupiré, jusqu'à la fin...
Sur le papier, ce titre avait plein de promesses, peut-être trop.

Niveau acteurs/actrices, pas de mauvais souvenir particulier, mais celle qui m'a laissé la meilleure impression, c'est Erika Toda. J'ai souvent été déçu par ses rôles, là, c'était bien. J'avais été assez agréablement surpris par Ayame Gouriki dans ce rôle.

Iza a dit…

N'est-ce pas? Il me manque toujours un mot lorsque j'essaie de le dire! :D

Oui, clairement, le côté mélo de ce drama a ruiné la seconde partie, nous sommes bien d'accord! Et c'est d'autant plus dommage que la première partie était vraiment top avec ce suspens. Moi, je frissonnais lorsque Shuji était stressé. J'aimais aussi beaucoup le rapport de force qui s'installait entre Hikari et Natsumi, par exemple: Natsumi qui tient bon et joue les femmes fortes, etc. Bref, je ne vais pas tout raconter. C'est parti en sucette et c'est dommage.

Ah oui, la p'tite Ayame Gouriki! Moi aussi, j'ai bien aimé son perso. Je lui trouve un petit côté Aya Ueto... alors, comme je suis fan de la miss (je pense que tu le sais déjà ^^), j'ai tout de suite trouvé Ayame Gouriki sympathique.

Merci pour ton commentaire. ^^