mercredi 11 juillet 2012

Kingyo Club


Bienvenue au Club!


Année : 2011
Réalisation, Scénario, etc. : Yoshiro Nagikawa, Takashi Isshiki
Durée : 10 épisodes de 19 minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie dramatique

Avec : Jingi Irie = Haru Hiragi
Yuiko Kariya = Koto Harukawa
Erina Mizuno = Kayoko Kida
Ryo Yoshizawa = Sho Yanagihashi
Goro Kurihara = Takaya Motoi

Adaptation du roman pour téléphone portable "Kingyo Club" par Hana Tachibana

Le début :

  Haru est en dernière année de lycée. Il semble avoir abandonné les études. Il sèche les cours et se plaît à passer du temps dans un local désaffecté du lycée, là où personne ne peut venir le déranger. C'est ainsi qu'il assiste un jour à une scène de brimade chez des élèves de première année et qu'il intervient afin que trois filles cessent d'ennuyer Koto, leur camarade de classe...  
  Suite à cet incident, Haru et Koto vont se rapprocher peu à peu et s'entraider en créant un club secret dont eux seuls font partie - "le club des poissons rouges" ("Kingyo Club") - dans ce local désaffecté qui est devenu leur refuge.

Mes impressions :

  Au départ, ce n'était pas du tout prévu que je regarde ce drama maintenant, mais y'a pas moyen que je me procure la suite d'un autre drama que j'avais commencé et qui me plaisait bien, je veux le voir absolument et ça me frustre au plus haut point. (T__T) Alors voilà, je viens donc à la place de terminer Kingyo Club, je ne connaissais aucun acteur et ça fait un peu bizarre. (Seul Jingi Irie a joué dans un drama que j'ai déjà vu - en l'occurrence Zettai Kareshi - mais je ne me souviens pas de lui). Bref, c'est un peu comme si je redécouvrais les dramas et c'est plutôt sympa de voir des nouvelles têtes de temps en temps. (^^)
  Alors oui, je sais, c'est ENCORE un drama en milieu scolaire où l'on parle d'ijime, mais je vais essayer de vous le vendre quand même. (^^)


  Je vais commencer par ce qui m'a un peu dérangée: carton jaune pour la réalisation pour tous ces moments où l'image bouge à un point tel qu'on dirait une production de débutants (ou de mecs bourrés, c'est selon)! Lorsque ça se produit dans des moments intenses, ça le fait moyen... et ça le fait souvent dans ces moments-là! Résultat: ça agace au plus haut point, ça file le mal de mer et ça casse l'ambiance.
   Si - comme moi - vous avez déjà eu l'occasion de visionner plusieurs school dramas, vous ne verrez rien de bien innovant ici. On retrouve tous les codes qui sont propres au genre, on n'est surpris à aucun moment car on a déjà tout anticipé, bref: c'est du vu et du revu. Il n'y a pas un seul soupçon d'originalité. (En même temps, je le rappelle, je n'ai pas regardé ce drama dans de bonnes conditions. Je l'ai fait un peu par dépit et ça a peut-être joué en sa défaveur...)
 L'héroïne est toute mignonne, mais qu'est-ce qu'elle est moooolle, bon sang! Franchement, si trois personnes se jetaient sur vous pour vous mettre sous la douche ou vous enfermer dans un placard, vous ne vous débattriez pas un petit peu? Eh ben c'te moule, non. Elle sait qu'elle va y aller de toute façon, mais c'est pas une raison! M'enfin! Elle a le don d'énerver, je tiens à vous prévenir.
  En parlant d'ijime, sachez que l'accent n'est pas trop mis sur les brimades dont est victime Koto, il y a de telles scènes mais on n'atteint jamais un degré de violence égal à celui que l'on retrouve dans un drama tel que Life, par exemple. Tiens, ça me fait penser que j'aimerais bien revoir Life, j'avais bien aimé ce drama... Ici, on insiste bien sur la relation qui se tisse lentement mais sûrement entre Koto et Haru et sur les menaces qui planent sur eux: le fait que Koto ait le soutien d'un aîné est-il si bénéfique que ça? Ne va-t-elle pas s'attirer davantage les foudres de ses "copines" chez qui la jalousie va être piquée au vif? J'ai oublié de vous dire que Haru était très populaire auprès de la gent féminine, vous voyez un peu le topo?
  Certains passages sont un peu gênants, à l'image de celui-ci où la réflexion est un peu douteuse: trois filles de la classe pourrissent la vie de Koto au quotidien mais qu'à cela ne tienne, Haru lui dit de prendre son mal en patience parce qu'au pire, ça ne durera QUE trois ans et il lui faut JUSTE ignorer ces filles! (o_O) Euh... oui, moi je veux bien, mais c'est pas un peu simpliste, ça, Monsieur Haru?


 Dernière chose un peu agaçante: il se passe souvent la même chose - Koto disparaît, Haru la cherche et la retrouve dans un placard ou sous une douche, Koto pleure et gna gna gna et gna gna gna... 
 Je critique, je critique, mais j'ai quand même apprécié certaines choses, à commencer par la façon dont Haru s'y prend pour apprivoiser Koto. C'est charmant parce qu'il est doux et patient. Leur amitié se mue en un amour sincère et touchant. Sachez tout de même que leur relation s'installe lentement - et pour cette raison, le drama risque de ne pas plaire à tout le monde car il va sembler très long, en dépit de son format (à peine 20 minutes par épisode).
 J'ai noté deux points forts. Tout d'abord, il y a les images (lorsque la caméra ne bouge pas trop) qui sont très belles.



  Ensuite, il y a cette ambiance au début du drama: le héros est anxieux et je trouve que l'acteur a bien su rendre ce sentiment. On suffoque avec lui! Cette solitude qui lui pèse est bien palpable. Il y a aussi cette atmosphère pesante au sein du lycée. Très vite, on sent qu'il va falloir se méfier de certaines personnes, des rumeurs circulent sur le compte des protagonistes, Haru cache une blessure psychologique, tout cela est bien malsain. Mais que fait la police? font les professeurs? Eh bien, ils sont absents. On entend juste la voix d'un prof d'anglais dans l'un des premiers épisodes et l'on en croise un de temps à autre. Basta. Que comprendre par là? Remarquez, c'est souvent le cas dans ce genre de drama. Les profs se voilent la face ou n'ont tout simplement pas remarqué qu'un élève de leur classe était victime de brimades. Par extension, le cercle familial semble également être à côté de la plaque...
   Avant de vous parler des musiques et de conclure, je vais tout de même vous dire deux ou trois petites choses sur les personnages principaux. Honneur aux dames, je commence par la toute mignonne Yuiko Kariya qui incarne donc Koto:



  Koto est la cible de trois de ses camarades de classe parce qu'elle est différente. (C'est souvent le cas lorsqu'il est question d'ijime...) Elle est différente parce qu'elle n'a jamais connu son père et parce que sa mère est hôtesse (ou quelque chose dans le genre) et qu'elle pue l'alcool (soi disant). Koto est seule, livrée à elle-même et bien sûr, elle n'a pas d'amis. Sa mère est à la ramasse et ne se rend absolument pas compte que sa fille est victime d'ijime. Il apparaît d'ailleurs assez clairement qu'elle s'en fiche...


  Le jeune homme sur la capture ci-dessus qui feint de ne pas vous avoir vu est donc Haru. Contrairement à Koto, il a des amis, mais il s'isole volontairement. Son père est également absent, mais pas pour les mêmes raisons que celui de Koto: il travaille en Russie et ne rentre que très rarement au Japon. Haru vit seul avec sa belle-mère et la communication ne s'est pas établie entre les deux, malgré les efforts de cette dernière. En cela, il est un peu dur avec elle, parce qu'elle se démène vraiment pour lui. Il cache une blessure qui lui pourrit bien la vie et qui l'empêche de s'impliquer dans une relation avec une fille.
  La rencontre entre Koto et Haru va bien entendu leur être bénéfique à tous les deux: Haru va se remettre à fréquenter l'école et Koto va retrouver le sourire (entre deux crises de larmes) et surtout, elle va se sentir beaucoup moins seule.


 Je terminerai ce rapide tour d'horizon en vous présentant Sho et Kayoko, les amis de Haru. Ils sont amis depuis le début du lycée, époque à laquelle ils se sont rencontrés. Je n'en dirai pas plus afin d'éviter tout risque de dévoiler trop de choses.
  En ce qui concerne les musiques, j'ai bien aimé les morceaux instrumentaux, en particulier cette jolie mélodie à la harpe que l'on entend lorsque les protagonistes se rencontrent pour la première fois. L'ending est une chanson de Supernova: "Kimi Dake Wa Hanasanai".
           
En conclusion :
           
 Beaucoup de pleurnicheries, beaucoup de longueurs, un rythme poussif et cette impression d'avoir tout compris au bout de deux épisodes... Kingyo Club ne figurera pas dans mon panthéon de séries asiatiques. Ais-je vu trop de school dramas?
   En définitive, je ne suis pas certaine d'avoir réussi à vous le vendre, hein? ^^'







IZA, le 11 juillet 2012

4 commentaires:

Kerydwen a dit…

Je me demande quelle j-drama tu as commencé dernièrement mais dont tu n'arrives pas à te procurer la suite :p J'espère que ces problèmes techniques se résoudront prochainement~

Sinon, pour la série du jour, elle est sur mon programme. À l'origine je n'étais pas super emballée mais j'ai lu pas mal de bonnes critiques qui ont titillé ma curiosité. La tienne est donc plutôt à contre-courant et ce que tu en dis me refroidit pas mal. Des pleurnicheries et une héroïne molle ? Au secours. Je commence en avoir ras la casquette de ces school dramas qui remplissent le cahier des charges comme de bons petits écoliers et qui tapent sur le système à être consensuel. Bon sang, quand en plus c'est sur de l'ijime, il y a moyen de se bouger un peu quoi ! Groumpf. Bref, du coup je ne sais pas trop si je la garde sur ma liste ou pas. En tout cas, merci de cette mise en garde :D

Au fait, Irie Jingi joue le fils (neveu, cousin, employé, je ne sais quoi) du personnage de Maya Miki dans Zettai Kareshi. Il travaille comme serveur dans le bar où vont tout le temps Riiko et Night. Oui bon, tu t'en fiches probablement ^^;

Iza a dit…

Ben j'espère aussi... (T_T)

Le souci vient peut-être de moi, peut-être que je devrais éviter ce genre de drama pendant un temps, j'en ai peut-être vu un peu trop... en tout cas, n'hésite pas à venir le défendre si tu le regardes et si tu as aimé (^^)

Quant à Jinji Irie, c'est pas que je m'en fiche mais je l'ai complètement zappé, ce qui m'inquiète un peu parce que sans me vanter, j'ai une très bonne mémoire... c'est peut-être l'âge, tu me diras ^^'

Merci d'être passée faire un coucou! (^^)

Lynda a dit…

Je comprends maintenant pourquoi tu as ressorti "Life" des placards. Je connais pas du tout ce drama ci mais de savoir que la caméra a la gigite, ça craint du boudin. Sont marrants tes p'tits poissons, plus intéressants que le club de l'école si j'ai bien tout suivi. Autre remarque, encore un drama avec un filtre jaune qui donne l'impression de suivre une vieille série d'antan et non, ça date de 2011 o_0. Bon, t'as pas réussi à me vendre le drama mais l'article m'a plu ^_^.

Iza a dit…

Ah oui, ce truc avec la caméra, j'ai vraiment pas aimé. Si encore ç'avait été un film d'action, à la limite, mouais mais là...
Du coup, je me suis défoulée sur les poissons! (^^)
Il a en effet un petit côté vintage, mais bon ça dérange moins que le mal de mer...