Bienvenue au Club!
Année : 2011
Réalisation, Scénario,
etc. : Yoshiro Nagikawa, Takashi Isshiki
Durée : 10 épisodes de 19
minutes (en moyenne)
Pays : Japon
Genre : Comédie
dramatique
Avec : Jingi Irie = Haru
Hiragi
Yuiko Kariya = Koto
Harukawa
Erina Mizuno = Kayoko
Kida
Ryo Yoshizawa = Sho
Yanagihashi
Goro Kurihara = Takaya
Motoi
Adaptation du roman
pour téléphone portable "Kingyo Club" par Hana Tachibana
Le début :
Haru est en dernière année de lycée.
Il semble avoir abandonné les études. Il sèche les cours et se plaît à passer
du temps dans un local désaffecté du lycée, là où personne ne peut venir le
déranger. C'est ainsi qu'il assiste un jour à une scène de brimade chez des
élèves de première année et qu'il intervient afin que trois filles cessent
d'ennuyer Koto, leur camarade de classe...
Suite à cet incident, Haru et Koto
vont se rapprocher peu à peu et s'entraider en créant un club secret dont eux
seuls font partie - "le club des poissons rouges" ("Kingyo
Club") - dans ce local désaffecté qui est devenu leur refuge.
Mes impressions :
Au départ, ce n'était pas du tout
prévu que je regarde ce drama maintenant, mais y'a pas moyen que je me procure
la suite d'un autre drama que j'avais commencé et qui me plaisait bien, je veux
le voir absolument et ça me frustre au plus haut point. (T__T) Alors voilà, je
viens donc à la place de terminer Kingyo
Club, je ne connaissais aucun acteur et ça fait un peu bizarre. (Seul Jingi Irie a joué dans un drama que j'ai déjà vu - en l'occurrence Zettai Kareshi - mais je ne me souviens
pas de lui). Bref, c'est un peu comme si je redécouvrais les dramas et c'est plutôt
sympa de voir des nouvelles têtes de temps en temps. (^^)
Alors oui, je sais, c'est ENCORE un
drama en milieu scolaire où l'on parle d'ijime, mais je vais essayer de vous le
vendre quand même. (^^)
Je vais commencer par ce qui m'a un
peu dérangée: carton jaune pour la réalisation pour tous ces moments où l'image
bouge à un point tel qu'on dirait une production de débutants (ou de mecs
bourrés, c'est selon)! Lorsque ça se produit dans des moments intenses, ça le
fait moyen... et ça le fait souvent dans ces moments-là! Résultat: ça agace au
plus haut point, ça file le mal de mer et ça casse l'ambiance.
Si - comme moi - vous avez déjà eu
l'occasion de visionner plusieurs school dramas, vous ne verrez rien de bien
innovant ici. On retrouve tous les codes qui sont propres au genre, on n'est
surpris à aucun moment car on a déjà tout anticipé, bref: c'est du vu et du
revu. Il n'y a pas un seul soupçon d'originalité. (En même temps, je le
rappelle, je n'ai pas regardé ce drama dans de bonnes conditions. Je l'ai fait
un peu par dépit et ça a peut-être joué en sa défaveur...)
L'héroïne est toute mignonne, mais
qu'est-ce qu'elle est moooolle, bon sang! Franchement, si trois personnes se
jetaient sur vous pour vous mettre sous la douche ou vous enfermer dans un
placard, vous ne vous débattriez pas un petit peu? Eh ben c'te moule, non. Elle
sait qu'elle va y aller de toute façon, mais c'est pas une raison! M'enfin!
Elle a le don d'énerver, je tiens à vous prévenir.
En parlant d'ijime, sachez que
l'accent n'est pas trop mis sur les brimades dont est victime Koto, il y a de
telles scènes mais on n'atteint jamais un degré de violence égal à celui que
l'on retrouve dans un drama tel que Life,
par exemple. Tiens, ça me fait penser que j'aimerais bien revoir Life, j'avais bien aimé ce drama... Ici,
on insiste bien sur la relation qui se tisse lentement mais sûrement entre Koto
et Haru et sur les menaces qui planent sur eux: le fait que Koto ait le soutien
d'un aîné est-il si bénéfique que ça? Ne va-t-elle pas s'attirer davantage les
foudres de ses "copines" chez qui la jalousie va être piquée au vif?
J'ai oublié de vous dire que Haru était très populaire auprès de la gent
féminine, vous voyez un peu le topo?
Certains passages sont un peu
gênants, à l'image de celui-ci où la réflexion est un peu douteuse: trois
filles de la classe pourrissent la vie de Koto au quotidien mais qu'à cela ne
tienne, Haru lui dit de prendre son mal en patience parce qu'au pire, ça ne
durera QUE trois ans et il lui faut JUSTE ignorer ces filles! (o_O) Euh... oui,
moi je veux bien, mais c'est pas un peu simpliste, ça, Monsieur Haru?
Dernière chose un peu agaçante: il
se passe souvent la même chose - Koto disparaît, Haru la cherche et la retrouve
dans un placard ou sous une douche, Koto pleure et gna gna gna et gna gna gna...
Je critique, je critique, mais j'ai
quand même apprécié certaines choses, à commencer par la façon dont Haru s'y
prend pour apprivoiser Koto. C'est charmant parce qu'il est doux et patient. Leur
amitié se mue en un amour sincère et touchant. Sachez tout de même que leur
relation s'installe lentement - et pour cette raison, le drama risque de ne pas
plaire à tout le monde car il va sembler très long, en dépit de son format (à
peine 20 minutes par épisode).
J'ai noté deux points forts. Tout
d'abord, il y a les images (lorsque la caméra ne bouge pas trop) qui sont très
belles.
Ensuite, il y a cette ambiance au
début du drama: le héros est anxieux et je trouve que l'acteur a bien su rendre
ce sentiment. On suffoque avec lui! Cette solitude qui lui pèse est bien
palpable. Il y a aussi cette atmosphère pesante au sein du lycée. Très vite, on
sent qu'il va falloir se méfier de certaines personnes, des rumeurs circulent
sur le compte des protagonistes, Haru cache une blessure psychologique, tout
cela est bien malsain. Mais que fait la police? font les professeurs? Eh
bien, ils sont absents. On entend juste la voix d'un prof d'anglais dans l'un
des premiers épisodes et l'on en croise un de temps à autre. Basta. Que
comprendre par là? Remarquez, c'est souvent le cas dans ce genre de drama. Les
profs se voilent la face ou n'ont tout simplement pas remarqué qu'un élève de
leur classe était victime de brimades. Par extension, le cercle familial semble
également être à côté de la plaque...
Avant de vous parler des musiques et
de conclure, je vais tout de même vous dire deux ou trois petites choses sur
les personnages principaux. Honneur aux dames, je commence par la toute
mignonne Yuiko Kariya qui incarne
donc Koto:
Koto est la cible de trois de ses
camarades de classe parce qu'elle est différente. (C'est souvent le cas
lorsqu'il est question d'ijime...) Elle est différente parce qu'elle n'a jamais
connu son père et parce que sa mère est hôtesse (ou quelque chose dans le
genre) et qu'elle pue l'alcool (soi disant). Koto est seule, livrée à elle-même
et bien sûr, elle n'a pas d'amis. Sa mère est à la ramasse et ne se rend
absolument pas compte que sa fille est victime d'ijime. Il apparaît d'ailleurs
assez clairement qu'elle s'en fiche...
Le jeune homme sur la capture
ci-dessus qui feint de ne pas vous avoir vu est donc Haru. Contrairement à
Koto, il a des amis, mais il s'isole volontairement. Son père est également
absent, mais pas pour les mêmes raisons que celui de Koto: il travaille en
Russie et ne rentre que très rarement au Japon. Haru vit seul avec sa
belle-mère et la communication ne s'est pas établie entre les deux, malgré les
efforts de cette dernière. En cela, il est un peu dur avec elle, parce qu'elle se
démène vraiment pour lui. Il cache une blessure qui lui pourrit bien la vie et
qui l'empêche de s'impliquer dans une relation avec une fille.
La rencontre entre Koto et Haru va bien
entendu leur être bénéfique à tous les deux: Haru va se remettre à fréquenter
l'école et Koto va retrouver le sourire (entre deux crises de larmes) et
surtout, elle va se sentir beaucoup moins seule.
Je terminerai ce rapide tour
d'horizon en vous présentant Sho et Kayoko, les amis de Haru. Ils sont amis
depuis le début du lycée, époque à laquelle ils se sont rencontrés. Je n'en
dirai pas plus afin d'éviter tout risque de dévoiler trop de choses.
En ce qui concerne les musiques,
j'ai bien aimé les morceaux instrumentaux, en particulier cette jolie mélodie à
la harpe que l'on entend lorsque les protagonistes se rencontrent pour la
première fois. L'ending est une chanson de Supernova: "Kimi Dake Wa
Hanasanai".
En conclusion :
Beaucoup de pleurnicheries, beaucoup
de longueurs, un rythme poussif et cette impression d'avoir tout compris au
bout de deux épisodes... Kingyo Club
ne figurera pas dans mon panthéon de séries asiatiques. Ais-je vu trop de
school dramas?
En définitive, je ne suis pas
certaine d'avoir réussi à vous le vendre, hein? ^^'
IZA,
le 11 juillet 2012
4 commentaires:
Je me demande quelle j-drama tu as commencé dernièrement mais dont tu n'arrives pas à te procurer la suite :p J'espère que ces problèmes techniques se résoudront prochainement~
Sinon, pour la série du jour, elle est sur mon programme. À l'origine je n'étais pas super emballée mais j'ai lu pas mal de bonnes critiques qui ont titillé ma curiosité. La tienne est donc plutôt à contre-courant et ce que tu en dis me refroidit pas mal. Des pleurnicheries et une héroïne molle ? Au secours. Je commence en avoir ras la casquette de ces school dramas qui remplissent le cahier des charges comme de bons petits écoliers et qui tapent sur le système à être consensuel. Bon sang, quand en plus c'est sur de l'ijime, il y a moyen de se bouger un peu quoi ! Groumpf. Bref, du coup je ne sais pas trop si je la garde sur ma liste ou pas. En tout cas, merci de cette mise en garde :D
Au fait, Irie Jingi joue le fils (neveu, cousin, employé, je ne sais quoi) du personnage de Maya Miki dans Zettai Kareshi. Il travaille comme serveur dans le bar où vont tout le temps Riiko et Night. Oui bon, tu t'en fiches probablement ^^;
Ben j'espère aussi... (T_T)
Le souci vient peut-être de moi, peut-être que je devrais éviter ce genre de drama pendant un temps, j'en ai peut-être vu un peu trop... en tout cas, n'hésite pas à venir le défendre si tu le regardes et si tu as aimé (^^)
Quant à Jinji Irie, c'est pas que je m'en fiche mais je l'ai complètement zappé, ce qui m'inquiète un peu parce que sans me vanter, j'ai une très bonne mémoire... c'est peut-être l'âge, tu me diras ^^'
Merci d'être passée faire un coucou! (^^)
Je comprends maintenant pourquoi tu as ressorti "Life" des placards. Je connais pas du tout ce drama ci mais de savoir que la caméra a la gigite, ça craint du boudin. Sont marrants tes p'tits poissons, plus intéressants que le club de l'école si j'ai bien tout suivi. Autre remarque, encore un drama avec un filtre jaune qui donne l'impression de suivre une vieille série d'antan et non, ça date de 2011 o_0. Bon, t'as pas réussi à me vendre le drama mais l'article m'a plu ^_^.
Ah oui, ce truc avec la caméra, j'ai vraiment pas aimé. Si encore ç'avait été un film d'action, à la limite, mouais mais là...
Du coup, je me suis défoulée sur les poissons! (^^)
Il a en effet un petit côté vintage, mais bon ça dérange moins que le mal de mer...
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