mercredi 14 mars 2012

LOVE*COM


(Lovely Complex)


Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Kitaji Ishikawa
Durée : 100 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie romantique
Adaptation du manga Lovely Complex de Aya Nakahara

Avec : Ema Fujisawa = Risa Koizumi
Teppei Koike = Atsushi Otani
Shosuke Tanihara = Kunimi Maitake
Nami Tamaki = Nobuko Ishihara
Risa Kudo = Chiharu Tanaka

Le début :

  Risa et Atsushi sont deux lycéens qui viennent de connaître une déception sentimentale similaire: Risa a déclaré sa flamme au garçon qu'elle aimait, mais celui-ci ne veut pas d'elle car elle est plus grande que lui. De son côté, Atsushi a avoué ses sentiments à la fille de ses rêves, mais elle est plus grande que lui et le rejette pour cette raison.
  Nos deux héros sont dans la même classe et ne se supportent pas. Elle est plus grande que lui et tous les deux se lancent copieusement des vannes en rapport avec leur taille. Toutefois, leur relation évolue doucement mais sûrement et une amitié solide fait bientôt place aux querelles d'antan. La question est de savoir si l'amour entre ces deux-là est possible, malgré les préjugés et leur expérience passée...

"Le problème est de taille, quoi! Ah! Ah! Ah!" 
           
Mes impressions :

  Une affiche "kawai", du rose, du rose, du rose, et encore du rose, les p'tits cœurs, les p'tites fleurs... on nous prévient, en somme: voilà une grosse niaiserie qui se pointe à l'horizon! Eh ben, c'est pas grave, j'y vais quand même! Il y a des moments où l'on aime bien se faire lobotomiser gentiment de cette manière, non?
  Je vais commencer par les points positifs. Le couple formé par Teppei Koike et Ema Fujisawa est irrésistible. Je les trouve adorables et leur différence de taille n'est pas choquante, je trouve même que le couple n'en est que plus charmant encore. Ils ont plein de points communs (ben voyons...): ils aiment les mêmes cocktails, sont deux fans de Umibozu, etc. Leur relation évolue au fil des saisons, on sent bien que des sentiments amoureux naissent de part et d'autre et c'est mignon à voir, ces premiers émois. *Iza en mode gaga* Et puis, ca se passe dans un lycée et moi, je me laisse facilement avoir par cette ambiance que l'on trouve dans les "school drama", ça me rend nostalgique car ça me renvoie directement à mes années lycée (dont je garde un excellent souvenir): la bande de copains, les sorties... Et puis, j'aime aussi les scènes de festival d'été: les filles mettent un yukata et sont belles, belles, belles commeuuu le jouuur, c'est coloré, il y a de la musique et des jeux... j'aime beaucoup cette ambiance. J'ai aussi adoré la sœur de l'héroïne: limite simplette, barge au possible et une voix de baryton, elle chante très mal, n'est pas très jolie, mais elle s'en fout complètement! Elle trimballe en permanence un paquet de chips. En bref, c'est une curiosité. Enfin, j'ai trouvé que c'était une bonne idée de faire défiler un petit bêtisier / making of pendant le générique de fin. On devine une bonne ambiance pendant le tournage!




Tout ça, c'est bien gentil, mais il faut maintenant que je vous parle de quelques points négatifs. Tout d'abord, LOVE*COM est une succession de stéréotypes et de situations vues des centaines de fois et / ou que l'on voit arriver à des kilomètres. Je ne vais pas tout passer en revue, sinon je vais raconter l'histoire, mais nous avons dans le désordre: la maison hantée lors de la fête du lycée, le voyage scolaire, une ex-petite amie qui refait surface, etc. Le plus exaspérant pour moi, ce fut ce fameux voyage scolaire où il ne se passe pas grand chose au final, les protagonistes se retrouvent seuls (crédibilité, quand tu nous tiens...), bref, je crois que c'est le passage où je me suis le plus ennuyée. Ensuite, l'héroïne a beau être mignonne, je suis devenue très tôt allergique à ses grimaces. Je sais, le but était certainement de coller au manga, mais là, j'ai eu du mal à rester objective... et calme. Elle en faisait vraiment beaucoup trop et pourtant, je supporte assez bien l'exagération en temps normal, c'est vous dire si elle en fait des caisses! Enfin, j'ai été moyennement séduite par le professeur et ses perruques. Ce gag allait bien cinq minutes, après ça devenait un peu lourdingue... Bon, j'avoue, j'ai quand même esquissé un sourire lorsqu'il s'est pointé avec une coupe au carré.





A un moment donné, je me suis posée une question essentielle (si, si, vous allez voir): Shosuke Tanihara fait partie de la distribution, mais il arrive quand?! En effet, j'avais bien avancé dans l'intrigue, et toujours pas de Shosuke! C'est quoi, cette arnaque? (Ben oui, lorsque le drama / film est moyen, on essaie de se raccrocher au casting, avouez que vous avez déjà fait ça... en tout cas, c'est ce que j'ai fait pour Teioh! ^^') Rassurez-vous, il arrive, mais il faut être très patient (^^) C'est pas que son personnage vienne bouleverser l'intrigue (d'ailleurs, il débarque un peu de nulle part, vous verrez...), mais au moins on ne peut s'empêcher de sourire devant les éternelles expressions faciales exagérées qui constituent son fonds de commerce et puis son arrivée relance (un peu) la machine qui commence sérieusement à s'essouffler à ce stade, il faut bien se l'avouer.



En conclusion :

  Je me doutais dès le départ que LOVE*COM ne me laisserait pas un souvenir impérissable, mais j'étais tout de même curieuse de le voir. Que les choses soient claires: je n'ai pas regardé ce film pour le simple plaisir de lui taper dessus par la suite par le biais d'un article.
   En outre, j'ai conscience du fait que ce soit une adaptation et je présume que la volonté de coller à l'esprit du manga faisait partie du cahier des charges, ce qui explique l'exagération dans le jeu des acteurs! Je n'ai pas lu le manga, mais je devine l'ambiance...
  Il y a tout de même beaucoup de passages amusants et cette petite comédie romantique est fraîche et naïve... ça fait du bien de temps en temps! (^^) Cependant, je pense qu'il faut la regarder avec des yeux d'ado (ou mieux: être un ado!) pour l'apprécier pleinement.





IZA, le 14 mars 2011

4 commentaires:

Kerydwen a dit…

Cela remonte maintenant à plusieurs années que j'ai regardé ce film et j'en garde un souvenir assez agréable. S'il est vrai comme tu le dis qu'il souffre de défauts presque irritants, il m'avait mise de bonne humeur et je crois avoir bien apprécié le côté acidulé / sucré. Des fois, ça fait du bien ^^. À l'époque je ne connaissais pas du tout le petit monde des acteurs japonais et c'est après coup que j'ai appris qu'il y avait notamment Tanihara Shôsuke. Dire que je ne me souviens même plus vraiment de lui là-dedans, honteux :p Je crois qu'il y a aussi Mizushima Hiro (ou c'est Mukai Osamu ? J'ai un doute d'un coup). Bref, il y a évidemment des tas de visages connus, comme d'hab'. Merci pour cette petite piqûre de rappel ;)

Iza a dit…

En effet, Hiro Mizushima a un rôle secondaire dans ce film, il est d'ailleurs sur la dernière capture, au centre. Sa fonction principale est de saigner du nez, donc sa présence est assez anecdotique! (^^) Le pauvre... il est quand même capable de faire mieux, non? =D
Merci d'être passée. (^^)

Lulu a dit…

Coucou !

C'est sûr, il vaut mieux être dans l'esprit dès le départ !! Et on ne ressent pas les mêmes choses en fonction de l'âge auquel on les regarde !

C'est pour ça qu'à mon avis si on a de bons souvenirs d'un film, mieux vaut ne pas tenter de le regarder à nouveau...

Ce qui est difficile c'est de trouver les bons films. Par moments on a envie de retrouver les émotions d'avant et pour ça on regarde des films destinés à un publique plus jeune mais forcément on est déçu car cela ne nous correspond plus vraiment.... Par contre il existe des films bien fait qui savent re-transmettrent ces sentiments, à nous de les dénicher ! ;)

Iza a dit…

Hello!
Je suis d'accord avec ce que tu dis!
Et puis finalement, je m'en sors bien, je savais à quoi il fallait s'attendre, alors j'y suis allée mollo dans ma critique... et il faut bien reconnaître qu'il y a bien pire! (^^)