mercredi 8 février 2017

Galactica, la bataille de l’espace

En route vers une nouvelle Terre Promise


Titre original : Battlestar Galactica
Année : 1978
Réalisation, Scénario, etc. : Donald Bellisario, David O’Connell, David Phinney, Glen Larson
Musiques : Stu Phillips
Durée : 124 minutes
Pays : USA
Genre : Comédie dramatique

Avec : Lorne Greene = Commandant Adama
Richard Hatch = Capitaine Apollo
Dirk Benedict = Lieutenant Starbuck
Herbert Jefferson, Jr. = Lieutenant Boomer
Maren Jensen = Lieutenant Athena
Laurette Spang = Cassiopeia
Jane Seymour = Serina

Le début :

A l’aube du septième millénaire après Jésus Christ, les leaders des Douze Colonies se sont rassemblés à bord du vaisseau Atlantia pour fêter l’armistice et la paix universelle à la demande des Cylons, un peuple de robots, mettant fin à un conflit qui a duré mille ans. Le commandant Adama est sceptique, persuadé que cela est une feinte de la part des Cylons qui, il en est persuadé, détestent les humains.
Au même moment, Apollo et Zac, les fils du commandant Adama, quittent le vaisseau Galactica et partent en mission de reconnaissance. Ils tombent dans une embuscade. Zac est abattu par des Cylons. Le commandant avait raison : les Cylons veulent tout, sauf la paix. Ils se sont organisés profitant de l’armistice et avec l’aide d’un traite parmi les leaders des Douze Colonies, ils lancent une attaque à grande échelle au cours de laquelle le vaisseau Atlantia est détruit.
Après cette terrible attaque des Cylons, les survivants se rassemblent et commencent un long et pénible exode vers une treizième Colonie, leur « Terre Promise » : la Terre.

Mes impressions :

J’avais préparé pour vous un article sur un film japonais. Je publierai cet article la semaine prochaine. A la place, je vais vous parler de Galactica, en hommage à Richard Hatch qui nous a quittés hier. Triste journée, cela me renvoie directement à mes souvenirs d’enfance et c’est dur de perdre un héro d’enfance…
Je regardais cette série quelque part au milieu des années 80 pendant les vacances d’été, j’aimais bien l’action, les batailles spatiales et je me souviens qu’après chaque épisode, j’allais jouer dehors avec mes potes de l’époque et on « jouait à Galactica ». Oui, parce que tous les gosses regardaient et adoraient ça, filles et garçons, LOL !
Etrange coïncidence, j’avais l’intention de vous parler de ce film prochainement, car figurez-vous qu’avec Christian-le-retrogamer-occasionnel, nous avons regardé récemment trois des quatre films dédiés à Galactica.

***
Galactica est en fait une série composée d’un pilote de 135 minutes et de 21 épisodes de 45 minutes. Le film dont je vais vous parler aujourd’hui est une adaptation cinématographique de l’épisode pilote.
J’ai pris l’habitude de vous parler des musiques à la fin de mes articles, mais aujourd’hui, je ne peux pas. Il faut absolument que j’en parle en premier lieu. C’est l’un des meilleurs génériques de l’histoire du cinéma. Merci qui ? Merci Monsieur Stu Phillips. Et, excusez du peu, c’est l’orchestre philharmonique de Los Angeles qui le joue.
Compte tenu du fait que le film date de la fin des années 70, les effets spéciaux (et spatiaux!) sont d’excellente facture. L’effet de vitesse est bien rendu pendant les scènes de combat, les bruitages ne sont pas trop ridicules et les vaisseaux sont beaux et très détaillés.




Seul petit hic : l’action a beau se situer vers les années 6000, le film date, lui, du 20ème siècle et ça se voit. Pour le coup, certains décors font très rétro-futuristes et le rendu est… Bon, c’est kitsch… voilà, c’est dit ! Mais kitsch ne veut pas forcément dire que c’est mauvais, on est bien d’accord, mais j’ai quelques spécimens pour vous, je n’ai pas pu m’en empêcher :

Le lieutenant Starbuck est heureux et fier de vous présenter le casque-tube LED, idéal pour amuser les bambins pendant les fêtes de fin d’année :


Pour briller en société comme un Cylon, n’oubliez pas votre Miror !

Bon… pardonnez-moi, je me suis égarée ! L’heure est grave, c’est la guerre. Revenons à notre film et parlons des personnages.
Le capitaine Apollo (Richard Hatch) a fort à faire pour calmer les hommes et les femmes qu’il doit protéger : ils ont peur, ils ont faim, ils ont soif et ils ne savent pas ce qu’ils vont devenir. Le ravitaillement ne se fait pas rapidement, les temps sont durs. Apollo a le sens de la justice et c’est un homme droit et courageux. Il peut sembler froid et distant, mais cela est dû au fait qu’il ait un sang froid comme on en voit rarement dans tout le cosmos. En grattant un peu, on s’aperçoit qu’il a un cœur gros comme ça : il prend sous son aile une mère (Serina, incarnée par une toute jeune Jane Seymour) et son fils.



Parmi les hommes qu’Apollo a sous ses ordres, le lieutenant Starbuck (Dirk Benedict) et le lieutenant Boomer (Herbert Jefferson, Jr. ) se distinguent par leur courage et leurs qualités de pilotage. Boomer, c’est le genre sérieux et Starbuck, c’est tout le contraire : il a le chic pour se mettre dans des situations pas possibles et s’attirer des ennuis. C’est un personnage drôle et attachant.

Starbuck (à g.) et Boomer (à d.).


Le lieutenant Athéna (Maren Jensen), la sœur d’Apollo, a quant à elle jeté son dévolu sur Starbuck, mais malheureusement pour elle, celui-ci s’est rapproché de la blonde Cassiopeia (Laurette Spang), qui fait partie des réfugiés. 




 Il y a beaucoup de figurants et le budget était manifestement conséquent. Le scénario tient la route et il y a un bon dosage entre le comique (assuré par Starbuck) et le sérieux et la gravité (Apollo et le contexte politique de l’intrigue). Le film dure un peu plus de deux heures, mais on ne voit pas le temps passer, c’est sûr !

En conclusion :

Quelque part, entre Star Trek et Star Wars, il y a Galactica. J’ai l’impression que la série n’a pas reçu tout le succès qu’elle était en droit d’attendre, du moins en France. Il est vrai aussi qu’il n’y a pas eu non plus tout un tapage marketing pour accompagner le tout (non, je ne vise pas de film en particulier :D) et c’est tout à son honneur !
Revoir ce film – avec un petit pincement au cœur – fait du bien. Richard Hatch s’en est allé sous d’autres cieux. Bon voyage, Richard !
J’ai l’intention de faire un billet pour les autres films. Je peux déjà vous dire qu’ils sont très différents. C’est la suite directe de ce film et de la série. Pour l’instant, je préfère ce film aux autres. Je vous expliquerai pourquoi, bien entendu. Par contre, ce n’est pas prévu pour l’avenir proche… ‘va falloir un peu de patience. ^^’




 



IZA, le 8 février 2017

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