En
route vers une nouvelle Terre Promise
Titre
original :
Battlestar Galactica
Année :
1978
Réalisation,
Scénario, etc. :
Donald Bellisario,
David O’Connell, David Phinney, Glen Larson
Musiques :
Stu Phillips
Durée :
124
minutes
Pays :
USA
Genre :
Comédie dramatique
Avec :
Lorne Greene =
Commandant Adama
Richard
Hatch = Capitaine Apollo
Dirk
Benedict = Lieutenant Starbuck
Herbert
Jefferson, Jr. = Lieutenant Boomer
Maren
Jensen = Lieutenant Athena
Laurette
Spang = Cassiopeia
Jane
Seymour = Serina
Le
début
:
A
l’aube du septième millénaire après Jésus Christ, les leaders
des Douze Colonies se sont rassemblés à bord du vaisseau Atlantia
pour fêter l’armistice
et la
paix universelle à
la demande des Cylons, un peuple de robots, mettant
fin à un conflit qui a duré mille ans.
Le
commandant Adama est sceptique, persuadé que cela est une feinte de
la part des Cylons qui, il en est persuadé, détestent
les humains.
Au
même moment, Apollo
et Zac, les
fils du commandant Adama,
quittent
le vaisseau Galactica et partent
en mission de reconnaissance. Ils
tombent dans une embuscade. Zac est abattu par des Cylons. Le
commandant avait raison : les Cylons veulent tout, sauf la paix.
Ils se sont organisés profitant de l’armistice et avec l’aide
d’un traite parmi les leaders des Douze Colonies, ils lancent une
attaque à grande échelle au cours de laquelle le vaisseau Atlantia
est détruit.
Après
cette terrible attaque des Cylons, les survivants se rassemblent et
commencent un long et pénible exode vers une treizième Colonie,
leur
« Terre Promise » : la Terre.
Mes
impressions :
J’avais
préparé pour vous un article sur un film japonais. Je publierai cet
article la semaine prochaine. A la place, je vais vous parler de
Galactica,
en hommage à Richard
Hatch
qui nous a quittés hier. Triste journée, cela me renvoie
directement à mes souvenirs d’enfance et c’est dur de perdre un
héro d’enfance…
Je
regardais cette série quelque part au milieu des années 80 pendant
les vacances d’été, j’aimais bien l’action, les batailles
spatiales et je me souviens qu’après chaque épisode, j’allais
jouer dehors avec mes potes de l’époque et on « jouait à
Galactica ». Oui, parce que tous les gosses regardaient et
adoraient ça,
filles
et garçons,
LOL !
Etrange
coïncidence, j’avais l’intention de vous parler de ce film
prochainement, car figurez-vous qu’avec
Christian-le-retrogamer-occasionnel, nous avons regardé récemment
trois
des quatre
films
dédiés à Galactica.
***
Galactica
est en fait une série composée d’un pilote de 135 minutes et de
21 épisodes de 45 minutes. Le
film dont je vais vous parler aujourd’hui est une adaptation
cinématographique
de
l’épisode pilote.
J’ai
pris l’habitude de vous parler des musiques à la fin de mes
articles, mais aujourd’hui, je ne peux pas. Il faut absolument que
j’en parle en premier lieu. C’est l’un des meilleurs
génériques
de l’histoire du cinéma. Merci
qui ? Merci Monsieur Stu
Phillips.
Et,
excusez du peu, c’est l’orchestre philharmonique de Los Angeles
qui le
joue.
Compte
tenu du fait que le film date de la fin des années 70, les effets
spéciaux (et spatiaux!) sont d’excellente facture. L’effet de
vitesse est bien rendu pendant
les scènes de combat, les bruitages ne sont pas trop ridicules et
les vaisseaux sont beaux et très détaillés.
Seul
petit hic : l’action a beau se situer vers
les années
6000,
le
film date, lui,
du
20ème
siècle
et ça se voit. Pour le coup, certains décors font très
rétro-futuristes et
le rendu est… Bon,
c’est kitsch… voilà, c’est dit ! Mais kitsch ne veut pas
forcément dire que c’est mauvais, on est bien d’accord, mais
j’ai
quelques spécimens pour vous, je
n’ai pas pu m’en empêcher :
Le
lieutenant Starbuck est heureux et fier de vous présenter le
casque-tube LED, idéal pour amuser les bambins pendant les fêtes de
fin d’année :
Pour
briller en société comme un Cylon, n’oubliez pas votre Miror !
Bon…
pardonnez-moi, je me suis égarée ! L’heure est grave, c’est
la guerre. Revenons
à notre film et
parlons des personnages.
Le
capitaine Apollo (Richard
Hatch)
a fort à faire pour calmer les hommes et les femmes qu’il doit
protéger : ils ont peur, ils ont faim, ils ont soif et ils ne
savent pas ce qu’ils vont devenir. Le
ravitaillement ne se fait pas rapidement, les temps sont durs. Apollo
a
le sens de la justice et c’est
un homme droit et
courageux.
Il peut
sembler
froid et distant, mais cela est dû au fait qu’il ait un sang froid
comme on en voit rarement dans tout le cosmos. En
grattant un peu, on s’aperçoit qu’il a un cœur gros comme ça :
il prend sous son aile une mère (Serina,
incarnée par une toute jeune Jane
Seymour)
et
son fils.
Parmi
les hommes qu’Apollo
a sous ses ordres, le lieutenant Starbuck (Dirk
Benedict)
et le lieutenant Boomer (Herbert
Jefferson, Jr. )
se
distinguent par leur courage et leurs qualités de pilotage.
Boomer,
c’est le genre sérieux et Starbuck, c’est tout le contraire :
il a le chic pour se mettre dans des situations pas possibles et
s’attirer des ennuis. C’est un personnage drôle et attachant.
Il
y a beaucoup de figurants et le budget était manifestement
conséquent. Le scénario tient la route et il y a un bon dosage
entre le comique (assuré par Starbuck) et le sérieux et la gravité
(Apollo et le contexte politique de l’intrigue). Le film dure un
peu plus de deux heures, mais on ne voit pas le temps passer, c’est
sûr !
En
conclusion :
Quelque
part, entre Star Trek et Star Wars, il y a Galactica.
J’ai l’impression que la série n’a pas reçu tout le succès
qu’elle était en droit d’attendre, du moins en France. Il est
vrai aussi qu’il n’y a pas eu non plus tout un tapage marketing
pour accompagner le tout (non, je ne vise pas de film en particulier
:D) et c’est tout à son honneur !
Revoir
ce film – avec un petit pincement au cœur – fait du bien.
Richard Hatch s’en est allé sous d’autres cieux. Bon voyage,
Richard !
J’ai
l’intention de faire un billet pour les autres films. Je peux déjà
vous dire qu’ils sont très différents. C’est la suite directe
de ce film et de la série. Pour l’instant, je préfère ce film
aux autres. Je vous expliquerai pourquoi, bien entendu. Par contre,
ce n’est pas prévu pour l’avenir proche… ‘va falloir un peu
de patience. ^^’
IZA,
le
8
février
2017
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