mercredi 2 septembre 2015

Taiyou no Uta

Taiyou no Uta


Titre original : タイヨウのうた  
Année : 2006
Réalisation, Scénario, etc. : Norihiro Koizumi
Durée : 119 minutes
Pays : Japon
Genre : Drame

Avec : Yui = Kaoru Amane
Takashi Tsukamoto = Koji Fujishiro
Kuniko Asagi = Yuki Amane
Goro Kishitani = Ken Amane
Airi Toriyama = Misaki Matsumae

Le début :

Kaoru est une jeune fille qui ne peut pas mener une vie normale à cause d'une maladie rare et incurable que l'on appelle « maladie des enfants de la Lune » : toute exposition au Soleil peut lui être fatale. Par conséquent, elle dort le jour et vit la nuit. Elle passe ses nuits dans la rue où elle interprète des chansons de sa composition en s'accompagnant d'une guitare dont elle ne se sépare que très rarement.
Un soir où elle se promène en ville avec son amie, le garçon qu'elle observe régulièrement depuis la fenêtre de sa chambre passe à quelques mètres d'elle. Kaoru prend son courage à deux mains et décide d'aller lui parler…  


Mes impressions :

Si vous êtes comme moi, que vous avez vu le drama avant le film et que vous n'en avez pas gardé un souvenir impérissable, vous avez peut-être été soulagés de constater que l'actrice qui incarnait Kaoru n'était pas Erika Sawajiri mais Yui. Je n'ai rien contre Erika Sawajiri, mais je ne l'ai pas trouvée très convaincante. Il m'a suffi de regarder le jeu de Yui pendant quelques minutes pour me rendre compte que j'allais probablement aimer davantage la Kaoru du film. Cerise sur le gâteau (mais je le savais déjà) : c'est Takashi Tsukamoto qui campe Koji ! Tout ça pour dire : ça part bien !

Si ça part bien, tant mieux, mais cela veut dire également que le manque total d'empathie que j'ai ressenti devant le drama (pas une larme versée, et pourtant, je suis ultra sensible !!) n'allait pas être d'actualité cette fois-ci et qu'il faudrait que je me prépare à remplir des mouchoirs (poésie, quand tu nous tiens ^^). Sérieusement, j'avais déjà une boule à l'estomac lors de la scène de la rencontre, je l'ai vraiment ressentie comme ceci : « Je n'ai pas une minute à perdre car je suis condamnée, alors je force le destin »… Cette scène est très belle et compte parmi mes préférées du film. C'est une scène importante, il ne fallait pas la louper.
La réalisation est soignée, mais j'ai trouvé que certaines scènes étaient un tantinet trop longues. Le but est certainement de montrer la solitude de Kaoru, son isolement et le fait qu'elle ne vive pas comme les autres à cause de sa maladie : on a bien compris, inutile de nous endormir. Le film aurait pu être raccourci d'une bonne quinzaine de minutes. Il n'en eut pas été moins bon.
Kaoru est isolée du monde à cause de sa maladie, mais elle n'est pas totalement seule pour autant (avant de provoquer sa rencontre avec Koji). Elle peut compter sur le soutien de ses parents et de son amie Misaki (Airi Toriyama), qui a la fâcheuse habitude de sécher les cours ^^. J'ai ressenti une pointe d'antipathie à une ou deux reprises à l'égard de Misaki, car elle m'a surtout fait l'effet d'une gloutonne qui rendait visite à son amie pour bâfrer à foison tout en se tournant les pouces. Misaki reste néanmoins un précieux soutien car elle filme la vie le jour pour son amie et lui sert même d' « espion ». Il n'y a aucun doute sur le fait que Kaoru vive dans une bulle d'amour.


Le quota en émotions est rempli : la maladie de Kaoru étant incurable, il est aisé de deviner le dénouement. L'histoire d'amour qui commençait tout juste entre elle et Koji est une histoire déchirante, quoique très belle. Cependant, le film n'est pas larmoyant du tout. C'est une histoire triste, certes. Néanmoins, la fin est teintée d'optimisme et puis surtout, Kaoru vit pleinement et profite de la vie jusqu'au dernier moment et c'est – je pense – ce qu'il faut retenir du film.
Niveau chant, Erika Sawajiri et Yui se valent. Elles ont une jolie voix, mais je trouve que Yui met davantage d'intensité, d'émotion dans ses chansons. Son « Good-bye days » me file la chair de poule. Pour information, les autres titres sont : « Skyline » et « It's happy line ». En parlant de musique, j'aime beaucoup la petite animation pendant que défile le générique de fin.

En conclusion :

En fin de compte, je ne regrette pas d'avoir fait les choses dans le désordre et d'avoir regardé le drama avant le film, cela me permettra de garder un souvenir pas trop mauvais de Taiyou no Uta. En effet, les personnages du film sont davantage attachants et l'intrigue n'est pas alourdie d'artifices qui n'ont pour unique vocation que de faire traîner sur plusieurs épisodes.
Je partage donc l'avis de mes p'tits blogpotes : le film est meilleur que le drama !





IZA, le 2 septembre 2015

 












2 commentaires:

ZGMF Balmung a dit…

Tiens, je ne savais même pas (ou totalement oublié) qu'il y avait un film... Sorti la même année que le drama, curieux xD.
C'est vrai que la série souffrait de quelques longueurs ponctuelles ; un film doit bien aider à palier à ce problème et à densifier le rythme et les émotions.
Merci pour cet avis ! :)

(Oui, j'ai envie, enfin j'ai le temps pour, de traîner de nouveau un peu sur la "J-drama-blogosphère-francophone" ! ;D)

Iza a dit…

Yeah, welcome back!
Merci pour ton commentaire! (^^)

Je te conseille ce film: un bon scénario et une réalisation fine et de très bonne facture. Toutes les scènes importantes sont une réussite. La fin est très belle, gros serrements de coeur et la p'tite larme qui va avec.

A bientôt!