Depeche
Mode
à Arras
7
juillet
2018
Lieu :
Main
Square Festival,
Arras
(France)
Introduction
:
Cette
fois, contrairement
à la dernière fois, je ne vais pas laisser passer des semaines
avant de parler du dernier concert auquel j’ai assisté ! Bon,
déjà, c’est mon second jour de vacances, donc j’ai (ENFIN!!!!)
un peu plus de temps à consacrer à Iza-ware et j’ai plein de
choses sur le feu, notamment deux dramas en cours de visionnage. Je
m’étais dit que je ne regarderais plus jamais plusieurs dramas en
même temps, mais la fièvre des dramas a repris en même temps que
les vacances et ce genre de fièvre, c’est TROP BON !
Le
lieu :
Il
s’agit de la 14ème édition du Main Square Festival qui
a lieu à la citadelle d’Arras, un lieu inscrit au patrimoine
mondial de l’Unesco, excusez du peu ! Au moment où j’écris
ces lignes, le festival n’est pas encore terminé. Il dure trois
jours. La partie qui m’intéressait – Depeche Mode, donc –
c’était hier soir, lors du second jour…
Festival
oblige, tout est fait pour que vous puissiez passer beaucoup d’heures
sur le site… y compris un gros tuyau d’arrosage rotatif accroché
à un arbre qui a fait du bien à beaucoup de gens, parce qu’on a
beau être dans les Hauts-de-France, en ce moment il ne fait pas
froid du tout par chez nous ! Ressenti de la température
extérieure = 50° (ajoutez facilement 20° à la fin du concert,
vers 23h30, lol).
Le
décor et le concert :
Excellent
dosage, comme d’habitude : des morceaux récents et plus
anciens, toute une carrière passée en revue, toutes les époques,
tous les styles, avec des arrangements aux petits oignons pour faire
de tous ces petits bijoux de véritables joyaux de la couronne
scénique. Certains morceaux sont judicieusement plus rapides que les
originaux, calibrés
pour la scène
(par
exemple : « A
pain that
I’m
used to »)
tandis que d’autres sont tout aussi judicieusement plus lents
(comme « I just can’t get enough »). Les
artistes
étaient tous très bons, mais j’ai envie d’insister sur trois
d’entre eux.
Tout
d’abord, Christian
Eigner
est
à mes yeux un génie car il garde TOUJOURS le rythme et c’est
phénoménal. J’imagine que c’est très difficile de faire ça en
concert et c’est une chose à laquelle je suis hyper sensible. En
concert, dans
certains groupes, il
arrive parfois que le batteur accélère ou bien
ralentisse
et cela a le don de m’irriter (Lars
Ulrich,
si tu m’entends… ).
Mais là, avec lui, je suis sur le cul à chaque fois ! Et
tiens, soit dit au passage, la p’tite Cherisse
Osei
(qui
a rejoint
Simple
Minds
relativement
récemment)
se
débrouille également très bien en concert avec ses baguettes.
Ensuite,
Dave
Gahan
ne cesse de me bluffer : il envoie du bois du début à la fin,
il se fout de la chaleur, il a un charisme étonnant et il est
habité. Oui, il vit les chansons, il ne s’économise pas, il donne
tout, il donne l’impression d’être partout à la fois,
virevolte, joue avec le public et sa voix est toujours aussi
envoûtante.
Enfin,
Martin
Gore
apporte
cette touche de sensibilité qui lui est propre et a, cette fois
encore, livré un « Somebody » à vous donner le frisson.
Frisson également lorsqu’il a joué « Personal Jesus »
dans un autre registre. « Personal Jesus » est l’une de
mes chansons favorites de Depeche Mode, voire MA favorite, alors je
suis particulièrement exigeante avec ce morceau, surtout
en concert.
De
toute façon, c’est une chanson parfaite pour les concerts.
Ils
ont emporté avec eux les clips que l’on a eu l’occasion de voir
lors du « Global
Spirit
Tour »
pendant l’interprétation de « In your room », « Enjoy
the silence », « Cover me », « Walking in my
shoes » et dont on ne se lasse pas car il y a de tout dans ces
histoires : c’est esthétique, sexy, émouvant, intriguant…
c’est Depeche Mode.
Conclusion :
I
just can’t get enough ! Oui, je l’avoue, je pense que je
suis en train de devenir une véritable « Depeche Mode
devotee ». Hâte d’avoir de nouveau l’occasion de les
voir !
Un
concert de Depeche Mode, c’est vraiment une sacrée expérience à
faire et refaire sans modération !
IZA,
le 8 juillet 2018
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