Nasake no Onna
-SP-
Titre original : ナサケの女 Special
Année : 2012
Réalisation,
Scénario, etc. :
?
Durée : 107 minutes
Pays : Japon
Genre : Comédie
dramatique
Avec : Ryoko Yonekura =
Matsuko Matsudaira
Shiro
Ito = Gonzo Makino
Shigeru
Izumiya = Rokusuke Sone
Takeda
Tetsuya = Tetsuko Mama
Naoko
Iijima = Kazumi Inukai
Takashi
Tsukamoto = Kosuke Miki
Masanobu Katsumura =
Hino Shibachi
? = Junichiro Makino
Saki Takaoka = Setsuko
Makino
Le début :
Toujours aussi impliquée dans ce
qu'elle entreprend,
Matsuko
a réussi cette fois-ci à s'infiltrer au "NewComer", un bar de
transsexuels. Elle soupçonne le gérant de faire des cachoteries au fisc. Elle a
également l'œil sur l'une des fidèles clientes du bar - Setsuko Makino, célèbre
chirurgienne de son état et fille d'un directeur d'hôpital réputé. Le père et
la fille semblent également tremper dans des affaires plutôt louches. Matsuko
est sur le coup... attention, ça va barder!
Mes impressions :
Voilà,
c'est fait. Après avoir vu en décembre dernier le drama Nasake
no Onna, je me suis attaquée à son épisode spécial. Deux ans séparent
le drama et son SP. Alors, est-ce que ça se termine en beauté?
***
Bon, c'est la routine. Le SP est une enquête
supplémentaire. Ceux qui espéraient du renouveau sont prévenus. Parmi les
choses qui n'ont pas changé (mais qui pour le coup sont vraiment drôles), nous
avons encore le droit aux interventions spectaculaires des agents du fisc. Ils
déboulent en masse de nulle part et marchent à vive allure vers leur cible.
Rien ne semble pouvoir les arrêter. Certains ont leurs méthodes infaillibles pour
faire avouer ceux qui ont filouté, d'autres sont doués pour dénicher des
planques improbables.
Mais
ouiiii... l'aquarium! 'Fallait y penser!
Les
plus zélés d'entre eux n'hésitent pas à donner de leur personne pour faire
avancer l'enquête, à l'instar de Kosuke (Takashi
Tsukamoto) et l'un de ses collègues (Yuki
Jutta). Attention les yeux, c'est assez violent:
Bref,
cela fait partie des moments bien divertissants de l'épisode. Tout n'est pas à
jeter dans Nasake no Onna. (^^)
Matsuko
est toujours aussi mal vue auprès de ses collègues qui lui reprochent son
insubordination et le fait qu'elle ne marche qu'à l'instinct. Elle a même régressé
depuis la fin du drama. En effet, elle finissait par faire preuve de bonne
volonté pour s'intégrer dans le service et travailler en équipe au bout de
quelques épisodes.
Chacun
a repris son poste... ou presque. Exit le chef Nitta (Toshiro
Yanagiba).
Il passe juste faire un coucou dans le dernier tiers de l'épisode et basta. Ce
n'est pas tout: mais où est passé Tomoya? Eh oui, on perd Koji Seto :`( ... mais on récupère Hayami Mokomichi qui incarne l'un des frères de Setsuko. Reste à
voir si l'on gagne au change...
En
tout cas, il remporte les suffrages des transsexuels. Alors justement, les
transsexuels, je vais en parler tout de suite. Regardez-moi tout d'abord cette
belle brochette:
Ils
sont insupportables. Heureusement, on ne les voit pas beaucoup. Leurs noms sont
ridicules: Tomate, Laitue, Chou, Citrouille... bref:
(Oui...
bon... j'ai honte... je sors...)
Mais
pourquoi faut-il que l'on fasse passer systématiquement les transsexuels pour
une bande d'abrutis maniérés? Ils en font beaucoup trop, au point de s'avérer
irritants dès les premières secondes. Qui plus est, ils sont ridicules au
possible et sont si mal fagotés que comparés à eux, Les Vamps auraient presque
la classe.
Mais
non, pas eux, voyons! Je parle bien sûr de Lucienne et Gisèle, nos Vamps à nous:
Certaines
ficelles du scénario sont un peu grosses: alors qu'elle poursuivait Citrouille
qui essayait de se faire la malle lors d'une intervention du fisc au NewComer,
Matsuko feint une blessure et se retrouve à l'hôpital Makino (ben voyons...),
ce qui va lui permettre de commencer son enquête... Vous avez dit prévisible?
Il y a de ça... Il y a de ça... (^^)
Alors
justement, faisons un peu plus connaissance avec le directeur Makino et ses
rejetons. Sous ses airs de patriarche sérieux et incorruptible, Gonzo Makino (Shiro Ito) est en fait un magouilleur
de premier ordre.
Junichiro
(? Je ne connais pas le nom de cet
acteur et je n'ai pas trouvé l'info. Si une âme généreuse peut me renseigner...),
le fils aîné, fréquente les clubs de Ginza et y dépense une petite fortune...
un peu trop au goût de nos inspecteurs. Il a accédé à un poste important de
l'hôpital alors que c'est un incapable. Ses études auraient été financées grâce
à de l'argent sale.
Setsuko
(Saki Takaoka), spécialiste en
chirurgie esthétique, dépense des sommes considérables au NewComer. C'est elle
qui a opéré la bande de joyeux lurons dont j'ai parlé un peu plus haut. J'ai
surtout retenu le fait qu'elle était barge et frustrée.
Enfin,
Hayao (Hayami Mokomichi), le plus
jeune de cette fratrie, est médecin sur une île paumée au large du Japon. Installé
dans une bicoque qui lui sert de clinique de fortune, il vit on ne peut plus
chichement, refuse tout paiement d'honoraires et ne semble vivre que de dons de
nourriture que les habitants veulent bien lui donner en échange de ses soins.
Etant
donné qu'il se passe toujours quelque chose, l'absence de temps mort évite
l'ennui et même si l'épisode dure quasiment 2 heures, ça donne l'impression de
passer relativement vite. Ceci est le point fort de cet épisode.
Si
le drama a ses instants de tension et d'émotion, le SP est résolument axé sur
la comédie. J'ai noté quelques scènes bien amusantes, comme ces brefs échanges dans
un ascenseur entre Matsuko et Matsuko
Deluxe (qui joue ici son propre rôle).
"Pourvu
que les secondes soient des heuuuures..."
Pour
finir, un mot sur le débit des phrases: certains sous-titres sont toujours en
"mode TGV" car les acteurs sont manifestement sous Guronsan. D'une
manière générale, il y a tout de même de belles accalmies.
Pour
info, question bande-son et ending, je pense que quasiment rien n'a changé. Je
ne l'avais pas précisé dans mon avis sur le drama, mais hormis "Lies,
Lies" - un brin trop banal - j'avais plutôt bien aimé les musiques.
En conclusion :
Des personnages qui n'ont pas évolué
depuis la fin du drama - on prend les
mêmes et on recommence - et qui se veulent drôles mais qui ne le sont pas toujours
par trop de caricature, une intrigue aux ficelles un peu grosses à la limite de
l'imposture, bref: le début manque cruellement de finesse. Il faut un
déploiement considérable d'énergie et de bonne humeur, des personnages qui se
démènent à 100 à l'heure et un peu de suspens pour sauver le navire in extremis.
Si vous n'avez pas vu le drama, vous pouvez tout aussi bien vous contenter de
ce SP.
Pour ma part, je ne pense pas revoir
le drama un jour. En revanche, il n'est pas exclu que je m'installe de nouveau devant
le SP... oh, pas tout de suite, hein, mais un jour, qui sait... En fin de
compte, le SP est à l'image du drama: un début laborieux, mais ça va mieux par
la suite.
Photo Vamps:
http://edohsama.blogspot.fr/2012/01/vamps-new-look.html
Photo Les Vamps:http://www.cotcotprod.com/index.php?page=spectacle&id_spectacle=1&rub=medias
Photo Charles Trenet: http://www.linternaute.com/actualite/magazine/classement/les-plus-grands-evenements-de-la-decennie/45-la-mort-de-charles-trenet.shtml
IZA,
le 16 février 2013
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