jeudi 31 décembre 2020

Propose - Sekai de Ichiban Shiawase na Kotoba

 

Terminons l'année avec plein de LOVE.



File:Propose-1.jpg


Titre original: プロポーズ~世界で一番しあわせな言葉~
Année: 2005

Durée: 3 épisodes de 30 minutes (en moyenne)
Pays: Japon

Genre: Comédie romantique


Avec: Jun Matsumoto = Kosuke
 Naomi Zaizen = Nozumi Hatanaka
Mikihisa Azuma = Kazuhiko Iwasaki
Norika Fujiwara = Yuuko
Satoshi Tokushige = Akihiko Ohara
Rina Uchiyama = Miki Hayashida
 

Le début:


Episode 1: Kosuke (Jun Matsumoto) est fou d'amour pour Nozumi (Naomi Zaizen). Celle-ci connait les sentiments que Kosuke a pour elle et elle a également des sentiments pour lui, mais elle hésite à s'engager pour deux raisons: elle est plus âgée que lui et elle est veuve avec un jeune garçon. Les raisons invoquées par Nozumi ne sont pourtant que des excuses, le problème est ailleurs...
 
Episode 2: Yuuko (Norika Fujiwara) et Kazuhiko (Mikihisa Azuma) ont vécu dix ans ensemble, mais ils finissent par se séparer. Cet épisode soulève la question majeure de savoir pourquoi on décide de tirer un trait sur dix ans de vie commune et ce qui fait que l'un est devenu un parfait étranger pour l'autre. Mince, j'ai présenté le truc d'une manière triste, là, non ? Alors, j'ajoute ceci: n'y a-t-il vraiiiiment plus du tout d'amour entre ces deux-là ?

Episode 3: A seulement 25 ans, Akihiko Ohara (Satoshi Tokushige) a créé son entreprise et celle-ci s'est développée au point d'entrer en bourse en seulement quatre années d'existence. Miki (Rina Uchiyama), la fille dont il est amoureux, vit à la campagne et travaille à la ferme de son père. Akihiko lui rend visite pour lui faire sa demande en mariage, mais on sent et on voit très vite que ça ne va pas être simple comme affaire. Oh ça, non !
     
Mes impressions:


Propose - Sekai de Ichiban Shiawase na Kotoba est un Jdrama Spécial qui est basé sur trois histoires narrant des demandes en mariage. L'introduction promet à la fois des rires et des larmes. Hum... c'est ce que nous allons voir.

  ***

Episode 1: Nozumi et Kosuke s'aiment tendrement, aucun doute là-dessus, mais Nozumi a connu un grand malheur dans sa vie - un malheur que l'on devine très vite - et elle a tellement peur de revivre ce malheur qu'elle s'interdit de vivre son histoire d'amour. C'est l'éternel principe qui consiste à "fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve".
Lorsque Kosuke apprend la raison pour laquelle Nozumi le repousse, il ne se décourage pas, montrant ainsi toute l'étendue de son amour. On dirait même que ça le galvanise et c'est ce qui rend l'épisode intéressant. Qui plus est, il est maladroit (si quelqu'un doit se casser la figure dans le scénar, c'est pour sa pomme !) et ça le rend même mimi. J'ai pourtant du mal avec Jun Matsumoto depuis que je l'ai vu jouer dans un film où il tombait amoureux de sa soeur jumelle et j'en avais eu a nausée tellement j'avais trouvé ce film malsain. Et ça y est, je digresse !
Ce premier épisode est surtout très niais, mais c'est aussi pour ça que j'ai décidé de le regarder et j'assume. D'ailleurs, ce n'est pas ce qui m'a le plus gênée.
Ce qui m'a vraiment gênée, c'est le comportement des deux personnages à un moment donné où l'un des deux dit qu'il veut bien épouser l'autre mais sous une condition (Ah bon, depuis quand est-ce qu'on doit poser des conditions en amour, quoi ?!) et l'autre qui jure qu'il fera tout pour garder l'être aimé alors qu'en fait non, pas du tout... L'amour sera-t-il plus fort que tout dans cette histoire simple et compliquée à la fois ?
 
 

Episode 2: Tout commence par une rupture. Moui, ça commence bien. Yuuko quitte Kazuhiko et c'est un gros malentendu ou si vous préférez une souffrance qui en est à l'origine. Résultat: l'histoire est triste et ce n'est pas ce dont j'avais envie, là, tout de suite. C'était parti pour être l'histoire que j'allais le moins apprécier et puis en arrivant dans le dernier tiers de l'épisode, quelques phrases ont suffi à me faire changer d'avis, un beau discours sur la vie de couple et tout ce que l'on prend pour acquis, alors que dans la vie, rien n'est jamais vraiment acquis.
Cette histoire est moins niaise que la précédente et j'ai trouvé que les acteurs avaient été beaucoup plus convaincants que ceux de l'histoire précédente.



Episode 3: J'arrive à la fin de ce périple. Qu'allait me réserver cette dernière intrigue ? Suspens, suspens...
Dans cette troisième histoire, la figure la plus intéressante - et de loin la plus attachante - est celle du père de la future mariée et c'est ce personnage qui donne tout son intérêt à l'intrigue. Malheureusement, on le fait vraiment trop passer pour le rustre de service, on avait compris qu'il venait de sa campagne, bon sang!
Dans cet épisode, ce ne sont pas deux générations, mais véritablement deux mondes qui sont en opposition et cela crée une vraie tension dans l'intrigue.
J'ai trouvé que cette histoire était la plus intéressante des trois, même si je n'imagine pas une seule seconde que ce dénouement soit possible dans la vraie vie. Disons que cette dernière histoire est un conte de fées...
 

 
 

En conclusion:
 
Clairement, cette série de petites histoires ne restera pas gravée dans ma mémoire, mais au pire, si vous voulez vous lancer dans l'aventure, souvenez-vous que ça dure à peu près 1h30 en tout donc c'est supportable. Et ce n'est pas une purge pour autant.

Cet article sera le dernier de cette année, alors je vous souhaite un bon Réveillon, une bonne fin d'année et j'aurai le plaisir de vous retrouver au mois de janvier.
 
Merci de me lire encore, prenez bien soin de vous...  <3 <3
 
JA !!!!
  

IZA, le 31 décembre 2020


     








lundi 30 novembre 2020

Petite parlotte N°3

 


Bonjour ma communauté préférée!
J'espère que vous allez bien.

Une nouvelle petite parlotte pour vous dire que, à mon grand regret, il n'y aura pas d'article drama / film ce mois-ci.

Je vous retrouve au cours du mois de décembre où, c'est PROMIS, il y aura de la matière... 'fin, un peu plus ;)


Prenez soin de vous.
A très bientôt !!

 

 

IZA, le 30 novembre 2020

 

 

 

 

samedi 31 octobre 2020

In the Hero

 

We can be heroes !

 

Titre original: イン・ザ・ヒーロー

Année: 2014

Réalisation, Scénario, etc. : Masaharu Take, Keiya Mizuno

Musiques: ?

Durée: 123 minutes

Pays: Japon

Genre: Comédie dramatique

Avec: Toshiaki Karasawa = Wataru Honjo

Sota Fukushi = Ryo Ichinose

Tomoka Kurotani = Misaki Oshiba

Le début:

Wataru (Toshiaki Karasawa) est cascadeur. Il double notamment le héros d’un sentai intitulé Les Quatre Dragons. Pour arrondir ses fins de mois, il se produit parfois en ville où il interprète son personnage dans des saynètes devant des groupes d’enfants.

Un jour, il est contacté par un producteur qui veut adapter cette série au cinéma et Wataru est tout heureux car il va ENFIN avoir un « vrai » rôle, avec son nom au générique, tout ça, tout ça… Ah… Attendez… Non, en fait, cette joie n’est cependant que de courte durée, car il sera une fois encore la « simple » doublure du héros, incarné par un certain Ryo Ichinose (Sota Fukushi), une vraie tête de c**, mais j’y reviendrai. C’était donc une fausse joie et c’est pas sympa pour Wataru car on l’aime bien dès le départ tellement il a l’air gentil comme tout.

Un malheur n’arrivant jamais seul, on demande en plus à Wataru de devenir le préparateur physique de Ryo car ce dernier est pressenti pour jouer un rôle dans une production hollywoodienne.

 

Mes impressions:

In the Hero nous donne à voir la différence entre le monde des doublures et autres cascadeurs, qui sont obligés de prendre un autre job pour joindre les deux bouts, qui s’entraînent comme des forçats et qui prennent des risques versus les stars qui récoltent les lauriers, la coolitude, etc. alors qu’elles ne font pas le sale boulot, ne s’abîment pas les côtes et autres abattis. Cette différence dans le traitement des humains est d’autant plus visible dans le monde du cinéma d’action. On imagine bien que ça soit moins le cas dans une comédie romantique, par exemple… Le tout est traité avec une bonne dose d’humour dans la première partie du film, puis le ton est franchement plus sérieux et c’est une très belle surprise !

 

Ryo (notre tête de c**) ne voulait pas avoir de rôle dans l’adaptation du sentai et il le fait bien sentir à tout le monde, à commencer par ce pauvre Wataru, qui est – comme je l’ai déjà dit – la gentillesse incarnée. Heureusement qu’il y a Misaki (Tomoka Kurotani) pour le remettre à sa place. Seule fille du groupe, et à l’opposé de l’actrice qui incarne l’héroïne toute rose, kawai, cutie pie et tout, et tout, c’est une femme forte, qui s’énerve très facilement et n’hésite pas à donner de la voix dès que c’est nécessaire. Malheureusement, elle n’apparaît que trop rarement, ce Ryo a besoin de bonnes corrections.

 

Ce film n’est pas seulement amusant et distrayant, il nous montre l’envers du décor des films d’action et des jeux vidéo dans une moindre mesure. On n’apprend rien de particulier à ce propos, mais c’est toujours intéressant de voir ce genre de choses et c’est bien aussi de faire un film qui montre que sans ces gens, eh ben l’acteur qui incarne le héros est tout de suite moins cool. Donc, ce film est également un clin d’oeil – je l’imagine – à tous ces soit-disant acteurs-héros qui sont grands, forts et beaux, mais qui sont en fait des petits « Ryo » se croyant tout permis et traitant les autres avec le plus grand mépris. Je suis persuadée qu’il y a plus d’acteurs et actrices dans ce style que l’on imagine. Je ne préfère pas en savoir davantage, d’ailleurs, au risque d’être déçue, sait-on jamais !!

 

 

En outre, on nous rappelle des choses ultra logiques mais auxquelles on ne pense pas forcément, comme par exemple le fait qu’il ne soit pas simple de tourner des scènes d’action dans un costume dans lequel on ne distingue quasiment rien et où il est difficile de simplement respirer. Bref, ce film est un bel hommage aux films d’action et surtout à ceux qui mouillent leur liquette tout en restant dans l’anonymat mais qui font que ces films sont ce qu’ils sont. Les vrais héros, ce sont eux ! Pendant le générique de fin, diverses séquences de spectaculaires cascades défilent et je trouve que c’est une belle idée.

Wataru est mon personnage préféré. Sans jamais s’énerver, il essaie de mettre un peu de jugeote et de savoir-vivre dans la tête de ce fichu Ryo, ce qui est plus important que de le préparer physiquement… lui, il n’a rien de physique à faire de toute manière, à part mâcher son chewing-gum de manière pas très élégante à longueur de temps, ce qui lui donne un air vraiment bête au possible. Et encore… une vache qui rumine a l’air plus intelligente, c’est dire. Je n’ai rien contre l’acteur, au contraire, il excelle dans l’art de me faire détester le personnage qu’il incarne. Ryo n’a pas la vie aussi facile que l’on peut s’imaginer au départ, mais à aucun moment je n’ai réussi à le trouver sympathico-kawai-kakoi. Du reste, mon avis n’engage que moi. J’aime bien l’acteur sans plus. Je ne l’ai vu qu’une fois auparavant, si ma mémoire ne me fait pas défaut. Il incarnait Hoshio dans Starman – Kono Hoshi no Koi et mmm… à l’époque il m’avait convaincue sans plus. Néanmoins, je vous recommande ce drama, ne serait-ce que pour tout le reste.

En conclusion:

J’ai eu une très belle surprise en regardant ce film dont je n’attendais pas grand-chose, je vous l’avoue. C’est un film distrayant, parfois amusant et surtout beaucoup plus profond qu’il n’en a l’air au début.

Moi qui ai bien besoin de me distraire – comme beaucoup de gens en ce moment, j’imagine – eh bien ça fait du bien de regarder un tel film !

En gros, regardez In the Hero sans aucune hésitation, les amis. Il fait du bien. Beaucoup de bien.






IZA, le 31 octobre 2020













mercredi 30 septembre 2020

Wonderful Radio

 

La radio qui fait du bien !



Titre original: 원더풀 라디오
Année: 2012
Réalisation, Scénario, etc. : Kwon Chil-in, Lee Jae-ik
Musiques:
Durée: 121 minutes
Pays: Corée du Sud

Genre: Comédie dramatique

Avec: Lee Min-jung = Shin Jin-ah
Lee Jung-jin = Lee Jae-hyeok
Lee Kwang-soo = Cha Dae-geun
Kim Hae-sook = La mère de Shin Jin-ah
Seo Young = Yoon Mi-ra
 
Le début:

Shin Jin-ah est une ancienne membre du girl's band Purple, un groupe qui était populaire au début des années 2000. Le temps a passé, le groupe n'existe plus et Shin Jin-ah est désormais animatrice à Wonderful Radio, une radio qui bat sérieusement de l'aile. Le producteur Lee est appelé à la rescousse pour donner un nouveau souffle à Wonderful Radio et faire repartir l'audimat à la hausse. Shin Jin-ah est d'ailleurs très vite sommée de trouver un nouveau concept pour doper le sacro-saint audimat. Parallèlement à cela, elle essaie de se lancer dans une carrière solo de chanteuse... 

Mes impressions:

Qu'est-ce que ça fait du bien de pouvoir ENFIN se poser pendant deux heures pour regarder ne serait-ce qu'un film et savoir que je vais ENFIN pouvoir poster un article - un vrai - et pas un mot d'excuses ! Car j'en suis là, les amis ! Même deux heures, il me faut batailler pour les trouver. Ma vie est un véritable enfer doublé d'un désert "dramatesque" et "filmesque" ! MAIS, comme septembre est placé sous le signe de la rentrée - tradition oblige, LOL - me revoilou avec un article sur un film coréen que j'avais gardé bien au chaud car le sujet me semblait intéressant vu de loin. Alors, vu de plus près, qu'est-ce que ça donne tout ça? La réponse dans quelques paragraphes !   ;) 


***
 
Tout le monde sait cela: le monde du show business est sans pitié et la vie est souvent difficile pour les artistes passés de mode ou du moins qui ont connu un succès fulgurant mais éphémère et qui doivent ensuite se reconvertir pour continuer à gagner leur croûte une fois que leurs chansons ne passent plus à la radio.
Wonderful Radio nous montre que la radio est un monde tout aussi impitoyable, qui doit obéir à son Dieu: Audimat. Le ton du film est parfois joyeux, mais il est bel et bien question de cette dure réalité. Et ce monde impitoyable ne concerne pas uniquement les gloires passées. La jalousie, les coups bas, tout est permis pour s'imposer à tous les étages, prendre la place de l'autre et rester au sommet le plus longtemps possible !
 

Pour incarner Shin Jin-ah, nous avons Lee Min-jung, au charisme incroyable, qui inonde chaque scène où elle apparaît de son dynamisme et de sa franchise et qui apporte une fraîcheur jubilatoire à ce film. Elle remplit sa mission avec brio, nous dégote un superbe concept qui nous offre les instants les plus chargés en émotion. Elle fait intervenir les auditeurs de manière originale. Bref, elle a une idée de génie. De toute façon, elle est forcément géniale, vu qu'il y a une grosse peluche de Totoro dans sa chambre, hé, hé !
J'ai d'abord cru qu'il n'y aurait pas de suspens insoutenable, j'ai cru voir les grosses ficelles arriver sur leurs gros sabots, mais j'ai bien été obligée de changer d'avis à mi-chemin. Il y a quelques bonnes surprises scénaristiques.
En outre, c'est le genre de film qui fait un bien fou en fin de week-end lorsque le blues du dimanche soir commence à pointer le bout de son nez. Oui, j'ai regardé ce film un dimanche en pleine heure de blues.
Le producteur Lee (Lee Jung-jin) est présenté par certains personnages comme quelqu'un d'ultra antipathique, mais je n'ai jamais trouvé que c'était le cas. Il mène sa barque en professionnel et a un métier stressant. Il a des comptes à rendre en permanence. Ce que j'ai le plus apprécié chez lui, c'est le fait qu'il ait facilement accordé sa confiance en Shin Jin-ah. Là encore, j'ai été agréablement surprise, car j'ai cru qu'il lui faudrait plus de temps. Il n'a pas un abord facile et a très souvent cet air bougon, mais au fond il a un coeur gros comme ça et c'est surtout un type intègre.


Comme l'intrigue se passe dans le monde de la radio, il est donné au spectateur d'entendre de la musique en permanence, des musiques agréables, qui viennent rythmer l'ensemble. LA chanson de référence des Purple est forcément mise en avant - et quand je dis "mise en avant", c'est qu'elle est VRAIMENT mise en avant si vous voyez ce que je veux dire - je connaissais déjà l'air par coeur au bout de 30 minutes de film, sans exagérer.

En conclusion:

Je suis très contente d'avoir pris le temps de regarder Wonderful Radio. C'est une bluette agréable, un film super sympa à regarder le dimanche après-midi lorsque la météo n'incite pas à sortir, ou bien pour redonner le sourire, ou encore pour passer un bon moment tout simplement.
 

 





IZA, le 30 septembre 2020


     













dimanche 30 août 2020

Petite parlotte N°2



Bonjour ma communauté préférée!
Une nouvelle parlotte pour vous dire que, à mon grand regret, je n'ai pas réussi à trouver le temps nécessaire à consacrer à la rédaction de l'article qui était prévu ce mois-ci.
D'ailleurs, je n'ai même pas visionné la totalité du drama dont je voulais vous parler. Non seulement le temps a manqué, mais en plus j'ai énormément de mal à rentrer dans l'histoire, tellement c'est le fouillis dans l'intrigue dès le début, ce qui n'aide en rien.
Je ne suis pas en train de vous annoncer la fin du blog, c'est beaucoup trop prématuré, mais j'espère vraiment pouvoir publier un article digne de ce nom en septembre.
Prenez soin de vous. Je vous souhaite une bonne rentrée.
A très bientôt !!


IZA, le 30 août 2020

vendredi 31 juillet 2020

Petite parlotte




Bonjour tout le monde!
Une petite parlotte pour vous dire que mon prochain article, qui portera sur le Jdrama SMILE, ne sera pas publié en juillet comme je l'aurais souhaité, mais début août.
Cette année a été un peu particulière à cause de ma reprise d'études et ça a pas mal amputé mon temps de visionnage - qui était déjà pas mal amputé avant cela il faut bien le dire - et j'ai eu un grand besoin de repos au début du mois et des choses urgentes à faire par ailleurs que je n'avais pas eu le temps de faire avant. Moi qui pensais faire une belle cure de dramas... Bref !
Voilà. Je ne vais pas m'étaler davantage. Je vous retrouve très bientôt avec la publication de l'article sur SMILE, suite au petit sondage que j'avais lancé il y a plusieurs jours et je vous remercie au passage d'avoir départagé les deux dramas proposés. D'ailleurs, c'est assez fun cette façon de faire, il n'est pas impossible que je procède de nouveau de cette manière à l'avenir. Qu'en pensez-vous?
Je vous souhaite un bel été. Prenez soin de vous.
A très vite !!


IZA, le 31 juillet 2020

mardi 30 juin 2020

MR. BRAIN

C'est qu'il y en a dans ce cerveau.




Titre original: ミスター・ブレイン
Année: 2009

Réalisation, Scénario, etc. : Daisuke Yamamuro, Yuichiro Hirakawa, Katsuo Fukuzawa, Yoshiko Morishita, Mitsuharu Makita 
Musiques: Yugo Kanno, Akio Izutsu
Durée: 8 épisodes de 50 minutes (en moyenne)
Pays: Japon

Genre: Comédie


Avec: Takuya Kimura = Ryusuke Tsukumo
Haruka Ayase = Kazune Yuri
Hiro Mizushima = Toranosuke Hayashida
Teruyuki Kagawa = Tomomi Tanbara
Mao Daichi = Miharu Sasa
Yuji Tanaka = Mitsuo Natsume

Le début:


Bon: dès le début, c'est de la folie. Je crois bien que je n'ai jamais été aussi surprise par le début d'un drama, d'aussi loin que je m'en souvienne et croyez-moi, ça fait longtemps que j'en regarde, des dramas! Il ne se passe pas de choses absolument folles, mais c'est la manière dont c'est amené qui m'a fait quasiment sursauter. C'est ça qui est fort et que j'adore. Du même coup, cela m'a mise directement dans l'ambiance et sur orbite: je savais à ce moment précis que j'allais bien m'amuser en compagnie de ce "Monsieur Cerveau". J'ai accroché définitivement au bout de trois minutes, je crois...
Alors, bien entendu, je ne vais pas raconter ce qui se passe dans ces fameuses premières minutes parce que ça serait dommage et pas sympa de faire ça. J'imagine que tout le monde n'a pas vu ce drama. Il doit bien rester deux ou trois personnes qui sont malheureusement passées à côté de ce petit bijou de comédie policière.
Je vais simplement vous dire ceci à propos du début: Ryusuke (Takuya Kimura) intègre le Département des neurosciences à l'IPS (la Police Scientifique) de Tokyo et ce Ryusuke, c'est un drôle de zigue et je ne parle pas que de son style vestimentaire (Il faut s'appeler Takuya Kimura pour oser mettre un costard sur un pyjama).
Le Département compte également une nouvelle recrue en la personne de Yuri (Haruka Ayase), qui sera désormais son assistante. Soit dit au passage, on ne sait pas trop s'il faut la plaindre ou pas, ça ne doit pas être de tout repos d'avoir un tel supérieur hiérarchique.
Pour le reste, c'est une comédie policière classique avec des enquêtes et tout ce que cela sous-entend: des rebondissements, de l'action, de l'humour, des moments intenses d'émotion, des criminels à la psychologie intéressante, bref, des cas qui inspirent toujours la réflexion car dans la vie, tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir, etc.

     
Mes impressions:


Depuis l'année de sa sortie, je n'ai entendu que du bien de ce drama. Il m'a été recommandé à maintes reprises et je m'étais toujours dit que je le regarderais un jour, fatalement.
Les années ont passé et, sur "Cui-Cui", il y a quelques semaines, j'en ai de nouveau entendu parler. Là, je me suis dit qu'il était temps de me pencher sur ce phénomène. 

Du coup, cela me paraît important, j'ai des remerciements à faire. Donc, merci à @mdramagirl et @PauseDrama qui m'ont rappelée au bon souvenir de cette série lors de quelques échanges intéressants sur "Cui-Cui" il y a quelques semaines.

  ***

Alors, l'épisode 1 vous met bien dans l'ambiance, vous l'avez compris maintenant. Je ne vais pas passer tous les épisodes en revue, mais à chaque épisode son lot de surprises, il fallait que je vous le dise. On dirait que tout le gotha de dramaland s'est donné RDV chez Mr. Brain. On passe tranquillement à l'épisode 2 et là, ça commence direct dans le très lourd puisque qui vois-je arriver dans une camisole en route, sans pression, vers l'échafaud? GACKT. Ben ouais, comme ça, sans prévenir. (Bon, je fais l'étonnée mais c'est pour donner un côté théâtral à mon article... y'a un teaser à la fin de l'épisode d'exposition, mais chuuuut, 'le dites pas.) Alors, GACKT, c'est quand même un phénomène. J'avais repéré son potentiel à jouer des rôles à part dans un autre drama et j'avais bien aimé son style. Là, je le revois en guest: O JOIE !! Ce gars, il est habité par ses personnages. A moins qu'il ne joue pas et que ça coule de source chez lui? Et ce qui me fait peur, c'est que j'ai toujours tendance à pencher pour la seconde option. C'est flippant, mais des fois j'aime bien me faire peur.


Episode 3, un festival de beau linge: Kazuya Kamenashi et Saki Aibu qui débarquent comme ça, sans me prévenir. On croise même Yukie Nakama en route (ah... éternelle Yankumi, je te retrouve enfin ;P). Et encore, je ne cite pas tout le monde, car ça continue ainsi jusqu'au dernier épisode. La liste des guests est impressionnante. C'est jubilatoire de voir (quasiment) tout le monde. Vous allez me dire que c'est bien gentil d'avoir du beau linge, certes, mais sont-ils à la hauteur? Eh bien oui, on dirait même qu'ils ont tous décidé de donner le meilleur d'eux-mêmes. De la folie, ce drama.


Quid des énigmes? En effet, c'est une comédie policière, donc il faut en parler un peu tout de même. Souvent, dans les comédies policières, les énigmes ne sont pas ce qui me passionne le plus. Je préfère de loin la relation entre le protagoniste et son supérieur (ou subalterne, selon les cas) car elle participe de la veine comique, ensuite les gags - qui sont très souvent une réussite dans de tels dramas - mais pas vraiment les énigmes en tant que telles en définitive. En d'autres termes, si l'assassin n'est pas connu dès le départ, je ne m'échine pas à le chercher pendant toute la durée de chaque épisode.
Dans MR. BRAIN, tout l'intérêt réside dans la mise en évidence que notre cerveau est conditionné à certaines réactions et réflexions et qu'il nous met souvent sur une fausse piste si l'on n'y prête pas attention. De ce fait, l'évidence est parfois sous notre nez, mais nous passons à côté. Les énigmes à résoudre apparaissent de prime abord complètement dingues (un tueur fantôme, un autre invisible, etc.) mais c'est uniquement parce que notre cerveau n'est pas entraîné de la bonne façon et qu'il se laisse berner.
In fine, il n'y a rien d'extraordinaire, notre protagoniste n'est pas doté de pouvoirs surnaturels ou bioniques. Il sait simplement comment bien exploiter son cerveau et il a surtout le sens de la logique hyper développé et un sens de l'observation très pointu. Quelquefois, c'est facile de trouver le coupable et des fois, ça l'est moins. La curiosité du spectateur est constamment attisée et c'est un autre point positif de cette série.

Même avec une banane sur la tête, elle reste classe.

Quid de la comédie? Oui, qui dit comédie policière dit bien évidemment comédie avant toute chose. Là encore, je n'ai que du bon à relever. Nous retrouvons les poncifs du genre, mais c'est tellement drôle que ça passe comme une lettre à la poste. Je peux donner comme exemple la sempiternelle rivalité entre les inspecteurs et les scientifiques (qui finissent d'ailleurs par travailler main dans la main et c'était couru d'avance), je peux citer encore le décor de la Police Scientifique et tout son attirail hyper sophistiqué. Grosse publicité pour l'efficacité de la PS nippone: des moyens à la pointe de la technologie, des écrans tactiles à en faire pâlir Bill Gates, mais surtout ce besoin d'en faire des caisses avec une musique épique pendant les relevés d'empreintes. Bon, j'ai pris tout ceci au second degré.
J'ai bien aimé également le comique de répétition (les vents que se prend Ryusuke lorsqu'il commence à expliquer son point de vue sur les affaires à résoudre ou lorsqu'il sort un raisonnement totalement dingue à première vue, etc.) et j'ai bien aimé le duo formé par le jeune inspecteur Toranosuke Hayashida (Hiro Mizushima) et son supérieur Tomomi Tanbara (Teruyuki Kagawa). Un vrai poème, ces deux-là ! Hayashida-san est sensible, doté d'empathie, et se laisse très vite impressionner par une scène de crime, ce qui a forcément le don d'éverner Tanbara-san.


L'autre duo phare de cette série est bien évidemment notre duo de protagonistes, que j'évoque en dernier car je garde le meilleur pour la fin. Là, j'ai quand même eu un peu peur et j'ai tiqué par moments, j'vous explique pourquoi: j'ai eu peur que ma petite chérie Haruka Ayase ne soit la potiche de service car j'ai trouvé que ça partait un peu dans cette direction et je n'ai pas aimé ces scènes où elle était un peu la risée de tout le monde et lorsqu'on l'utilisait dans des drôles d'expériences pas toujours justifiées. J'ai préféré de loin ces moments où elle osait la ramener et pousser ses trop rares gueulantes. A part ça, le duo qu'elle forme avec Takuya Kimura est glamourissime, il faut bien se l'avouer. J'aurais juste voulu que le personnage incarné par Haruka Ayase soit plus développé.


Un dernier mot consacré à la musique: 'z'ont choisi JUMP de Van Halen pour l'opening, quand même, respect ... mais, mais, mais POURQUOI est-ce que je n'ai pas regardé cette série avant? Ce drama, c'est un fes-ti-val.

En conclusion:
 
MR. BRAIN a tout bon, assurément: des énigmes passionnantes à suivre et ce, même si les comédies policières ne sont pas votre tasse de thé, des acteurs en verve, du suspens, une bonne dose d'humour et de fantaisie. Pour faire court: si vous ne l'avez jamais vu, jetez-vous donc dessus !
  







IZA, le 30 juin 2020


     








dimanche 31 mai 2020

Dans la forêt...

Dans MA forêt


Date : du 31/10/2019 au 31/05/2020

Bonjour la blogosphère!
Un petit blabla pour vous présenter ma nouvelle déco de blog, en espérant que vous l'aimerez comme je l'aime. J'avais envie  - et besoin - de changement et d'un peu de fraîcheur.
En fait, j'ai fait une petite expérience aujourd'hui: j'ai coupé les premières roses de mon jardin qui commençaient à être sur le déclin et j'ai récupéré les pétales pour en faire de l'eau de rose maison que je destine à plusieurs utilisations. Comme je trouvais jolie l'association des couleurs dans le saladier que j'ai utilisé, j'ai pris plein de photos et j'en ai sélectionné une pour  tapisser le fond du blog.
Exit donc le fond automnal et forestier que j'aimais bien quand même, d'autant plus que la photo a été prise dans MA forêt, celle où j'allais me promener en famille les dimanches de mon enfance. Je vais parler comme une vieille et dire que c'était le bon temps...
En prime, je vous mets une photo de Yamapi, parce qu'avec Yamapi sur un fond frais et fleuri, c'est encore mieux.
Bises à tous et portez-vous bien.
A bientôt.


IZA, le 31 mai 2020