D’amour
et d’amitié
Titre
original :
アオハライド
Année :
2014
Réalisation,
Scénario, etc. :
Miki
Takahiro, Tomoko Yoshida
Durée :
121
minutes
Pays :
Japon
Genre :
Comédie
romantique,
adaptation
du manga éponyme (Blue
Spring Ride)
par Io
Sakisaka,
publié
initialement
à partir de
2011 (13
volumes)
Avec :
Tsubasa
Honda = Futaba
Yoshioka
Masahiro
Higashide = Ko Mabuchi
Yua
Shinkawa = Shuko Murao
Ryo
Yoshizawa = Aya Kominato
Izumi
Fujimoto = Yuri Makita
Yu
Koyanagi = Yoichi Tanaka
Mitsuki
Takahata = Yui Narumi
Yudai
Chiba = Toma Kikuchi
Le
début
:
Les
cerisiers sont en fleurs et
c’est
une journée de rentrée des classes ordinaire dans un lycée
japonais. Futaba
retrouve ses amies et leur
affirme avec assurance qu’elle va se concentrer sur l’amitié et
ne pas se focaliser sur les garçons… mais (BIEN ENTENDU !!)
cela ne tient que quelques minutes, car elle
croit reconnaître Ko
Tanaka
dans
le couloir, un garçon dont
elle était tombée amoureuse quatre
ans
auparavant
au collège.
Dans
un premier temps,
elle
a un doute, car il ne porte pas le même nom (Maintenant,
il faut l’appeler « Mabuchi »).
C’est
pourtant bien lui, ses parents ont divorcé et il a vécu un
temps avec sa mère à
Nagasaki. De retour dans la capitale, Futaba
découvre que Ko a bien changé, ce
n’est plus le gamin souriant d’antan. Futaba
cherche à comprendre ce qui a bien pu se passer dans la vie de Ko
pour qu’il change à ce point et
arrête de sourire…
Mes
impressions :
C’est
un
grand classique, on devine
la fin de ce genre de
bluette dès
les premières minutes,
mais c’est pas grave, on y va quand même. Je pense que nous avons
tous connu cela. La
recette de
ces histoires de cœurs d’ados et pour ados est
bien connue, mais
elle est
tellement efficace
que
l’on se
laisse prendre au jeu à chaque fois,
même
si tous les poncifs y sont et qu’il n’y aura pas de surprise :
le
premier amour, la séparation, la rivale collante, le
rival collant, les
quiproquos, le(s)
triangle(s)
amoureux et,
bien sûr, j’en passe !
On
reste attentif pendant à peu près 1h30 (après, c’est un peu plus
laborieux tout de même). La grande question est de comprendre
pourquoi Ko a perdu le sourire et veut que Futaba oublie le gamin
qu’elle a connu au collège. Une
fois que tout cela est connu, le dénouement tarde un peu à arriver
et il faut bien l’admettre, l’intérêt pour la fin
s’amoindrit considérablement.
Les
personnages n’ont rien de transcendant, mais leur prestation n’est
pas dégueulasse pour
autant.
Ce sont, comme il faut s’y attendre, des personnages stéréotypés
et qui jouent très bien leur partition. L’héroïne est campée
par l’agréable bouille de Tsubasa
Honda,
que j’ai découverte tout récemment dans Renai
NEET. Le héros masculin est incarné par Masahiro
Higashide.
Je
n’ai rien de particulier à lui reprocher, il joue parfaitement son
rôle de gamin taciturne, mais je trouve qu’il fait un peu trop
vieux pour jouer le
gamin qui rentre en seconde année de lycée.
Il
avait tout de même 26 ans au moment où le film a été tourné et
franchement, ça se voit bien par moments ! Par
contre, Tsubasa Honda est plutôt
crédible.
Elle
est certes un peu plus jeune que lui, mais pour elle, ça passe
beaucoup mieux !
Les
personnages secondaires sont à l’image des protagonistes : ils remplissent
très bien leur fonction. Nous avons donc la gamine très
gentille qui est laissée un peu de côté au début, la copine
faussement méchante et qui devient gentille tout en restant froide
en apparence, le bon copain amoureux de l’une de ces demoiselles et
qui rame. Le tout mis bout à bout donne une histoire d’amitié qui
complète les premiers émois de tout
ce joli monde. Comme je le disais donc plus haut : rien de
transcendant, mais on se laisse porter par le courant.
En
conclusion :
Ao
Haru Ride est une petite histoire pas originale, mais fraîche,
un brin longuette à finir, mais tout à fait charmante dans
l’ensemble.
IZA,
le
30
juin
2018
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