Tenshi
no Tamago
Titre
original :
天使の卵
Année :
2006
Réalisation,
Scénario, etc. :
Shin
Togashi, Masako
Imai, Yuka Murayama
Durée :
114
minutes
Pays :
Japon
Genre :
Drame
Avec :
Hayato
Ichihara = Ayuta Ipponyari
Manami
Konishi = Haruhi Godo
Erijka
Sawajiri = Natsuki Saito
Le
début
:
Quatre
ans après avoir rompu, Natsuki
et Ayuta se retrouvent
par le plus grand des hasards. Ayuta
se destinait à une carrière de dessinateur, mais
suite
à un drame qui est survenu dans sa vie, il pense qu’il est
désormais incapable de dessiner. Natsuki
est persuadée
du contraire et est déterminée à le lui faire comprendre.
Mes
impressions :
Alors,
bien sûr, il s’agit d’un film d’ambiance, mais je le dis et le
redis : ce n’est pas ennuyeux
du tout.
C’est
le genre de film auquel j’accroche tout de suite parce qu’il y a
une ambiance particulière, la musique est envoûtante, elle
ne
parasite pas l’intrigue mais vient au contraire jouer un rôle elle
aussi. C’est
toujours le même morceau, mais il tombe toujours à pic et il est si
beau…
Le
dessin est mis à l’honneur et c’est très intéressant car
différentes techniques sont montrées, on nous montre des gros
plans, des esquisses, on ne sait pas trop où tout cela va nous
amener ni ce que l’on va trouver une fois le dessin achevé et, ma
foi, c’est complètement à l’image de l’intrigue. C’est là
où c’est très fort : on se doute un peu de ce qui va se
passer, on sait dès les premières minutes que quelque chose de
dramatique a eu lieu, on nous ressert le sempiternel triangle
amoureux mais ce n’est pas gênant car plein de choses inattendues
viennent se greffer, viennent compléter et enrichir les contours du
départ et le résultat final est plus que satisfaisant. Ce n’est
peut-être pas un chef d’œuvre, mais ce film est prenant et nous
parle car il traite de thèmes universels et indémodables tels que
le deuil, la reconstruction de soi, le sentiment d’impuissance et
de culpabilité et le fait de faire la paix avec soi-même et les
autres, les difficultés que représentent de telles quêtes, etc.
Je
n’ai pas pleuré au moment du dénouement, encore que les âmes
très sensibles pourraient très bien y arriver. Je ne veux pas dire
par là que j’ai un cœur de pierre, bien au contraire, mais j’ai
ressenti un réel apaisement en voyant défiler les dernières images
(sublimes !) et même si mon cœur s’est serré, on en est
restés là lui et moi.
J’ai
adoré absolument – presque – tous les personnages (oui, car il
faut noter la présence d’un triste sire parmi eux, un type qui m’a
absolument dégoûtée, mais à part ça, ça allait… ) et les
rôles sont joués avec justesse (y compris celui du triste sire,
pour le coup).
Enfin,
ce film a un autre atout de taille : son esthétisme. J’ai
fait plein de captures d’écran tellement c’est beau, tellement
les plans sont fins, très beaux et tellement les couleurs sont
magnifiques… et je pourrais utiliser encore tout un tas de
qualificatifs positifs !
En
conclusion :
Un
très beau film, pas du tout drôle, mais qui se termine, comme
souvent dans ce genre de film, par une petite touche positive, un
sentiment bienvenu d’apaisement.
Je
suis restée très vague à dessein au niveau de l’histoire :
il faut vraiment que vous découvriez le reste par vous-mêmes.
IZA,
le
31
mai 2018
2 commentaires:
Je note pour un futur visionnage ! :D
J'espère qu'il va te plaire. C'est un film que je n'oublierai pas facilement. Si tu supportes les films d'ambiance, il devrait te plaire également jusqu'à la fin. Ah... cette fin, et quelle beauté, ces images!
Désolée de publier ton commentaire aussi tard, mais je viens seulement de le remarquer. Il a dû y avoir un souci quelque part. C'est la seconde fois que ça m'arrive!
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