« Dreaaaams
are my realityyyy... » (ahem...)
Titre
original :
悪夢ちゃん The夢ovie
Année :
2014
Réalisation,
Scénario, etc. :
Noriyoshi Sakuma
Musiques : Masaru
Yokoyama
Durée :
119
minutes
Pays :
Japon
Genre :
Comédie dramatique
Avec :
Keiko Kitagawa = Ayami
Mutoi
Manatsu
Kimura = Yuiko Koto
Marius
Yo
= Kanji Shibui
Fumiyo
Kohinata = Bannosuke Koto
Gackt
= Takashi Shiki
Yuka
= Kotoha Hirashima
Ryuta
Sato = Kosuke Shibui
Le
début :
Akumu-Chan
– The movie est la suite du drama
éponyme, alors je vous fais un petit résumé
des épisodes précédents, en
évitant cependant de
spoiler :
Yuiko
(Manatsu Kimura) a un grand-père (Fumiyo Kohinata) peu
ordinaire. En effet, il est l’inventeur d’une machine qui permet
de visualiser et convertir les rêves en données, puis de les
récupérer sur des « cartes de rêves ». Yuiko a le
pouvoir de lire l’inconscient des personnes qu’elle croise. Les
mauvais pressentiments de ces personnes deviennent les cauchemars de
Yuiko et ce n’est pas tout : ces cauchemars deviennent
réalité. La petite fille, terrifiée, ne veut plus aller à l’école
par crainte de causer des ennuis à ses camarades de classe.
Heureusement, elle peut compter sur le soutien de Ayami-Sensei (Keiko
Kitagawa), qui peut la comprendre, mais je ne vous dirai pas
pourquoi ;)
***
Le
film démarre très fort : Yuiko est en proie à l’un de ses
fameux cauchemars. Dans ce mauvais rêve, Ayami-Sensei l’accuse de
manipuler ses camarades de classe et lui impose de montrer ses vrais
sentiments à tout le monde. Un garçon débarque de nulle part sur
le dos d’une bestiole ailée que personne – ni vous, ni moi, ni
aucun des personnages – n’a vue auparavant (sinon, c’est qu’il
est grand temps de consulter!). Ce garçon est poursuivi par
l’assistant du grand-père de Yuiko : notre ami Takashi
(Gackt) sur son fidèle cheval… ailé lui aussi, cela va de
soi. Il s’ensuit une bataille épique qui ne dure que quelques
secondes, car la fillette se réveille enfin. Ouf !
Il
s’agit d’un cauchemar prophétique, une chose courante chez la
fillette : le lendemain à l’école, Ayami-Sensei présente un
nouveau garçon (Kanji, Marius Yo) à la classe et il se
trouve qu’il ressemble comme deux gouttes d’eau au garçon du
mauvais rêve de Yuiko. Chose encore plus étrange :
Ayami-Sensei et tous les camarades de classe de Yuiko ont également
rêvé de Kanji la nuit précédente…
Mes
impressions :
Le
17 avril 2011, Iza-ware voyait le jour (si tant est que l’on puisse
accoucher d’un blog...). Depuis, mon blog existe toujours, mais
avec une cadence d’écriture très pépère, puisqu’au fil des
ans, j’ai été obligée de m’imposer un rythme de publication :
« Iza, tu publies au minimum un article par mois, sinon c’est
pas la peine de continuer ». A mon grand regret, je n’arrive
que rarement à publier davantage. Bien entendu, c’est uniquement
par manque de temps et cela me laisse avec une frustration sans nom
car j’adore écrire et partager des choses avec vous. C’est tout
juste si j’arrive à faire un tour sur les réseaux sociaux une
fois par jour, c’est vous dire.
Chose
carrément inédite cette année : je n’ai absolument pas eu
le temps de publier d’article le jour même de l’anniversaire de
mon blog, chose que j’avais réussi à respecter jusque-là.
Certaines années avaient même été plus fastes que d’autres,
puisque j’avais eu le temps de préparer un petit jeu pour marquer
le coup. Alors, je me donne pour mission de réussir à le faire
l’année prochaine, parce que c’est toujours sympa de retrouver
son lectorat le temps d’un jeu. Bref, je vais revenir au film dont
j’ai voulu vous parler aujourd’hui, mais avant cela, je tenais à
vous remercier chaleureusement de me lire encore au bout de sept ans.
***
Donc :
Akumu-chan – The movie. Vaste dossier !
Je vais commencer par les points positifs, ce sont ceux qui me
reviennent en tête le plus facilement.
J’ai
vu le drama il y a longtemps, alors ce fut tout d’abord sympa de
revoir tout le monde. Il y a forcément quelques nouvelles têtes, et
parmi elles, il y a celle de Ryuta Sato et c’est toujours un
plaisir de le voir apparaître dans un drama ou un film. Je trouve
qu’il a une bonne tête, un sourire amical, bref... un bon capital
sympathie.
Dans
la série des bonnes têtes, nous retrouvons également celle de
Keiko Kitagawa qui rempile et endosse de nouveau son costume
de Sensei. J’ai trouvé que le personnage était moins intéressant
que dans la série, mais je pense que cela est dû au scénario qui
est beaucoup moins centré sur elle que dans le drama. En effet,
l’accent est plutôt mis sur Yuiko et ses camarades de classe, la
puberté, les problèmes de famille, etc. En tout cas,
l’interprétation est toujours aussi propre : Keiko Kitagawa
n’est pas née de la dernière pluie, elle a une liste de séries
et de films impressionnante à son actif.
Les
effets spéciaux, on en parle ? Bon, alors, je les mets quand
même dans les points positifs, car à défaut d’être complètement
réussis, ils sont drôles (souvent malgré eux, je pense). Ce sont
des effets spéciaux… assez spéciaux, dirons-nous. Oui, je sais,
vous voulez des exemples :
Ah…
et puis il faut que je vous touche un mot des deux affiches. Je les
adore. Je ne savais pas trop laquelle mettre en début d’article,
j’ai vraiment hésité, elles sont tellement jolies toutes les
deux. Du coup, je vous montre la seconde affiche
ici :
Du
côté des choses moins réjouissantes, j’ai
tout d’abord été un peu désarçonnée au début du film, car il
n’était pas toujours évident de déterminer s’il s’agissait
d’un rêve ou si je me trouvais dans la réalité des
protagonistes. Je suis quasiment certaine que c’est voulu, mais je
n’ai pas trop apprécié cette masturbation cérébrale.
Ensuite,
on se pose beaucoup de questions sur Kanji,
quasiment tout l’intérêt du film repose d’ailleurs là-dessus,
et puis, en fin de compte, une fois que tout commence à se démêler,
on se dit : « Ah… tout ça pour ça, en fait ... ».
J’ai
également déploré pas mal de longueurs. Le
film a un démarrage poussif et il faut attendre qu’un quart du
temps se soit écoulé avant que l’on arrive non seulement à
rentrer dans l’histoire, mais qu’en plus on y trouve un
quelconque intérêt. En fait, j’avais
l’impression que tout avait été dit à la fin du drama et je ne
voyais pas trop l’intérêt de faire un film après cela, d’autant
plus que la dernière partie de la série m’avait beaucoup moins
séduite que le reste. Du
coup, j’étais très curieuse de savoir ce que ce film allait
réserver comme
surprises… ben, j’ai
été déçue.
Je
vais m’arrêter là, car donner davantage de détails risque de
vous spoiler le truc, étant donné que c’est la suite directe de
la série. En fait, c’est plutôt une aventure supplémentaire,
mais il y a des choses dont je ne peux pas vous parler, si d’aventure
vous aviez tout de même envie de vous lancer dans le visionnage de
ce film.
En
conclusion :
Clairement,
le film est un cran en-dessous du drama. Le seul intérêt est de
retrouver tout le monde et c’est à peu près tout, car la boucle
était déjà bouclée à la fin du drama et le film n’apporte rien
de nouveau ou de spécial.
IZA,
le 28
avril 2018
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