Bonne
année 2017 !
Titre
original:
MONSTERS
Année :
2012
Réalisation,
Scénario, etc. : Mitsuharu
Makita, Katsuo Fukuzawa, Shunichi Hirano, Yuki Ozawa
Durée :
8 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays :
Japon
Genre :
Comédie
Avec :
Shingo Katori = Heihachi Hiratsuka
Tomohisa
« Yamapi » Yamashita = Kosuke Saionji
Kanako
Yanagihara = Emi Takano
Kenichi
Endo = Hajime Kaneda
Le
début :
Kosuke
vient d’être promu au sein de la MPD (Metropolitan Police
Department). Un peu stressé (il est en période d’essai) mais
plein d’espoir et de joie (il vient de réaliser un rêve de
gosse), il s’apprête à affronter sa première journée dans son
nouvel environnement de travail.
Pour
le mettre à l’épreuve, on lui demande de surveiller Heihachi, un
personnage pour le moins atypique!
Mes
impressions :
Chers
lecteurs, je vous souhaite une heureuse année 2017 ! Santé,
bonheur, réussite, plein de bonnes choses ! Et puis, je vous
souhaite aussi de découvrir plein de super dramas, cela va de soi !
(^^)
***
C’est
assez rare, mais sur ce coup-là, je n’ai pas du tout aimé
l’affiche de ce drama. C’est typiquement le genre d’affiche qui
ne me donne pas envie d’en savoir plus. Je trouve qu’ils ont une
drôle de tête. C’est quoi, cet effet bizarre sur la photo ?
On dirait qu’ils se sont évadés de chez Madame Tussauds…
Les
épisodes respectent le format habituel de 45 minutes, à l’exception
du premier et du dernier, d’une durée respective de 1h35 et 1h15
environ.
Je
ne vais pas tourner autour du pot, allez, je vais vous le dire tout
de suite : le bilan est plutôt positif, mis à part le fait que
l’intérêt pour les enquêtes soit variable. Par contre, les gags
dans l’épisode d’exposition annoncent tout de suite la couleur
pour les épisodes à venir.
Monsters
est une comédie policière tout ce qu’il y a de plus banal, donc
il n’y a pas grand-chose à dire, toutes les ficelles habituelles
sont présentes : un épisode = une affaire à résoudre, avec
un déroulement similaire à chaque fois. On aime ou pas ce schéma.
J’aime plutôt bien, MAIS il faut tout de même que le drama ait ce
petit quelque chose qui fait que je ne tombe pas dans l’ennui et
dans Monsters,
ce n’est pas le fait de trouver le coupable qui est digne
d’intérêt, on peut deviner assez facilement
qui a fait le coup quasiment
à
chaque fois.
Par
contre, la manière dont chaque crime a été perpétré et surtout
la manière dont Heihachi et Kosuke s’y prennent pour résoudre
chaque énigme donnent une valeur ajoutée à la série. Quelquefois,
c’est bien tordu et l’on se surprend à se demander comment les
criminels s’y sont pris, comment nos inspecteurs vont s’en sortir
avec parfois peu d’indices et des collègues et supérieurs
hiérarchiques qui prennent un malin plaisir à vouloir leur
voler
la vedette et leur mettre des bâtons dans les roues, cela va de soi.
A ce propos, la performance de Kenichi
Endo
dans le rôle de l’inspecteur-sur-les-dents Kaneda est à
souligner. Il est sûr de lui, mais il est toujours soit à côté de
la plaque, soit en retard de deux guerres. Il ne se sépare jamais de
sa troupe d’assistants constamment sous pression eux aussi… et en
sueur. J’ai bien ri avec leurs facéties !
La
relation entre les deux protagonistes est également intéressante.
Sans être le souffre-douleur de Heihachi, Kosuke en prend pour son
grade car il est naïf – ce n’est jamais qu’un bleu, donc il
est « bizuté » à chaque épisode – et il apprend son
nouveau métier « the hard way ».
Non,
vraiment, je ne me suis pas ennuyée, j’ai même été agréablement
surprise, en particulier par Tomohisa
« Yamapi » Yamashita
qui fait montre ici d’un grand talent d’acteur… si, si, j’vous
l’assure! Il n’a pas de masque figé, ce masque que j’ai
malheureusement vu trop souvent dans pas mal de ses autres rôles et
qui peut faire penser qu’il s’ennuie à mourir ou qu’il se
demande ce qu’il est venu faire dans cette galère.
Ici,
il campe donc le personnage de Kosuke Saionji, un jeune inspecteur naïf,
prometteur, mais terriblement emprunté. C’est un rôle assez
difficile et carrément inhabituel, car il n’est ni plus ni moins
qu’un faire-valoir. On est loin du type classe et sûr de lui qu’il
incarne dans Kurosagi !
D’ailleurs, ce n’est pas plus mal, il prouve qu’il a de la
ressource dans le registre comique et c’est tant mieux !
A
part ça, il nous gratifie d’un rire bête à pleurer de rire et
nous offre toute une palette d’expressions : il peut sourire
tout aussi bêtement, redevenir sérieux, exprimer la surprise, la
peur, etc., et il est toujours en train de faire ou d’exprimer
quelque chose, il a une sacrée présence !
Et
de la présence, il en faut lorsque l’on est face à quelqu’un
comme Shingo
Katori !
Eh oui, car la star du drama, c’est ce trublion qu’est Shingo
Katori ! On le retrouve ici incarnant Heihachi Hiratsuka, un
inspecteur pour le moins excentrique mais redoutablement efficace et
au charisme dévastateur ! Je suis fan de cet acteur depuis le
jour où je l’ai vu en « Shingo
Mama »
(Et le voir interpréter son désopilant « O’Ha Rock »
avec sa jolie robe rose met de bonne humeur pour les 15 jours à
venir…). Pour
ceux qui ne connaissent pas, je vous mets cette photo de Shingo Mama
que j’ai trouvée sur le Net, histoire de vous planter le
personnage :
Source
photo: http://www.reocities.com/shingomamamagic/
|
Ce
qui marche vraiment à mon avis dans ce drama, c’est cette étrange
alchimie entre ces deux personnages si différents : le jeune
inspecteur novice pas toujours futé et son mystérieux collègue et
néanmoins supérieur qui, lui, a de la bouteille, en a vu d’autres…
et fait les nœuds de cravate les plus gros du monde ! (J’ai
vraiment bloqué sur ses nœuds de cravate!).
Il
a en outre ce sourire dont il ne se départ jamais, un sourire qui
donne l’impression qu’il a 50 dents… par rangée.
Cette
étrange alchimie se retrouve jusque dans le générique de fin :
« MONSTERS ». En effet, nos deux acteurs principaux ont
également formé pour l’occasion un duo de choc appelé… je vous
le donne dans le mille : « The
Monsters » !!
(pourquoi faire compliqué?). Si vous ne connaissez pas, allez voir
sur « Tutube » ce petit bijou bien rythmé qui me donne à
chaque fois une pêche d’enfer !
Source
photo: http://www.tokyohive.com/tag/yamashita-tomohisa
|
En
conclusion :
L’année
2017 commence bien : j’ai retrouvé le Yamapi de Nobuta
wo Produce,
le drama où il joue formidablement bien (objectivement… quand
même, non?).
Je
recommande vivement ce drama aux amateurs de comédies policières
déjantées.
Un
bon point en particulier pour le générique qui déchire tout sur
son passage !
IZA,
le 29 janvier 2017
2 commentaires:
Cette dernière image est assez flippante ! (Et quel noeud de cravate en effet x))
Comme toi, c'est typique le genre d'affiche qui m'aurait fait passer mon tour. Peut-être pour ça que ce titre ne m'évoquait rien.
C'était assez drôle ta réaction sur le jeu d'acteur de Yamapi (que je partage aussi quand il "joue bien").
Merci en tout cas pour cette critique !
Oui, je voulais une dernière screencap qui marque les esprits, mouah ah ah ah ! (Je suis diabolique! ^^)
J'adore Yamapi, alors quand en plus il joue bien, je suis ravie! (Oui, parce que c'est pas toujours parfait, hein...)
Merci à toi d'être passé commenter. :)
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