« And
may The Schwartz be with you... »
Titre
original :
Spaceballs
Année :
1987
Réalisation,
Scénario, etc. :
Mel Brooks, Thomas Meeham, Ronny Graham
Durée :
92 minutes
Pays :
USA
Genre :
Science-fiction
Avec :
Bill Pullman = Yop Solo (VO :
Lone
Star)
Daphne
Zuniga = Princesse Vespa (VO : Princess Vespa)
John
Candy = Beurk (VO : Barf)
Rick
Moranis = Lord Casque Noir (VO : Dark Helmet)
Le
début
:
La
planète Spaceball n'a plus d'atmosphère : elle a été
dilapidée par ses habitants. Ses dirigeants ont échafaudé un plan
à la hauteur de leur méchanceté et de leur bêtise : détruire
Druidia, la planète voisine, en lui volant son atmosphère.
Sur
Druidia justement, la princesse Vespa est sur le point d'épouser le
prince Valium. L'horrible Lord Casque Noir a pour mission d'enlever
la princesse Vespa, afin de faire pression sur son père, le roi
Roland, et le contraindre à sacrifier leur belle planète. Un
événement inattendu vient compliquer les choses : la princesse
se fait la malle alors que la cérémonie commence à peine car elle
n'est pas du tout amoureuse du prince Valium… et ma foi, on peut la
comprendre !
Pour
la retrouver, le roi Roland fait appel à Yop Solo et son fidèle
Beurk, une créature mi-homme, mi-chien...
Mes
impressions :
A
l'heure où l'on nous bassine avec la sortie de l'Episode 7 de Star
Wars,
je viens vous parler d'un vieux film qui parodie cette saga. Que
voulez-vous, j'ai toujours voulu vivre en décalage ! (^^)
En fait, ce film est doublement d'actualité : le gaspillage des
ressources d'une planète, la bêtise humaine, etc. est tragiquement
raccord avec la COP 21. La
planète Druidia ressemble à s'y méprendre à notre belle planète
bleue.
Le
fait que je vous parle aujourd'hui de ce film n'est qu'un (heureux?)
concours de circonstance. J'ai regardé ce film cet été, dans le
cadre de mon projet « 1 samedi = 1 vieux film drôle et/ou
kitsch » - cf. Flash
Gordon
- et je voulais placer cette critique pour clore 2015 sur une note de
folie et de bonne humeur, histoire de conjurer cette année qui fut
bien pourrie si l'on considère tous les événements tragiques qui
ont eu lieu.
Comme
cet article sera le dernier de cette année, j'en profite pour vous
souhaiter, mes chers blogpotes, un joyeux Noël (un peu en retard) et
une excellente fin d'année. Mon prochain article est prévu courant
janvier et je peux d'ores et déjà vous dire qu'il sera consacré à
un Jdrama !
***
Je
vais commencer par un point négatif. Oh, rien de bien méchant, mais
quand même... pourquoi, mais pourquoi avoir traduit le titre
original (Spaceballs)
par : La
Folle Histoire de l'Espace ?!
Moi, je dis NON, les gars ! Vous avez déconné, là !
Quand on a un titre pareil, soit on le garde, soit on le traduit !
Regardez le film, il y a des allusions aux roubignoles partout, ainsi
que de multiples allusions au fait que les méchants de service
soient des crétins finis. Je ne vous parle même pas des dialogues !
Bon, pour les dialogues traduits je ne sais pas, mais en VO, c'est le
cas !
Ah,
cet excès de pudibonderie me file des boutons ! Je ne sais pas,
moi, il y avait pourtant de quoi faire : L'Attaque
des Boules,
L'invasion
des Trouducs,
Les
Roupettes de l'Espace,
etc. Bref,
le
réalisateur n'y est pour rien de toute façon quant à la traduction
du titre de son œuvre.
Cela
mis à part, je n'ai pas grand-chose de négatif à souligner. Il
s'agit d'un film parodique, donc si vous êtes allergiques au genre,
passez votre chemin, ce film n'est pas pour vous. Plus précisément,
et il est aisé de le deviner en voyant l'affiche, il s'agit d'une
parodie de Star Wars
et de tout ce qui se faisait à l'époque en matière de films de
science-fiction… entre autres ! On notera également un clin
d’œil à Lawrence d'Arabie, La Planète des Singes,
Alien, Indiana Jones et le Temple Maudit, etc. Yop Solo
(Bill Pullman)
est un mélange de Futé et Looping, deux figures de L'Agence
Tous Risques. Bref : tous les gros succès de l'époque y
passent ET qui dit gros succès dit merchandising. Vous pouvez
notamment emmener Spaceballs aux wa-wa :
Je
ne vais pas passer tous les gags en revue, il y en a une dizaine à
la minute – et j'exagère juste un peu – et
cela commence dès le
générique où l'on nous annonce qu'il s'agit de l'épisode 11 (^^)
et que l'intrigue se déroule « dans une galaxie très, très,
très, très lointaine » ! Le texte d'introduction (« à
la Star
Wars »,
bien
entendu!) se
termine ainsi : « Si vous avez réussi à tout lire, c'est
que vous n'avez pas besoin de lunettes ». Voilà, le ton est
donné ! Je
ne résiste pas au plaisir de vous donner la phrase culte de Lord
Casque Noir : « I am your father's brother's nephew's
cousin's former roommate ». J'aime
aussi le fait que pour une fois, les doubleurs aient leur minute de
gloire, y'a pas de raison, ils contribuent aussi au succès du film !
:D
Le
scénario tient la route. Il ne s'agit pas uniquement d'un
enchaînement de gags et de jeux de mots. Le budget était quant à
lui conséquent et il a été habilement utilisé. Ce film a beau
être une grosse bouffonnerie, la réalisation est de bonne facture,
les effets spéciaux sont tout à fait corrects. Ceux qui sont
carrément ratés le sont à dessein. Les costumes sont une réussite,
dans le sens où ils participent à cette grosse bouffonnerie. Mon
costume préféré est celui de Lord Casque Noir. Le casque est trois
fois trop grand ! Le personnage est campé par un Rick
Moranis en très grande forme. Il imite Vador à la perfection
lorsque son casque est en version intégrale et il retrouve une voix
ordinaire dès qu'il relève son espèce de visière.
Les
protagonistes sont presque tous des caricatures des héros de Star
Wars.
Leurs noms sont à
la fois drôles
et ridicules. Mon
patronyme parodique préféré est « Pizza The Hut »
(« Pizza Rico » en VF) et j'ai même mis une photo de
côté, rien que pour vous, bande de veinards. Voici la version
déjantée de Jabba the Hutt :
Histoire
d'aller au bout des choses, les musiques sont majoritairement des
détournements de musiques de films archi-connus, tels que Les
Dents de la Mer, etc.
En
conclusion :
Ambiance
déjantée, gags en série, personnages tous plus drôles, ridicules
et frappadingues les uns que les autres… voilà les ingrédients de
cette bonne vieille comédie qui n'a pas pris une ride. Assurément à
voir et à revoir sans aucune modération !
IZA,
le
26
décembre 2015
2 commentaires:
Bonjour! Je découvre ton blog avec cette critique. Il se trouve que je m'intéresse à Mel Brooks depuis quelques années, j'aime beaucoup son genre de cinéma, les parodies notamment. J'ai vu ce film pour la première fois cet été et lire ta critique m'a donné envie de le revoir. Il y a toujours des choses qu'on oublie. C'est vraiment à consommer sans modération !
PS : C'est vrai qu'ils auraient pu faire un effort pour le titre^^
Bonjour Jodie.
Bienvenue sur Iza-ware.
Cela me fait super plaisir lorsque quelqu'un m'écrit que mes critiques donnent envie de (re)voir tel film, telle série ou de (re)lire tel livre.
En ce moment, je consomme de la comédie à tire-l'arigot, ça fait du bien de rire. Et dans les films parodiques, ils se passe toujours quelque chose quelque part, c'est ça qui est bien. Alors, je ne saurais que te conseiller vivement de revoir ce film, c'est du bonheur et du rire du début à la fin et on ne s'en lasse pas.
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