jeudi 31 janvier 2019

The Glenn Miller Memorial Orchestra à Lille

The Glenn Miller Memorial Orchestra à Lille
27 janvier 2019


Salle: Théâtre Sébastopol, Lille (France)

Introduction:


C'est chose faite depuis longtemps sur les réseaux sociaux, mais pas sur Iza-ware et il me reste juste quelques heures pour le faire... alors, vite, vite: je vous souhaite une très bonne année 2019! Tout d'abord, la santé, car c'est ce qu'il y a de plus important et de plus précieux. Sans elle, on ne peut rien faire. Ensuite, je vous souhaite la réalisation de tout ce que vous voulez: réussite dans vos projets, tout plein d'amour au quotidien, des moments d'amitié inoubliables.

Mon premier article de 2019 est dédié à la musique, et pas n'importe laquelle. Il y a quelques jours, j'ai eu l'immense plaisir d'assister à un concert de jazz. Je n'avais pas spécialement l'intention de rédiger un article au départ, mais il se trouve qu'aujourd'hui, c'est l'anniversaire d'une personne très importante pour moi, qui était saxophoniste et clarinettiste, à qui je dois mon amour pour le jazz, cette musique magnifique et exigeante. Il m'a donnée mes premières leçons de saxe alto. Il n'est plus là aujourd'hui, mais je pense à lui tous les jours... voilà, c'était la séquence émotion. Voici donc mon article-hommage, mais pas de pleurnicheries, car cette personne aimait rire et était joyeuse, donc on y va dans la joie!



La salle:


Le théâtre Sébastopol, à Lille. Jolie petite salle à l'architecture originale nichée en plein coeur de la capitale des Flandres, ambiance cosy, fauteuils très confortables. C'est la couleur rouge qui domine largement, on s'y sent à l'aise tout de suite. Question ambiance, ça change un peu des concerts en pein air, dans les stades. C'est bien aussi, mais on aime bien son petit confort! Bref... j'ai déniché sur le Net des photos du fameux théâtre:

 Source: Internet


Source: Internet

Le décor et le concert:

C'est un concert de jazz, donc tout l'espace est occupé par les pupitres du Jazz Band. Pas de fioritures inutiles, donc.
L'été dernier, lorsque j'ai vu que le prestigieux Orchestre allait passer dans le Nord, je me suis jetée sur les places et j'ai été récompensée, car on était au premier rang et quasiment au milieu. Dans ces cas-là, c'est le pied, car vous avez vraiment l'impression que les musiciens ne jouent que pour vous. C'est une expérience à vivre. Il m'est arrivée d'acheter des places suffisamment tôt pour être bien placée, mais jamais au premier rang.


Autre satisfaction, plus petite quand même: la moyenne d'âge du public étant über élevée, je suis prête à parier que je faisais partie des plus jeunes dans la salle... ce qui est triste quand même quand on y réfléchit, car j'ai peur que ça disparaîsse à terme. Non, non, non, le jazz est immortel, Iza!
Il s'agissait d'un nouveau spectacle, dédié aux années swing. La première partie était un hommage à Frank Sinatra. Deux chanteurs, Paul Wood et Fiona Paige, ont interprété avec brio, en solo ou en duo, les plus grands succès de Frank Sinatra, ainsi que certains morceaux très connus d'Ella Fitzgerald et Peggy Lee.
Après un court entracte de quinze minutes, c'est reparti de plus belle avec une nouvelle série de pépites, majoritairement des succès de Glenn Miller, mais pas uniquement. Dire que les musiciens ont tous du talent est un affreux euphémisme. Il y a eu quelques moments forts, notamment lors du traditionnel solo de batterie pendant "Sing, Sing, Sing", l'un de mes morceaux favoris. Le batteur, c'est bien simple, c'est le Dieu de la batterie. Il a été dignement applaudi!
Autre tradition fort agréable et amusante: à la fin du rappel, tous les musiciens, sauf le batteur, pour des raisons de logistique (mwaaa ha ha ha, que je suis drôle) se lèvent et vont jouer "In the Mood" parmi le public. Le spectacle était parfaitement équilibré, entre morceaux instrumentaux et chantés. C'était la première fois que je voyais Miss Fiona Paige et j'ai été enthousiasmée par son sourire permanent, son énergie et son plaisir de chanter.
Chaque morceau est brièvement introduit par le Chef d'orchestre, avec le sourire et toujours la petite anecdote intéressante à la fois pour les amateurs de jazz éclairés et les néophytes. 

Conclusion:

J'ai eu l'occasion de visionner un DVD du Glenn Miller Memorial Orchestra. Je n'ai pas mémorisé la date, mais je pense qu'il a été enregistré il y a une dizaine d'années en Avignon. C'était le même Chef d'orchestre, il y avait déjà Paul Wood au chant et je crois que le batteur était également le même que l'autre soir à Lille. J'avais passé un super moment, confortablement installée dans mon fauteuil et je m'étais dit à l'époque - j'avais déjà mes billets - que la soirée du 27 janvier augurait quelque chose de grandiose. Maintenant, je peux vous dire que les voir et les écouter dans une bonne salle, qui plus est au premier rang, a surpassé tout ce que j'aurais pu espérer!
Je termine en vous invitant à regarder un film japonais dont j'ai déjà parlé sur mon blog. Il s'agit de "Swing Girls", un film magnifique qui met le jazz à l'honneur.
A bientôt et vive le jazz!


Source: Internet




IZA, le 31 janvier 2019


     








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