Bon, alors tu as le choix : soit tu m’épouses ou alors tu m’épouses.
Titre
original: 5時から9時まで
Année :
2015
Réalisation,
Scénario, etc. :
Shin
Hirano,
Masaki Tanimura, Hideyuki Aizawa, Shota Koyama,
Musiques :
Yoshiaki
Dewa, Yuri Habuka
Durée :
10 épisodes de 46 minutes (en moyenne)
Pays :
Japon
Genre :
Comédie romantique,
adaptation
du manga éponyme
de Miki
Aihara
Avec :
Satomi
Ishihara = Junko Sakuraba
Tomohisa
« Yamapi » Yamashita = Takane Hoshikawa
Mariko
Kaga = Hibari Hoshikawa
Kei
Tanaka = Makoto Kiyomiya
Yuki
Furukawa = Satoshi Mishima
Rin
Takanashi = Momoe Yamabuchi
Kokoro
Terada = Sankyu Naha
Miyu
Yoshimoto = Kaori Ashikaga
Hayami
Mokomichi = Arthur Kimura
Le
début :
Junko,
qui est prof d’anglais à Tokyo, veut économiser suffisamment
d’argent pour réaliser son rêve d’aller vivre un jour à New
York. Sa famille ne l’entend pas de cette oreille et aimerait
surtout qu’elle épouse quelqu’un. La voilà donc prise dans un
traquenard : la prétendue fête d’anniversaire organisée par
ses parents avec un peu d’avance était en fait un omiai et Takane,
l’heureux élu, est… un bonze !
Si
Takane laisse Junko de marbre, il est pour sa part tombé
complètement sous le charme de la demoiselle et ne compte pas lui
laisser un instant de répit et veut faire d’elle la digne épouse
du temple que dirige sa famille depuis plusieurs générations !
Bien entendu, elle refuse de l’épouser, mais cela ne va pas
décourager Takane. C’est même l’inverse : plus elle
l’envoie sur les roses, plus il revient à la charge.
Mes
impressions :
Awww…
le pitch nous est présenté par le moinillon Sankyu (Kokoro
Terada) avec son adorable bouille et sa petite voix toute mimi !
***
Est-ce
que quelqu’un a lu le manga qui est à l’origine de cette série ?
J’aimerais savoir si c’est aussi perché ou bien si les
scénaristes ont décidé de se lâcher sur ce coup-là… Oh bien
sûr, je ne vais pas m’en plaindre, bien au contraire ! Je
suis une grande amatrice de comédies et plus c’est déjanté, plus
j’adhère. Dans le cas qui nous intéresse aujourd’hui, on est
plutôt pas mal, mais il n’y a pas que du positif. Développons un
peu tout cela !
Lorsque
je vous dis en introduction que Takane (Tomohisa « Yamapi »
Yamashita) revient à la charge, il faut bien que l’on se
comprenne : il ne quitte pas Junko (Satomi Ishihara)
d’une semelle, c’est tout juste s’il ne la suit pas
jusqu’aux wawa !
Takane
joue à un jeu dangereux, puisqu’il promet à Junko de la laisser
tranquille et de ne plus la suivre partout si celle-ci supporte de
travailler pendant une semaine au temple de 5h à 9h du matin (d’où
le titre). Bien entendu, Junko (qui veut qu’on lui lâche les
basques) accepte. Parallèlement à cela, Takane demande à sa
grand-mère (incarnée par Mariko Kaga) d’approuver Junko si
Junko arrive à supporter de passer une semaine au temple. Comme si
les choses n’étaient pas assez compliquées comme ça, la
grand-mère a déjà désigné une future épouse pour Takane en la
personne de Kaori (Miyu Yoshimoto). Elle ne supporte pas
Junko, la trouve incompétente, etc. Bref, la grand-mère, c’est la
rabat-joie de service !
Il
s’agit d’un shojo on ne peut plus conventionnel. Pour apprécier
cette adaptation de manga, je pense qu’il faut vraiment suivre la
série comme si vous lisiez un manga. Sinon, vous allez trouver que
les personnages sont de vraies caricatures et qu’ils en font
beaucoup trop. En permanence. A commencer par ce drôle de bonze
complètement embourbé dans son rôle et dans les traditions. Il est
super raide, ne sourit jamais et certains de ses agissements font
froid dans le dos, puisqu’il va jusqu’à KIDNAPPER et SEQUESTRER
Junko, qui est à la base une personne qui a été choisie par le
grand prêtre (un ami du père de Junko, c’est une longue histoire…
). Ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un omiai que l’on ne
peut pas tomber amoureux. Takane est touché en plein cœur par la
flèche de Cupidon ! Et donc, du coup, il a la
banane en permanence et sourit à la vie. Regardez-moi ça, ce joli
petit couple, regardez-moi ça comment l’amour fait sourire Takane,
notre homme (si, si, je vous promet qu’il est heureux comme tout,
là !) :
Le
couple formé par Takane et Junko est glamourissime. Séparément,
ils sont déjà très beaux, alors les réunir façon duo de
protagonistes dans un drama… oh la la, vous vous retrouvez devant
le roi et la reine du beau Royaume de Kyaa. Cependant, le glamour ne
fait pas tout. Ce n’est pas cette romance qui va le plus me
marquer, car – si l’on met de côté la partie séquestration,
qui ne dure pas longtemps heureusement, même si c’est déjà trop
– c’est beaucoup trop guimauve dégoulinante pour moi. Et puis,
ce n’est vraiment pas la meilleure des romances. On a déjà vu
mieux dans nombre de shojos. Oh la la, que je suis sévère !
Ce
que j’ai aimé le plus, c’est pas compliqué, c’est tout le
reste. J’ai aimé les collègues de Junko et en particulier Momoe
(Rin Takanashi), qui est une dingue des yaoi et qui s’émeut
tout le temps en se faisant des films. Là encore, on est dans
l’exagération, mais concernant Momoe, bizarrement, ça passait
beaucoup mieux.
J’ai
aimé les petites romances parallèles à la romance principale qui
se nouent sur le lieu de travail, les nœuds pap’ improbables
d’Arthur Sensei, le bourreau des cœurs des petites mamies, lol !
Et Arthur, messieurs mesdames, est incarné par Hayami Mokomichi,
alors je vous confirme que nous sommes bien dans le beau Royaume de
Kyaa. Arthur est tombé amoureux de Momoe, mais doit redoubler
d’efforts pour le lui faire comprendre. C’est tout mimi.
Le
nœud pap’ sur le gros pull Jacquard, fallait oser…
J’ai
aimé la famille très bruyante, très vivante de Junko et pourtant,
c’était pas gagné au début. Malgré tout, ils font partie du
comic relief : l’allure de la mère avec ses couettes
tressées, les repas de famille animés, la bonne bouffe
appétissante, les petites fêtes organisées dans leur tout petit
appart’, etc.
Et
je termine avec un mot sur le personnage féminin principal: notre
Junko ! J’ai eu beaucoup de mal avec ce personnage et ça me
fait suer d’écrire ça parce que j’adore l’actrice, mais je
vous dis les choses comme je les pense. Ce personnage m’a saoulée.
J’ai pesté plein de fois contre Junko : « Mais prends
ta vie en mains, bon sang ! » et autres : « Mais
as-tu une once de libre arbitre, espèce de… ». Ahem… bon,
vous voyez ce que je veux dire. Je l’ai trouvée molle, décevante,
barbante et ce fut un soulagement de voir les dernières images. Pas
parce que j’en avais marre de suivre la série, mais parce que j’en
avais marre de la voir, elle.
En
conclusion :
J’ai
donc un avis nuancé sur cette comédie romantique qui demeure
sympathique à suivre, mais les acteurs principaux n’ont pas eu
l’occasion de montrer tout leur potentiel. J’ai été un peu
déçue, car je me faisais une joie de pouvoir enfin regarder ce
drama qui me faisait de l’œil depuis un moment.
De
cette comédie romantique, il faut surtout retenir l’aspect
comédie. Pour le côté romantique de la chose, il existe nombre de
shojos de meilleure facture que cette adaptation.
Il
va de soi que je parle exclusivement de l’adaptation, n’ayant pas
lu le manga et, comme à chaque fois que je commente une adaptation
de manga, j’invite celles et ceux qui ont lu l’œuvre originale à
venir apporter un autre éclairage en commentaire.
IZA,
le 31 octobre 2018
4 commentaires:
Ah, j'en garde un bien bon souvenir de cette série, en particulier pour Yamapi/Takane et sa capacité à se jouer ce moine stoïque mais totalement engagé dans la conquête du coeur de sa bien-aimée (malgré elle). Tous ces "détails", pull-over, couettes qui forment un coeur, c'est du n'importe quoi parfois.
Puis, à force - même si j'avais eu un peu de mal à accrocher aux premiers épisodes -, je me suis attaché à ce couple.
Après, en fait, je comprends aussi très bon avis ; et comme tu le dis, il existe de bien meilleure romance que celle-ci. :)
Merci pour ton commentaire, Balmung!
J'ai trouvé qu'il y avait mieux, mais il y a bien pire également! Peut-être que j'en attendais trop et puis Yamapi et Satomi Ishiraha étaient - pour moi - un ton en-dessous de ce qu'ils sont capables de donner.
C'est vrai que des fois, c'est du grand n'importe quoi, mais ça se regarde comme on lit un manga, donc ça passe bien et ça distrait.
Je me souviens du fait que tu as aimé cette série et d'ailleurs, ton avis m'avait confortée dans le fait que je devais la regarder un jour.
J'hésite à lancer ce drama car la romance ne m'attire pas trop, ce côté forcé + stalking. >o<
Je comprends tout à fait. Heureusement, cela n'occupe pas la totalité de l'intrigue. Il y a des avis moins mitigés que le mien (notamment celui de Balmung), si tu hésites à te lancer et pour te faire une opinion définitive.
Merci d'être passée commenter.
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