Les
meilleures zamies du moooonde !
Titre
original: 東京フレンズ
Année :
2005
Réalisation,
Scénario, etc. : Rin
Etou, Kozo Nagayama
Musiques :
Sin
Durée :
5
épisodes de 75
minutes (en moyenne)
Pays :
Japon
Genre :
Comédie romantique
Avec :
Ai
Otsuka = Rei Iwatsuki
Eita
= Ryuuji Shintani
Rio
Matsumoto = Hirono Hayama
Yoko
Maki = Ryoko Fujiki
Mao
Kobayashi = Maki Abiko
Masanobu
Katsumura = Kazuo Sasakawa
Mari
Hoshino = Akemi
Kazuki
Kitamura = Keitaro Sasakawa
Yuu
Misaki = Yoshie Sasakawa
Ryuta
Sato = Kenichi Satomi
Le
début :
Lasse
de vivre dans son petit village côtier de Kouchi, Rei part à la
conquête de Tokyo. Elle y trouve rapidement un travail de serveuse
dans un petit restaurant et se fait des amis mais surtout, elle fait
la connaissance d’un musicien prénommé Ryuuji. Celui-ci insiste
pour qu’elle chante dans son groupe car il est tombé amoureux de
sa voix…
Mes
impressions :
C’est
bien gentil de vouloir tout quitter comme ça, mais il faut bien se
trouver un toit et gagner sa croûte, n’est-ce
pas ? Eh bien, ne
vous faites pas de souci pour Rei (Ai
Otsuka),
elle trouve tout ça et
plus encore au bout de
10 minutes.
Ouaip !
Si ça, c’est pas un début in medias res, dites-moi ce que c’est !
Rendez-vous compte :
-
Pour le logement, elle squatte chez sa
copine Akemi (Mari
Hoshino) qui,
au passage, vivait
dans le même village qu’elle
et qui a également
écouté le chant des
sirènes tokyoïtes quelques années auparavant et a tout plaqué,
espérant vivre une vie plus exaltante dans la capitale. Soit
dit au passage, Rei
est un personnage qui m’a laissée un peu perplexe. Elle a quand
même 22 ans, mais il
lui faut encore gagner en maturité. Pourtant, elle a quitté son
petit village toute-seule-comme-une-grande
à la conquête de la gigantesque Tokyo, s’y est fait des amis, a
trouvé un job, etc. Elle
déborde de dynamisme, on
a l’impression qu’elle a fait le plus gros en dix minutes, mais
elle peut
jouer les gamines indécises,
capricieuses et boudeuses comme personne et
ça, ça a le don de m’énerver.
-
Pour le taf, là encore, pas de souci : elle tombe sur une
affiche que l’on ne verrait pas en France… nulle part,
d’ailleurs : le restaurant « Yume no Kura »
recrute des personnes QUI SONT SANS RIEN ! Et
c’est tout, il n’y a rien de plus. On
ne demande pas de qualification particulière, pas d’expérience.
Naaaande ?!
Pour l’anecdote,
elle ne sait pas encore trop ce qu’elle va faire de sa life, elle
réfléchira plus tard. Mouais,
ça laisse perplexe également.
Attendez, c’est pas
fini, je vous ai gardé
le meilleur pour la fin…
-
Là où c’est fort, c’est qu’en
plus, elle croise
Ryuuji (Eita)
le
joli garçon de
service… qu’elle
va de nouveau croiser (aaaah… éternel « hasard des dramas »,
tu me feras toujours rire…) et, tenez-vous bien, qui va tomber
amoureux de sa voix !
Faut-il
déduire de tout ceci que la vie à Tokyo est facile, que tout tombe
du ciel – logement, travail, amour, amitié – sans avoir
véritablement à bouger le petit doigt ? Eh bien, ce n’est
pas si sûr. S’il est vrai que l’on a tout sous la main à Tokyo
– Eita y compris, lol – eh bien il va falloir quand même
batailler un peu pour garder tout ça, car rien n’est jamais
vraiment acquis d’avance, n’est-ce pas ? Mais non, bien sûr,
vous vous en doutez, Tokyo n’est pas la panacée et la bonne copine
Akemi en est un bon premier exemple. En effet, la demoiselle déchante
et se pose de sérieuses questions quant à son retour au village
natal, même si elle en a gros sur le cœur…
Quid
des jeunes femmes avec qui Rei se lie d’amitié à Tokyo ?
Ryoko
(Yoko Maki),
fidèle cliente du
« Yume no
Kura »,
a un
boulot qui
la rend dingue à la fois sur le plan personnel et professionnel.
Elle me
fait rire lorsqu’elle se lance dans ses laïus sur la vie de
couple. Elle a une
grande envie (et un grand besoin!) de changement, mais elle change
d’avis comme de chaussettes et a un côté très superficiel et
frivole qui peut s’avérer irritant. Et
puis, le coup du nounours rose dans l’épisode cinq… là, je dis
non !
Maki
(Mao
Kobayashi)
est étudiante en
art et serveuse au
« Yume no Kura ». Elle
traverse des petits passages à vide au niveau de l’inspiration.
Elle est parfois drôle
malgré elle
et est avant tout
attachante. J’ai eu
mal au cœur pour elle à un moment donné.
Enfin,
l’arrivée de Hirono
(Rio Matsumoto)
est assez
déconcertante car
elle débarque avec
son sourire ultra blancheur et son brushing im-pec-ca-ble et déclare
un truc du style : « Je suis dans la dèche totale, vous
m’embauchez ? ».
Eh
ben, vous savez quoi : elle est embauchée, bien sûr ! Son
rêve à elle, c’est de jouer dans les pièces de théâtre qu’elle
aura écrites. Rien que ça ! Quant à savoir si c’est une
bonne idée ou pas… je vous laisse seuls juges, lol !
Il
faut que je vous avoue une chose : arrivée à peine à la
moitié du second épisode, j’ai commencé à me poser quelques
questions : est-ce que c’est justement parce que tout semble
aller trop vite que ça me saoule comme ça ? Est-ce que je
continue ou est-ce que j’arrête de suivre cette série ?
Est-ce que je vais supporter encore longtemps le côté gamine
boudeuse qui se révèle un peu trop souvent chez Rei ? Et puis,
un jour de pluie – il fallait au moins ça – je me suis motivée,
je m’y suis remise après avoir momentanément laissé la série de
côté et j’ai regardé la suite et la fin. Oh, pas tout d’un
coup, ‘faut pas trop en demander non plus, hein ! Qu’en
ressort-il ? Eh bien, je m’en vais justement vous l’expliquer…
Ce
n’est pas une série absolument déplaisante à suivre, le coup des
copines qui se serrent les coudes (et qui, accessoirement, ne ratent
pas une occasion de picoler ensemble, un grand classique) peut même
être amusant, mais je me suis un peu ennuyée par moments malgré le
fait que tout allait beaucoup trop vite et surtout, j’ai trouvé
que la série manquait de réalisme. Disons que c’est gentillet,
c’est mignon, mais ça s’arrête là.
Les
personnages sont nombreux, ce qui a le mérite de mettre pas mal
d’animation. Tous ces braves gens ont beaucoup de choses en
commun : l’envie d’échapper à l’ennui du quotidien, de
donner un sens à leur vie, de trouver la confiance nécessaire en
eux et de trouver leur voie. Certains ont une histoire très
touchante, d’autres ont des problèmes à régler avec leur passé,
ces problèmes les empêchent de vivre pleinement et d’aller de
l’avant.
Le
problème, c’est qu’il existe déjà tout un tas de séries dans
le genre et je trouve que celle-ci n’a pas ce je-ne-sais-quoi qui
la démarque des autres et ceci est la raison de l’ennui que j’ai
ressenti. Les histoires des protagonistes ont bien souvent un goût
de déjà-vu. Par exemple, Ryuuji est guitariste dans un groupe qui
est en train de traverser une crise majeure et somme toute courante
dans les groupes : les gros soucis d’ego qui déclenchent des
conflits pouvant porter préjudice au groupe tout entier. C’est
précisément le cas ici, puisque le chanteur claque la porte. Le
groupe se retrouve donc sans chanteur, ce qui est bien évidemment
problématique. Une fois que le problème du remplaçant a été
résolu (hyper rapidement !!!!), un autre problème pas bien
original non plus se dresse illico. J’ai donc trouvé que ce
n’était pas bien passionnant.
Et
puis, des petites anecdotes ont fait que j’ai un peu tiqué par
moments. Par exemple, le fameux-chanteur-qui-quitte-le-groupe se
casse la figure sur Rei au cours d’une bagarre. Rei tombe à son
tour et se met à saigner du nez et ça les fait tous sourire, quoi !
(Quand quelqu’un se casse la figure et qu’il commence à saigner
du nez, tu lui demandes si ça va, s’il faut appeler un médecin,
s’il a mal quelque part, s’il a quelque chose de cassé, des
trucs comme ça, non ? Bon, bref, passons…)
Sur
quoi peut-on se rabattre ? Eh bien, je me suis davantage amusée
en suivant les péripéties des personnages secondaires et c’est ce
qui me fait dire, avec beaucoup de recul, que c’est un peu grâce à
ça si j’ai pu reprendre l’histoire là où je l’avais laissée.
Par exemple, j’ai trouvé que Keitaro (Kazuki Kitamura)
était un personnage fort sympathique et attachant. Keitaro est le
frère du patron du « Yume no Kura ». Banquier de son
état, je l’ai trouvé très drôle avec sa voix assez bizarre et
son attitude débonnaire. Et puis, il devient dès son entrée une
sorte de « cible » pour les demoiselles, mais pour des
raisons différentes. Ce jeu de séduction ne dure pas longtemps,
mais cela m’a amusée le temps que ça a duré. Il reste qu’il me
faisait sourire à chaque fois qu’il partait de son rire un peu
gêné dans certaines circonstances… gênantes. Sacré numéro, ce
Keitaro !
Autre
exemple : la troupe de théâtre emmenée par Kenichi (Ryuta
Sato), des personnages complètement barrés mais véritablement
animés par leur passion pour le théâtre.
Terminons
sur une autre note positive avant de passer à la conclusion :
les mélodies des chansons sont jolies et je n’ai pas eu
l’impression qu’on me les infligeait. Il est normal qu’on les
entende plusieurs fois, étant donné que l’un des personnages
principaux chante, mais on ne les entend pas non plus toutes les cinq
minutes, ce que j’ai fortement apprécié car c’est toujours ce
qui me fait un peu flipper dans ce genre de dramas. Et puis, je
préfère Ai Otsuka en chanteuse, elle semble s’éclater davantage
que lorsqu’elle joue la comédie, surtout passé ce fameux second
épisode.
En
conclusion :
Ce
fut parfois un véritable pensum de me remettre à l’écriture de
l’article portant sur ce drama que j’avais laissé tomber il y a
plusieurs semaines de cela et ce n’est bien évidemment pas bon
signe ! Cela veut dire que je n’ai pas été transcendée par
cette petite série.
Cela
m’ennuie de déconseiller un drama car mon avis n’appartient qu’à
moi et je n’ai pas la prétention d’avoir le meilleur avis qui
soit. Alors, pour conclure, je dirai simplement que des dramas comme
celui-ci, il en existe plein d’autres… mais ils sont certainement
meilleurs.
IZA,
le 29 novembre 2017
4 commentaires:
La vraie question c'est : pourquoi être allée déterrer une telle vieillerie ? ;p Je l'avais vu genre en 2008 car à ce moment il était populaire car pas très vieux et sûrement qu'il n'y avait pas grand chose d'autre dispo en VOSTF. Ca se regardait mais ce n'était déjà clairement pas le drama du siècle mais alors maintenant c'est certain que j'aurais encore plus de mal ! Beaucoup d'autres drama mieux pour Eita, et je préfère Otsuka Ai dans son métier de base même si elle est beaucoup moins inspirée qu'avant. J'ai repensé à ce drama il y a quelques mois quand même car c'est un des seuls où j'ai vu Kobayashi Mao, qui est morte cette année d'un cancer -__-.
Je ne savais pas pour Mao Kobayashi, le choc!
Pourquoi avoir déterré ce drama... c'est une bonne question! En fait, j'aime assez lorsqu'il y a beaucoup de personnages et il avait l'air pas trop mal sur le papier. C'est sûr que je ne m'attendais pas à une merveille, mais quand même, j'ai été bien déçue.
Oui, j'imagine qu'il y a plein d'autres séries bien meilleures avec Eita!
En tout cas, ça me fait plaisir que tu passes faire un coucou par ici! (^^)
Indeed, plein de meilleurs dramas avec Eita :) Par contre, moi je t'encourage à mort à ressortir des vieilleries, surtout côté Jdramas, parce que j'aime bien lire dessus, et j'aime bien les regarder, et on y trouve plein de bonnes choses même si... pas Last Friends... (pardon Eita... je te kiffe quand même ;A;)
Je te l'ai déjà dit sur twitter, mais ton article m'a beaucoup amusée, alors merci pour ça :) Comme ça tu n'auras pas entièrement perdu ton temps à voir le drama ! (ça compte)
Mais je suis d'accord avec toi, et avec Katzina, Ai Otsuka, je la préfère à la chanson, quand même.
Merci Mila!
Eh bien, j'annonce en exclusivité que le prochain article portera sur le film! Histoire de boucler la boucle... et peut-être un peu par masochisme aussi. :D
"Last Friends", je n'ai pas réussi à aller jusqu'au bout et j'en suis bien désolée. Le casting est de ouf, mais voilà: y'a pas moyen que j'accroche.
Et sinon, il y a plein de vieilleries que je n'ai pas vues, alors je n'ai pas fini d'en déterrer. J'aime bien varier les époques.
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