Titre
original :
タイヨウのうた
Année :
2006
Réalisation,
Scénario, etc. :
Norihiro Koizumi
Durée :
119 minutes
Pays :
Japon
Genre :
Drame
Avec :
Yui = Kaoru Amane
Takashi
Tsukamoto = Koji Fujishiro
Kuniko
Asagi = Yuki Amane
Goro
Kishitani = Ken Amane
Airi
Toriyama = Misaki Matsumae
Le
début
:
Kaoru
est une jeune fille qui ne peut pas mener une vie normale à cause
d'une maladie rare et incurable que l'on appelle « maladie des
enfants de la Lune » : toute exposition au Soleil peut lui
être fatale. Par conséquent, elle dort le jour et vit la nuit. Elle
passe ses nuits dans la rue où elle interprète des chansons de sa
composition en s'accompagnant d'une guitare dont elle ne se sépare
que très rarement.
Un
soir où elle se promène en ville avec son amie, le garçon qu'elle
observe régulièrement depuis la fenêtre de sa chambre passe à
quelques mètres d'elle. Kaoru prend son courage à deux mains et
décide d'aller lui parler…
Mes
impressions :
Si
vous êtes comme moi, que vous avez vu le
drama
avant le film et que vous n'en avez pas gardé un souvenir
impérissable, vous avez peut-être été soulagés de constater que
l'actrice qui incarnait Kaoru n'était pas Erika
Sawajiri
mais Yui.
Je
n'ai rien contre Erika
Sawajiri,
mais je ne l'ai pas trouvée très convaincante. Il m'a suffi de
regarder le jeu de
Yui
pendant quelques minutes pour me rendre compte que j'allais
probablement aimer davantage la Kaoru du film. Cerise sur le gâteau
(mais je le savais déjà) : c'est Takashi
Tsukamoto
qui campe Koji ! Tout ça pour dire : ça part bien !
Si
ça part bien, tant mieux, mais cela veut dire également que le
manque total d'empathie que j'ai ressenti devant le drama (pas une
larme versée, et pourtant, je suis ultra sensible !!) n'allait
pas être d'actualité cette fois-ci et qu'il faudrait que je me
prépare à remplir des mouchoirs (poésie, quand tu nous tiens ^^).
Sérieusement, j'avais déjà une boule à l'estomac lors de la scène
de la rencontre, je l'ai vraiment ressentie comme ceci : « Je
n'ai pas une minute à perdre car je suis condamnée, alors je force
le destin »… Cette scène est très belle et compte parmi mes
préférées du film. C'est une scène importante, il ne fallait pas
la louper.
La
réalisation est soignée, mais j'ai trouvé que certaines scènes
étaient un tantinet trop longues. Le but est certainement de montrer
la solitude de Kaoru, son isolement et le fait qu'elle ne vive pas
comme les autres à cause de sa maladie : on a bien compris,
inutile de nous endormir. Le film aurait pu être raccourci d'une
bonne quinzaine de minutes. Il n'en eut pas été moins bon.
Kaoru
est isolée du monde à cause de sa maladie, mais elle n'est pas
totalement seule pour autant (avant de provoquer sa rencontre avec
Koji). Elle peut compter sur le soutien de ses parents et de son amie
Misaki (Airi
Toriyama),
qui a la fâcheuse habitude de sécher les cours ^^. J'ai ressenti
une pointe d'antipathie à une ou deux reprises à l'égard de
Misaki, car elle m'a surtout fait l'effet d'une gloutonne qui rendait
visite à son amie pour bâfrer à foison tout en se tournant les
pouces. Misaki reste néanmoins un précieux soutien car elle filme
la vie le jour pour son amie et lui sert même d' « espion ».
Il n'y a aucun doute sur le fait que Kaoru vive
dans une bulle d'amour.
Le
quota en émotions est rempli : la maladie de Kaoru étant
incurable, il est aisé de deviner le dénouement. L'histoire d'amour
qui commençait tout juste entre elle et Koji est une histoire
déchirante, quoique très belle. Cependant, le film n'est pas
larmoyant du tout. C'est une histoire triste, certes. Néanmoins, la
fin est teintée d'optimisme et puis surtout, Kaoru vit pleinement et
profite de la vie jusqu'au dernier moment et c'est – je pense –
ce qu'il faut retenir du film.
Niveau
chant, Erika Sawajiri et Yui se valent. Elles ont une jolie voix,
mais je trouve que Yui met davantage d'intensité, d'émotion dans
ses chansons. Son « Good-bye days » me file la chair de
poule. Pour information, les autres titres sont : « Skyline »
et « It's happy line ». En parlant de musique, j'aime
beaucoup la petite animation pendant que défile le générique de
fin.
En
conclusion :
En
fin de compte, je ne regrette pas d'avoir fait les choses dans le
désordre et d'avoir regardé le drama avant le film, cela me
permettra de garder un souvenir pas trop mauvais de Taiyou
no Uta.
En effet, les personnages du film sont davantage attachants et
l'intrigue n'est pas alourdie d'artifices qui n'ont pour unique
vocation que de faire traîner sur plusieurs épisodes.
Je
partage donc l'avis de mes p'tits blogpotes : le film est
meilleur que le drama !
IZA,
le
2 septembre 2015
2 commentaires:
Tiens, je ne savais même pas (ou totalement oublié) qu'il y avait un film... Sorti la même année que le drama, curieux xD.
C'est vrai que la série souffrait de quelques longueurs ponctuelles ; un film doit bien aider à palier à ce problème et à densifier le rythme et les émotions.
Merci pour cet avis ! :)
(Oui, j'ai envie, enfin j'ai le temps pour, de traîner de nouveau un peu sur la "J-drama-blogosphère-francophone" ! ;D)
Yeah, welcome back!
Merci pour ton commentaire! (^^)
Je te conseille ce film: un bon scénario et une réalisation fine et de très bonne facture. Toutes les scènes importantes sont une réussite. La fin est très belle, gros serrements de coeur et la p'tite larme qui va avec.
A bientôt!
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